Un spi bien monté

Bonjour à tous,
petit bateau (8m), petit spi. Ca n'empêche pas que souvent je m'emmêle les pinceaux au moment de hisser (ou d'affaler) le spi. Je me rattrape tant bien que mal vu la taille du machin. Mais j'aimerais bien que la manoeuvre devienne plus facile, plus naturelle, et que j'hésite moins à l'avenir avant de le lancer. Pourriez-vous me livrer tous vos trucs et astuces, particulièrement concernant les questions suivantes :
-comment bien faire passer écoutes et bras à l'extérieur ?
- comment ne pas avoir le spi enroulé sur lui-même ?
- comment bien affaler ?
- hisser avec ou sans génoa
- avec ou sans grand-voile ?
- avec ou sans tangon, hale-bas etc...
- d'où à où par rapport au vent ?
Je précise que j'ai un spi symétrique. Merci d'avance pour tous vos trucs et astuces.

L'équipage
25 juin 2009
25 juin 2009

Ma méthode
Employée avec succès de 50 m² à 120 m² de spi.

Hypothèse tribord amure :

Sous GV et génois, bateau à 160/170° du vent

1°) je positionne la baille à spi dans la descente
2°) je sépare les trois angles du spi
3°) je positionne le tangon (halebas, balancine, fixation sur le mât)au lon de la base de l'étai, à son vent
4°) je positionne l'écoute de spi sur sa poulie bâbord en la faisant ressortir à l'extérieur de la filière puis je la repasse par dessus la filière jusqu'au point d'écoute du spi (ici, coin rouge)
5°) je positionne le bras de spi sur sa poulie tribord en le faisant ressortir à l'extérieur de la filière, puis je le repasse par dessus la filière pour éviter qu'il ne tombe à l'eau. Je fait cheminer le bras à l'extérieur du hauban tribord, puis dans le crochet en bout de tangon, puis devant l'étai, puis à l'extérieur du hauban bâbord puis je le fixe sur le point d'amure du spi (ici coin vert).
6°)je vais à l'avant et je récupère la drisse que je fais passer derrière le génois, puis à l'extérieur du hauban bâbord, puis sous la bôme pour pour la fixer sur le point de drisse du spi
7°)J'enroule le génois
8°)je positionne le tangon à l'horizontale le long de l'étai
8°)Je hisse le spi qui monte "façon boudin" derrière la GV

Note : cette position est parfaitement "stable", sans gonflage du spi.

9°) j'embarque le bras jusqu'à ce que le point d'amure du spi rejoigne le crochet du tangon

10°) je poursuis le mouvement, ce qui gonfle le spi.

Note : le risque de "cocotier" est minime avec cette méthode

11°) j'effectue un préréglage de l'écoute pour finaliser le gonflage du spi
12°) je règle le bras
13°) je règle l'écoute

Pour affaler :
bateau à 160/170° du vent
1°) relâcher le bras jusqu'au contact avec l'étai
2°) embarquer l'écoute au maximum
3°) relacher une cinquantaine de cm de drisse de spi
4°) saisir l'écoute au-dessus de la filière pour la ramener sous la bôme au-dessus de la descente
5°) libérer le bras et récupérer à la main la bordure du spi au-dessus de la descente. Le spi, dans cette manœuvre est déventé par la GV et se regroupe en "boudin" derrière elle.
6°) simultanément à la manœuvre précédente, libérer la drisse de spi et enfourner le "boudin" dans la baille à spi.

Notes :
a) cette manœuvre ne nécessite qu'1 barreur ou un pilote auto et une personne aux ficelles.
Elle peut donc être réalisée tranquillement en solo avec pilote.

b) si les "ficelles" sont laissées en place lors de l'affalage, un nouveau lancement ne pourra être effectué que sous le même bord.

25 juin 2009

Bravo Pym
Pour cette explication.
:pouce:

Juste à ajouter que si il y a des "incidents" c'est que peut être le spi est mal "plié" si l'on peut dire dans son sac ... :-D

Donc un bon crochet quelque part dans la descente :

On y croche la tétière, puis on fait défiler entre les doigts les 2 chutes en // jusqu'à arriver aux 2 points d'écoutes que l'on accroche avec la tétière ...

Après, on prend le paquet de chiffon et on le foure en vrac dans le sac ...

