Tirant d'eau

Bonjour,

Pour un tirant d'eau faible ou important, pourrez-vous s'il vous plait m’énumérer les avantages et les inconvénients ?

Bien cordialement,

L'équipage
04 jan. 2016

Tu passes partout, ou pas ;-)

04 jan. 2016

il n'y a que des avantages a avoir un petit tirant d'eau ..

avec un petit tirant d'eau on fait les m^me navigation qu'avec un grand l'inverse n'est pas possible .

04 jan. 2016

c'est un peu réducteur tout de même ...
avec un grand tirant d'eau, le près devient tout de même nettement moins pénible...
autant sur un dériveur où l'on tombe à 50cm, cela offre de nouvelle perspective... autant entre 1m50 ou 2m la différence d'utilisation est plus failble !

04 jan. 2016

Si un tirant d'eau d'environ 2m n'a aucune avantage, pourquoi alors on le trouve chez beaucoup de modèles de voiliers (il me semble qu'il y'a beaucoup moins de voiliers avec un faible tirant d'eau qu'avec un tirant d'eau entre 1m70 et 2m)

04 jan. 2016

Si tu regardes un peut les utilisateurs,

  • les grands tirants d'eau souvent utilisés pour les endroits où pas ou peu de marée comme en Méditerranée
  • les PTE ou les dériveurs sont plus nombreux en Bretagne à cause des grands marnages Ils permettent de s'assécher plus facilement et de s'approcher des rochers Par contre il sont moins performants au près. Notamment ils remonte moins bien au vent Autre inconvénient, il sont souvent plus "rouleur"

Ils sont également très utilisé pour les tours du monde car ils sont sensés passer partout ....

04 jan. 2016

bonjour à tous,

je pense qu il faut déjà commencer par les besoins de chacun.
donc faible tirant d eau en zone de forte marée.
GTE en med, non ?

04 jan. 2016

Contre vent et courant avec un petit tirant d'eau on tire des bords carrés.Ce n'est pas la même navigation qu'avec un grand tirant d'eau.

04 jan. 2016

Tirant d'eau important = Régate et méditerranée
tirant d'eau faible = prés moins bon, côtes à marées, mouillages tranquilles en eau peu profonde loin de la foule, navigation plus facile dans les Minquiers par exemple, mouillage au mont saint Michel.

04 jan. 2016

Le Tirant d'eau est avant tout en rapport avec le navire. il est un des éléments majeur de la stabilité du navire conjugué avec son lest et un des éléments majeurs des allures dû bateaux. pour faire simple sur un navire bien conçu (ce n'est pas les cas de tous) on en revient à ce que dit Ar vag un peu plus haut .

04 jan. 201604 jan. 2016

Tirant d'eau plus élevé = lest plus profond = meilleure stabilité à lest de poids identique = plus de capacité à porter de la toile, surtout au près

Tirant d'eau plus élevé = voile de quille plus allongé et plus efficace = meilleur plan anti-derive, surtout au près

04 jan. 2016

Un grand TE est toujours très pénalisant
(déplacement d'eau, surface mouillée, contraintes mécaniques, nécessité d'assez de fond). On l'utilise par défaut parcequ'on vise un objectif difficile à atteindre par d'autres méthodes ou qu'on ne veut pas employer ces autres méthodes. Les quilles profondes sont très récentes, développées pour la course pour porter le maximum de voile, tant qu'on ne voulait pas adopter la solution cata la plus efficace sur le plan vitesse, avec un TE très faible.

04 jan. 2016

et les quilles à aillettes ,et les bi-quilles
certains dériveurs font le même près que les quillard GTE
voir le hood 38 qui remonte a 28° du vent apparent .
un stabilité de forme acceptera un PTE sans perdre grand chose
par rapport à un GTE qui sera forcement plus léger .
alain

04 jan. 201604 jan. 2016

Il n'y a pas vraiment de rapport entre le tirant d'eau et l'angle de vent apparent pour remonter au près. Celui-ci dépend principalement des voiles.

