Vendée Globe : Des modifications dans l'air de la jauge IMOCA pour le prochain VG
Lu sur le site officiel , dans les commentaires des intervenants
SAFRANS : Quelques jours après le départ, Michel Desjoyaux avait émis l'hypothèse de foils sur les safrans admis dans la future jauge IMOCA, ce qui a été infirmé dernièrement.
FOILS : Il est fortement question de réduire leurs surfaces.
ARCHITECTURE de la partie avant: interdire les flancs inversés favorisant l'enfournement.
Ça irait plutôt dans le bon sens sur le plan de la compétition. Ce VG a vu des bateaux de 4 générations différentes en bagarre intense.
Sur le plan de la sécurité, certes !
Safrans à foils: ça a coûté cher au trophée Jules Verne à plusieurs reprises
Foils il y a eu de la casse
Avant plongeant: PRB s'est cassé en deux, si Alex n'avait pas abandonné pour cause safran, il se serait brisé et aurait fait son trou dans l'eau dans les 50 èmes
Je ne crois pas au foils sur les safrans alors qu'on pense justement à réduire la surface du plan porteur, sans parler des budgets.
Ce qui est dans l'air du temps niveau jauge c'est de garder mat quille et l'hydraulique qui sont des élément dit standards, bôme système de safran et de foil serait aussi dans ce standard, les foils reste libre niveau design mais limite de taille à mon avis cette limite devrait être celle de la dernière génération, pour les safrans avec plan porteur c'est pas pour 2024-2025 mais je suis certain que c'est l'avenir des foilers.
La vraie question, la seule pour l'avenir de la classe et ne pas faire d'erreurs dans les choix, est: des bateaux effectuant des transats et des tour du monde, doivent ils voler?
Si oui, pourquoi pas, je ne vois pas comment on pourrait se passer d'un plan porteur sur les safrans.
Une limitation et reduction des couts des bateaux ca eviterait que le budget soit me parametre principal pour etre dans les premiers
Courage sebastien destremau
En fait il faut différencier le VG du reste du programme IMOCA, voler fait du sens sur une Transat (Rhum par exemple) mais on a vu que ça ne sert pas vraiment entre Bonne Espérance et le Horn ou les mecs cherchent à freiner la bateau.
Un bateau pour plusieurs foils? J'avais discuté avec un archi connu qui disait que The Race en Imoca était une connerie sur le plan architectural car les 60 pieds du VG étaient dessinés pour un trajet précis alors que The Race va dans tous les sens.
Dalin dit la même chose à son arrivée: ils ont dessiné Apivia pour arriver 1er à Bonne Espérance puisqu'on y est statistiquement irratrapable.
Surtout j'espère que les budgets vont rester contenus et les bateaux devenir moins extrèmes, il y va de l'avenir de la classe (voir les dérives en IOR, ORMA MOD70...), pour un Vendée on se fout un peu de la vitesse pure, il faut d'abord finir...
Pour The RACE , un IMOCA est en finalisation chez CDK avec 700 kg de renforts en plus.
Le remplacant de Charal lui succèdera.
La jauge IMOCA évolue après chaque VG (plus ou moins car c'est l'épreuve la plus complète pour évaluer et analyser).
Les systèmes figés disparaissent.
Les systèmes évolutifs négatifs* disparaissent.
Les systèmes évolutifs positifs* survivent.
C'est toute la responsabilité des auteurs de la jauge de faire les bons choix (les capitaines, leurs financiers et leurs architectes).
*Negatif/positif en référence au milieu...
Allo Darwin ......
Je pense que dans la Classe IMOCA on va plus écouter Le Cam que Darwin.
Quand il dit que l'escalade budgétaire exclut les PME et les jeunes qui sont la base du VG et que sur un Vendée on se fout de la vitesse pure (en regardant Caraes dans les yeux), on va l'écouter.
Toute la fin de sa conférence de presse, ne parle que de ça.
La classe IMOCA ne survit QUE grâce au Vendée, et personne (a par nous, donc vraiment personne) ne suit les autres course du circuit.
Qui vivra verra mais Caraes, Jourdain, Le Cam, etc... n'ont pas l'air de trouver l'évolution des dernières année très à leur goût.