:-D :-D :-D

25 juin 2009

Effectivement, tringa.
En général, à chaque début d'année (je ne sais pas pourquoi) le premier lancement "merdoie" et je dois détortiller le spi avant de le gonfler avec le bras.

Sinon, si le boudin est rentré dans la baille à l'affalage replié en accordéon sur lui même, le coup suivant, ça ressort direct (sauf si je me gourre dans le passage des écoutes/bras par rapport aux haubans, c'est ce qui m'est arrivé en voulant fiaire la démonstration en "live" de la méthode à Goudspide avec un asymétrique. J'avais l'air fin... :oups: )

25 juin 2009

Normal ...
Le spi dans son sac tout l'hiver, et bien, il s'emmerde ...il se tortille, s'entrelace, se contorsionne ... :-D :-D

Je n'ai jamais plié un spi, juste en vrac aprés la petite méthode précédente ...
Faut dire que quand tu fais du parcours banane ou du triangle, tu n'as pas le temps de sortir le fer à repasser :-D :-D :-D

25 juin 2009

Merci à tous, à PYM notamment
j'imprimerai ta méthode pour bien la suivre une fois sur le bateau.
Mais des questions naissent (ou demeurent)...
Le tangon, c'est utile selon vous ? (parce que ça complique bien le montage avec son hale-bas, haut etc...) Dans quelles conditions peut-on s'en passer ?
Vous dites sortir tout ça à partir de la descente. Ne serait-ce pas plus pratique à partir de mon hublot de pont qui est quand même plus à l'avant ?
Le spi, vous le gardez jusqu'au travers ? au bon plein ?

25 juin 2009

Je le garde....
jusqu'au travers APPARENT.
Çà ne représente, en fait qu'un cap à 120°/140° environ du vent RÉEL (dans cette allure, pour peu que tu arrives à déjauger, tu peux atteindre des vitesses instantanées "monstrueuses", ce qui fait refuser le vent apparent) .
Dans cette allure limite, il faut sans arrêt jouer cap/écoute pour éviter de partir au lof.
Au cas où : choquer le hale bas de GV, puis GV, puis, si "pas glop" choquer le bras de spi (pas l'écoute), si toujours "pas glop" ça permet de passer un coup de rinçage sur les barres de flèche voire sur la loupiotte de tête de mât.

25 juin 2009

Effectivement
une fois le bras choqué, il faut tout reprendre à zéro.

J'ai par contre observé que choquer l'écoute ne résout rien car, si le vent passe sur l'extrados du spi, même un tantinet chouchouille c'est encore pire.

Le meilleur résultat que j'ai observé, sur mon bateau, c'est de fermer l'évacuation du spi avec la GV détendue :
- le spi est "étouffé" ce qui diminue la puissance
- le centre vélique est avancé ce qui diminue le lof
- la gîte est diminuée ce qui atténue le lof
- le bateau est ralenti, ce qui fait adonner le vent, diminue la gîte et calme le jeu.

25 juin 2009

Choquer le bras ?
Soit tu le largues complètement, et tu es bon pour affaler.
Soit tu le choques un peu, et, effectivement tu vas coucher le bateau et accessoirement chaluter un peu...

Par contre, en choquant l'écoute, tu dégonfles le spi, et tu le laisses faseyer un peu, le temps que le bateau se redresse.

25 juin 2009

Non ...
Pas depuis le capot AV ... Cela le fait en régate quand on envoie le spi sous le génois qui est encore bordé pour le prés avant le passage d'une marque ...La méthode de Pym est la bonne ...
Le tangon, indispensable sauf pour de cours moments ...
Autre astuce ... par vraiment tout petit temps, pour empanner sans dégonfler ... Border la GV au centre ... changer délicatement l'amure du spi ... et basculer la GV de l'autre côté ...

25 juin 2009

empannage...
Si le tangon est symétrique (crochet/crochet) et sur des spis "raisonnables" (je dirais maxi 70m²) :

Cap au 180° du vent (la GV grande ouverte puisque tu as un gréement en tête =&gt peu de risque d'empannage, mais faire attention quand même si il y a de la houle...)

Tu choques un peu bras et écoute de spi
Tu vas en pied de mât (gilet + harnais même par petit temps)
D'une main, tu récupères l'écoute pour la rapprocher de l'axe du bateau. Tu la gardes à la main. De l'autre, tu dégages le crochet de tangon côté mât (le crochet avait, bien sûr été préalablement établi à l'endroit : ouverture vers le haut, afin de permettre son dégagement facile).

