Un océan de plus pour Baluchon, Cap sur les Açores
Adios Brazil, Départ de Baluchon, cap direct vers les Açores, arrivée prévue dans 40 à 50 jours stvb.
Pour nous suivre...
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À bientôt 😉
Un grand merci à la Marina Jacare pour son super Accueil et à tous les bateaux copains présents.
Pour le suivre :
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Le blog taveacbaluchon.blogspot.com[...]/2022/
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Suite de www.hisse-et-oh.com[...]aluchon
Bon vent yann ça sent l'ecurie !
Le pot au noir sans moteur à venir .
Ça va être touchy. Sait-on quelle route il a décidé de prendre ?
Plus à l’ouest pour avoir un pot au noir plus étroit mais au risque de devoir tirer des bords dans les alizés du nord-est ? Ou s’il a visé plus à l’est quite a rester encalminé un peu plus longtemps mais avoir après une route plus ouverte ?
la moyenne s'établit à 68 M /24 h sur 3 jours; très bien pour un si petit bateau. Les conditions de mer ne doivent pas être très favorables ...
Hier il a franchi la barre de l'Equateur... plus que 48° de latitude à remonter !
A sa vitesse actuelle, il en a pour 3 mois, mais il pourra accélérer après le pot au noir.
Je monte en bretagne en juin mais je suppose qu'il ne sera pas encore rentré ,ca fait rien je remonterai !
1,4 nds de moyenne sur les 3 derniers jours. Il est encore dans le pot au noir.
ça y est, il retrouve du vent
Une progression de 257 mn en 4 jours au 254. 2,7 nds de moyenne.
Baluchon continue son bonhomme de chemin... bientôt la mi-parcours Brésil-Açores en 25 jours, à la latitude des Cap-Vert, sur le méridien 35°W.
Si tout va bien, il pourrait y être mi-juin ?
Il vient de franchir le 20e N et a pu redresser un peu son cap avec du vent d'Est.
Reste un millier de NM pour les Açores.
Admiratif ! comment ne pas l'être devant ce que tout le monde rêve, affirmer son existence en vivant vraiment ! dans ce monde de zombies, cet exploit fait chaud au coeur (de zombie mais quand même !) Donc Merci pour ces moments qui regonfle, prouvant que la vie existe !
Et dire qu'il y a à peine plus d'un an, il quittait la Nouvelle-Calédonie pour sa traversée de l'Indien...
Incroyable parcours, incroyable petit voilier et surtout un incroyable bonhomme!! 🤩
Progression très lente dans la bonne direction... moins de 2nds entre le 25 et le 29 mai !
ces écarts entre les points de la balise me fait toujours flipper ... mais, bon, malgré tout, on a des points à peu près réguliers ... il fait une utilisation minimale, peut être, de ses batteries ...
Je n'ai pas calculé mais est-ce que c'est sa plus longue traversée ?
Un des soucis c'est que les membres inférieurs ne travaillent pas,la lenteur du canote ne me gênerait pas mais ne pas pouvoir marcher,se lever me manquerait quand même...
Et quand il fait mauvais il est obligé de se calfeutrer dedans sans des masses d'aération...dur dur !
Je parlais hier avec mon voisin,un ancien du composite haut de gamme qui a vendu sa boite,et il a glissé dans la conversation qu'il avait traversé l'Atlantique à la rame...
Un canote de 8m de long de 5/600 kg...
Je lui ai demandé s'il avait eu du mal à marcher à son arrivée,en fait juste causé par le mal de terre car à la rame avec un siège coulissant on travaille beaucoup avec les jambes ...
Un gars tranquille,posé, modeste.
Il a récupéré un Feeling dont il a sorti tous les aménagements pour le refaire à son goût...
Encore un gars super débrouillard qui comme Yann fait du job magnifique, n'oublions pas qu'il a aussi construit son canote ...
Au pif, je dirais que non... il a fait Panama-Marquises direct et aussi Torrès-La Réunion non stop.
Il suffit de regarder son tracking !
Nouméa - Réunion : 6 600 M et sa nav actuelle (Brésil - Açores) : 3 000 M en tout et il lui en reste 1 200 M
Un nouveau point du 5 juin...
www.google.com[...]/viewer
47.7 mn en 24h à plus de 60° de la direction. Encore 487mn au 37°. A priori le vent ne deviendra favorable qu’à partir du 15/06. En attendant c’est vent de face puis vent nul.
