Une vidéo impressionnante et pleine d'enseignements d'un voilier qui a FAILLI couler

Découverte par hasard sur le net, cette vidéo d'un couple qui découvre subitement que son voilier est en train de couler.
Ils s'en sortent et font une super-analyse de tout ce qui n'a pas fonctionné et doit être modifié en conséquence sur leur bateau: une alerte d'eau dans les cales qui soit audible de l'extérieur par exemple, et une plus grande attention portée à tous les passe-coques, notamment celui qui a pété sans prévenir, celui du speedo (enfin d'après ce que j'ai compris...).
Et, surtout, ils font part de leur désarroi devant leur propre réaction: ils sont devenus complètement incapables de penser, sur le coup.
C'est impressionnant et très riche d'enseignements.
Et, s'il vous plait, les "experts de pontons" d'Hisseo, épargnez-nous les commentaires genre "ils auraient dû faire ceci ou celà..."
Voilà le lien avec cette vidéo:

L'équipage
12 jan. 2019
12 jan. 2019

"épargnez-nous les commentaires "Dommage. Les "experts de pontons" d'Hisseo auraient pourtant beaucoup à dire....

A commencer par le fait que.... et que cela...

12 jan. 2019

L'essentiel est qu'ils aient été capables de penser à filmer !

12 jan. 2019

:mdr:

12 jan. 201912 jan. 2019

Pour répondre à la remarque ironique de Viking35, dans ce cas précis je ne me permettrais effectivement aucune remarque type "experts de ponton" car il s'agit d'une réelle situation de détresse avec tout le stress et le chaos que cela peut engendrer (l'eau monte !).
Ceci à l'opposé des cas de pertes de safran dans les alizés par exemple ou la réelle situation de détresse (absence d'eau et de vivres) se trouve à une échéance de souvent plusieurs semaines, avant cela il ne s'agit pas de détresse mais "d'inconfort".

12 jan. 2019

Pierre3(le grand), tu juges 2 situations identiques, le stress et l'angoisse, que tu ramènes a ton analyse de la chose.

12 jan. 2019

Oui, mais j'ai l'impression que c'est surtout la caméra qu'ils ont oublié totalement et on les comprends. Elle a continué à tourner toute seule. C'est la seule vidéo d'un quasi-naufrage que j'ai jamais vus sur le net, filmé "de l'intérieur" et heureusement avec la possibilité d'analyser les problèmes après. Un témoignage exceptionnel.

12 jan. 2019

Moi qui n'ai jamais aimé les "passe-coques", ben là je ne risque pas d'en mettre sur mon rafiot...

12 jan. 2019

"C'est impressionnant et très riche d'enseignements". Et donc ? Pour ceux comme moi qui ne comprennent pas la langue ? Peux-tu développer ces "enseignements" car le sujet est intéressant.

12 jan. 2019

Avec cet accent de C.....e, pas facile en effet. En Anglais c'eut été mieux.
JJ

12 jan. 2019

Si j’ai bien compris, il y avait 10 noeuds de vent, ils étaient au moteur, mer belle.
Madame descend dans le carré et découvre 80 cm d’eau. De l’extérieur, ils n’avaient rien vu rien entendu.
Ils coupent le moteur et mouillent. Et la pompe automatique ne fonctionne pas.
Séance de seaux. Ils appellent les Coast Gards et dans la panique, donnent une position erronée.
L’hélico les trouve après 2 mn, leur dit de mettre les gilets.
Impossible de localiser la voie d’eau, ça monte plus vite qu’ils ne vident...
Une vedette leur passe une pompe.
Après réflexion, à l’aveugle, il trouve l’entrée d’eau dans les fonds, un passe coque. Il réussit à aveugler la voie d’eau.

Madame semble très choquée. Pas trop de dégâts.

That’s it.

CaptainRV

12 jan. 2019

De ce que j'ai moi aussi très vaguement compris: il reconnaît qu'il n'avait pas été assez vigilant sur l'état de ce passe-coque, la petite roulette du speedo ne fonctionnant plus depuis longtemps il était passé vite dessus, sans s'en préoccuper. Que l'alarme d'invasion par l'eau était inaudible de l'extérieur par 20 noeuds de vent (qu'il compte donc mettre un haut-parleur extérieur pour cette alarme), que la pompe de cale (automatique ?) a eu très vite ses contacts touchés dans l'eau de mer donc hors service, que celle sensée protéger les batteries dans le bac à batterie a déconné aussi (connexions sur les fils pas assez étanches aussi j'imagine). Mais, surtout, il se sont rendus compte qu'ils ont été totalement été tétanisés par le stress et incapables de penser (j'imagine: quand tu découvre que ton bateau est rempli de 70 cm de flotte et devient in-manœuvrable ....). C'est les coast-guards dans l'hélico qui leur ont d'ailleurs fait penser à mettre leurs gilets (il le montre bien sur la vidéo extérieure) et, qu'à partir de leur intervention et de la présence du bateau à moteur à leur côté, ils se sont remis à PENSER avec leurs cerveaux (là je résume).
A partir de là ils ont pu chercher à analyser la source du problème et qu'ils l'ont finalement trouvée par élimination.
Et là, un simple bouchon a suffit à résoudre le soucis.
Mais c'est vrai qu'il fallait arriver à garder son sang-froid...
HEUREUSEMENT, leurs batteries n'ont pas toutes été touchées trop rapidement et leur VHF a pus fonctionner suffisamment longtemps pour appeler les secours.
Ça, ça me dit que sur mon bateau je vais attribuer à ma VHF une petite batterie gel qu'elle sera la seule à utiliser, rechargée par les autres grosses batteries, et placée comme la VHF près du plafond. Ca tombe bien, vus que j'étais en train d'aménager tout ça, tiens...
Cette expérience difficile, rarement filmée comme ça et, surtout, rarement analysée avec autant de modestie et de clarté (pas facile de faire le point ainsi sur ses propres erreurs et défaillances) vaudrait un "ça vous est arrivé" sur V et Voiliers, d'ailleurs.

C'est que c'est impressionnant de découvrir les planchers qui flottent ...
Cela m'est arrivé deux fois

Un lavabo avec sa vidange ouverte
La durite de la pompe de refroidissement du moteur qui se déboite (cela debite fort !)

Maintenant j'ai une alarme ! Quatre litres dans les fonds et cela sonne.

12 jan. 2019

même chose une fois, plein d'eau sur le coté (bateau bien gîté), j'ai goûté et elle était douce: un capteur de niveau de réservoir d'eau avait cassé, celui en bas, et toute l'eau est partie dans la cale. Pas beau à voir.
La pompe a bien fonctionné.

12 jan. 2019

Tu n'as pas une VHF portable?

Cela me fait penser a une question, pourquoi le capteur du speedo est monté en traversée de coque ? Il ne serait pas possible de le monter ailleurs ? sur la quille ?

Non c'est l'histoire de la voie d'eau par le trou dans la coque, qui m'y fait penser.
Techniquement est-ce réellement indispensable d'installer un capteur traversant la coque ? Pourquoi n'est-ce pas possible sur la quille ou mieux sur le safran ? Il y a t-il besoin d'une surface plane minimale autour du le capteur pour avoir un flux laminaire ?

13 jan. 2019

la question de la vhf portable?