Le tangon tient seul en "lévitation" puisqu'il est soutenu par sa balancine et guidé par ce qui est encore le bras.

Tu crochète l'écoute dans le ccochet libre du tangon et tu laisses filer l'écoute et le tangon.

Le spi est donc momentanément équipé de deux bras tangonnés ensembles.

Tu accompagnes le départ du tangon que tu poursuis jusqu'à ce que tu arrives à portée de l'ouverture du crochet de l'ancien bras.

Tu libères l'ancien bras qui s'échappe seul vers le haut et devient écoute, tu crochette le tangon sur le mât du côté devenu libre

Tu retournes à l'arrière dans le cockpit et tu empannes la GV (soit assisté à la main et/ou avec l'écoute, soit avec l'écoute en détendant à fond le hâle bas.

Réglage du spi classique : bras d'abord puis écoute à la limite du retournement du guindant du spi.

25 juin 2009

Merci Pym
pour cet autre conseil détaillé. Il faut bien affiner les réglages pour ne pas empanner de la g.v en même temps que du spi ? C'est ce qui me fait un peu peur. Solution : une retenue de bôme artisanale ?

25 juin 2009

Pour débuter,
si tu suis la méthode indiquée par PYM et TRINGA, tu auras une bonne base de départ qui t’éviteras de faire de grosses conneries.

Après avec l’expérience tu t’apercevras qu’il y des tas de variantes selon le type de bateau, l’équipage, la force du vent etc…, et qu’il n’y a pas de règle absolue.
La seule règle impérative c’est de tout bien préparer et que toutes les manips successives soient bien claires dans ta tête avant de commencer. Le pire c’est l’improvisation.

Certains dont Pym positionne le sac à l’arrière, d’autres dont moi préfère le positionner sur la plage avant, d’autres carrément dans le balcon avant.

Même chose pour l’affalage, il y a plusieurs méthodes.

Pour l’empannage la Gv dans l’axe comme indiqué par TRINGA est une méthode que je pratique couramment en solo, c’est très cool.

C’est d’ailleurs ce qui est passionnant avec cette voile, c’est que ça t’oblige vraiment à faire marcher ton ciboulot, tant pour les manips que pour les réglages.

Maintenant pour que les manoeuvres deviennent plus facile et naturelle, le secret c'est de s'entrainer encore et toujours.

25 juin 2009

Spi...
Bonjour à tous , nous pratiquons à peu prés comme l'a décrit Pym....sauf que le génois est affalé après que le spi soit établi, l'écran formè par le génois , permet de hisser facilement le spi , même dans la brise...et dés que l'on brasse un peu , il se forme une bulle qui est dégagée du génois ou du solent , et qui s'agandit du tangon vers la têtière et la chute du spi , en défaisant le , oules tours qui ont pu se former dans la partie hauye du spi, cette partie qui est à l'ombre du génois , ne prend pas immédiatement le vent.....Pour ce qui est du sac à spi , placé à l'intérieur de la filière sous le vent, en arrière des haubans , le spi sort plus facilement, le sac est positionné dans la descente, pour recevoir le spi à l'affalé.....le génois est rehissé avant d'affaler le spi , pour masquer le spi , comme à l'envoi.......Bien sur , chacun a ses habitudes, et tout est jouable du moment que ça fonctionne...mais il ne faut pas hésiter à essayer des variantes ,et à personnaliser l'accastillage quand c'est utile....Bon vent....

25 juin 2009

Problème avec le génois :
Mon "bolide" a un gréement en tête avec une "micro" GV (12m2) et un "maxi" génois (34m2).
Lorsque le génois est établi son recouvrement est très important derrière la GV (au point de ne pas déséquilibrer le bateau lorsqu'il est utilisé seul sans GV dans la brise).

Lors du lancement du spi, il est déporté vers la chute de GV dans une zone qui n'est plus "lagunaire" amis balayée par les turbulence.

Dans ces conditions, il se gonfle et part en quenouille.

La même méthode appliquée sur un gréement fractionné disposant d'une GV importante, en revanche, est effectivement parfaitement compatible avec l'abri du génois.

La BONNNE méthode est effectivement TRÈS tributaire de chaque cas.