Par contre, le tirant d'eau aura un impact sur l'angle de remontée quand on prend en compte la dérive.

Et le tirant d'eau aura aussi un impact sur la vitesse de remontée au près. Un AWA de 28° à 6 nds, ce n'est pas la même chose qu'un AWA de 28° à 5 nds.

04 jan. 2016

l'on note toujours une remonté au vent meilleur avec un GTE qu'avec un petit , ce n'est d'ailleurs pas systematique mais l'on ne parle jamais de l'allure au portant qui avec un PTE ou surtout avec un deriveur sera plus confortable ...

l'interet d'un GTE est d'etre plus leger car son lest est plus bas ... mais aussi une trop grande legereté va à l'encontre du confort ....

le GTE c'est bien pour faire des regates

04 jan. 2016

Bonjour,
Tout dépend de son programme. Personnellement, je ne suis pas régatier mais plutôt adepte de la petite croisière, donc pas nécessaire de trainer une quille de 2 m, mais par contre je ne souhaitais pas avoir de quille ou dérive qui cognent (ou qui coincent) dans certaines conditions de mer ou au mouillage.
J'ai choisi la solution du petit tirant d'eau, un Biloup 30 - long : 9m - bi-quilles, tirant d'eau : 1.15m.
Et comme tout le monde je me suis posé la question : est-ce que ça remonte au vent ?...
ladesirade4.blogspot.fr[...]he.html
ALAIN

04 jan. 2016

Bonjour Alain. J'ai lu ça :
"En fait, peu de bateaux remontent à plus de 45°"

j'aurai plutôt écrit :
"peu de bateaux remontent à moins de 45°", même si je ne suis pas trop d'accord avec cette affirmation; à peu près tous les quillards en sont capables pour peu que leurs voiles ne soient pas des sacs et leur carène des parcs à moules

08 jan. 2016

Bonjour Tribal,
Effectivement on comprend mieux dans ce sens ... c'est modifié. Merci.
Je généralisais, car la majorité des bateaux de série se tiennent quand le vent monte, la mer se creuse et tout le monde abat un peu pour avancer. En dessous de 10 nds je met le spi ou le moteur, car là je ne suis pas performant !!!
Je n'hésite pas non plus à mettre un peu de moteur pour serrer le vent et éviter un bord supplémentaire, le Biloup n'excède pas 15° de gite, 20° maxi sous les rafales, il est très confortable.
C'est un choix de programme quand on achète un bateau ?...
ALAIN

04 jan. 2016

Merci pour toutes vos réponses.

Cela m’amène à une nouvelle question :) :

Quels sont les modèles de voiliers à FTE qui peuvent rivaliser avec un GTE en terme de stabilité et qui peuvent faire une transat avec les mêmes qualités qu'un GTE et qu'on peut en procurer en occaz à environ 60k€ ~ 70k€.

04 jan. 2016

@jlassi
généralement on parle de PTE ,mais ta question est trop vaste prècise en citant des modèles ,ton programme ,la constitution de l'équipage .
l'enveloppe on la connait ,actuellement il y a à vendre un via 42 a 60k€
un sunodysée 39 à 45k€
cherche un peu et donne nous tes choix on te conseillera
généralement avant d'avoir des projets de transat on navigue et on sait ce dont on a besoin on sélectionne un panel qui généralement tourne sur deux ou trois batos
un sancerre par exemple est un voilier magnifique et qui en plus marche ..
évidement ça ne ressemble pas à des bassines avec de l'ikea collé au sika à l'intérieur
alain

04 jan. 2016
  • une fois de plus

-la stabilité globale d'un bateau depends de la stabilité de forme plus la stabilité de poids
- la stabilité de forme est obtenu par la forme de la caréne , plus elle est large avec un fond plat plus elle sera importante
-la stabilité de poids depends de la position du centre de gravité plus il sera bas plus il sera important

donc l'archi joue avec ces deux elements pour obtenir une stabilité globale .
-sur un PTE la stabilité de forme sera optimisé pour reduire autant que faire ce peu le poids du lest qui lui sera plus haut qu'un GTE .

mais au finale les stabilités seront comparable , reste que d'un modele à l'autre la stabilité peuvent etre differente mais cela n'est pas dû au TE mais à l'ensemble de la construction .