Au risque de me répéter l'explosion des budgets et des casses a fait mourir l'ORMA, les MOD, les Ultimes, à comparer avec le Figaro qui survit depuis des décennies gràce à la monotypie.
Objectivement, la classe IMOCA se porte extrêmement bien en ce moment. Il n’y a jamais eu autant de skippers et de bateaux compétitifs sur le circuit. C’est vrai pour le Vendée Globe comme pour les autres grandes courses. Ce sera aussi intéressant de voir comment les IMOCA se comportent dans The Race.
Personnellement, je ne suis pas trop partisan d’imposer des règles restrictives en ce qui concerne les foils. Je ne suis pas non plus partisan de changer les règles au bénéfice des foils (par exemple en ce qui concerne les safrans). En d’autres mots, que les architectes et les coureurs se débrouillent tout seul pour trouver la meilleure formule.
Il y a cependant un aspect de la jauge IMOCA que je voudrais voir changer. Je souhaiterais que tout effort mécanique pour manœuvrer le bateau soit exclusivement produit par le skipper. Une seule exception: le pilote automatique. Conséquences pratiques de cette règle: plus de vérin hydraulique pour basculer la quille. Plus non plus de pompes électriques pour remplir ou vider les ballasts.
Je serais aussi partisan d’interdire l’utilisation d’un moteur thermique pour produire de l’électricité.
Je pense que ces règles amélioreraient l’image de la classe IMOCA auprès du public. Et aussi assagirait les bateaux.
Excellent surtout l interdiction de carburant fossile
Et surtout les foilers se sont en gros ridiculisés en gagnât de justesse contre un j’le avec un dériveur en état fragilisé
Exit les foils
Je pense que les vérins devraient être expertisés, car nombreux sont ceux qui ont eu des problèmes.A moins que les raccords ne soient pas inclus dans les vérins.
Ces pannes me surprennent car les circuits hydrauliques existent sur plein d'engins de BTP et ils y sont certainement soumis à rude épreuve.
Il faut garder en mémoire que les derniers IMOCA ont été optimisés pour des conditions météo qui ne se sont pas révélées présentes.
Ce qui fait que les moins extrêmes (lire: plus anciens) ont pu résister avec panache.
Les foils de la dernière générations sont peut-être trop grands pour le VG.
Il faut ralentir? Qu'à cela ne tienne: des foils plus petits pour les utiliser dans les conditions dures, quitte à perdre le pouillème de vitesse par petit temps.
Je fais confiance aux architectes pour trouver les astuces permettant d'aller (voler?) encore plus vite sur l'eau.
Avant le départ on parlait des mâts monotypes qui pouvaient être sous-dimensionnés pour les foilers.
Mis à part Corum, pour l'instant tous les poteaux sont encore en place.
je croie que le probleme s'il y en a n'est pas forcement du coté des bateaux mais plutot de ce que charrie la mer qui sont autant d'obstacle ...
a mon humble avis il faudrait s'atteler a pouvoir detecter les OFNI et ça doit etre aujourd'hui possible avec l'electronique ... ça resouderait pas mal de probleme de pouvoir eviter les mauvaises rencontre ...
Ensuite comme toujours depuis le debut de l'humanité la technique des bateaux évolura au gré de l'expérimentation .
Un bon exemple est celui de Boris Herrmann, il a navigué avec la prudence de celui qui veut arriver au bout avec un bateau en bon état, préférant lever le pied... hélas la faute à pas de chance a mis un chalutier sur sa trajectoire juste avant l'arrivée. Mais il a fait une très belle course.
Alex Thomson avait un super bateau, avec un budget XXXL, à l'attaque tout le temps sans vraiment se décrocher de la 4L... bilan casse structurelle, réparée, puis c'est un bout de filet dans le safran et l'abandon... aurait-il tenu dans le grand sud ???
Et si Jean n'avais pas du se ralentir dans la remontée de l'atlantique sud...
Et Giancarlo a bien raison quand il parle de l'importance de la carène...
Pour moi, restriction drastique sur les foils, il faut revenir à la taille de ceux de 2016. Le bateau doit être sain, en naviguant sans ses foils.