Sous réserve de mauvaise interprétation de ma part :

Le passe coque ne semble pas cassé mais seulement déboité (dévissé ?)
Mais il n'y a pas de bout sécurisant la sonde pour justement l'empêcher de se déboiter.

On recommande de fixer la sonde au passe coque par un fil d'inox ou un bout.

14 jan. 2019

Oui dans la vidéo suivante N° 40 c'est en fait le filetage qui était niqué probablement parce qu'il a été vissé de travers la dernière fois.

12 jan. 2019

Une seule pompe électrique?
Pas de pompe manuelle?
Pas de vérification de l’ensemble des passes coques...

Bref cela doit servir d’avertissement!

Au milieu de l’Atlantique avec 40nds de vent et des creux de 5/6m cela aurait été dramatique.

Pour ma part deux pompes de cale électrique: une automatique réglementaire sur tuyau 19mm
Une seconde, rule énorme, sur tuyau 50mm 15m3/h mais conso de près de 20A!
J’ai en plus une manuelle double effet elle aussi règlementaire...

En ajoutant à cela des passes coques en bronze (et pas les merdes en laitons qui équipent tous les bateaux de grande série!) je suis relativement serein... reste la coque plastique mais là aussi je suis plus confiant que sur d’autre bateaux pour lequel le prix de revient constituais la première ligne du cahier des charges...

12 jan. 2019

Ca y est... on n'échappe pas aux donneurs de leçons... Pfff....

12 jan. 201912 jan. 2019

ben c'est simple : tu lis pas épicétou.
C'est dur à vivre, hein, la liberté... des autres ?

Moi, je trouve intéressant ce qu'ont fait les autres (ou n'ont pas fait) pour éviter une telle mésaventure.

12 jan. 2019

Cela sert à quoi ce genre de vidéo si après on ne peux pas partager pas nos propres expériences?

Bon monologue GRANDHANS.

12 jan. 2019

GRANDHANS laisse parler les grands et va jouer dans ta chambre :goodbye:

20 jan. 2019

Vincent, désolé que tu l'ais si mal pris, en plus c’était du second degrés mais pas forcément super clair je l'avoue ! sans rancune et bon vent

12 jan. 201912 jan. 2019

Ben voyons... on se croit tout permis derrière un pseudo, hein ? Remonte te cacher dans ton grand bateau et mange bien ta soupe. :-D

12 jan. 201916 juin 2020

Oui on le voit bien à la fin.

12 jan. 201912 jan. 2019

Bon rappel qu'il faut avoir tout prêt en cas de défaillance d'un passe coque. c'est à dire même en cas de stress, la nuit etc, avoir une idée trés préciss de ou ils sont tous et comment y accéder. Aussi si possible faire en sorte d'être prévenu avant que le niveau d'eau soit trop haut ce qui rend l'examen de l'état des passes coques compliqué.
Les anglos saxons ont souvent pour habitude de mettre une pinoche de la bonne dimension attachée avec une ficelle à chaque passe coque. Le soucis est le nombre de passe coque sur un bateau qui me semble une valeur qui pourrait-être diminuée par une meilleure conception.
Par exemple sur le mien, deux passes coques pour l'évacuation de l'eau du cockpit. J'imagine que le but est d'éviter les traces brunes qu'engendrerait le flux libre de l'eau de pluie sur le tableau arrière. Si mes souvenirs sont bons les Hallberg Rassy on aussi un système de passe coque pour l'évacuation de l'eau de pluie du pont afin d'éviter des traces sur les côtés de la coque. Sur ma coque de noix le total des passes coques est de 8 (!). Donc en état de stress, rien que ce souvenir de la position de chacun est un souci qu'il faut anticiper.
Donc en conclusion, avant le début des navigations 2019, 1/je me re-familiariserai avec la position de chacun de mes passes coques et surtout être certains que je dispose d'une pinoche à la bonne dimension 2/ vérifier que l'accès à ces passes coques ets suffisament bon, même en état de stress, avec 20cm d'eau, la nuit etc..
Merci beaucoup pour avoir posté cette vidéo.

12 jan. 2019

Pierre 3 "Les anglos saxons ont souvent pour habitude de mettre une pinoche de la bonne dimension attachée avec une ficelle à chaque passe coque " En France tous les voiliers des Glénans sont équipés comme cela ! ;-)

12 jan. 2019

Bonjour,

Sur les vidéos youtube, en tous cas celle-là, on peut mettre le sous-titrage (petit rectangle en bas à droite) et même la traduction (roue crantée "paramètres"), mais c'est très mauvais.

Pour ne pas contrarier Grandhans on ne fera pas de commentaire, mais si certains se posent des questions pour éviter ou résoudre ce genre d'expérience, ils peuvent aussi les poser ici et nous serons quelques uns à leur répondre avec plaisir.

Je vais juste en poser une : le cockpit de ce bateau n'est-il auto-videur ? :reflechi:

12 jan. 2019

Ce n'est pas que je ne veux pas de commentaires. Au contraire c'est bien le but et que tout le monde en profite, de ces idées ou astuces de chacun.
Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que c'est un super-forum Hisseo.
Mais ce que je n'aime pas c'est: "gnagnagna ils auraient dû faire comme ça, ils auraient dû faire comme ci. Ils auraient dû avoir 12 pompes de modèles différents etc...". Personne d'autre n'y était et personne n'est parfait, donc personne n'est en mesure de donner la leçon à ces gens qui ont eu la peur de leur vie. Sans compter qu'il est toujours trèèèès facile de critiquer après coup...
Je préfères lire: sur mon bateau j'ai ceci et cela pour éviter ceci ou cela.
C'est positif, beaucoup plus sympa et cela peut rendre service à tout le monde.
Donc allez y de vos idées les gars et les filles.
Tout le monde est preneur, moi le premier !

Avez-vous des vannes sur les vidanges de cockpit ?

Il arrive un moment où le fond du cockpit passe sous le niveau de la mer ...

Sur le film on voit que la femme doit vider le cockpit avec le seau ...

12 jan. 2019

Oui d'ailleurs j'ai trouvé ça curieux, ce cockpit qui ne se vide pas. Mais je n'ai pas beaucoup d'expériences de voiliers différents des mes successifs.

12 jan. 2019

C'est le soucis avec les cockpits centraux.
Les dalots passent en général ^par des passes coques (et vannes éventuellement)
J'au eu le cas sur mon bateau de colonisation d'un des passes coques et du coup 1 seul efficace sur 2.
Je fais très attention maintenant à les vérifier.

Il semble que leur cockpit soit pas ouvert sur l'AR

12 jan. 2019

Une chose qui m’a surpris, pas de vidage du cockpit. L’homme dans le carré vide les seaux dans le cockpit et elle aussi vide le cockpit avec un seau.

CaptainRV

Je crois que le bateau est déjà bien enfoncé et la différence de hauteur entre le niveau de la mer et le fond du cockpit est insuffisante pour un bon débit

14 jan. 2019

Hubert regarde la vidéo suivante et tu comprendras tout. Je peux me tromper mais ce que j'ai compris c'est la dame qui avait fermé les vannes du cockpit au départ. Le volume de ma tablette étant faible j'ai du mal à tout comprendre.

12 jan. 2019

Bon ben il n'y a pas que moi que ça surprend.
Ca me rassure...