Bon courage à lui.
64,5 mn plus précisément. Soit 1.3 nds de moyenne. Effectivement on peut se poser des questions sur cette vitesse. Carène pleine d’anatifes, carène non efficace pour le près. Problème de voile ?
Par contre dans cette galère il y a une lueur, c’est l’ouest qui a l’air de rentrer une journée plus tôt.
Ah bon,vous avez tout faux,je compte 435,675 miles moi...quoique j'hésite avec 435,676...
Bon blague à part on va pas polémiquer et chipoter sur les distances,le Yann il arrive quand lui,le bateau et Neptune auront décidé non ?
Merci au moins sur ce post d'éviter les écueils des autres...
Un gars extraordinaire au sens propre du terme. Pour donner vie à son rêve et nous faire rêver, Yann a claqué toutes ses économies, soit 4000 euros.
Pour ceux d'entre nous qui le peuvent et voudraient donner un coup de main (ou juste lui payer une bière bien fraîche) à ce Monsieur avec son Baluchon, je partage le lien vers sa cagnotte.
www.papayoux.com[...]-quenet
Merci pour lui.
Une personnalité à part c’est sur.
Pouvoir supporter autant de solitude dans un lieu aussi peu confortable et aussi confiné pendant autant de temps.
Parce que les Vendee globeux et autres goldenglobeux ont des moyens de com quotidien pour tromper la solitude et un espace peut être pas plus confortable mais plus vaste.
Le confort et le bonheur n'ont rien a voir avec la taille du bateau ,il y a des gens qui se sentiront toujours a l'etroit sur un cata de 20m et d'autres qui seront heureux sur un mono de 8 m ,yann a choisi un monocoque de 4m et il ne s'en plaint pas ,donc .....
allez, il se rapproche du but, et doit croiser des bateaux qui le voient et rapportent sa position
Respect pour le skipper très compétent....et aussi je pense qu'un voilier "simple" ira toujours plus loin qu'un autre "complexe" !
Il arrivera quand il arrivera mais s'il doit tirer des bords pas facile...
Je ne sais pas s'il peut ouvrir un peu pour aérer son canote au près ?
Merci à tous ceux qui donnent les positions et les estimations d'arrivée pour les feignants comme moi qui ont du tout cuit sur son trajet !
Si les prévis sont justes il doit avoir en ce moment entre 18 et 20 nds rafales 25 de face.
Est-ce qu’on peut dire que le 113 fout la merde ?
Il se rapproche...
Y'en a qui sont sur place pas trop loin ?
Je crois qu'une bière fraîche lui ferait plaisir...
ça se précise! visible sur Marine Traffic
C'est pas une bière qu'il faut lui offrir, mais un restau !!
Ça fait pas envie quand on voit son visage. Je ne vois pas où est le plaisir.
Première interview :
voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]8b9b91a
(désolée, je n'avais pas vu que l'article est tronqué...)
.....certains se demandent, mais à quoi çà sert tout çà ! C'est comme le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.....à rien ! Et c'est très bien ainsi ! Un voyage intérieur en fait ! RESPECT !
Dommage pour l'article tronqué mais on doit retrouver plein d'infos sur son blog ?
Merci à ceux qui ont continué le premier sujet que j'avais posté il y a un moment déjà sur Yann,"le barbu tenace",et donné toutes les infos pour le suivre ainsi que la météo,chose que par fainéantise je n'ai jamais faite et que j'étais content de trouver dans les interventions!
pour ceux qui ne veulent pas aller sur facebook
Voiles et Voiliers : Yann, vous devez être content d’arriver enfin non ? C’était plus long que prévu !