25 juin 2009

Apprentissage
J'ai procédé de la façon suivante, facile et pas chère :
Mer calme, seul à bord (tranquille), vent modéré d'une dizaine de nœuds :

tu décides d'effectuer 10 lancements/affalages de suite, puis 10 empannages etc...

Variante, tu fais des ronds dans l'eau : du près vers le largue, gd largue, lancé de spi, empannage, affalage, largue, près, virement, près etc..une dizaine de fois d'affilé.

D'une part, tu vas passer une EXCELLENTE nuit.
D'autre part, tu auras bien fait marrer les passants
Enfin, ce ne sera p^lus un problème d'établir son spi.
:pouce:

25 juin 2009

je m'appuierai donc sur ton exemple
car j'ai à peu près le même rapport, les mêmes dimensions

25 juin 2009

C'est tout à fait ça !
:pouce:

27 juin 2009

et avec...
... le génois 1/2 enroulé? (pour les génois à grand recouvrement.)

L'abri sans l'inconvénient?

25 juin 2009

concernant le tangon
je lisais dans un autre fil qu'on pouvait s'en passer par petit temps (qui est le temps idéal pour le spi. je ne m'y suis encore jamais risqué dans la brise...). Qu'en pensez-vous. A quoi sert-il en fait ce tangon ? A empécher le spi de s'envoler ? Par commodité, je m'en suis passé par petit temps et je n'ai eu aucun problème. Mais peut-être est-ce de la chance ?

25 juin 2009

Par petit temps....
...pourquoi pas (surtout plein vent arrière avec de la houle croisée pour éviter que le spi batte).

Dès que le vent est établi, ce n'est plus gérable, le spi a BESOIN d'un point d'amure défini, écraté de l'axe pour se remplir dans de bonne conditions.

25 juin 2009

Le tangon
En vent arrière, il écarte beaucoup plus la "gueule" du spi que si il n'y avait rien.

Tu peux pratiquement faire sortir les 3/4 de la largeur du spi au vent de la grand voile, ce qui te fait gagner en surface utile.

Plus tu prends de l'angle par rapport au vent, plus son rôle devient évident puisque ta voile aura tendance à rapporcher son point d'amure du mât et donc à refermer la gueule du spi.

Sur un cata, en revanche, il est possible que l'écartement "naturel" du bras de l'axe du bateau puise remplacer le tangon. Là je fais trois pas en arrière et je laisse causer les ceux-ce qui savent.

25 juin 2009

Ta GV...
...servira surtout à déventer ton spi. Sans la GV, il se gonfle seul et tout de suite, avant d'être hissé et ça, c'est galère. Très galère...:non:

25 juin 2009

je connais pas le débat
mais pourquoi on se passe de tangon sur un cata et on s'oblige à en mettre un sur un monocoque ? (je conteste pas le fait, mais je ne saisis pas la théorie)

25 juin 2009

Mais...
la tension sur le bras ne suffit pas à l'écarter de l'axe ? (je sais je suis ch..., mais j'ai du mal à accepter les choses tant que je ne suis pas persuadé de leur justesse...;)

25 juin 2009

question de fainéant
Avec une petite g.v, il vaut mieux pas affaler la g.v et envoyer le spi sans tangon façon cata ? Parfois j'ai l'impression que ma g.v ne sert pas à grand-chose sauf à ce que j'aie peur d'empanner

25 juin 200916 juin 2020

sans vouloir relancer le debat
sur un multi et un cata en particulier voila bien une voile ou on est sacrément avantagé.

Sur mon precedent bateau (mono de 7,40m) jamais je ne lançais le spi seul, sur le 10m familiale même à deux manoeuvrants ça reste parfois du sport alors que sur mon cata je l'envoi seul en douceur et en toute sérénité.
La possibilité de se passer de tangon change à mon sens vraiment tout et on hésite plus avant de l'envoyer.

25 juin 2009

parcequ'un cata (ou tri)
est suffisement large à l'avant pour ecarter le point d'amure et d'ecoute du spi (qui doivent être ecarté pour que la voile fonctionne).
c'est le tangon qui joue ce rôle sur mono.

25 juin 2009

Quelques astuces en vrac.
Avant l’affalage laisser filer la drisse dans l’eau pour la freiner et éviter les embrouilles. C’est une méthode que j’ai beaucoup utililisée pendant un temps et que j’utilise moins maintenant, sans doute par flemme.

