utilisation des logiciels de nav

Bonjour

Pour ne pas "polluer" l'autre sujet sur les logiciels

Une petite discution que je voulais engager depuis un certain temps .

J'ai un traceur de cartes fixe avec AIS etc ...

Mais je me rends compte que lorsque j'ai des interrogations sur les routes à suivre par temps mediocre ,ou dans un coin un peu difficile ou inconnu par exemple et bien je laisse tomber le traceur et je sors mes cartes papier pour avoir une vision des choses qui me convienne.

Puis finalement je fais l'aller retour traceur /cartes ,cartes/traceur ..

Et je me dis que le traceur ne m'a jamais sortie d'une situation "difficile" ou interrogative

comment faites-vous ?

L'équipage
16 mars 2015
16 mars 2015

bonjour
un peu comme toi ,
navigant depuis un paquet de décennies on a du mal à se passer du grand format des cartes papiers qui nous accompagnent depuis longtemps

16 mars 201516 mars 2015

Logique, l'écran d'un lecteur de cartes est minuscule (de 6 à 8 pouces en diagonale (15 à 20 cm, sans compter les bandeaux etc...)
quand une carte fait plus d'un mètre en diagonale (mais les cartes sont TRES chères, réservées à la TaC, le report des positions GPS n'est pas facile, le tracé des relèvement non plus, je ne parle pas de l'AIS)
Intérêt du lecteur: très robuste, faible consommation, on peut installer à l'extérieur
Autre désavantage: cartes très chères.
Un écran d'ordi de 15 à 19 pouces c'est mieux (38 à 48 cm), mais un ordi, c'est fragile et ça consomme beaucoup, cartes très chères, et pas à l'extérieur
Tablette 10 pouces (25 cm), pas l'idéal, mais un moindre mal, assez robuste, cartes bon marché, portable dehors. d'où leur succès...
Chacun va gérer ces contraintes comme il peut ou comme il veut, en tenant compte que les navs côtières dans le même coin, c'est différent de l'exploration d'une large zone comme la Galice, l'Irlande, la Grèce ou la Sicile...

16 mars 2015

Sur ma bonne vieille carte papier, j'ai une vision globale du secteur dans lequel je navigue, voire de la totalité de ma route du jour.
Le report des positions GPS fait partie des automatismes et l'invraisemblance d'une position saute tout de suite aux yeux. Ma carte est un paysage.
Ma règle CRAS, mon crayon et le taille crayon qui va avec, mon compas de relèvement ne tombent jamais en panne, n'ont pas besoin d'électricité et m'accompagnent depuis des dizaines d'années sans risquer une quelconque obsolescence. En revanche, cela maintient en état de marche mes neurones et mon observation.
Quand on navigue dans une zone relativement limitée (Manche est, anglos, Belgique, Hollande), le problème du coût des cartes n'est pas très significatif sur le budget annuel total du bateau.

16 mars 2015

je crois que c'est un signe de professionalisme (j'ai pas mal aux chevilles... :blabla: ), je fais pareil que toi José, et que bon nbre de collègues
le traceur c'est petit, mais surtout dans l'imprévu on peut se paumer ds les boutons, perdre le bato à l'extérieur de l'écran et s'énerver à le retrouver en cherchant le bouton ad'hoc
il est bien évident que zoomer sur le traceur et garder un oeil sur la carte papier est un support indéniable, le crayon permettant de faire plusieurs routes et de marquer les endroits difficiles que le traceur permet de passer plus sereinement
le pb du traceur en cas de pb, c'est qu'on ne sait pas vraiment comment le prendre pour répondre à nos questions, alors que sur une carte, l'esprit doit décider tt seul
c'est qd même vachement utile, mais qquefois ennuyeux, aujourd'hui certains n'ont même plus le papier, tt comme sur la route et ça a qd même qques désagréments... :pecheur:
JL.C

16 mars 2015

De mon coté pareil, traceur et carte papier à coté, pointage régulier, car une carte papier ne tombe pas non plus en panne, par contre le traceur permet une précision de route supérieure dans les passages compliqués, une erreur de relèvement est aussi vite arrivée sur carte papier....l'épaisseur du crayon....

