traitement curatif osmose !

&gtbonjour à tous,
&gtnous devons effectuer ce traitement sur notre SL 41 et bien sur beaucoup de questions se posent à nous.
&gtpeut-on éffectuer le pelage par nos propres moyens (coût pro =1500/2000)?
&gtsechage cabine ou exterieur ?
&gtproduits utilisés pour le traitement ?
&gtbref,avez-vous fait ou fait faire ce TTT ?
&gtmerci pour vos conseils.
&gtcordialement.
&gtjean-luc.

L'équipage
22 nov. 2009
22 nov. 2009

J'ai fait faire ce traitement
par un professionnel. La carène a été "pelée" à la disqueuse par un gars très habile. Il a mis 5 jours pour le faire et, pour l'avoir vu en action, je ne regrette pas que ce fut lui plutôt que moi. Le bateau mesure 8.90 x 3.15 mètres. D'une manière générale, je reste convaincu que n'importe qui ne peut pas se lancer dans le pelage car le travail doit être soigné. Il faut surtout veiller à enlever juste ce qu'il faut pour conserver la forme initiale de la carène.Au cas ou vous voudriez le faire vous même, protégez vous bien.
Il paraît que le séchage en cabine est efficace et rapide mais très onéreux, et que le séchage naturel en intérieur n'est pas beaucoup plus efficace que le séchage en extérieur dont la durée dépend de la région et des conditions climatiques. Le minimum est 6 mois et cela peut prendre jusqu'à un an voire plus. Chaque bateau est un cas particulier et aucune prévision n'est possible quant au temps de séchage. Dans mon cas : 9 mois et demi. Il faut prendre soin d'assurer une circulation d'air à l'intérieur du bateau, de soulever les planchers, laisser les coffres ouverts si leur surface intérieure correspond à la carène à l'extérieur, bien sécher les fonds et vider tous les réservoirs en contact avec la carène osmosée.
Au bout de quelques mois de séchage, la carène doit être sablée pour percer toutes les micros poches d'air où il y avait auparavant de l'humidité et pour créer une bonne accroche. Parfois, et dans des cas plus grave ou le phénomène d'osmose aurait provoqué un délaminage des couches de stratification (souvent caractérisé par des trous de quelques millimètres à quelques centimètres de large sur quelques millimètres de profondeur), il faut faire des reprises de stratification. Pendant le séchage, il faut mesurer égulièrement le taux d'humidité de la carène en au moins 4 ou 5 endroits sur chaque bord pour suivre son évolution. Ensuite, et dès que le taux d'humidité de la carène le permet, le traitement commence. Je ne maitrise pas suffisamment ce processus pour en parler.
En revanche, je suis souvent stupéfait de voir que des plaisanciers font un traitement préventif sans avoir pris soin de vérifier le taux d'humidité de leur carène, simplement parce qu'il n'y a pas de cloque. Ou alors, ils traitent localement, en perçant les cloques, en laissant sécher quelques semaines et en rebouchant à l'enduit epoxy. Je l'ai vu faire un certain nombre de fois. Le pire c'est que j'ai déjà vu ces mêmes bateaux en vente avec la mention "traitement anti-osmose" ou "préventif osmose". C'est pourquoi, je recommande vivement à ceux qui souhaitent acheter un bateau dont l'annonce présente ce type de mention d'insister pour connaître les conditions dans lesquelles s'est déroulé le traitement subi. C'est du vécu !
Enfin, tous mes propos, s'ils peuvent vous paraître alarmistes, ne doivent pas faire oublier que le processus d'osmose évolue très lentement dans le temps et qu'il n'a, d'après moi, jamais fait couler un bateau. Je connais des gens qui ont un bateau osmosé qu'ils hiverne 3 à 4 mois à l'extérieur. Si l'osmose est présente, son évolution est stoppée et ils sont parfaitement heureux comme ça. C'est une solution. J'écris beaucoup mais c'est un sujet passionnant qui ne manquera pas de faire réagir certains d'entre vous.

22 nov. 2009

la coque n'est pas criblée
de cloques, mais celles-ci peuvent avoir la taille d'une piece d'un euro !
&gtnous le mettons au sec environ 6 mois/an.
&gtmerci de m'avoir répondu.

22 nov. 2009

La taille des cloques ne veut pas dire grand chose
En effet, sur mon voilier, elles étaient nombreuses et leur taille était d'environ 1 cm pour les plus grosses. Il n'y avait pas pour autant de trous dans le stratifié. Mais chaque cas est particulier.