Autre cas de figure : t’es en solo à la barre sous spi, la vie est belle, un bon petit vent qui fraichit, c’est l’euphorie, et puis tu te rends compte que le vent a beaucoup fraichit et qu’il faut vraiment affaler, il te faut enclencher le pilote mais tu sent qu’il ne va pas assurer et que ça va se terminer par un gros vrac . Alors tu largue le bras en grand, donc le spi devient inopérant, le bateau se calme, et ensuite tu installe tranquillement le vérin du pilote sur la barre tu appui sur le bouton auto et tu affale ton spi sans stress.

Une autre astuce pour l’affalage (si ta gv a une bordure libre) que j’ai essayé, c’est après avoir largué le bras, d’amener le point d’écoute du spi entre la bôme et la bordure de gv et de l’affaler en prenant appui sur la bôme (si tu as des lazy-jacks ça complique un peu les choses), tu as l’assurance de le rentrer tranquillement sans le mouiller. Cela dit je ne pense pas que cette méthode soit utilisable avec des spis de surface importante (mon spi fait 73 m2)

Amuse toi bien.

25 juin 2009

boatlover
Ton truc pour l'affalage :
je comprends que tu affale en faisant passer le spi entre la bôme et la GV ?

C'est intéressant. Mais que fais-tu de l'écoute ?

25 juin 2009

Ben
Je fais la même chose que pour un affalage classique. Une fois le spi affalé j’enlève l’écoute et le bras et je les remets à leur place.

Perso j’ai l’habitude d’avoir toujours les écoutes de spi prête à servir, donc l’avant croché au balcon avant et l’arrière lové sur les filières.

Je précise néammoinbs que cette méthode n'est pas forcémment meilleure que la méthode classique, c'est simplement une variante qu'il est interessant d'essayer.

25 juin 2009

une petite astuce
que j'employais sur mon sylphe :
j'avais fait coudre au centre du spi un renfort
avec un petit morceau de sangle pour faire une bride sur laquelle je frappais une bosse de 6mm
qui revenait au cokpit ,pour affaler le spi il suffisait de choquer l'ecoute et la drisse et de tirer sur la bosse pour le vider et le ramener par le centre au cokpit.
en solo le plus difficile n'est pas de l'envoyer mais de le rentrer quand le vent monte
on y arrive très bien avec cette methode
alain :-)

25 juin 2009

Pas bête du tout
ton astuce... ;-)

Mais le jour venu, j'opterais plutot pour un Spi [b]asymétrique[/b]

Plus simple de mise en oeuvre ( amha )
Désolé de m'immiscer, mais ça peut être bien d'en parler aussi :-)

25 juin 2009

Assymétrique
En régate, ça facilite l'empannage, mais pas mieux pour envoi et affalage, en tous cas sur des grandes surfaces. Je trouvais plus facile d'affaler les 240m du grand symétrique que les 180m de l'assy, probablement parce qu'avec l'assy tu es toujours plus loffé à l'arrivée sur la bouée ce qui rend assez sport les affalages. Par contre sous symétrique tu arrives plus plein cul et c'est plus facile à dégonfler, par contre faut aller vite avant que le barreur reloffe trop...

Pour la méthode en croisière, je crois que PYM à tout bien dit !

25 juin 2009

Oui mais tu sais,
à peu de chose près tout ce qui a été dit jusqu'à présent est transposable au spi asymétrique, mis à part les manips de tangon.

L'envoi c'est ki-kif.
L'affalage, c'est kif-kif.
Les principes de réglage sont très proches.
Il n'y a que l'empannage qui est différend because l'absence de tangon.

25 juin 2009

Effectivement, astuce séduisante
Concernant l'asymétrique, j'y penserai aussi... le jour où j'aurai déchiré mon spi symétrique (ça coûte cher quand même ces trucs là, non ?)

25 juin 2009

Avaleur de spi
C'est la méthode utilisée avec les avaleurs sur les dériveurs légers.

25 juin 2009

Affalage: variante...
J'ai l'habitude de larguer le point d'amure du spi en ouvrant le mousqueton à ouverture sous charge. Le spi se met aussitôt en drapeau sous le vent et je le ramène dans la descente comme décrit précédemment. Pas besoin de choquer le bras qui reste ainsi sagement à sa place.
Cette affalage ne peut pas être exécuté au vent arrière, le point d'amure étant trop éloigné du bord. A réserver pour un affalage au largue.