12 jan. 2019

Que dire!! Rien. Il y a toujours la dimension psychologique de chacun... Tu as une rupture de safran, bateau abandonné. Là, une petite voie d'eau, et c'est l'angoisse. Tu pars chercher la nidification des oiseaux, bilan, a 15 milles du port, tu coules!!!
Tu as des personnes prudentes (comme moi), qui sont prisent des inconscientes et des gens d'apparences sérieuses et qui sont accidentogènes.
Va comprendre Charles(surtout sans i).

12 jan. 2019

Tu l'as dit, Raoul ! :mdr:

12 jan. 2019

Personne n'en parle, mais pourquoi pas faire une check-list sur les principaux cas de détresse, comme dans l'aviation, par exemple ?
En cas de voie d'eau importante :
1 - signaler le problème via VHF,
2 - fermer toutes les vannes
3 - inspecter tous les trous dans la coque : speedo, sondeur, cuisine, toilette, moteur, presse-étoupe, jaumière.
4 - vider l'eau
5 - mettre son gilet, sécuriser la VHF portable, etc...

Ça permet d'y réfléchir calmement, et d'avoir un guide de pensée au moment où le cerveau ne carbure plus sous l'effet de la panique.
Nombre d'évacuations prématurées qui se sont finies par un drame auraient sans doute pu être évitées.

J'ai un pote qui m'a offert la check-list du marin :
www.safetics.com[...]
c'est bien fait, je le feuillette régulièrement, et je le laisse à porter de main dans la table à carte. Je vous le conseille vivement !

12 jan. 201912 jan. 2019

A propos du safetics. Pour avoir eu des voies d'eau mettant le bateau en danger, le consulter est bien la dernière chose qui me serait venue à l'esprit si je l'avais eu à bord à l'époque.
Je viens de l'ouvrir à la page voie d'eau, bien assis au chaud dans mon fauteuil, avec un peu de musique et ma moque de café à la main. Il y a quelques voeux pieux comme "identifier la fuite asap" ou encore "colmater la voie d'eau". Ceux qui ont eu une voie d'eau savent que ce n'est pas facile, voire complètement impossible. Il y a des âneries comme utiliser la pompe de refroidissement du moteur ou celle du WC pour étaler la voie d'eau, ou arrêter le moteur sitôt la voie d'eau détectée, ou encore activer la balise MOB-AIS.
Il y a cependant UNE bonne idée : répandre de la fluoroscéine le long de la coque pour aider à localiser la voie d'eau.

12 jan. 2019

Pour moi l'intervention de Cédric n'a rien d'une "leçon", bref !...

Oui, également surpris de voir la jeune-femme vider les seaux par dessus la filière, et une fois on la voit en vider un dans l'évier de la cuisine, ça fait un petit gain de temps, tous les 3 ou 3 seaux.

Mais de toutes façons, la première chose à faire, après avoir mis en route les pompes électriques, si elles fonctionnent, c'est d'arrêter l'arrivée de l'eau, trouver d'où elle vient, et après on commence à l'évacuer.

12 jan. 2019

Parce-que BlackBerry-nav, une VHF au milieu de nulle part, tu oublies!!!
Fermer toutes les vannes, pourquoi?? Encore faut-il savoir leurs places.
Etc..
Y réfléchir calmement, le skipper du Dove II l'a fait, mais sa femme avait une autre approche et c'est elle qui avait les secours au téléphone.
Feuilleter ta fiche, ça a un petit coté angoissant?

Sur ce point :
Encore faut-il savoir leurs places. 
Je n'imagine pas embarquer sans savoir où sont TOUTES les vannes

Pour ne pas faire comme cet anglais l'été dernier qui ne savait pas où était sa vanne moteur.
Quand cela a commencé à bien chauffer l'extincteur à poudre du compartiment moteur s'est déclenché et il ne pouvait plus stopper (sans doute à cause du caractère oxydant de la poudre)
Quand je suis allé couper l'entrée d'air le moteur avait déjà "perdu les eaux" ....

12 jan. 201912 jan. 2019

La fiche ? Quelle fiche ?
Ah oui je n'avais pas vu.
Oui, j'avais pensé à établir une fiche de ce genre mais, comme beaucoup de choses, c'est le genre de truc dont on se dit qu'on va le faire... la semaine prochaine...
Et pas certain que cela rende plus facile le point 4 de black truc: vider le bateau...

12 jan. 2019

Le moteur fonctionne bien malgré le niveau d’eau ?
Ou bien c’est un HB?

12 jan. 2019

Dommage, Noël est passé.

Ce genre d'incident m'est arrivé une fois sur mon cata. On a heurté une roche et voie d'eau sur l'avant de la coque tribord.
Appel immédiat du CROSSMA par tél portable. La pompe de coque n'étalait pas suffisamment, donc en plus, seaux à la chaine.
Le problème quand il y a pas mal d'eau est d'identifier où est la voie d'eau.
Je ne l'ai pas trouvée. Il fallait quasiment sortir toute la literie de la cabine avant (et chercher dans le noir et dans l'eau). Quasiment impossible à trouver de l'intérieur.
Ma solution ultime était de rester tout près de côtes avec des plages accessibles afin de beacher le cata en dernier ressort.
Finalement, on a tenu une bonne heure et j'ai pu rejoindre un abri où un copain équipé et prévenu par téléphone m'attendait. Petite séance sous l'eau avec épicolle.

CaptainRV

12 jan. 2019

Ma petite pierre à l'edifice (je n'oserais pas donner de conseils), j'ai equipé mon bateau de loisir un peu comme mon bateau de boulot.:
-bien au dessus de la flottaison dans un coffre, j'ai une petite batterie de voiture indépendante du parc qui allimente:
- VHF et gps sur un réseau secours "switchable"
- un klaxon de voiture récupéré dans une casse et relié à un flotteur indépendant de la pompe de cale et placé un peu plus haut que celle-ci (coque en V profond) ; ça fait un boucan dingue !

Pour les vannes, les pinoches y sont bien entendu, comme tout le monde le fait, amarées par de la garcette suffisament longue pour les manipuler aisément et testés préalablement sur la vanne en question.
Un couteau à pain court et très coupant est également mis de côté pour couper au ras une éventuelle durite fendue/percee/coupée.
L'idée de la "planchette" style Marine Nationale n'est pas idiote car elle permet de "derouler" une action en répartissant un rôle à chacun, elle peut même étre mise dans les mains d'un passager paniqué qui trouvera ainsi und utilité à bord.

12 jan. 2019

géniale l'idée du klaxon de voiture !

12 jan. 2019

Me voilà surpris par ce récit de CaptainRV...

Une voie d'eau peu s'occulter par l'extérieur, en tous cas la limiter fortement, en mettant par exemple une voile dans l'eau qui sera "aspirée" sur l'endroit de la brèche, surtout sur l'avant d'un cata qui n'est ni très large ni très profond...

Et de plus, aux Antilles, on saute à l'eau, même un coussin du cockpit pourrait faire l'affaire.

On sait ce que l'on a su faire (ou pas su) mais il est difficile de savoir ce que l'on sera capable de faire en situation de stress..
J'ai vu en delta plane des gars complètement bloqués en premier grand vol ne plus réagir aux ordres donnés par radio et voler tout droit jusqu'à la mer, posé l'eau à la taille
Pourtant des gars solides et calmes en d'autres situations : moto, cata ...