Et pour éviter les plantés, permettre les vrais scow. Donc supprimer la règle D.2.d
The maximum beam of the hull, 1000 mm behind the forward most extremity of hull length, shall not be greater than 1120 mm
Bonjour,
Et si ce n'est pas au niveau de la jauge que ça devait se passer mais simplement au niveau du règlement du VG avec, par exemple, l'obligation pour le bateau, d'avoir participer à au moins 2 courses du circuit avant inscription définitive ?
La casse serait logiquement moins importante avec des unités plus fiabilisées, non ?
Philippe
vu les multiples avaries de toutes nature il y a un probleme certain sur la solidité et la qualité des realisations ,biensur en dehors des rencontres avec des OFNI là il n'y a rien à faire coté solidité ç'est la malchance .
Mais il n'est pas normal de voir autant de casse dans l'ensemble ..soit c'est mal conçu ou mal echantillonné mais aussi pas assez d'essai ou d'experimentation ,souvent les bateaux sont trop neuf mis a l'eau trop tard .
Mais c'est toujours ainsi ,en fiabilité des bateaux la course n'a pas fait beaucoup de progrés
Le problème de foils, ce n'est pas tant celui de leur résistance et de leur liaison avec la coque.
Quoique résister à un choc à 25 nds sur un container immergé, je ne vois pas de solution.
Ils agissent comme un bras de levier énorme sur la cale basse.
le problème est dans sa fonction même de soulever le bateau, particulièrement l'avant, qui retombe ensuite avec un bruit de tonnerre en ébranlant toute la coque.
Et si par malheur l'avant retombe au pied d'une vague, il y a inévitablement un enfournement.
Mettre des foils sur les safrans ne ferait qu'empirer ce phénomène de bascule, obligeant encore plus l'avant à enfourner.
c'est aux architectes à plancher sur ces problèmes pour le prochain VG
Calypso2
" en fiabilité des bateaux la course n'a pas fait beaucoup de progrés "
Comment peux-tu dire une chose pareille ?
Je suis en revanche totalement d'accord avec fredericL
"_ C'est le propre de la compétition de chercher la limite. "_
On passerait de l'étrave fine et plongeante favorisant l'enfournement à l'étrave "scow " massive et large pour limiter l'enfournement ?
C'est de grand n'imprte quoi, dans un sens et dans l'autre.
Quand on voit l'étrave de APIVIA, cela me semble un choix judicieux .
La preuve !
L'etrave scow qui rebondit....parfois cela marchera, parfois non.
je crois que c'est fredericL qui comparait au caillou plat ricochant sur l'eau.
Et c'est exactement cela. Quand il ricoche, il.passe au dessus, avec un choc plus ou moins grand sur sa face inférieure (fond de coque)
Et quand c'est non, choc enorme, stop immediat, et cela coule.
Si on devait comparer a la fleche lancée dans l'eau, elle la perce sans choc. Si on lui a mis du volume sur l'arriere, elle ne coule pas.
Etraves rondes ou etraves accérées?
Voila, je pense, la question sur laquelle devront trancher les ingénieurs, si l'imoca décide de continuer et promouvoir les bateaux volants.
perso, mon choix est fait, mais je ne suis ni ingenieur, ni architecte.
La seule chose qui me parait absolument, incontestablement, évidentel: limiter le plus possible les chocs, en nombre, mais surtout en force.
Pour moi, un nez rond, volant, sur un tel parcours, est sur de prendre plusieures fois un choc qui peut lui etre fatal (coque ou greement)
Si bateaux volants, donc rapides (30/40nds, voire plus sur de courtes accelerations), seule une etrave perce vague accérée me parait pouvoir le faire.
Avec un evasement tres important de la coque sur les 2/3 arrieres pour garder la puissance en mode archimedien quand il se presente.
Cette evolution (4nouveaux imoca sont visiblement lançés) va etre tres interessantes à suivre.
Je découvre le problème d'enfournement sur le tard.