Il est possible que ce type d'affalage se soit appelé "à l'australienne", mais je n'en suis pas bien sûr.

25 juin 2009

A l'Australienne ?
Ouvrir le mousqueton revient au même que choquer en grand le bras, mais avec l’avantage comme tu le dis de laisser le bras à sa place et l’inconvénient d’aller à l’avant.
En outre certains bateaux ont des tangons très long ce qui rend impossible cette manœuvre
Et il en y a des qui, comme moi, n’utilise pas de mousquetons mais des nœuds de chaise.

Pour la dénomination « affalage à l’Australienne », je ne suis pas sûr qu’elle s’applique à ce type d’affalage, mais à une autre variante qui consiste à larguer la drisse avant le bras, surtout aux allures près du vent. A vérifier.

25 juin 2009

Je crois aussi...
Pour moi, à l'autralienne c'est larguer la drisse en premier, puis le bras et tout ramener par l'écoute.

25 juin 2009

Un "détail", avant de finir :
[u][b]PAS de noeuds en huit en bout de drisse d'écoute ou de bras.[/b][/u]

Le spi est une voile qui peut devenir excessivement puissante et qui doit pouvoir être larguée en cas d'urgence (départ à l'abatée etc...).

Spi = gilet même par petit temps (au moins au départ, après c'est toi qui voit...)

Bonne nav.

25 juin 2009

Tu m'excuseras mon cher PYM
De ne pas faire comme tu dis.:heu:

Perso je fais des nœuds d’arrêt au bout des écoutes de spi, comme quoi les querelles d’école…
Je précise que j’ai des écoutes de spi d’une longueur confortable.

25 juin 2009

Noeud d'arrêt sur la drisse.
Je met un noeud en 8 à l'extrémité de ma drisse de spi. Car c'est pas très drôle de la repasser à l'intérieur du mat quand on l'a laissée filer entièrement...!

25 juin 2009

Le risque...
...c'est que, lors de l'affalage, la drisse fasse une coque au passage dans le bloqueur. Et là, le spi peut secouer très fortement le gréement.

Il faut une drisse suffisamment longue, et surtout qu'elle puisse filer librement.

25 juin 2009

Faut juste
avoir un bon couteau pas loin :-)

25 juin 2009

Tu sera pardonné, mon fils. Vas en pet.
(c'est, je crois, la signification de l'odeur de sainteté...).

C'est vrai que c'est surtout la drisse qui doit pouvoir être larguée. Mais le fait de ne pas avoir à se soucier d'un largage éventuel d'écoute, en particulier pour éviter qu'elle passe sous le bateau me rassure.

De toutes façon, si elle échappe de la poulie, elle sera facile à remettre alors puisque ça me rassure et que ça ne risque rien...

Mais chacun il fait comme il sent, c'est effectivement une question d'école.
:-)

25 juin 2009

Ouaip.
Mais c'est encore moins drôle de revenir sans mât quand un spi qui chalute à tout cassé avant se déchirer.
:lavache:

25 juin 2009

pas bête effectivement
d'autant que mes drisses ne sont pas très longues. Merci Pym - et les autres - pour tous vos conseils.
J'ai encore une question : j'ai des petites poulies ramenées en pied de mat, dans lesquelles je passe les drisses d'écoute et de bras. Bien sûr je les libère quand je hisse le spi mais comment faut-il les régler ? Quand les "choquer", quand les "border"?

25 juin 2009

Et modifier l'épaulementdu spi
en modifiant l'angle de tire de sa chute et en le rapprochant de l'axe du bateau.
Ca permet de modifier son creux et donc sa puissance.

25 juin 2009

je viens de trouver ça
www.lavoile.com[...]oct.htm

25 juin 2009

Je pense
que tu veux parler des barbers, ils servent à stabiliser ton spi.
Le réglage de base c'est barber au vent pris à fond pour stabiliser le tangon et barber sous le vent complètement laché.Si tu as un peu de houle, tu peux border un peu ton barber sous le vent pour stabiliser ton spi et éviter qu'il bouge trop. A l'empannage : Mettre les 2 barbers à environ 50 cm du pont, ça stabilise ton spi au moment où tu enlèves le tangon, recrocher ton tangon de l'autre bord, et reprendre ton réglage de base.

ça peut aussi permettre de tenir plus facilement le spi sans tangon en prenant un peu de barber des 2 côtés.

