Vache à eau et groupe électrogène

pour l'apéro ..
les bouteilles d'eau c'est pas mal aussi ...

ça évite des travaux, des frais des emmerdes ...

ça supprime
les risques de contamination de la flotte ...
les risques retrouver son stocke d'eau dans les fonds suite a une vulgaire fuite ...

y a des domaines ou diviser c'est pas mal ..

Le vaches
D'abord, bravo de se lancer dans la transat classique !

En 1ère analyse, les vaches ne me paraît pas un mauvais choix : faciles à installer (penser quand même à les sangler dans le fond des coffres en cas de pirouette !), peu coûteuses, libèrent de la place une fois vides, ...
L'inconvénient est une relative fragilité (raguage ou surpression), mais on peut toujours en avoir une de rechange roulée dans le fond d'un coffre.

Les modèles standard se trouvent pratiquement partout. Je crois même qu'on peut s'en faire faire sur mesure (pas sûr).

Pour l'eau de pluie
...

Vive Khayyam ex Actéon
Bonjour,
J'ai connu Actéon lors de sa période Ouistreham. Effectivement, il était en fort mauvais état.
Nous nous sommes rencontrés à la Rochelle il y a quelques années. Feu notre ami GG aurait été ravi de visiter le site avec de belles photos de l'intérieur notamment,où, comme tu me l'as expliqué lors de notre rencontre, tu as du remplacer les aménagements en citronnier par de l'acajou "à l'anglaise", mais le résultat est excellent.
Mais revenons en au message d'origine.
J'ai fait en 2004 une transat La Ciotat, Gibraltar, Canaries, Martinique, la dernière étape en 20 jours à 6.
Nous avions 600l d'eau dans les réservoirs plus 25 packs d'eau et quelques bonbonnes pour l'eau de boisson. En économisant au maximum, toilettes avec 1,5l, cuisson partielle à l'eau de mer, vaisselle à l'eau de mer en fin de parcours, nous avons fini à sec. Par contre il nous restait un bon stock de bouteilles, calculées sur la base de 1,5l par équipier et par jour plus une bonne marge en cas de pépin (démâtage par exemple).
En principe, je ne pense pas que le déssalinisateur soit une bonne solution unique.En effet, on peut se trouver en panne d'énergie (cela nous est arrivé) et dans ce cas, c'est le radeau de la Méduse. On peut toujours cuire à l'eau de mer si on aime salé, mais il me semble qu'il faut impérativement avoir un stock d'eau de boisson en bouteilles ou bonbonnes (moins pratique).
Pour l'énergie, outre 2 panneaux solaires et 2 éoliennes, nous devions faire tourner le moteur une heure le matin et le soir pour alimenter pilote, frigo, appareils, feux. Par vent apparent de 18 à 20N en moyenne, les éoliennes ne fournissent pas beaucoup.
Panne d'alternateur à mi route, le seul matériel que nous n'avions pas en double. Le parc écologiquement correct ne suffisait plus et nous avons du arrêter le frigo, limiter le pilote à 1 ou 2 heures pas jour, naviguer feux éteints, donc conditions plus limites.
En fait, 2 heures de moteur par jour représentent tout de même également près de 100l de gazole pour une traversée, donc à prendre en compte. A bord d'un si beau bateau, un petit groupe serait sans doute le plus facile à mettre en œuvre, me semble-t-il.
Tout cela résulte d'une expérience ponctuelle (inoubliable!). Sans doute des hauturiers plus expérimentés auront-ils d'autres idées.
:-)

Bonnes fêtes à tous les hisses et oh
"Ouvrir l'image ci contre"
En espérant que ça fonctionne!!!

A bientôt Antoine

Justement, je voulais compléter mon post précédent....
J'avais réagi un peu vite.
En ce qui concerne l'électricité, un groupe, généralement installé à l'arrière, présente l'inconvénient de faire baigner le cockpit dans les gaz d'échappement puisqu'on navigue au portant. Lors de ma traversée, c'étaient les cigares du skipper!
Il me semble finalement que la meilleure solution serait un alternateur d'arbre, non évoquée précédemment, si toutefois il y a assez de place entre la sortie d'inverseur et l'étambot. Parfait pour la traversée, mais moins bien aux escales si on n'y dispose pas d'électricité. Cela permet d'avoir de l'électricité en permanence, d'autant plus que, sous les tropiques, la nuit tombe tôt (18 heures locales!).
La rançon : on perd quelques fractions de nœuds.
Si vous faites escale à Las Palmas, un hypermarché, situé à quelques centaines de mètres de la marina livre à bord moins de deux heures après le passage en caisse (à 6, nous avions 4 gros chariots!).
Sur place, également, Pedro, qui tient la station à carburants et une minisupérette de dépannage peut vous procurer tout ce dont vous avez besoin (il remplit également les bouteilles de gaz), y compris voitures de location.
Si vous avez le temps, je vous conseille de louer des voitures et de faire une excursion vers le centre de l'ile, paysages minéraux extraordinaires. Partir en direction de Teror.
Dans le secteur des Canaries, méfiez-vous des pointes d'iles où les surventes brutales sont couramment de +20 à 25N par rapport au vent général.
Je serais terrorisé à l'idée de refaire les vernis d'un tel bateau!
Bonne traversée!

Bonjour Tilikum,
Et merci pour tes informations et l'intéressant lien que tu donnes
Cette semaine on était à Douarnenez pour remonter l'accastillage du mât de Khayyam, on en a profité pour en parler avec le propriétaire mais rien de définitif pour l'instant
Donc toutes les idées sont bienvenus
Cordialement Antoine

Bonjour,
J’ai installé moi même un groupe Paguro 4000 qui me donne entière satisfaction.
Léger, 83 kgs, assez facile à installer, peu bruyant.
Je l’ai acheté en Angleterre, par correpondance, chez Advance Yachts, l’importateur officiel. Moins cher qu’en France au moment de mon achat. Livré en quelques jours. Un ami a installé lui-même un Mase 2,5 kva sur son voilier, plus petit et plus léger mais nettement plus bruyant, fonctionnement satisfaisant par ailleurs, acheté chez Kent Marine. Le Mase est moins cher que le Paguro.

Effectivement, je n’avais pas vu la date de publication originale.