Etant un ancien voileux repenti :-) , Après 50 ans de voiliers divers et variés dans ma vie, du vieux gréement au Quater Toner, du Sun Fizz 39" au transportable, l'âge venant, je suis passé au PC ( Promène Couillon ) depuis peu, c'est à dire à un Semi-rigide 7m50 avec un 250 cv aux fesses.
Je ne vous raconte pas le plaisir de naviguer à 25 nds en vitesse de croisière avec des pointes à 42 nds pour épater mes invités.....Bref, aussi enthousiasmant ...( c'est autant pris sur l'assommante longueur du temps ..J.J Rousseau )
Parfait pour accompagner ma nombreuse petite famille à la plage dans les Stoechades
Mon plaisir est de sortir lorsque le Mistral se lève et qu'il soulève un joli clapot avec des creux de 2 à 3 mètres....
Alors là je suis seul, bien évidemment, revêt mon harnais, me fait traiter de kamikaze par mes voisins de ponton, et je pars à l'assaut des vagues, que je négocie comme au bon vieux temps où j'étais voileux.
j'en arrive au début de mon propos, à savoir l'enfournement, que l'on appelait autrefois " sançir", c'est à dire débouler vent arrière sur une déferlante pour aller se planter sur la vague précédente.
Naviguant en Méditerrannée, je n'ai pas connu ce tourment, les vagues étaient trop petites et mes voiliers trop lents, quoique j'ai fait pas mal de traversées bien ventées vers la Corse.
Avec mon SR actuel et la puissance du moteur, cela m'a mis en lumière le problème d'enfournement.
De plus, ayant un faible tirant d'eau de 40 cm, un faible poids en charge de moins de 2 tonnes, il ne demande qu'à partir au surf, et malgré son volume avant considérable, il n'est pas rare que je constate quelqu'écume passant par dessus le boudin, me prévenant qu'il est urgent de réduire les gaz.
Les navigateurs du VG aimeraient bien serrer les freins dans les 40" et 50 " lorsqu'ils partent au surf sur des vagues de 10 mètres et plus ...
Au lieu de cela, il n'ont d'autre choix que de serrer les fesses
Quelle que soit la direction prise,elle passe par un avant plus volumineux "à la Manuard" , il suffit de voir toutes les étraves rabotées entre les qualifs et le VG.
Mettre des foils sur un monocoque, ca fait penser aux Shadock. On met 3 tonnes de plomb sous l'eau pour que ca tienne à l'endroit et ensuite des foils avec des contraintes énormes pour essayer de lever tout ca. C'est quand meme bizarre.
Si le Vendée globe se fait en monocoque et pas sur des trimaran c'est pour des raisons de sécurité. Il faut pousser la logique jusqu'au bout et supprimer les foils, ou alors partir en trimaran.
Sauf que :
1) Ca marche, la preuve
2) Ca n'est pas les foils qui cassent les bateaux, c'est la vitesse et les chocs
3) Les foils tiennent globalement bien le coup, sauf quand ils rencontrent un cétacé
4) Un multi, ça se fout à l'envers.
Quand à revenir à du bon vieux IMOCA à dérives parce que les nouveaux ne sont pas solides :
Hugo Boss a pété ses lisses. OK, nouveau.
PRB s'est coupé en deux. Vieux, refité, renforcé. Ah...
Le Cam : délaminé tout l'avant à mi-course. Vieux et sans fiols.
Bon.
Comment dire que je ne vois pas exactement ressortir de tendance générale de ces cas de figure ?
Et un asservissement des plans porteurs avec un palpeur à l'avant comme les moths à foils?
Mais il faudrait un troisième pied à l'arrière.
Peut-être que cela pourrait amortir en partie la force de l'impact!
Pip Hare a réparé un safran dans une mer dantesque;
Jeremie qui était dans ses parages a été bluffé
Venant d'un vieux briscard, ça prend tout son sens.
J'aimerais savoir comment elle s'y est prise ?
Elle a changé la jaumière ?
Elle démonté safran et mécanisme pour le hisser à bord ?
Combien ça pèse tout ce bazard ?
Ensuite, elle a tout remis en place !
Mettre des foils aux safrans, ce serait de la folie ;
Ce serait leur donner une contrainte supplémentaire, un poids supplémentaire.
Toute réparation serait carrément impossible.