25 juin 2009

une autre astuce
au bout de la drisse de spi coté cokpit je fais un oeil cousu en sortant l'ame et en ne gardant que la gaine j'ai un ballon avec un mousqueton
quand je veux affaler seul je frappe mon ballon au bout de la drisse et je jette le tout à l'eau
j'ouvre le taquet coinceur de la drisse et le spi descent tout doucement j'ai le temps de le rentrer en tirant sur l'écoute et en choquant le bras ,par tatonnement ou arrive en mettant de l'eau dans le ballon à trouver le poids idéal
je vous en donnerais d'autres
alain

25 juin 2009

Noeuds sur les écoutes.....
Re......j'ai toujours fait des noeuds en bout d'écoutes , sans probléme , même si j'ai du quelques fois filer la drisse pour déventer le spi, parcequ'une coque sur le bras avait empêché de le déventer derrière la GV .....mais les écoutes doivent être suffisament longues....des écoutes de 8mm avec mousquetons dans la brise.....et une écoute de 6 mm en continu pour temps moyen ( 15 à 20 n réels ),avec des noeuds de chaise....aprés , et à cause de l'allongement , on passe au 8 , pour le bras.
Pour un spi de 50 m2 c'est correct , au delà faut s'adapter.....
En régate , j'ai vu quelques fois des spi à l'horizontale en tête de mat, par suite de malentendus entre les équipiers qui ont filé chacun son écoute , sans arriver à vider le spi , et là c'est folklo......

26 juin 2009

la longueur des bras
le bras et l'écoute doivent faire deux fois et demi la longueur du bateau .
quand je faisais de la regate j'avais une paire en dinema de 6mm pur 80m2 de spi avec des mousquetons en plastique qui ne servait que jusqu'a 10nds de vent reel autrement de l'écoute de 12 avec mousquetons rapides avec emerillon
pour le reste sur un beau triradial qui's'envoyait à la volée derriere le genoa
et qu'on rentrait derriere la GV en passant sous la bome .

27 juin 200916 juin 2020

Spi symétrique
Pour compléter toutes ces excellentes réponses je dirais qu'il n'y a pas de bonnes ou mauvaises méthodes. Il y a très certainement des règles à respecter en particulier dans la préparation. 90 % de la réussite de l'envoi propre d'un spi symétrique est dans la préparation de la voile, de la drisse, de l'écoute, du bras de spi et du tangon et aussi dans la qualité du matériel (écoutes, bras, poulies de renvoi, mousquetons..)
Ce qui est important c'est de sentir à l'aise et secure dans la méthode. Sur mon 40.7, j'envoie le spi indifféremment derrière le génoa, derrière la grand voile ou même sans voile du tout. Je préfére néanmoins l'envoyer de l'avant plutot que de la descente pour une raison très simple: c'est plus facile de protéger tout ce qui est susceptible d'être coupant sur la plage avant que derrière la bôme: c'est très désagréable de faire un accroc dans la voile !
La difficulté de l'envoi et de l'affalage n'est pas la méthode mais dans la force du vent. Si par petit temps l'utilisation du spi symétrique ne présente aucune difficulté, cela devient très très sport par vent soutenu et équipage réduit: figures de style en perspective et casse de matériel très probable !
De ce point de vue, j'ai eu l'occasion de tester le spi asymétrique avec chaussette sur le 40.7 et je dois dire que cela offre un confort d'utilisation inégalé même si ce spi est moins performant qu'un symétrique.
Le mieux c'est donc d'essayer plusieurs configurations par petit temps et d'opter pour celle où on se sent le plus à l'aise.
Dernier point: on ne fait jamais de noeud d'arrêt sur une écoute ou un bras au cas où...

A+

27 juin 2009

Merci captain pips
c'était un peu ce que je me disais concernant l'éventualité d'un accroc, et c'est pour ça que jusqu'ici j'envoyais de la plage avant. Mais Pym et cie m'ont convaincu. La prochaine fois, j'essaierai de la descente...Concernant le soin et la concentration, parfois j'ai l'impression que plus je fais attention à ce que je fais avant l'envoi, plus je me pose de questions et plus j'ai de chances de faire une connerie... Tout ça c'est une question d'entraînement...

27 juin 2009

Contraignant ?
Juste pour l'accès à la cabine ou pour d'autres raisons aussi ?