Il faut avoir beaucoup lu et réfléchi avant pour espérer reculer un peu les limites du stress paralysant.

12 jan. 2019

Tant qu'on étalait, où est le problème?

Et vider la cabine en sortant matelas, oreillers, sommier ? Avec 50 cm d'eau et tout ce qui flotte? Pour les mettre où ?
Et on n'était pas en mode survie. Et sans être certain que cela venait de là.

Les étapes suivantes auraient pu être celles que tu préconises, mais en haute mer, pas près des côtes où il est fort facile et rapide de beacher sur une plage, surtout par petit vent et mer belle.

A refaire, je referai la même chose, sauf le caillou, bien sûr.

Ce genre de connerie n'arrive en général que par petit temps et grand beau temps, par excès de confiance.

CaptainRV

12 jan. 2019

@ CaptainRV, je ne dis pas que tu n'as pas fait ce qu'il fallait, je donne une autre solution.

12 jan. 2019

Phil, pas de pb, j’ai pris tes remarques de façon fort positive. Chaque cas est un cas particulier, et il faut garder calme et sérénité pour évaluer la situation et choisir des options.

CaptainRV

12 jan. 201916 juin 2020

Comme pour le Costa Concordia, il y avait encore un morceau de rocher dans la coque (bcp plus petit qd même).

CaptainRV

12 jan. 2019

Quels systèmes utilisez-vous pour fabriquer une alarme voie d'eau ?

13 jan. 201913 jan. 2019

j'ai mis un vulgaire flotteur destiné à mettre en marche les pompes, que j'avais acheté avant d'avoir des pompes automatiques.

mes pompes étant maintenant automatiques, j'utilise maintenant le flotteur relié à une sirène extérieure 12 v.

par sécurité, vu que le temps que le flotteur se lève et fasse contact, çà doit faire 5 cm d'eau, j'ai mis en parallèle du flotteur, un double fil dans un domino, au point le plus bas du bateau.

Quelques millimètres d'eau mettent les fils en court circuit et déclenchent la sirène. Le court circuit dans l'eau de mer est suffisant pour alimenter la sirene achetée dans un magasin d’électronique

12 jan. 2019

C'est apparemment le genre de truc qu'ils n'ont pas entendu.
Je retiens l'idée de notre ami, avec klaxon de voiture branché au bout.
Je pensais à simplement deux fils qui pendent dans les fonds, avec l'un branché sur le + de la batterie. Quand les deux trempent dans l'eau, contact via l'eau et pouet ! J'ai tout faux ou bien ?

12 jan. 201912 jan. 2019

"deux fils qui pendent dans les fonds, avec l'un branché sur le + de la batterie. Quand les deux trempent dans l'eau, contact via l'eau et pouet "

:lavache: ça doit être très efficace...
la question est de savoir à quoi, exactement ... :heu:

12 jan. 2019

J'ai eu il y a longtemps un bateau (RC... ) à deux moteurs électriques dont le contact se faisait, pour des raisons de sécurité, via les deux arbres d'hélices. Donc le courant passait bien via l'eau. C'était du 9 volts mais j'ai trouvé le système intelligent.

13 jan. 201913 jan. 2019

j'avais pas vu ton commentaire. C'est ce que j'ai (voir au dessus)

par contre, pour alimenter un klaxon, pas sur que l'ampérage qui passe, via l'eau, soit suffisant. Alors que c'est bon pour une sirène

12 jan. 2019

Tout faux.
Moi, le plancher, c'est le fond du bateau, et il est insubmersible :-p
J'ai souvenir d'une voie d'eau, je vidais directement dans l'évier, au seau. Simple, bon débit, seul, tu tiens pas des heures, mais le trou me permettait de me reposer et de continuer à faire route.
Je vois pas trop l'intérêt de vider dans le cokpit, c'est haut, donc fatiguant.

12 jan. 2019

avantage du klaxon de bagnole: tu meurs d'une crise cardiaque au lieu d'être noyé
:acheval: :acheval: :acheval:

12 jan. 2019

Et voilà ! Vous m'avez découragé de voir la vidéo.... :heu:

12 jan. 2019

J'ai eu ça aussi :


voir à 4'00
Un passage de câble électrique mal étanchéifié par le chantier qui avait posé le guindeau; rentré dans la rade de Lorient à un endroit peu profond pour réparer sans risquer de couler (dériveur intégral). :-(

12 jan. 2019

Cette vidéo nous apprend donc qu'il faut respecter les règles de sécurité et les équipements de base qui vont avec... les images ont le mérite d'être là, pour l'enseignement on repassera

Pour ce qui est de la "gestion de la crise" une simple remarque, cela est propre à chacun tout le monde n'est pas sujet à la tétanie et/ou l'ébêtement

12 jan. 2019

Le pire le relou, c'est que c'est propre à chaque individu, mais pas dans le temps!!!

13 jan. 2019

Ce que je retiens de cette vidéo, c'est l'humilité des personnes à bord, la panique qui bloque toute réflexion positive, très incapacitante et très difficile à gérer.
On pense toujours aux passes-coque, à une vanne, au presse étoupe, à un trou dans la coque mais rarement au loch-speedo.
Et quand on commence à avoir 50 cm d'eau dans le bateau (surtout un quillard qui ne demande qu'à couler), il est difficile d'aller vérifier ce qui peut clocher dans tout le fatras qui flotte.
Après, je m’abstiens de faire des commentaires puisque je suis au chaud au premier étage de ma maison et à 56 mètres du niveau de la mer... Les yaka-fokon, c'est pas intéressant et lorsqu'on sait que tout ce qui peut produire de l'énergie mécanique ou électrique se trouve dans les fonds, il est difficile d'utiliser une pompe pour assécher quoi que ce soit et aveugler tranquillement.

13 jan. 2019

Je ne saurais qu'approuver, étant là au chaud et au sec, près du feu pendant que la neige tombe dehors, et à 850 m au-dessus du niveau de la mer... :pouce:

13 jan. 2019

La neige tombe aussi mais au niveau de la mer ... baltique

13 jan. 201913 jan. 2019

Dans les bateaux a fond plat genre tupperware, ou mettre l alarme d eau? Si le bateau est un tantinet gite la position centrale ne me parait pas tres efficace, alors deux alarmes sur les deux cotes?
Et si le bateau navigue droit?
(ps desole clavier sans accents)

13 jan. 2019

@Tous :
sans rire, arrêtez d'être lourds !
Oui, on est super désolé pour ces gens, on est super content que ca se termine bien, on admire le fait qu'ils aient réussi, on est de tout coeur avec eux, on les remercie infiniment d'avoir filmé, publié cette vidéo, fait ce témoignage et cette analyse, on les aime, ils ont tout notre soutien inconditionnel et éternel !
 
Mais maintenant, perso (et comme beaucoup d'autre), même si je suis de tout coeur avec ces gens, ce n'est pas pour cela que j'ouvre et je lis ce fil : la seule question est de savoir si ca m'arrive, ce que je dois faire.
 
Et là, les gens qui analysent et qui expliquent que l'on peut faire ceci cela, ca pourra me sauver la vie, merde !
(évidement, à moi de faire le tri parmi les idées)
On est pas sur hisse et oh pour juger les gens, mais juste discuter sur les bonnes idées, les bonnes manoeuvres, etc.
 
