Utiliser hors bord sur voilier de 3T
Bonjour à tous
Mon moteur Yanmar de 36 ans semble avoir besoin d’un stage mécano à terre. Or moi, je préfère naviguer. Quelles seront les conséquences d’un moteur HB de 6 CV temporaire? Je pense que sur mer plate ça peut aller, sur mer agité sûrement pas… Mais si j’ai du vent, ça ne m’inquiète autant que ça. Par contre, équilibre? Stress structurel?
Merci pour tout avis.
Cela implique quelques trous dans le tableau arrière, voir renforcer celui-ci. Sur un bateau, je me suis servi des trous de l'échelle, pour mettre une chaise.
Cela fait du poids sur l'arrière. Il faut pouvoir le remonter. L'idéal étant une chaise sur rail. Cela existait avant. C'est très astucieux et pratique (un palan HB/balcon pour le remonter).
Autrefois j'ai vu à côté de mon voilier, un autre voilier qui, pour une raison obscure, me faisait la course propulsé par un hors bord monté sur son tableau arrière, quand son montage très mal étudié, a provoqué la rupture de la zône de pose et la chûte à l'eau du moteur, rattrapé in extrémis. Donc commencer surtout par réfléchir sérieusement au problème. Les forces en flexion alternée ont nécessairement des conséquences sur les matériaux !!!!!
TOUJOURS ADMETTRE que la propulsion première d'un voilier c'est sa voilure !!!!!
Et quand il n'y a pas de vent on a toujours la possibilité d'attendre ou de mouiller une ancre pour ne pas aller s'échouer.
Bonjour
dans l hypothèse ou le dit moteur puisse être installé sur la jupe , quid de la manoeuvrabilité et visibilité , il faudra un équipier dévolu à la manoeuvre moteur , installé sur la jupe arrière répondant aux ordres du barreur , pas le plus sécure ni performant , souvenir d il y a longtemps de mon téquila GTE ou les manoeucres au moteur étaient tours ardues ( bon pas de jupe , mais le franc bord était moindre , possibel alors seul mais il fallait se tenir assis sur le balcon arroière et barrer au stick "à l envers " ;)
Bonjour,
outre la solidité, ce qui m'inquiéterai aussi est la facilité avec laquelle , dés qu'il y a un peu de mer, l'hélice du HB en porte-à-faux à l'extrémité arrière va sortir de l'eau avec les creux. Souvent les HB sont installés en puit dans le cockpit pour être plus prés du cenrte du bateau et éviter la sortie en l'air de l'hélice justement dans les conditions difficiles où on a besoin du moteur.
6cv c'est très (trop) court pour 3 tonnes.
Le temps de renforcer/percer le tableau arrière, installer ton HB, tu auras réparé ton Yanmar :)
bateau plus lourd avec du merdier à l'arrière, chiant pour les manoeuvres, c'est pas une solution
En plus c'est l'hiver, c'est le moment pour le travaux de mécanique :)
Chaise moteur sur glissière pour moteur jusqu'à 9,9 CV 4 temps ou 20 CV 2 temps qu'ils disent:
www.chevalier-plaisance.com[...]19.html
J'ai cru comprendre que notre nouvel ami cherchait une solution "apâchair", avec un 8 CV d'occase, deux tasseaux à l'intérieur, du Sika et quelques vis, il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas.
En étant conscient des limites du système (hélice qui sort dans la houle, besoin probable d'une rallonge pour la poignée de gaz).
Sur mon canot précédent, je l'avais équipé d'une chaise avec vis sans fin donnée pour 100 kg. Moteur de 50 kg . J'avais réalisé une tringlerie débrayable ( plat inox, 1 tube creux inox en 25 mm, diabolo, taquet sur la barre franche. Le moteur était donc asservi à la barre franche lors de navigation au moteur, debrayé et moteur relevé verticalement sous voile.
La chaise en question
Question sans doute idiote, puisque je ne l'ai jamais vue posée : peut-on installer un moteur HB en lieu et place du IB, dans la cale moteur, à la place du IB, en fabriquant un puis ?
Gros travail de strat évidemment, puisqu'il faut fabriquer un coffre suffisamment haut pour ne pas que l'eau remonte, et renforcer la structure.
Solution à trouver pour que l'eau de refroidissement reparte à la mer et que les gaz d'échappement soient évacués à l'extérieur.
Dans l'absolu, ce serait envisageable ou c'est une idée démentielle ?