16 mars 2015

Moi, j'ai utilisé dans les années 1970, j'utilisais les moyens classiques, puis ayant un ordinateur portable très tôt pour d'autres raisons, il a pris place sur la table à carte. Sa consommation, s'il est bien géré (mise en veille, etc...) est faible,et maintenant, il y a opencpn (gratuit, et tout le monde sait où trouver les cartes).
mon portable actuel est dans la table à carte (ventilée: 5€), avec un écran indépendant fixé en face (30€), donc à l'abri et pas une panne depuis des années. Sur la table à carte: une carte, le livre de bord, une souris et un clavier.
Pour le cockpit, j'ai maintenant une tablette dans une pochette étanche (elle peut même reproduire l'écran de l'ordi).
Au dessus de la descente , les répétiteurs et un GPS portable amovible protégés par la capote.

16 mars 2015

ça me rassure un peu de voir que certain ou beaucoup utilisent d'abord et avant tout la carte papier pour definir les routes , voir les dangers se positionner etc et que finalement le traceur ou autre est un complement malgré tout pas aussi indispensable que l'on veut bien le dire .

il serait interresant que ceux qui n'utilisent que les logiciels explique leur façon de faire

16 mars 201516 mars 2015

Il y a très longtemps (2004, je crois), j'ai loué un bateau qui avait un petit lecteur de cartes: cette année là, nous avons dû décamper en pleine nuit noire de l'E de Houat où une forte brise de terre rendait le mouillage difficile, pour aller sur la côte W. J'ai passé les dangers au S de l'île avec le lecteur nettement plus facilement qu'avec une carte et un compas !!! Premier déclic...

Vers 2006, j'ai acheté sur internet un lecteur de cartes Navman 5605 (cartes CMAP) en profitant de soldes à 40% en ... Australie !

En 2008, quand j'ai ramené le bateau que je venais d'acheter de Frontignan à Perros-Guirec par Gibraltar, j'ai installé le lecteur, j'ai acheté Maxsea et les cartes nécessaires, mais aussi presque une centaines de cartes papier américaines en photocopie chez Bellingham/Tidesend (moins cher que par STW ;-) ) En pensant que l'électronique... (vous connaissez le discours)
tidesend.com[...]tfolios
Elles sont restées roulées pendant tout le voyage !
En revanche, les guides Imray ont bien servis.

Puis vers 2009, j'ai découvert OpenCpn (et les CM93), et sa facilité d'emploi par rapport à Maxsea. Avec d'autres, j'ai partagé mon enthousiasme sur HeO, et j'ai participé autant que j'ai pu sur le forum américain à sa croissance en signalant au fil des betas les problèmes, erreurs etc...

Je navigue en solitaire souvent loin: Galice, Açores, Ecosse, Irlande. Je ne peux pas m'offrir les centaines de cartes papier nécessaires.