Yann Quenet : Oui c’est vrai ! Mais c’était bien quand même. J’avais imaginé une remontée d’une quarantaine de jours pour rejoindre les Açores au départ du Brésil (Yann avait quitté la Marina Jacaré situé à une centaine de kilomètres au Nord de Recife le 26 avril dernier, NDR) mais j’aurais finalement mis 62 jours pour rejoindre les Açores. J’ai été un peu trop optimiste ! Toute la zone des alizés s’est faite dans 25 nœuds au près, ce qui sur un bateau normal est déjà un peu dur mais sur un bateau de 4 mètres seulement, ça secoue beaucoup ! Après le Cap Vert, l’alizé était beaucoup plus modéré mais du coup je n’allais vraiment pas vite, avec des moyennes journalières d’une cinquantaine de milles. Je reconnais que c’était un peu long d’autant que je ne m’étais pas vraiment préparé à un tel scénario, contrairement à mon départ de Nouvelle-Calédonie en direction de l’île de la Réunion. Là je savais que cela allait être long mais ce périple n’a finalement duré que 15 jours de plus que cette remontée du nord du Brésil vers les Açores, beaucoup moins longue théoriquement. J’ai même fait l’erreur de m’enthousiasmer trop vite à la fin des alizés quand j’ai commencé à faire cap direct vers les Açores. J’ai fait l’erreur de penser que je n’en avais plus que pour 10 jours alors que j’ai finalement mis un mois à rejoindre Horta ! Une grosse dépression a généré du vent de Nord qui m’a barré la route. J’ai dû le prendre avec philosophie et me dire que j’allais bien arriver un jour quelque part ! Il fallait rester stoïque et vivre la navigation au jour le jour, sans se projeter.
Voiles et Voiliers : Et comment s’est passée la traversée du pot au noir ?
Yann Quenet : J’en ai bien bavé ! J’ai notamment dû affronter un grain terrible, une tornade tellement forte que j’ai cru que mon bateau allait exploser ! Cela a duré un quart d’heure mais c’était absolument incroyable, démentiel… J’ai vraiment cru que mon petit Baluchon allait se disloquer. C’était à la tombée de la nuit, après une longue journée sans vent. Il faisait extrêmement chaud et il s’est mis à faire tout noir d’un seul coup. Le vent est monté, très très fort, au point que même à sec de toile, le bateau gîtait à 45 degrés, tout le temps de ce phénomène extrême. Le compas est devenu fou. J’ai été secoué très violemment sans trop comprendre ce qui m’arrivait. C’était vraiment angoissant car j’avais eu jusqu’ici totalement confiance dans la solidité de mon bateau mais la violence des éléments dépassait les limites de l’entendement. Je ne savais plus si l’eau qui tombait en trombe arrivait du ciel où de mer, cela venait de partout. La pression était telle que cela dégoulinait partout à l’intérieur. C’était vraiment cauchemardesque. J’ai même cru que ma fin arrivait. Et puis tout est soudainement redevenu très calme, au bout d’une quinzaine de minutes.
Voiles et Voiliers : C’est finalement votre premier vrai moment de grosse inquiétude sur ce tour du monde.
Yann Quenet : Oui c’est vrai. J’ai vraiment cru que c’était la fin des haricots. Comme je le disais, j’ai eu une traversée du pot au noir compliquée qui s’est passée en deux temps, avec une première partie de vent faible, des grains suivis d’une période de vent d’Est relativement faible mais gérable. Je pensais avoir passé cette zone délicate mais au bout de trois ou quatre jours, je suis retombé dans une zone infernale avec des grains beaucoup très violents auxquels succédaient une absence totale de vent et une chaleur insupportable.
Voiles et Voiliers : Cela vous a au moins permis de récupérer pas mal d’eau…
Yann Quenet : Il est vrai que j’en ai récupéré beaucoup dans cette traversée musclée du pot au noir mais cette remontée de l’Atlantique a duré tellement longtemps que j’ai dû remettre en service mon petit dessalinisateur à main, ce qui n’a pas été sans conséquence puisque l’eau produite était infecte ! Normalement il faut le rincer assez régulièrement mais je ne l’avais pas fait depuis ma traversée Nouvelle-Calédonie – Réunion… Du coup, l’eau était vraiment imbuvable ! Bon, c’était mieux que de ne pas avoir d’eau du tout mais il fallait que je me force pour boire. Bon, cela reste malgré tout anecdotique.
Voiles et Voiliers : Cette navigation exclusivement au près doit faire de vous un spécialiste de cette allure à bord de Baluchon désormais !
Yann Quenet : Oui ! D’autant qu’avec mon petit gréement (une voile enroulée autour d’un mât pivotant qui fait office d’enrouleur à l’avant du bateau, NDR), je pouvais faire des réglages au quart de poil sans avoir besoin du safran. Je pouvais régler mon cap et ma vitesse rien qu’en jouant sur l’enroulement de la voile autour du mât. J’ai bien progressé sur le réglage subtil de ce gréement au près. Je n’ai d’ailleurs quasiment pas du tout utilisé le régulateur d’allure. Ces 62 jours de navigation m’auront au moins appris celà !