En plus, là, ils sont anglophones, quand bien même ils liraient ce que l'on écrit, j'espère bien qu'ils ne le prendraient pas pour eux, mais la probabilité qu'ils lisent ce fil est nulle !
On n'est pas là pour leur dire que ce sont des tanches, au contraire, ils ont brillamment réussi, mais pour se dire entre nous ce que nous devons faire pour nous y préparer.
 
Donc, merci de continuer à expliquer qu'il faut faire ceci cela, contrairement à l’apitoiement, ca peut aider des gens, et ca sert à ca un forum.

13 jan. 201913 jan. 2019

Tout à fait Peuwi...

@ "Après, je m’abstiens de faire des commentaires puisque je suis au chaud ..."

Hé bien commençons déjà à s'abstenir en faisant celui là tout en rajoutant :
"Les yaka-fokon, c'est pas intéressant ..."

Bref, je trouve intéressant de savoir qu'il est recommandé de fermer toutes les vannes avant de partir naviguer, j'ai vu des gens étonnés que je le fasse... ce qui voudrait dire qu'ils ne le font pas.
Les hublots aussi !

Ensuite avoir un bateau rangé, savoir où sont tous les trous dans la coque en s'assurant de leur accessibilité, loch speedo et sondeur sont sous un petit plancher de la cabine avant, il n'y a JAMAIS rien sur ce plancher.

En cas de présence de flotte dans les fonds, commencer par la goûter... si elle est douce pas (trop) de soucis, mais commencer par couper le groupe d'eau, et chercher ensuite.
Je venais de faire les pleins des réservoirs, 2 fois 170 litres, et un raccord a lâché dans le placard des toilettes...

Si elle est salée, trouver par où elle arrive. Au moteur, de l'eau sort du côté des planchers du carré dans les petits coups de roulis... salée ? Tout va bien sous le plancher avant (pas d'eau), rien sous l'évier et dans les toilettes...??? j'enlève la descente accès moteur, c'est la pompe eau de mer qui pisse à tout va !

Je pense que si d'autres ont des expériences à partager, même du fond de son canapé, ça pourra toujours servir à d'autres.

@ j'avais oublié : si on ne peut pas faire de commentaire sur ce genre de sujet, ce n'est même pas la peine de le lancer ! :reflechi:

13 jan. 201913 jan. 2019

Relis-bien (et merci d'avoir partagé tes expériences: 340 L d'eau dans le bâtô, ça a dû être quelque chose !
Je n'ai jamais parlé de ne pas commenter (et de faire part de l'expérience de chacun, chacune étant enrichissante, la preuve) mais d'éviter les "ils auraient dû faire ceci ou cela..." qui sont négatifs, très prétentieux et n'apportent rien à personne.
Je trouve qu'il y a trop de ces commentaires "gnan-gnans" dans tous les forums.
C'est beaucoup plus sympa de dire "pour éviter ce genre de désagrément JE préfère faire comme ceci ou cela".
Ca laisse les autres profiter de ton expérience (valable comme toutes) et faire leur marché des bonnes idées.
Car je ne pense pas que l'on vienne là pour subir une sorte de "catéchisme" chichiteux émanant de quelques "super-navigateurs" auto-déclarés (et naviguant souvent aussi peu qu'ils parlent fort...) mais pour échanger des idées tranquillement et avec le sourire.
Donc faire part de ses idées oui, critiquer ces deux infortunés canadiens serait par contre absolument sans intérêt car, comme disait mon philosophe préféré, Michel Audiard: "les emmerdes c'est comme les avions, en général ça vole en escadrille".
Et personne n'est à l'abri...

13 jan. 2019

Alors, pour ne pas apporter de l'eau à ton moulin, je ne vais pas te répondre et te souhaiter une excellente soirée.
;-)

13 jan. 2019

Hé bien vois-tu, Grandhans, à bien relire tout ce fil je ne trouve que très peu d'interventions négatives, et en parler comme tu viens de le faire est leur donner plus d'importance qu'elles en ont.

Et y répondre ou les dénoncer (parfois c'est quand même nécessaire) ne fait qu'apporter de l'eau au moulin (à parole...) de leurs auteurs qui vont se précipiter pour en rajouter une louche.

Par contre j'en lis 2 ou 3 de ta part qui ne sont guère aimables, et quand tu écris :
"critiquer ces deux infortunés canadiens serait par contre absolument sans intérêt"
je ne trouve aucune critique envers eux, à se demander qui est "négatif" ?

13 jan. 201913 jan. 2019

Tous les ans, 2 à 3 catamarans, avec skipper pro ou particuliers, coulent au départ du Marin dans le canal de Sainte Lucie.

La raison, les panneaux d'évacuation obligatoires en cas de chavirage situés au ras de l'eau ouverts pendant le ménage et oubliés d'être refermés.

Quant aux vannes, sur un cata, elles restent en général ouvertes (le niveau de la mer reste au milieu de la cuvette des WC) et un cata ne gite pas par construction.

CaptainRV

13 jan. 2019

Coulent ou prennent une quantité d’eau ?

14 jan. 2019

Les multicoques ne sont-ils pas insubmersibles?
Le mien l'est, mais pas homologué CE. j'ai donc une survie.

13 jan. 2019

Effectivement, le cata se retrouve avec une coque pleine. Ils sont en général abandonnés par leurs occupants -certains prennent l’annexe (elles font plus de 3 m en général avec un moteur mini de 10 CV) et leurs occupants rejoignent par leurs propres moyens la terre la plus proche, en général quelques milles. Et le bateau n’est pas récupéré.

CaptainRV

14 jan. 2019

il y a eu plusieurs cas documentés sur heo de catas ayant coulé, c'est à l'envers qu'ils ne coulent pas si j'ai bien compris, et je ne suis pas dans le cata bashing, juste des faits

13 jan. 2019

Un peu dans le même genre, la mésaventure qui est arrivée à feu Catana40, maintenant Arafura. Personne ne pense à l'arrachement d'un sail drive sur un bateau.
@RV, je ne pensais pas qu'il y avait autant de problème à cause des panneaux d'évacuation ! Impressionnant !

13 jan. 2019

Dans mon carré, au chaud, a 1 m au dessus du niveau de l'eau salée.
Sinon, tu auras beau tout préparer, tu n'es jamais à l'abri d'un incident?
Tu as beau être le meilleur skipper, si t'as femme panique!!
Arafura, qui n'est pas le dernier des bons, quand tu coules, eh ben!! Tu coules.