Le lecteur de cartes est allumé en permanence, avec des cartes non mises à jour (2008 à 2010): ça ne consomme rien, et me donne ma position et la trace à chaque instant.
J'allume l'ordinateur (15 pouces) uniquement
- au port pour préparer soigneusement mes navs, la météo (genre bristol avec caps, rythme des feux, courants, hauteurs d'eau au mouillage prévu selon l'heure...)
- en nav, pour recevoir les infos AIS dans les rails de jour et surtout la nuit
- en nav, lorsque j'ai besoin d'avoir une vue générale du secteur (trouver un autre mouillage ou un autre port que prévu, identifier le paysage, une île lointaine...)
- en longue nav, pour afficher les gribs et cartes météo du jour
- en nav, avant l'arrivée dans un mouillage où les cartes sont trop peu précises, pour jeter un dernier coup d'oeil sur les petites cartes Google Earth que j'ai fabriquées pendant l'hiver.
Sinon éteint.
Dans les endroits chauds, il m'arrivait de faire un bref saut à la TaC pour vérifier ma position exacte sur le lecteur, où j'avais tracé si nécessaire une droite (= route) de garde (exemple, ne jamais être à l'E d'une certaine droite)
Mais depuis 2014, j'ai investi dans un Ipad 10" d'OCCASION et housse étanche avec diverses cartos. Avec Seaiq, je peux voir depuis le cockpit les CM93 2012 et cartes .kap que j'ai fabriquées (je vérifie pendant l'hiver avec les cartes Navionics sur internet si mes CM93 sont à jour). Plus besoin de saut à la TaC. J'ai aussi les Navionics du coin, mais je déteste leur aspect.
J'ai souvent aussi à la main les plans/cartes Imray dans les endroits délicats.
Je me sers bien sûr de tous les alignements possibles, classiques ou prévus pour l'occasion (quand le gros rocher sera en ligne avec le sommet de la colline...)
Je ne fixe donc jamais ma position avec le compas avec report sur la carte. Je sais bien sûr faire, mais c'est long et malcommode quand on navigue seul. Il n'y a personne dehors.
Avec deux GPS (lecteur et ordinateur, plus tablette maintenant, la probabilité d'une panne est faible, sans compter un vieux portable Garmin 72 sur piles okazou...)

16 mars 2015

Pendant 25 ans, sur la façade atlantique, j'ai navigué avec les cartes, le compas de relèvement et les sondes quand pas de visibilité. Il m'est arrivé de me tromper, une fois sur le banc de Trompe sot (il porte bien son nom, j'ai sorti le balai pour caréner !) et une autre fois devant Audierne en pleine nuit ou j'ai failli me foutre sur la plage juste avant St Evette. Mais l'année dernière, j'ai navigué avec un PC portable .... Plus jamais je ne reviendrais à faire le point toutes les heures la nuit en côtier... d'ailleurs comment font les chalutiers ?

16 mars 2015

Un compromis qui mêle cartographie papier et électronique:


Après avoir aimer à apprendre à m'en servir, il a été remisé sous la couchette navigateur et remplacé, en côtier, par une tablette.

16 mars 2015

pour prendre confiance avec la carto électronique faut tester dans les cailloux tout en connaissant le coin au début,je navigue en plaisance et en pro dans des coins chauds et ca le fait trés bien que ce soit aux scilly ou a la pointe du finistere

16 mars 2015

tout a été dit sur l'utilité de la carte.
Mais à l'inverse, c'est dans une situation difficile que je me reporte aux instruments. Déformation de ce que j'ai appris surement.
Exemple: j'ai quitté Porquerolles de nuit en route vers l'ouest et en passant par la petite passe pour ceux qui connaissent. Navigation apprise par coeur car c'est un départ de nuit dans un endroit où il faut faire attention: les routes, les feux, etc... et conditions moyennes Mais j'ai eu un doute à un moment donné sur la proximité des cotes. Je me voyais très près. Le coup d'oeil au traceur et à l'ipad (j'ai les 2 en permanences dans des conditions de nuit au départ et aux arrivées) m'a levé ce doute immédiatement.
C'est un peu comme en vol quand on a pas ou peu de visibilité, et où la règle incontournable est qu'il faut croire LES instruments, de peur de se faire "embarquer" dans des illusions d'optique ou sensorielles (dans ce cas).
Également, les instruments sont un plus évident à l'approche des obstacles, des fonds, etc...et de voir la position du bateau sur un traceur est extrêmement précieux au moment de mouiller ou de quitter par exemple.
Mais j'aime avoir une bonne idée de ce qui va m'attendre sur la carte aussi. En résumé, pour moi, la préparation sur la carte, le déroulement aux instruments.

