Tirant d'eau quillards
Bonjour, je sais ce sujet déjà moulte fois évoqué avec des débats passionnés,,,, mais!!!!
auriez vous vécu personnellement l'impossibilité d'avoir accès a une plage ou un mouillage pour la nuit dans une ile des caraïbes ou bien en Polynésie parce que vous étiez sur un quillard faisant avec 2/3 metres de tirant d'eau? ou bien est ce plus une légende ?
merci pour vos retours d'experiences vécu.
On a été en Polynésie et aux Caraïbes avec un quillard de 1,80 m de TE puis avec un dériveur de 1.25m de TE (dérive haute).
On est allés dans les mêmes types d'endroits. Pas vu de différence.
Plus près de la plage, t'as des Nonos, Yenyens ou autres.
La seule fois on on a utilise le fait d'être dériveur, c'est en rentrant, on a pris le canal du midi.
Par contre, les problèmes de dérive coincée, ça on a connu. A la fin, elle était bloquée relevée et on ne s'en occupait plus. La remontée de la Mer Rouge à tirer des bords a été longue.
On est donc revenu au quillard.
J'ai navigué deux saison sur une Maracuja 42 dans l'ouest de l'océan indien. Mayotte et Madagascar.
Je n'ai jamais remonté la dérive...
J'aurais pu, bien sûr, mais ED a décrit les problèmes qui se posent trop près du bord, en plus de se retrouver au sec si le vent tourne.
J'ai un peu étudié la question pour mes propres projets , en ayant eu aussi l'avis de plusieurs plaisanciers. Je pense que tant qu'on reste à un tirant d'eau raisonnable, pas trop profond , il vaut mieux eviter le dériveur lesté ou une autre version. Un dériveur aura souvent plus d'ennuis technique lié au mécanisme plus complexe , sans pour autant apporter beaucoup d'avantages, et même des performances aux allures de près moins bonnes assez vite . Idem pour les biquilles, sauf exceptions, qui sont en général assez lourds et lents, et donc ont plus souvent recours au moteur dès que le vent faiblit ou qu'il pointe dans la mauvaise direction. Tant qu'on reste en dessous de 1 m 80 ou 1m 90 de tirant d'eau ,il n'y a que rarement de limitation dans les navigations, à moins de vouloir seulement faire du cabotage dans des zones a fort marnage ,remonter des estuaires ou des rivières . Dans ce cas-là , un plus faible tirant d'eau devient assez important . Mais si on compte faire des traversées ou des voyages touz'azimuts ,il vaut mieux quand même éviter en trop faible tirant d'eau ou un lest compliqué ou pénalisant. Et dans des tailles de bateau disons jusqu'à 30 pieds ,je pense qu'on peut trouver des quillards a tirant d'eau raisonnable de 1m 80 jusqu'à 1m15 ou1m 20 de tirant, sans pénaliser trop les performances , y compris pour l echouage occasionnel ,jusqu a 1m40 de TE environ.
Au-delà de 30 pieds ou 40 pieds, un tirant d'eau trop court diminue beaucoup les performances du bateau , donc 2m de TE ou plus est logique , et un dériveur devient plus intéressant dans ces tailles certainement
Bonjour, Dans certaines zones, Manche, Baie de Fundy, le faible tirant d'eau a peut-être ses avantages... :-))
Pour l'entretien, dans les zones à marées exotiques, c'est bien pratique de pouvoir echouer pour l'entretien (Via 42, SO ocean indien). Aussi avec ses deux dérives sur le Via, une capacité à tenir un cap remarquable, permettant à un pilote ultra basique (Autohelm 3000) de barrer malgré des conditions difficiles.
A la lecture du post , je me dis que 2 mètres de tirant d'eau ou 3 mètres ce n'est pas du tout pareil .
Bravo Ricco pour cette question iconoclaste. Effectivement, un dériveur n'a aucun intérêt aux Antilles. c'est juste bon pour naviguer en bretagne Nord.
Ce qu'il y a de plus agréable dans l'utilisation d'un très faible et robuste tirant d'eau c'est surtout qu'on peut aller pratiquement où l'on veut sans trop d'état d'âme pour au besoin pouvoir fuir vraiment les autres (ce qui est la raison première de la pratique de la voile en amateur) Et quand on est retraité ou rentier on n'a plus aucune contrainte de temps sinon de passez son temps à le tuer. Et on n'a plus l'âge de vouloir faire la course. Et la course de la vie on la perd toujours.
Le gros intérêt de la question de Ricco est de mettre les pieds dans le plat : Y a t'il beaucoup d'endroits inaccessibles aux quillards aux antilles ou en Polynésie? Cette possibilité d'accès est tout de même l'argument principal des défenseurs du dériveur (comme outremer par exemple). Pourtant, en ce qui concerne les Antilles, cet argument tombe totalement à plat. Les défenseurs du dériveur sont incapables de citer un seul exemple et doivent se rabattre sur des avantages supposés autres (possibilité de carénage, stabilité de route au portant, dérapage dans le mauvais temps).
bonjour, merci pour réponses , sur une unité de 50 pieds ou plus les quilles demandent souvent 2.5 ou plus,,, et le choix n'est pas simple, j'ai eu l'occasion de naviguer aux bvi avec un cata et je dois dire que j'étais content de pouvoir être pres du rivage, mais c'était de la location et seulement aux bvi.
a saint martin j'avais loué un bateau a moteur et a l'ilet pinel pour passer la nuit au mouillage je sentais bien que c'était un peu juste (tirant bateau moteur pourtant)
Plan lerouge : 14.50 m , biquille te 1.50 m
Avec 1.85 m je n'ai pas eu trop de soucis aux Bvi , st Martin et Anguilla ni ailleurs comme disent les autres posts.
Par contre , sur un biquille,s'échouer sans marée pour sortir peut etre difficile.
Mais top au carénage.
Le canote idéal pour voyager n'existe pas . Les rivages ,les terres ne sont pas identiques.