Voiles et Voiliers : Revenons sur la longueur imprévue de cette remontée de l’Atlantique en provenance du Brésil. À quel moment avez-vous commencé à vous rationner en nourriture ?
Yann Quenet : Quand le vent est repassé au Nord, après que je pensais pouvoir tirer tout droit vers les Açores, j’ai compris que cela serait beaucoup plus long que prévu et j’ai commencé à compter tout ce qui me restait de nourriture, en me basant sur les prédictions les plus pessimistes qui soit cette fois. Je me suis basé sur une estimation de 55 jours. Mais ce n’était pas encore suffisant . J’ai donc dû me rationner encore plus avant d’arriver aux Açores. C’est là qu’il faut être un peu stoïque et prendre l’adversité comme elle vient.
Voiles et Voiliers : Ce qui est un peu dans votre nature !
Yann Quenet : Probablement ! Je suis un peu comme ça mais si je reconnais que sur cette traversée, je suis parti un peu le nez au vent et, même si cela n’a pas été vraiment plus dur que les autres étapes de ce tour du monde, j’ai dû me réadapter à la longueur inattendue de ce parcours en cours de route, ce qui m’a demandé de travailler un peu sur moi, même s’il est vrai, je pense que j’ai sans doute un peu de prédispositions naturelles pour traverser ce genre de situations.
Voiles et Voiliers : Vous êtes arrivé ce lundi 27 juin au matin. Quels sont vos plans maintenant ?
Yann Quenet : Je vais devoir réduire un peu le temps initial que je voulais consacrer à cette escale. J’ai eu une arrivée très sympa avec beaucoup de gens intrigués par la taille de mon bateau ou d’autres qui étaient contents de me voir car ils suivent mon aventure. Maintenant que je suis à Horta, je vais pouvoir dessiner le nom de mon bateau sur le quai comme le veut la tradition ici. J’ai juste fait un petit détour autour du monde avant (rires). Et puis, je retrouve des gens que je connais déjà, avec qui j’ai noué des affinités tout au long de mon périple entrepris il y a bientôt 3 ans. J’ai prévu de revenir en Bretagne début août. Je pensais initialement rester un mois mais ce ne sera finalement qu’une dizaine de jours.
Voiles et Voiliers : Directement vers Saint-Brieuc, là où vous avez construit votre micro voilier Baluchon dans votre garage pour 4 000 € ?
Yann Quenet : Oui a priori. Il va falloir retrouver un travail, gagner de l’argent, remettre des chaussures, faire ma déclaration d’impôts… Bref, des trucs de grandes personnes ce qui ne m’enchante pas vraiment mais bon, j’ai aussi d’autres projets enthousiasmants qui vont m’aider à supporter tout cela. Ce tour du monde m’a permis d’apprendre à supporter beaucoup de choses !
Nickel pour l'article en entier,c'est super !
Personnellement les orages c'est ce qui me fait le plus peur...
Une mauvaise expérience au large de la Guyane,sans aucunes conséquences,mais sur toute une nuit avec no visibilité et comme en plein jour avec les éclairs incessants...pas cool du tout de foncer dans un nuage de pluie.
Alors enfermé sur un canote de 4 mètres je n'y pense même pas!
Bonjour, merci Yann de nous avoir tenu en haleine et c'est pas fini! 😍, il y aura moins de monde sur hisse et ho à suivre les maxi avec leurs chamailleries d'enfants gâtés👅🤜.
Il c est lancé un défi , il est en train de le réussir , a t il était heureux , content de son voyage ? j espère qu il la fait pour lui pas pour faire le buzz . c est pas du tout mes envies de navigation ,chapeau bas pour Yann car sur se bateau , rare serait parti comme lui ( même pas 24 H pour moi )
Holà,
Vu sa dernière photo aux Açores,il a vraiment un visage très marqué...
Ça fait beaucoup ces traversées bout à bout,à manger des conserves et boire de l'eau pas top (sur la dernière).
Pas terrible pour le corps et les reins...
Chapeau pour le côté zen et sportif,mais il aura fait un tour du monde au pas de course sans voir grand chose des pays visités,un peu dommage...
Bon,vu ses finances il ne doit pas non plus avoir les moyens de s'arrêter longtemps ?
D'après son blog, il serait déjà reparti...