16 mars 2015

En quittant le mouillage sud de St-Agnés au début de la nuit pour cause de mauvais temps, je croche l'ancre. Je perds du tems à vouloir la décrocher... je coupe l'oringage. Du brouillard arrive et je fais la nav en pleine nuit jusqu'à St-Mary's sans y voir ! Juste avec les lignes de sonde. Ben avec un traceur, un PC et un GPS portable cela devrait pouvoir le faire aujourd'hui avec moins de sueur froide et beaucoup plus de plaisir. Par contre, je fais la nav sur opencpn avant de partir et je note les feux et leurs caractéristiques et les solutions de repli sur le journal de bord.

16 mars 2015

Personne ne nie l'utilité de la cartographie électronique.
ça facilite la vie.

Mais le risque c'est de s'habituer et d'y faire systématiquement confiance, voir pire, ne plus se sentir à l'aise quand la carto électronique n'est pas disponible.

Ecumeur renseigne le coût modeste des cartes en Manche. J'ajouterai que certains coins ne changent pas. La semaine passée carto électronique en panne, j'ai ressorti la carte papier de ... 2003. Sur mon parcours aucune différence identifiée.

16 mars 2015

Si sans doute en Manche certains coins ne changent pas (depuis 2003 pour l'exemple), ne passez pas Dunkerque pour remonter vers le Nord en côtier ! Le long des côtes belges, il est important d'avoir la carte de l'année (mouvements réguliers des bancs de sable).

16 mars 2015

Oups...! Je ne me sens pas à l'aise quand la carto électronique n'est plus disponible... :non:
En cartes papier j'ai en principe une grande routière de la région et les guides de navigation pour les approches, mais la préparation de la route se fait sur l'iPad avec iNavX, et en route j'ai toujours l'iPad à l'intérieur et le traceur à l'extérieur, avec double affichage à des zooms différents. Pour les passes délicates, les zones inconnues (les plus fréquentes pour moi), les mouillages de nuit, etc., je ne ferais pas sans traceur avec AIS et radar à la demande.
Il est vrai que je suis venu à la navigation à l'ère du GPS déjà omniprésent, et je n'utilise le compas à pointes sèches que pour épater mes passagers novices et admiratifs... mais je sais faire ! :bravo:

16 mars 2015

Tout le monde se doit de respecter la législation en vigueur et je conserve mes cartes (toujours utiles avec un gps portable ou une VHF portable, on est bien d'accord). Mais que toute l'électronique tombe en panne (Traceur, radar, PC et son antenne dédié, GPS portable, VHF portable avec GPS) il doit y avoir un problème autrement plus important à résoudre que la position à 100m près à la minute près... doit y avoir un phénomène électromagnétique magnétique majeur dans le coin … :jelaferme:

16 mars 2015

Ma position de skipper est probablement très influencée par ma qualification de pilote professionnel avion ; je m'explique :

Quand j'ai appris à piloter, c'était en vol à vue, avec des cartes papier ; progressivement , j'ai passé mes qualifications professionnelles qui ne font plus appel qu'aux instruments, à tel point que la seule préoccupation est la météo route et surtout à l'arrivée, la nav étant quant à elle garantie par 2 ou 3 systèmes indépendants et redondants.

La navigation hauturière en bateau que j'ai entreprise ensuite a fait naturellement appel aux mêmes notions, à tel point que j'ai installé 2 voire 3 systèmes ce nav pour me sécuriser l'esprit (lecteur avec cartes num et raster, OpenCPN sur PC, GPS à main, alerte sondeur, etc..)

Dès lors, je n'ai plus beaucoup utilisé les cartes papier ; je vois cette solution comme étant le pendant des cartes papiers aéronautique : obsolète.

Il m'est arrivé de transmettre mon expérience de la navigation aux instruments à certains équipiers ; je me suis rendu compte alors que beaucoup de navigateurs ont acheté des équipements dont ils ne tirent pas la quintescence des possibilités.