Pour quel gain?
Gagner qq centimètres de hauteur , pour finalement la rendre plus plongeante !
Emerveillé, je suis !
Quelle sacrée femme !
Comment a-t-elle fait toute seule pour hisser et guider le tube ?
Dans ce VG, ce sont les femmes qui ont le plus mérité l'admiration.
Et Clarisse qui est montée en tête de mât, deux fois....Elle a eu le mal de mer ...Tu parles !
J'aurais vomi tripes et boyaux
Je n'entrerai pas dans les débats techniques, mais je constate que ce qui enthousiasme les plaisanciers que nous sommes comme le grand public, c'est d'abord l'aventure humaine et le superbe finish de la course, avec les 10 premiers arrivés en moins de 3 jours. Que le vainqueur mette 70 ou 80 jours, ça n'apporte pas grand chose au sel de la course, selon moi.
Je souscris à l'idée qu'il faut que cette formidable course reste accessible. Pour ça faut-il utiliser la jauge ou simplement limiter et contrôler les budgets ?
quand c'est pas les foils c'est les safrans de toute façon.
Ne faudrait il pas bosser dur et imposer un ensemble sonar avant + caméra (j'ai oublié le nom du dispositif français actuellement en test et sur quelques ultim) avec un soft de manœuvre d'urgence relié au pilote pour éviter les ofni ?
Clairement la mer est une poubelle et de toute façon la vitesse augmente et augmentera, et comme le dit Jean le Cam : les emmerdes arrivent comme le carré de la vitesse.
Il faut des manœuvres d'urgence automatiques et une bonne détection des ofnis, ça devient un incontournable, les sponsors doivent s'y coller et cette invention nous bénéficiera tous comme l'ABS ou l'ESP en bagnole
Cette merveille pourra-elle détecter un container immergé devant le bateau, donner un grand coup de barre de façon à l'éviter sur toute sa largeur jusqu'au bout des foils, ce à 35 nds ? ?
Et un cachalot qui se déplace latéralement ?
Bon, c'est vrai qu'un cachalot qui arrive sur tribord a priorité
En y réfléchissant, si il arrive sur babord aussi
d'abord, je ne crois pas qu'un tel équipement puisse un jour être réellement efficace à ces vitesses. Mais également, ne croyez vous pas que nous disseminons deja bien assez d'ondes de toutes sortes dans tous les oceans du monde?
Avons nous le droit d'en rajouter encore, pour notre plaisir?
Les mammifères doivent nous détester.
Egalement, rien à voir, je suis contre les foils pour le grand public.
Quand je vois la prolifération récente de planches et autres engins a foils le long du littoral, je ne peux m'empêcher de penser au risque d'accident bien plus elevé.
(Vu cet eté un gus faisant le kéké au départ d'une plage bondée, juché sur une planche de surf sur foil électrique. des couteaux, sous l'eau, se baladant à 20nds)
Bonjour
Perso je vois tous ces attributs (virils?) comme la parfaite expression de la vanité de l'être humain qui ne veut pas admettre que la nature est la plus forte.
Toujours aller plus vite ,toujours vouloir dépasser son voisin,il y a un moment où on atteint les limites...
On arrive à des canotes ou on est 100 % dépendant de l'électronique et avec une impossibilité de prendre du très gros mauvais temps en sécurité vu que ces bateaux sont trop légers et ont des mats ailes.
Tous les skippers ont dit qu'ils ne savaient plus comment freiner quand les conditions sont très dégradées.
La foule est friande de spectacle mais pensons un peu aux coureurs qui commencent depuis quelques années à se blesser très sérieusement dans les chocs et les plantés.
Ils finissent épuisés et n'arrivent plus à manger,se laver,même faire leurs besoins quand ça secoue...
Je ne sais plus qui a parlé d'un nombre d'abandons moindre cette année mais je vois en attendant beaucoup de bateaux cassés...
Comme partout il faudra attendre un mort pour évoluer ?
Pathétique...
James,
Aucun concurent n'a eu la Kalash dans le dos pour le forcer à faire le VG
Mieux, tous sont prêt à remettre ça dans 4 ans.