Autre possibilité : sur mon ALOA 29, j'ai un coffre de bonne dimension à l'arrière, prévu pour la survie. Ce coffre pourrait être refait, étanchéifié, pour recevoir un HB ? Il y a même la place pour une nourrice.
Je pose la question parce que mon Couach 3,90HE tourne bien au prix d'un entretien soigneux et régulier (voir mes posts sur son redémarrage après achat, ça n'a pas été simple !) mais c'est poussif, c'est vieux, ça fuit : c'est pourri ! Le remplacer coûterait le prix du voilier. Dans le coffre arrière, on pourrait envisager un bon HB de 15 - 20cv avec arbre long, bien abrité, facile d'accès et même pouvoir le sortir au besoin pour l'entretien. Vous en pensez quoi ?!
Un voilier monocoque avec un Hb c'est vraiment pas une bonne solution....
@airijawe
Oui c'est possible.
La pissette évacue dans le puits
1 voire 2 tubes qui vont du puits au tableau arrière pour évacuer les gaz. Une chaise a glissière pour le Hb, un capot dans le cockpit pour éviter l'odeur des gaz. Cette solution équipe de très nombreux voiliers sur les lacs en Pologne. Les avantages sont l'échouage, l'hivernage simplifié(HB) notamment à cause des très basses températures éventuelles. Certains ont une trappe qui se ferme sous la coque à la remontée du HB pour éviter turbulences et de servir d'écope sous voile.
Merci pour les infos et les avis. Le changement de mon IB ne s'impose pas pour le moment, il peut même durer encore longtemps. Mais je réfléchis à un moyen de propulsion pour les entrées et sorties de port qui soit fiable, propre, facile à entretenir...
J'ai un cata de 3 tonnes propulsé par hors-bord. Au départ, j'avais un 9,9 4T Yamaha forte traction. Ce n'est pas simplement une hélice 4 pales, mais une embase différente, tournant plus lentement et permettant une hélice de plus grand diamètre, avec plus de surface et moins de pas. C'est très nettement suffisant dans la plupart des cas, y compris pour faire route contre le vent.
Il y a plein d'avantages à ce montage :
- Suppression de la trainée d'hélice, moteur relevé sous voiles.
- Manœuvrabilité exceptionnelle en marche avant et arrière, le moteur étant couplé aux safrans.
- Gain de poids et d'encombrement par rapport à un diesel de puissance équivalente.
- Contrairement à ce qui a été dit plus haut, beaucoup moins de bruit et de vibrations à l'intérieur du bateau, en comparaison avec un diesel sous la descente.
- Pas d'odeurs de gas-oil dans le bateau (ça me donne le mal de mer !).
- Facilité d'entretien.
- Possibilité de dégager un bout ou une saleté pris dans l'hélice sans plonger, simplement en relevant le moteur, cela m'est arrivé plusieurs fois.
- Etc…
Il y a cependant un inconvénient majeur qui à lui seul pourrait faire pencher le choix vers le diésel fixe, c'est la ventilation de l'hélice dans le clapot de face. Il est illusoire d'espérer faire plus de 2 nds face au clapot levé par les thermiques dans le sud du golfe de Gascogne, et même comme ça, le moteur s'emballe de temps en temps. Cela se produit en général par beau temps entre 19 et 23 h. le long des plages landaises. Mais dans cette situation, il m'est arrivé d'avoir le même problème, certes moins accentué, avec des monocoques à moteur in-board.
Je pense donc que le hors-bord est globalement gagnant.
J'ai remplacé le 9,9 par un 20 cv. que j'ai adapté en forte traction ( cata.iroquois.free.fr[...]on.html ), c'est le luxe ! La conso reste raisonnable, 1,3 l/h (testé sur 120 h.), mais je l'utilise le plus souvent au ralenti accéléré, très peu de bruit, pas de vibration. Je me demande si un système de tunnel pour l'hélice pourrait diminuer l'effet de ventilation, ce serait alors parfait !
Premier test dans l’avant-port, avec un HB de 2,5 CV. Voilier de 3 t, un peu de clapot de face, 3 noeuds en ralenti accéléré. Le poignet est en peu bas, et la rotation doit être bloquée. Ça déduit la manœuvrabilité, mais évite de descendre du bateau ou de faire des maneuvers type “canard en immersion”. Je peux entrer et sortir du port. 😀 Pour les autres situations, je vous dirai.