Ceci étant, je respecte les tenants de la carte papier, tout en constatant que la plupart du temps cela résulte de l'habitude ; l'humain a une résistance naturelle au changement, surtout à partir d'un certain âge.

16 mars 2015

Heu non non j'ai pris mes 57 ballets et je ne suis pas récipiendaire des vieilles méthodes ! :jelaferme:

16 mars 2015

Je crois bien que les professionnels de la pèche font de même ! Et sans même avoir pris l'avion ... :acheval:

16 mars 2015

Les moyens modernes, quel confort et tranquillité d'esprit surtout en solo! Avec plusieurs moyens indépendants à bord et pas sur la même source d'énergie il faut quand même la loi de Murphy à puissance X pour que tout soit hs en même temps.
Les tables à cartes grand aigle ça n'existe plus et sur une 1/2 grand aigle je trouve que c'est déjà le bazar pour étaler la carte correctement et faire joujou avec m. Cras, mais j'ai et elles ne sont pas usées ni découpées aux pliages!
Moyens 2 pc (opencpn), une tablette, tel android étanche avec Navionics et gps fixe + les gps des différents matos et ceux des vhf.
En général, au large le pc et en approche port ou mouillage ou chenal la tablette, fini les cavalcades en catastrophe à la table à carte quand t'es dans un coin pas connu!
L'inconvénient est que tu as plus tendance à faire du rase cailloux, chose que l'on ne faisait pas quand la précision de la position n'était pas aussi bonne et surtout instantanée.
Gégé

16 mars 2015

tout à fait d'accord sur le rase-cailloux : c'est un sous-produit !

16 mars 2015

D'ailleurs, je ne sais pas si je ne vais pas tripler mes GPS dans la voiture ? :doc:

16 mars 2015

Je ne vais pas enlever les gps intégrés des différents appareils pour te faire plaisir et de plus ça évite de se prendre la tête avec les connexions nmea,usb,rs232 sujet de nombreux fils!
Mais si tu n'as pas de cartes papier dans ta voiture, fais attention!
:-D
Gégé

16 mars 2015

dans la voiture je demande aux gens ... mais n'oublie pas la WIFI et le bluetooth ...
oh c'est vrai dans le rase caillou y'a l'android du téléphone portable .... plus cablé y'a pas ! :-p

mais comment font les péchoux de bretagne ?

16 mars 2015

Mon tel port a un gps intégré donc pas besoin d'avoir de réception 3g et ne me sert pas en navigation mais ça peut encore être un moyen.
Les péchoux en bretagne ils marchent au pilote auto et quand ils rentrent au port pour xième fois ils ne doivent avoir besoin de rien.
Je pense que c'est un peu l'hopital qui se moque de la charité si j'en crois ton post un peu plus haut:
"Tout le monde se doit de respecter la législation en vigueur et je conserve mes cartes (toujours utiles avec un gps portable ou une VHF portable, on est bien d'accord). Mais que toute l'électronique tombe en panne (Traceur, radar, PC et son antenne dédié, GPS portable, VHF portable avec GPS)"
Tu es plus équipé que moi! et tu as fait ce qu'il te semblait bon de faire pour ta sécu et je n'y vois rien à dire.
Gégé

16 mars 2015

mais c'est seulement de quoi sourire ... quoi !

16 mars 2015

J'oubliais que les péchoux travaillent sans redondance à moins qu'ils aient trois pilotes enfin unités de calcul et quatre vérins ? Nan, je déconne... quoi ! ;-)

16 mars 2015

J'utilise le lecteur de carte à l'échelle adaptée à ma vitesse et aux dangers, tout simplement. Lorsque c'est possible, je mets mon pilote auto en mode route fond.
Pour la vision large, dans la plupart des cas, le "livre de bord" suffit.
Je n'ai toujours rien touché, les rares fois où j'ai "effleuré" quelque chose, c'était en mode à vue, ou confiance, ou pif selon les circonstances.