13 jan. 2019

Tu es sur un cata pour dire : "1 m au dessus du niveau de l'eau salée." :heu:

13 jan. 2019

Certaines idées ou façons de faire partagées sur le forum me semblent pertinentes et je pense qu'il vaut mieux justement, quand on est bien au chaud devant son clavier y réfléchir, ça fait partie de la préparation nécessaire et d'une sorte de formation continue que j'essaie de m'appliquer à moi-même. Je pense que plus on est préparé aux différents problèmes, incidents auxquels on sera peut être concerné un jour plus on sera à capable de réagir avec raison et surtout en repoussant toujours plus loin les difficultés liées à la panique. De mon point de vue, l'alarme voie d'eau est une excellente idée, attacher à chaque passe coque une pinoche adaptée, goûter l'eau avant de faire quoi que ce soit, repérer chaque trou susceptible de poser problème, et pourquoi pas faire et afficher un schéma explicite pour toute personne se trouvant à bord, ranger au maximum le bateau en navigation, fermer vannes et hublots, peut être réfléchir et écrire un protocole d'urgence voie d'eau et s'entrainer, inspecter le bateau dans ses moindres recoins pour le connaitre, vérifier systématiquement tout bricolage réalisé par d'anciens proprios. Sur mon ancien bateau, le propriétaire avait fixé au-dessus des passes coques une planchette en bois sur laquelle reposait un réservoir souple rajouté. La planchette était fixée par des vis. Modification très dangereuse à mon avis, en cas de voie d'eau par rupture d'un de ces passes coques, il aurait fallu, en admettant de trouver l'origine de l'entrée d'eau, crever le réservoir pour le vider et supprimer ainsi le poids de 100 litres d'eau puis dévisser sous l'eau les 3 ou 4 vis de la planchette pour enfin avoir accès aux passes coques. Sans doute impossible dans la vraie vie. Il m'est arrivé une fois au large du golfe du Lion d'avoir de l'eau au-dessus des planchers, ça fait un drôle d'effet. J'ai commencé par gouter l'eau, elle était douce, je savais que ce n'était pas grave et j'ai pris mon temps pour trouver l'origine, ensuite 115 litres à pomper.

13 jan. 2019

En 1985, sur le Sélection de St Malo dans le tour de France à la voile, vers l'île de Ré, nous nous sommes retrouvés sous un orage, de nuit, sous spi . Vent à 30 nds et vitesse autour de 16 nd, violent mais court avec empannage très sportif à 2. Le vent est tombé comme il était monté, soudainement. Pour l'équilibre du bateau, je m'étais assis dans la descente centrale et j'ai entendu un clapotis, lumière de torche avec engueulade du barreur, et surprise nous avions 30 cm d'eau. Heureusement, nous avons rapidement trouvé la cause qui était le speedo sortit de son logement (donc pas assuré par une goupille). C'est une situation très stressante surtout en équipage réduit. Nous étions jeunes et entraînés, navigant toute l'année., mais un couple ou équipage réduit peut vite paniquer. 2 heures de chaine avec seaux et le bateau était vide. Depuis sur mes bateaux, je fais toujours très attention au speedo et aux passe-coques. Bien que des passe-coques bronze n'aient pas de raison de casser brutalement, mais une vanne...

13 jan. 2019

c'est curieux qu'un speedo saute. ca m'est arrivé, à force de taper, que mon speedo Plastimo remonte, mais il est fait pour, je suppose en cas de mise à l'eau par grue, si la sangle est dessus.

Il rentre simplement dans sa coquille, mais ne peut pas aller plus loin.

14 jan. 201914 jan. 2019

Myke, j'y étais aussi ! Nous étions donc dans le même équipage et inconscients que nous étions, nous n'avons pas eu conscience que nous étions en détresse ! Je ne me souviens pas non plus de stress ou d'affolement.

En 1985, j'ai effectué les étapes de Camaret à Royan sur le même Sélection avec Philippe C... comme skipper. Notre péripétie s'est passé lors de l'étape Les Sables d'Olonne / Royan où nous avons fini en bonne place.

Je CONFIRME TES PROPOS et me souviens bien de l'orage sous spi dans le pertuis Breton, avec un vent très variable en direction.

Notre incident ou drame, selon votre appréciation, s'est passé vers 2 h du matin alors que nous faisions route au reaching vers les Baleines par un vent faible. Nous étions dans le groupe de tête et constations que les 4/5 feux de poupe devant nous s'éloignaient inexorablement et nos poursuivants se rapprochaient...

Il me semble aussi que nous nous sommes ensuite relayés pour vider le bateau avec l'unique seau du bord durant une heure ou deux.

Par la suite, il m'est arrivé, en croisière, d' embarquer un volume d'eau identique sur un Océanis 44 CC en louvoyant, de nuit par une pluie battante et 25 noeuds de vent, en arrivant à Gibraltar. Les quelques m3 s'étaient infiltrées par la volumineuse baille à mouillage dont les dalots n'évacuaient pas aussi vite que l'eau n'entrait par l'orifice de l'ancre à poste.

Là aussi je n'aurais pas osé imaginer que nous coulions et étions donc en détresse.

13 jan. 2019

On peut de nos jours se demander l'intérêt d'un speedo alors qu'on a le SOG avec le GPS (pour un usage croisière, j'entends ...). Le rouet de mon speedo a claqué 2 fois, depuis j'ai mis un bouchon et je ne m'en porte pas plus mal.

13 jan. 2019

J ai condamné les deux transpondeurs speedo et sondeur, tartine de sika silicone, boulot honteux mais j attends l occasion de les virer pour de bon qd j aurais trouver un artiste de la strat

J ai un speedo gps analogique achete chez svb
Et sondeur Norcross wireless et transponder colle a la silicone

14 jan. 2019

@Tizef29 : d'après ton pseudo, tu es en Bretagne, tu n'as jamais remarqué une différence entre les indications d'un speedo et le SOG ?

14 jan. 2019

Tres bon tuyau les caissons , basique et imparable lorsque possible selon les bateaux ; super idée!

15 jan. 2019

C'est vrai, avec un tri, le courant, on s'en fout un peu, même dans le Four, on avance encore à 5 nds contre un courant de 5 nds, c'est amusant de voir la différence entre le SOG et le speedo!

14 jan. 2019

Moi, j ai choisi. Pas de sondeur, pas de speedo, rien du tout. Pas de trou dans aucun de mes 3 coques. Si un jour y en a un, il sera involontaire :-)

14 jan. 2019

J'ai une centrale sur mon canot. Au début jouer avec le VMG m'amusait, mais sur un tri la vitesse est tellement fluctuante à la moindre risée que le jeu lasse un peu à la longue.
Pour le courant, de toute manière il faut faire avec, alors savoir qu'on a 1 ou 2 nds dans le nez ou de travers on je m'en fout un peu.
Si il y a une chose d'intéressante avec une centrale, c'est d'avoir la vitesse et l'angle du vent vrai, mais on finit par s'en passer très bien !
Mes passe-coque speedo et sondeur sont dans des caissons dont l'ouverture est au dessus de la flottaison, ça limite les risques d'envahissement.

14 jan. 2019

ça peut être intéressant que constater dans certains lieux, que les fantastiques 8 nœuds sur le fond au GPS, ne sont que 5 sur l'eau au speedo.

inversement, ça permet de comprendre pourquoi on se traîne à 3 nœuds (au GPS)

13 jan. 201913 jan. 2019

Très utile le speedo pour avoir la vitesse et direction du vent réel , VMG et évaluer le courant. Peut être que des centrales de nav modernes se basent sur les données GPS, mais ce n'est pas le cas de la mienne.

Sur certains speedo, il y a dans le passe coque un clapet qui se ferme quand on l'enlève. L'eau continue de rentrer mais faiblement. Pas testé, mais je pense qu'une pompe de cale arriverait à étaler.