22 nov. 2009

cris et chuchotements
salut arveaj
si tous ceux qui s'intéressent au sujet harcèlent notre web-master, il finira par mettre en ligne l'article que j'ai préparé sur le sujet.
(je sais qu'il a autre chose à faire mais ça fait un an qu'il me l'a promis :)))
à vous de jouer, donc.
Alex

22 nov. 2009

toujours d'actualité
&gtmerci alex car ce sujet est bel et bien d'actualité malgré l'apparence de ce fil,nous ne devons pas être que deux ou trois concernés par l'osmose de nos coques !!!
&gttoutes les experiences sur le sujet peuvent apporter un plus pour ceux(dont je fais parti) qui se demandent quelle attitude adopter.
&gten effet, c'est avec du recul que l'on peut mesurer l'éfficacité ou non de tel ou tel traitement ou encore de non traitement.
&gta tres bientôt pour ceux qui seront au salon le mercredi 9/12.
&gtcordialement.

22 nov. 2009

On peut le faire soi- même
Comme le sujet a déjà été traité de très nombreuses fois, je remets le post que j'avais écrit pour un ancien fil et que j'avais pris la précaution de sauvegarder.

On peut le faire soi-même - 08-03-2007 00:59 -

Je ne peux que faire part de ma modeste expérience en la matière. Au printemps 1991, en préparant mon First 25 pour la pose de l’antifouling, je constate la présence de cloques sur la coque. Un «spécialiste», présent sur le chantier confirme bien l’osmose.
Après réflexion, je décide de traiter moi-même, en suivant les conseils du «pro».
1) Enlever le vieil antifouling avec un décapant (International) et du thinner cellulosique.
2) Peler le gel-coat + les 2 couches d’epoxy Gelshied mises 1 an avant, ce qui confirme l’inutilité d’un traitement préventif sur une «vieille» coque. Toujours sur les conseils du pro, j’ai utilisé un décapeur thermique avec variateur électronique pour pouvoir contrôler la température. Il est impératif d’avoir un grattoir ou couteau de peintre bien affûté et des gants pour éviter les brûlures surtout quand on attaque le dessous de la coque.
L’avantage du décapeur sur la ponceuse est l’absence de poussière et aussi le fait qu’on n’entame jamais la fibre de verre (je n’ai pratiquement pas utilisé d’enduit).
3) Un rapide coup de papier verré gros grain, à la main et la coque pouvait sécher (presque un an).
4) Tous les 15 jours, 3 semaines, lavage de la coque au « Karcher » pour éliminer les résidus résultant de l’osmose (poudre blanchâtre).
5) En avril 92, ponçage un peu plus soigné, à la ponceuse vibreuse peu agressive pour éliminer les quelques fibres relevées par le Karcher.
6) Dégraissage de la coque à l’acétone (on a toujours une main qui traîne sur la coque pendant le travail).
7) Dix couches de primer époxy Interprotect (International) pour arriver à une épaisseur acceptable et à raison de 2 couches par jour.
8) Un primer d’accrochage pour l’antifouling et puis …. à l’eau. OUF !

Coût du traitement à l'époque : environ 300 euros

Le traitement a tenu 10 ans, puis les cloques sont revenues et j’ai revendu le bateau en perdant 2 à 3000 euros à cause de l’osmose.

Il faut savoir qu’un traitement osmose dans un chantier coûte de 3 à 5000 euros et plus suivant la taille du bateau et n’est garanti que 5 ans.

22 nov. 2009

merci perelandra
&gtdix ans de tranquilité pour 300 euros (à l'époque) c'est quand même un rapport qualité/prix interressant !
&gttu vois, je croyais qu'il n'y avait plus de garantie chantier!
&gtcordialement.

22 nov. 2009

Sur les conseils de plusieurs pro
j'ai appliqué du PO, qui renforce l'etanchéité du gelcoat sans creer une barriere etanche. Je l'ai appliqué apres 9 mois au sec.

23 nov. 2009

drole de traitement
mais le coup du décapeur connaissait pas .
pour ce qui est des garanti je demande a voir qui a eu sont traitement refait pour récidive car ces pas le traitement qui est garanti mais le produit et bien souvent les mises en œuvre ne sont pas respecter et les conditions non plus .
l osmose est bien souvent de l or pour les chantiers qui leur rapporte beaucoup.

23 nov. 2009

Décapeur thermique
L'utilisation d'un décapeur thermique sur de la résine polyester est dangereux pour l'intégrité de la stratification.
Contrairement aux thermoplastiques (PVC, polyéthylène...) qui peuvent être ramollis en chauffant et retrouver leurs caractéristiques en refroidissant, les thermodurcissables (polyester, époxy...) perdent leur caractéristiques quand ils sont chauffés au point d'être ramollis ; une fois refroidis, ils ne retrouveront pas leur état d'origine.

Donc, si on chauffe le stratifié au point de pouvoir enlever le gelcoat à la spatule, il est certain que les couches immédiatement en dessous ont chauffé suffisamment pour que leurs caractéristiques aient irrémédiablement changé.

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