16 mars 201516 mars 2015

@ nicomaque
Bon alors :famille:

16 mars 201516 mars 2015

@ moby : ... et tu sais te servir de tout ? Parce que moi dans la nuit noire, j'y vois rien du tout ....
Bon alors là je m'en vais !
:acheval:
:goodbye:

17 mars 2015

Penser à allumer l'écran, aller chez l'ophtalmo, ne pas naviguer la nuit.

16 mars 201516 mars 2015

et tu sondes toujours avec le fil à plomb.... ? parceque c'est pas trop cher ... :pecheur:

Non non je déconne ! Je t'offre à boire la prochaine fois...

16 mars 2015

J'ai un téléphone portable, une tablette, et le GPS fixe du bato. Pour pas avoir de position, faudrait ou bien que tous les satellites tombent en panne ou bien qu'il n'y ait plus du tout de jus à bord.

Pourtant, j'ai toujours les cartes papier du coin où je vais, et quand je connais pas, je fais un report toutes les heures, soit GPS si j'ai la flemme, soir par relèvements.

En côtier sur mon terrain de jeux, c'est essentiellement de la veille visuelle, mais je vérifie sur la tablette de temps en temps.

De plus, j'aime bien tracer ma route sur la carte papier et la "faire valoir" en fonction des conditions. Je trouve ça assez ludique, franchement pas compliqué et ça permet de garder l'esprit alerte.

En conclusion, pour moi, le mélange "à l'ancienne" et nouvelles technologies est un cocktail fort agréable.

16 mars 2015

J’ai un PC avec ScanNav qui est pivoté dans l’entrée du carré si la météo le permet. Il est connecté à un GPS situé dans le cockpit qui est toujours très lisible même en plein soleil (ce n'est pas le cas du PC), il contient les mêmes WP et routes que le PC .
J’ai un GPS de secours, les routes et coordonnées WP sont aussi dans un dossier plastifié j’ai des cartes papier sur le bateau mais je ne les utilise jamais.
Dans le matériel « traditionnel » , j’utilise parfois le compas de relèvement.
Je ne fais que du côtier
J’ai en mémoire un article de VV, rubrique « ça vous est arrivé » ( ?). Un bateau s’est échoué sur un rocher vers Hoëdic (zone des cardinaux ou passage des sœurs), et un des enseignements tiré de cette aventure est que ce ne serait probablement pas arrivé avec une cartographie électronique.

16 mars 2015

il y a aussi des contre exemples avec la cartographie électronique, à qques mètres ça peut ne pas passer, et l'erreur de positionnement existe, mais bon, itou avec la carte papier, faut pas jouer au plus fin, on a tous vécu des moments mémorables
pour ma part, je suis rentré d'Arzal à Foleux en pleine nuit noire de noire, en suivant la tracez de la sortie que j'avais pas effacé, heureusement...
sûr c'est pratique, alors faut pas s'en priver, c'est un vrai bonheur de ne pas avoir à tracer et estimer et se gourrer mais bon, elle sont tellement jolies les vieilles cartes qui gardent le souvenir des navigations anciennes...faut pas s'en priver non plus :non:
JL.C

16 mars 201516 mars 2015

Suis d'accord avec toi Jean-Louis qu'elles sont jolies les cartes mais ayant commencé à naviguer sur habitable plus de 20 ans après toi, l'informatique/électronique embarquées étaient devenues très accessibles , je n'ai jamais éprouvé le besoin de m'en servir bien que je les aies sur le bateau.
Je me souviens d'un certain trajet Port-Louis/ rivière de Belon sur un certain Gibsea 28 où je n'aurais pas aimé (pu) descendre à la table à cartes.... mais ça va mieux depuis..