Dire qu'ils sont dépendants à 100% de l'electronique laisse penser que Monsieur-tout-le-monde ferait aussi bien.
Tels les pilotes américains qui pilotent les drones à des milliers de KM de leur cibles, les skippers pourraient piloter leurs bateaux confortablement assis devant leur écran aux Sables, et mettre sur "auto" pour aller se coucher ou autres besoins.
Perso, j'ai trouvé cette course absolument passionnante, depuis le premier arrivé et les suivants actuellement.
Le parcours de Clarisse actuellement est tout simplement magnifique; Je me suis réveillé encore ce matin comme tous les jours précédents pour voir les dernières avancées sur la cartographie.
Je comprends totalement que cela te laisse insensible, et je respecte tes choix.
Mais alors, que viens-tu faire dans cette galère ?
pour les oFNI il est possible d'avoir devant le bateau un drone télecommandé automatique du bateau qui detectera 😜les objets flottant mdr...
Non ils ne sont pas vraiment obligés évidemment de faire ce Vendée !
J'aime voir ces bateaux voler,je les trouve très beaux mais ils n'ont rien à faire dans une course autour du monde et surtout dans les mers du sud.
C'est exactement mon impression avec les trimarans qui n'arrêtent pas de casser leurs appendices, on a vu la dernière course sur la boucle Atlantique où ils n'arrêtaient pas de casser.
Je ne suis pas le seul à trouver qu'ils arrivent dans une impasse avec leur choix.
Qui plus est ces monstres coûtent des fortunes et ne sont qu'une vitrine publicitaire,les petits budgets on oublie...
Je trouve bien plus couillus ceux qui font la boucle avec des bateaux anciens,eux ne peuvent pas trop éviter les dépressions et sont dans le vif du sujet.
J'aime la vitesse et aussi faire la course dans une certaine mesure,c'est le propre de l'homme,mais c'est comme tout il y a des limites à respecter.
Et merci de me laisser critiquer cette course ...
Puisque les OFNI ont été rencontrés en Atlantique, faisons partir le Vendée Globe depuis le CAP (Afrique du Sud);
Mais en gardant le nom, comme pour le "Dakar".
Ou bien en gardant le même parcours, mais en nettoyant la route avant; comme pour le tour de France.
En voulant, on devrait pouvoir y arriver!
Juste pour ajouter de l'eau au moulin. Un fait réel
Avant hier en promenant le chien à la plage, les pieds au niveau des vagues, ciel bouché par un crachin et des rafales avec pluie, vent de 25nds, houle de 2 à 3m s'écrasant à mes pieds ...bref pas un temps à mettre un bateau à l'eau ...
Puis le ciel s'ouvre sur une éclaircie, je regarde dans la direction du trou et hop, j'aperçois dans le fond à 2 ou 3 milles un point rouge, il vient vers moi ...
A 1 mille, je reconnais une voile de Kite Surf, à 500m, je vois un skipper les pieds au sec à 1m au dessus des vagues avec en dessous de lui un foil...
Il ne perçait pas les vagues il montait et descendait sans effort les vagues les plus fortes, même les déferlantes.
Il arrive devant moi sur le sable sans se mettre à l'eau. Il avait un grand sourire, pas fatigué du tout.
La phrase qu'il m'a dite en premier,
"c'était super !!!, maintennant vite au boulot"
Je ne pense pas qu'il fasse le VDG comme cela.
Pour diminuer le risque d'ofni, tout en souhaitant voler, ne faudrait il pas changer de type de foils?
imaginons des foils plaçés sous la coque, ne dépassant pas, et qui coulisseraient verticalement dans un puit cozmme une dérive, pour adapter la hauteur du vol, mais aussi pour venir se plaquer au fond de coque quand on souhaite ou que l'on doit revenir en mode archimedien.
j'ai vu lautre jour au crouesty, le petit semi rigide volant sur base de zodiac 5m50 (j'ai oublié le nom).
Ses foils remontent ainsi pour venir quasiment se plaquer au fond de coque. Ils n'offrent alors quasiment pas de points de prise par un ofni.
Cela faciliterait egalement manutention et stockage, à terre comme au ponton.
Bonjour
Évolution pour les quatre années à venir..