29 juin 2009

La gêne dure au pire 5 à 6 minutes...
Pour de l'hauturier, on peut imaginer qu'une gêne aussi prolongée" reste supportable...

Au même titre que celui qui récupère l'amarre ne la conserve pas à la main durant toute la navigation, au même titre que celui qui a hissé la grand voile pose la drisse après usage, la baille à spi peut être enlevée de la descente après lancement :mdr:.

Une question, vous qui êtes "gênés" lorsque le lancement est effectué depuis la descente, vous restez sur la plage avant après le lancement du spi ?

La nuit, il doit faire frisquet non ?

29 juin 2009

je dirai de meme
que ca ne me serait pas venu à l'idée d'utiliser un chaussette à spi dans les nombreuses régattes en baie de san francisco

j'ai navigué sur un santana 22 (pas lemien) ou avec baille à spi et controle du tangon depuis le cockpit, il fallait seulement aller à l'avant pour empanner

chapeau, mais bon il y avait de 3 à 5 manches à chaque fois
:-)

29 juin 2009

Je m'inscrit en faux avec véhémence.
Tu connais quelqu'un qui utilise une baille à spi en hauturier : moi.

Pour ne pas faire le guignol devant (j'suis mieux dans le cockpit)

Pour pouvoir être tranquille derrière ma GV pour lancer le spi

Pour écarter le risque de cocotier.

Et comme je suis un gars rationnel, je ne pose la baille à spi qu'au moment du lancement, je l'enlève ensuite pour aller et venir à ma guise et je ne la remet que pour affaler.

Je ne dis pas que la méthode est la meilleure, je dis simplement que c'est celle que moi je préfère.

Les autres méthodes ont certainement d'autres avantages, que je ne connais pas ou qui, pour moi sont de moindre intérêt.

Alors, heureux de connaître quelqu'un qui... :-)

29 juin 2009

Parasol
Chez nous, ici, en zone tempérée, on appelle ça un parapluie (c'est un truc pour les c.. mouillés par la pluie).

Ici la pluie, elle tombe de bas en haut et c'est difficile de s'abriter derrière son spi, à moins d'être en équilibre sur un bout dehors, ce qui est franchement moins pratique que de rester sous la capote de descente.

Donc, effectivement, le climat à un rôle dans le choix.

Pour l'âge, je ne sais pas, mais j'étais faignant tout petit déjà. C'est sans doute ce qui me décourage le plus de parcourir les 7 ou 8 mètres vers l'avant, puis de les reparcourir à nouveau juste pour déployer un spi.
Pfff.

:-)

29 juin 2009

une etoile pour gilus bleu
je crains que la mesure "typhon" va rester un truc pour les initiés de HEO !

30 juin 2009

Non, non.
Sur un bateau de 13 mètres c'est grosso merdo ce que tu vas devoir parcourir entre le cockpit et l'étai, non ?

30 juin 2009

C'est très précisément mon avis...
...mon Captain.

Et c'est ce que je ne cesse de rappeler.

De toutes façon, quelque soit la façon de lancer, ça n'empêche pas les spi de finir en haillon quand après ça se passe mal...:oups:

27 juin 2009

l'envoi par la descente est contraignant
et limite les possibilités d'aller dans la cabine et est en tout cas completement inadapté en hauturier
efficace en parcours bananes et cotiers, I know je l'ai pratiqué

28 juin 2009

ben oui tu trouves pas ca contraignant
d'installer le bazar et d'empecher quiconque de monter ou descendre !

c'est pour la regatte cotiere, point

29 juin 2009

connait vraiment
personne qui utilise une baille à spi en hauturier !

usage cotier regatte c'est tout, sinon pas d'interet

29 juin 2009

c'est la bonne méthode pour toi !
je n'en disconviens pas ! On a peut etre pas non plus le meme age ni le meme climat !

ici en med, l' été par petit temps le spi est aussi un excellent moyene de rester à l'ombre !
:-)

29 juin 2009

7 ou 8 mêtres de pont ?
C'est typhon qui t'a prêté un mètre?

30 juin 2009

Salut PYM
Et si la meilleure solution n'était pas tout simplement celle avec laquelle on se sent le plus à l'aise que ce soit de l'avant ou du cockpit.
Je ne pense pas que le capitaine qui envoie de l'avant soit plus débile que celui qui envoie du cockpit et lycée de Versailles !

Bon, cela dit on aura tous compris que tu préfères envoyer du cockpit !

A+

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