13 jan. 2019

En med pas trop de soucis avec les courants :heu:

13 jan. 2019

Quand le niveau monte. on peut rajouter aisément une pompe supplémentaire qui va renforcer l'action des autres (électriques, manuelles...) :
1) fermer la vanne d'arrivée d'eau moteur
2) débrancher le tuyau en sortie de vanne (on peut même le couper dans l'urgence d'un coups de couteau !)
3) démarrer le moulin

Ce n'est certainement pas la panacée, mais c'est un "plus" facile à mettre en oeuvre !

J'ai mis en place ce principe sur mon boat, en remplaçant la vanne standard moteur par une 3 voies + bouchon de sécurité.

13 jan. 2019

Tu m'excuseras, mais c'est le genre d'ânerie qu'il vaut mieux ne pas propager.
D'abord, parce que le débit de la pompe de refroidissement est ridiculement faible par rapport aux besoins quand on a une voie d'eau qui met le bateau en danger.
Ensuite, parce que sans crépine, la pompe risque de se bloquer en aspirant les salletés qui traînent dans les fonds, mettant ainsi le moteur en panne ; où elle peut se désamorcer avec le même résultat.
Désolé d'être aussi tranché, mais quand on a une vraie voie d'eau, on n'a pas de temps à perdre en actions inefficaces, voire nuisibles.
NB : J'ai aussi une vanne 3 voies, mais c'est principalement pour rincer le moteur.

13 jan. 2019

Bonsoir Lulu2

tu m' excuseras mais ce que propose cap'tain eric n' est pas aussi stupide que ce que tu dis.

c' est évident que tu ne vas pas assécher un bateau victime d' une grosse voie d' eau ainsi, mais il y a des cas où avoir une pompe supplémentaire qui ne débite ne serait-ce que 15 ou 20 l/mn peut faire la différence entre un bateau qui coule car son équipage est épuisé de vider un seau de 10l toutes les quinze secondes et le même bateau maintenu "à flot".

Mon bateau est équipé d' un archéologique moteur Couach RC 11 de 46 ans, équipé d' une pompe double, refroidissement plus assèchement.
Je n' ai pas calculé le débit exact, mais il n' est pas si ridicule que tu semble l' affirmer, et les rouets des deux corps de la pompe sont identiques.

Certes il y a le problème du manque de crépine, mais si tu envisages d' utiliser le moteur pour "aider" à étaler une voie d' eau, rien ne t' empêche en amont de prévoir un tuyau qui en est équipé.

J' ai eu deux grosses à très grosses voies d' eau sur deux bateaux différents et je peux te garantir que quand ton bateau s' enfonce jusqu' à avoir de l' eau par dessus les bottes en étant dans le cockpit, TOUS les moyens sont bon pour aider dans la galère, même si ils ne vident que quelques litres par minute.

Après, trouver l' origine d' une voie d' eau importante quand le niveau monte à vue d' oeil n' est pas évident du tout, surtout en équipage réduit quand il doit y avoir un barreur, l' équipier ne peut pas en même temps chercher la voie d' eau et vider à grand coup de seau (bien plus efficace que n' importe quelle pompe, mais au bout de quelques minutes au rythme d' un toutes les dix à quinze secondes, on est épuisé même si l' adrénaline aide beaucoup.

Dans mon cas, l' énorme voie d' eau sur ma Corvette aurait pu être étouffée par une voile passée sous l' avant de la coque si j' avais réussi à en trouver l' origine, mais quand tu arrêtes de vider pour chercher pendant une petite minute et que l' eau est montée de plus de cinq centimètres, tu fais route au plus vite vers la côte la plus proche!

Gorlann

13 jan. 2019

Bonsoir,
Je suis bien d'accord qu'aucune capacité de pompage ne doit être négligée. Mais pour un bateau normalement équipé, une voie d'eau de 10 ou 15 l/min n'est pas réellement problématique, car on est censé pouvoir l'étaler avec le dispositif d'assèchement réglementaire. Une voie d'eau qui met le bateau en péril est celle qui dépasse la capacité de pompage du bord, soit généralement 5, 10 ou 20 m3/h, voire davantage. Là, l'aide fournie par le pompe de refroidissement est marginale et n'est qu'un appoint en dernier recours.
Si je réagis, c'est parce qu'il n'est pas bon de laisser croire qu'on peut sauver un bateau en utilisant la pompe de refroidissement. La position responsable serait de dire qu'il faut s'équiper d'une capacité de pompage de 10 ou 20 m3/h si on veut avoir des chances d'étaler une voie d'eau dangereuse.
Je te rejoins complètement sur la difficulté de localiser une voie d'eau et de l'aveugler. C'est souvent impossible. Ce qui confirme l'intérêt de pompes conséquentes et de ne pas se fier à quelques pompinettes au débit non proportionné au problème. .

14 jan. 2019

"Je sais que si un jour cela m'arrive, j'essaierai de pomper le MAXIMUM d'eau avec TOUS les moyens"
Pour avoir plusieurs fois eu des voies d'eau, dont une avec de l'eau jusqu'aux genoux, je peut te dire qu'on a autre chose à faire que prendre un tournevis pour aller dévisser un collier sous l'eau pour gagner 10 ou 20 l/min. Avant tout, on gère la sécurité de l'équipage et du bateau, on grée les pompes de gros débit et on préserve le bon fonctionnement du moteur et des pompes. Ça plus le pompage manuel, ça occupe déjà pas mal les neurones et les personnes à bord.
C'est une fois que la situation est stabilisée qu'on peut penser aux bricoles pour fignoler.

14 jan. 2019

"Ce n'est certainement pas la panacée, mais c'est un "plus" facile à mettre en oeuvre", voilà ce que j'ai écrit.

Chaque cas est un cas particulier, en fonction d'un tas de paramètres: équipage ou solo, gestion du stress, importance de la voie d'eau, proximité ou pas d'un abri, facilité d'identification du problème, état de la mer....

Je sais que si un jour cela m'arrive, j'essaierai de pomper le MAXIMUM d'eau avec TOUS les moyens mis à ma disposition !

En ce sens, je ne pense pas que la démarche soit complètement déplacée, et en exagérant un peu on peut dire que chaque goutte évacuée est aussi précieuse que chaque seconde gagnée .

Si certains interprètent mes propos comme une "assurance tous risques", j'en suis désolé, mais ce n'est absolument pas ce que j'ai voulu dire et je me suis peut-être mal exprimé.

Quant au débit de ma pompe moteur, je peux certifier que c'est loin d'être négligeable lorsque le régime est soutenu. Je m'en aperçois très bien lorsque j'aspire l'eau dans le bac qui me sert pour l'hivernage, ça descend plus vite que ce que j'imaginais !
Mais il est vrai que ça dépend aussi du moteur, dans mon cas un 55 CV, ç'est certainement plus efficace qu'un petit mono cylindre de faible puissance.
Eric

14 jan. 2019

La meilleure pompe, c'est un équipier affolé! c'est un anglais qui a dit ça.

14 jan. 2019

Plusieurs témoignages parlent de durites qui se décrochent provoquant une voie d'eau.
Le livret d'entretien de mon moteur prévoit la vérification des colliers de durite tous les 2 ans, avec remplacement des durites GO tous les 5 ans.
Je crois que je vais être nettement plus sérieux sur ce point là, et généraliser une vérification par re-serrage systématique de tous les colliers de passe-coques et vannes.