Dommage qu'ils n'aient pas ouvert le VG au système DSS ... amha bien sûr
Les foils horizontaux necessitent une autre dérive verticale donc dépassent les 5 "appendices" réglementaires.
Le système DSS n'a pas franchement convaincu sur le peu de bateau qui l'on choisi. je pense que l'évolution majeur futur sera le plan porteur sur les safran.
Rien de nouveau non plus sur les étraves en scow, qui pourraient bien être aussi l'avenir
Il y a tant d'éléments qui rentrent en compte. Le scow est une idée d'hier qui revient parce que ces bateaux sont devenus hyperspécialisé dans les allures qui vont bien.. Une nez scow au près, je demande à voir.
La deuxième limite est celle de l'être humain. On n'arrête pas de lire dans la presse que tel ou tel bateau part au surf avec un fifrelin, qu'il fait des pointes à 20 noeuds etc, etc. Pourtant, c'est une autre chose quand il faut maintenir ce rythme pendant des heures et des jours, qui plus est en solo. Les apprentissages viennent aussi de ceux qui n'ont pas fini. Hugo Boss (et je suis méga fan d'Alex), est un bon exemple... comme disait l'autre, il y a une ligne très fine entre "être un visionnaire" et "se tromper", mais seul le visionnaire peut la voir... et encore, pas toujours...
La beauté d'une jauge, c'est de forcer les gens à maximiser les performances sous contraintes (souvent utiles à l'industrie), parfois cela part un peu en sucette, comme l'IOR et les 12m JI et un peu l'IRC maintenant. J'espère que les IMOCA seront un peu "bridés" sur papier pour garder des budgets raisonnables, une certaine notion de fiabilité et des progrès utiles...
L'avantage du DSS n'est pas la performance pure d'après ses zélateurs. Mais une certaine douceur par rapport aux foils, pas d'amerrissage extrême, et une carène plus fine, donc moins de surface mouillée par petit temps. Je ne me sens pas techniquement qualifié pour juger mais ça peut introduire une diversité.
Sinon des AC75 avec une quille relevable à ailette et des foils repliables intégralement...? Pas pour demain amha
Eclairez ma lanterne
Dans la nouvelle règle de jauge 2021-2025 qui vient d'être dévoilée, il y a un passage qui m'interpelle:
" un mode de calcul permettant de comparer les foils entre eux afin qu’ils entrent dans une ‘boîte’ (box rule), tout en restant de géométrie et de design différents "
Comment faire entrer dans une même 'boite' des foils de géométrie et de design différents ?
Je suppose qu'il s'agit d'une boite virtuelle dont les dimensions sont établies, libre aux architectes de faire entrer les foils dedans ?
Un peu comme les gabarits de bagages en soute à l'embarquement dans lesquels on doit pouvoir entrer son bagage dedans ?
J'ai juste ?
@Ulysse83
Comme pour les AC75, le design des foils était libre, mais à l'intérieur d'une "boîte" (zone hachurée dans le schéma ci-dessous).
Merci TDM pour le lien
Donc, d'après le plan , la future jauge IMOCA pourrait autoriser l'adjonction d'ailes au bout des bras de foils ?
ces bras ne pourront donc plus être escamotables et rétractables ?
Ils seront actionnés par un vérin exerçant un levier ?
Je ne comprends pas comment ce levier peut faire faire une rotation au bras ?
d'autre part, pour qu'il y ait rotation du bras, l'axe devrait être situé à l'extérieur de la coque ?
Et on irait envoyer ces bateaux faire le tour du monde en solitaire dans les 50èmes ?
Pincez-moi si je délire
Effectivement, ma confusion venait que le point de départ était cette "box rule " mentionnée dans les modifications de la jauge IMOCA.
cela dit, je maintiens ce que j'ai dit concernant le dessin
"l'axe devrait être situé à l'extérieur de la coque "
Sinon, il faudrait faire une large ouverture jusque sous la flotaison pour laisser passer le bras :-)
yantho : Effectivement, des foils totalement hors d'eau au lieu des foils actuels des imoca qui traînent et ne sont que partiellement rentrés, c'est assez séduisant