16 mars 2015

Effectivement, et plus sérieusement (de ma part) c'est une question qui mérite d'être posée. L'électronique a certainement fait élargir le domaine de navigation de certains... et peut être fait prendre quelque risque inconsidéré. Tout est sur la carte ou presque, mais prendre certains contre-courants ... ben ce n’est pas avec le PC. De même traverser la chaussée de Sein avec le PC, les anciens n'en avait pas besoin. J'en suis de toute manière totalement incapable et je ne m'y risquerais pas, même et peut être surtout avec un PC !

17 mars 2015

Il ne faut pas confondre ni comparer l’intérêt de l’aide que peut apporter l’électronique sur un bateau avec l’expérience d’un habitué d’une zone qui va utiliser les contre courants. C’est évident.
Même avec une carte papier, on ne va pas être meilleur pour exploiter ces contre courants.

17 mars 2015

Quand je navigue en mer inconnue je déplie la carte de la zone toutes les heures je reporte mon point .on ne sait jamais panne electrique .plus de réception gps .je sais ceinture et bretelle mais ça prend peu de temps et ça rassure tout le monde

17 mars 201517 mars 2015

A bords nous avons opté pour l'électronique pur, et pas de cartes papiers.
Par contre,j nous avons en permanence, deux systèmes branchés avec deux échelles différentes, une pour le traceur l'autre pour la tablette et il arrive, dans des moments délicats que la tablette soit mise en extérieur.
L'obligation d'voir des cartes a bords est compatible avec le 100 % électronique.
Par contre, là ou le papier m'est indispensable, c'est pour les guides des entrées de port que je bosse très soigneusement. Je préfère éviter un port trop "délicat" je pense a Sidi Bou Said dont le ban se sable est très mal identifier et préférer les ports plus faciles.

Pourquoi procéder ainsi, par économie d'une part. C'est quasi impossible d'avoir tous les jeux de cartes des lieux que nous visitons en tour du monde. Et puis je reste persuadé que lorsque l'on est très fatiguée, de nuit que l'on dort mal, l'utilisation de la carto est plus fiable que le papier.
Là ou une bonne carte papier nous aurait été très utile c'est au cap Bon, mais a l'étranger, trouver des cartes papiers c'est illusoire.

Comme Simbab on note soigneusement nos traces et nos routes et on se recale dessus.

Avons nous eut des soucis, une fois en Corse, on dira que cela été un peu "chaud" dans une zone ou il y a des anomalies magnétiques et une grosse patate qui n'était pas là ou elle aurait du être. heureusement, nous avions pas mal anticiper et pris une distance sécu large.
Après l'électronique c'est bien mais il faut être passé par la carte papier avant, et savoir analyser les données électronique. l'instrument de bord que nous utilisons le plus reste quand même le sondeur qui couplé a la carto donne de précieuses indications ( en cotier ) et l'ais en hauturier ou nous faisons facilement les calcul "route de collision" ca passe ou pas, quitte a balancer le bourrin en cas de doute pour éviter de se percuter un porte container ou un pétrolier) ou se ficher a la cape. Alors oui je sais les puristes me diront " et si"...mais peu être qu'avec des si on reste tranquillement chez soi et on part pas a l'aventure, on reste dans les coins qu'on connait et basta. Pour m’être retrouvé un jour de nuit, dans la brume, de la fatigue et un équipage out a l'école ou c'était le culte du tout papier, même si nous connaissions la zone, ma tablette perso nous a bien tiré d'affaire.
Je pense que c'est a chacun de faire comme il le sent le mieux

17 mars 2015

témoignage intéressant Bamboo.
Qu'en est il des guides que tu gardes "papiers"? Pourrais tu en dire un peu plus au niveau international s'entend?

17 mars 2015

"L'obligation d'avoir des cartes a bords est compatible avec le 100 % électronique"

Tout dépend de la règlementation applicable. Lors d'un contrôle complet au Pays-bas, j'en ai profité pour poser la question. Carte papier obligatoire !

A chacun de traiter la question selon la règlementation de son pavillon.

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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2022