14 jan. 2019

Pour les colliers, penser aussi à les doubler sur les passes coques.

14 jan. 2019

je donne ma contribution:
-j'ai adopté les pinoches à toutes les vannes, dont je connais l'emplacement par coeur (ma femme aussi).
-j'ai vérifié aussi mes doubles colliers: certains étaient rouillés. N'oubliez pas d'aller voir ceux de la mèche du safran qui tiennent le gros joint.
-j'ai eu une voie d'eau très bizarre et pas évidente à trouver. Lors d'une nav un peu mouvementé de la Grande Motte vers Argeles, j'ai constaté au 2/3 de la nav et par hasard de l'eau salée dans les fonds, entre une cinquantaine ou une centaine de litres peut être, je ne sais plus. Vérification des passe- coque: RAS. Moteur, Safran, RAS. On vide et ça revient mais lentement. Direction le port, et je cherche. En fait, comme beaucoup, l'ancien propriétaire a fait percer un évent supplémentaire de baille à mouillage sur tribord, plus bas que celui d'origine, car les évents d'origine sont situés plus haut que le plancher de la baille et ça devait l'énerver cette eau stagnante. Sauf que le trou du nouvel évent était plus que au raz du plancher, si bien que de l'eau passait en dessous de celui ci et passait dans les fonds. J'ai rebouché le tout, mais j'ai constaté que beaucoup rajoutait cet évent...

14 jan. 2019

Coucou
Un bon convertisseur 12/220 volts en hauteur dans le canote...
Une bonne pompe vide cave de maison 220 volts...avec 900w on a 15000 litres heures...250 l/mn...
Si le convertisseur suit et les batteries aussi c'est cool,moteur en marche et pompes 12v en plus c'est top...
Sur les têtes de vis des colliers je mets toujours une noix de sika...que des colliers à tête hexagonale of course
Des espagnols vendent des genre de ballons gonflables posés sur les côtés des chalutiers, calculés pour le déplacement du canote et le maintenir à flot si voie d'eau.doit y avoir un système auto avec des bouteilles d'air comprimé...

14 jan. 201914 jan. 2019

James, faire courir du 220 v un peu partout, tas pas peur!!!
Un peu angoissant, vos contributions!!
Y a pas à dire, entre un bateau avec un bib qui peu couler et un bateau insubmersible, y a pas photo.

A noter qu'un bouchon de sonde, ce dévisse tout seul sur un bateau qui pose régulièrement à marée basse.

14 jan. 201914 jan. 2019

les problèmes sur les passe coques sont récurrentes et ça tout le monde le sait, le minimum savoir ou ils sont, les manœuvrer souvent, avoir les pinoches adaptées, un bouchon à visser à côté du speedo et sondeur,
A chacun son bricolage le meilleur du monde, l'important c'est d'y croire...soi même :heu:

14 jan. 2019

Sur le mien le speedo est goupillé. Il ne peut sortir que si le tube casse.
Pour revenir aux voies d'eau en cas de choc et trou dans la coque dès le printemps je vais prendre une chute de venilia qui me reste à bord pour voir si ça colle sous l'eau. Ça pourrait servir même si ce n'est que temporaire le temps de faire l'étanchéité par l'intérieur plus sérieusement si c'est accessible.

15 jan. 2019

Le venilia ne colle pas sous l'eau ou dès qu'il est mouillé, j'ai essayé sans succès. Par contre, de l'extérieur, s'il est assez épais, ça aide à aveugler

15 jan. 2019

Il existe des patchs spécifiques qui collent sous l'eau pour étancher certaines voies d'eau.

15 jan. 2019

Le "Stay Afloat" se trouve chez Uship, c'est une pâte qui colle même sur une surface humide : devrait se trouver à bord de tous les bateaux submersibles.

15 jan. 2019

J'ai encore un meilleur truc pour éviter la voie d'eau par la sonde d'écho-sondeur : je la colle à la silicone à l'intérieur du bateau devant la quille. Elle fonctionne impeccablement et elle n'est jamais encrassée par les bernacles !
Il faut bien remplir l'espace entre la sonde et la coque avec de la silicone pour éviter qu'il y ait de l'air entre les deux.
Tout simplement !

15 jan. 2019

En général la sonde du sondeur (profondeur...) est affleurante à la coque à l'extérieur, et pratiquement mis en place à vie.

C'est différent pour le loch qui doit traverser la coque et qui, de plus à cause de son dépassement, peut être un point de faiblesse.

Sinon merci Lulu2... il suffit de regarder l'échappement pour voir le peu de flotte qui sort, et par saccades, pour se dire que le temps de mise en oeuvre peut être utilisé à chercher d'où vient l'eau.
Sans même parler d'une éventuelle saleté aspirée par la pompe et qui détruirait la roue à aube... plus de moteur !

20 jan. 201920 jan. 2019

Le debit au travers du moteur est modeste car il y a des restrictions mais j'ai eu la durite deboitee juste en sortie de pompe et là cela débite : plus de 500 l en une dizaine de minutes (dans le hood, ce volume ne depasse pas les planchers)
Mais cela c'est pour envoyer de l'eau plus bas que la flottaison, la remonter dehors va déjà donner un debit nettement plus faible ...) et avec la quasi certitude de casser le rouet rapidement avec des debris ...

15 jan. 2019

"Mayday we are sinking"

Pour ceux qui ne connaissent pas

15 jan. 2019

Zef :pouce:
Phil, toi aussi tu m'as bien fait marrer avec ta pompe moteur qui débite par a coup ou par saccades !! :mdr:

21 jan. 201921 jan. 2019

En route au moteur seul à la barre de mon ex-Delph 28, face à un petit clapot, je suis à 2 milles du ponton lorsque je sens que le Delph ne réagit pas comme d'habitude à mes corrections de cap.
Rien senti sur le safran et rien dans le régime moteur. Ce n'est pas un casier. Je suis dans une sorte de chenal pas fréquenté. Et le profil de quille très incliné rend quasiment impossible d'accrocher qcq chose.
Je jette un oeil dans la descente et là, 10 cm au dessus du plancher, l'eau qui passe d'un bord à l'autre au grès du clapot. Je passe sur pilote, vérifie les vannes, le speedo, le sondeur ...
Reste le vide vite du cockpit et le presse étoupe qui ne sont pas simples d'accès.
Je vide le coffre, me faufile sous le cockpit et je constate que le tourteau de l'arbre a bouffé une bonne partie de la durite du circuit de refroidissement d'eau de mer. j'arrache mon tee shirt et fait un manchon de fortune.
Une fois que l'origine de l'entrée d'eau est identifiée et qu'à minima on a réduit fortement le débit d'entrée d'eau, la suite est simple : réduction du régime moteur et on pompe.
Arrivée sans autre dommage au ponton, rinçage à l'eau douce et séchage.
A aucun moment je ne me suis senti en réel danger. J'avais une VHF portable à portée de main. Le niveau a atteint le bas moteur, et le bas des batteries sur une varangue dans le coffre n'a pas été atteint.
Bien entendu remplacement de la durite dont une fixation avait cédé ! Découpage d'une trappe dans le plancher afin de pouvoir vérifier visuellement le puit de quille.
Depuis, j'ai la manie de soulever régulièrement le plancher en navigation ... Même s'il y a une pompe automatique ...

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