Il est a noté qu'un bateau (deriveur par exemple) aura une grande stabilité de forme donc il gitera moins qu'un GTE entre 0 et 10° environ car la stabilité de poids n'intervient efficacement qu'audelà de 10° .

il est a noté également que la stabilité de forme engendre le volume de la coque donc de l'habitabilité d'un bateau plus elle est grande plus le volume sera important .

04 jan. 2016

c'est vrai

04 jan. 2016

"-sur un PTE la stabilité de forme sera optimisé(e) pour reduire autant que faire ce peu le poids du lest qui lui sera plus haut qu'un GTE "

ça, c'est vu d'une feuille blanche; la formule la plus répandue sur le marché, c'est une coque unique et de multiples variations d'appendices.

04 jan. 2016

"Il est a noté qu'un bateau (deriveur par exemple) aura une grande stabilité de forme donc il gitera moins qu'un GTE entre 0 et 10° environ car la stabilité de poids n'intervient efficacement qu'audelà de 10°" .

OK si on parle de 2 modèles différents avec par exemple un dériveur ayant une plus grande stabilité de forme qu'un autre modèle quillard.
Par contre je ne vois pas pourquoi sur un modèle donné se déclinant en 2 versions avec l'un dériveur ,l'autre quillard le dériveur serait moins gitard que le quillard entre 0 et 10° (puisque c'est la même carène).

04 jan. 201604 jan. 2016

Jlassi, il me semble que dans un précédant post,
(Navigation nocturne en grand large), tu avais dit que tu projetais un TDM en couple.
Si ta question est liée à ce projet, un Dériveur intégral type caroff ou ovni semble adapté à ce type de programme. Par contre, ça passera pas au niveau budget

Sinon, il y a le feeling 32 en dériveur intégral dans ces prix là. Mais Est il adapté au grand voyage ?

04 jan. 201616 juin 2020

Bonjour,
Un biquille même avec peu de vent à arrive à avancer...

04 jan. 2016

Sympa ta photo. Sans elle, ce fil de discussion sur le tirant d'eau n'aurait eu aucun intérêt !
:mdr:

04 jan. 2016

Bonjour,
tu aurais du aller voir le profil : Tirant d'eau 1m13 ... :alavotre:

04 jan. 2016

J'ai un petit tirant d'eau (normal c'est un petit bateau). Parfois j'aimerai un grand te. Concrètement je pense que la gîte est plus importante avec un pte et qu'on est obligé de prendre des ris rapidement. Je l'observe en nav en fait (pas plus tard qu'hier). Je peux constater assez vite les bateaux à gte, ils sont toutes voiles dehors et remontent nickel. Déjà c'est à mentionner je pense (à moins que je me trompe).
Pour les mouillages, c'est évident qu'avec un pte tu vas "plus loin" mais quid du rayon de mouillage? Pour atteindre le fond de la crique, encore faut-il qu'il y est un peu de marge autour. Resultat je jette la pioche rarement à moins de 5 mètres. (bon les fonds par chez moi tombent très vite). Je voulais juste mentionner ces observations, encore une fois j'ai peut-être pas raison.

04 jan. 201604 jan. 2016

sur un bateau équipé d'un génois autovireur tu remontes super bien au près, mieux que les autres; mais bon, tu as moins de surface.....

04 jan. 2016

alors , si c est un génois , il ne peut pas être auto vireur , parce que le génois ou foc de gènes est obligatoirement un foc a recouvrement
donc il s agit d un foc auto vireur .

ensuite ""sur un bateau équipé d'un génois autovireur tu remontes super bien au près, mieux que les autres""

c est nouveau ?

parce que un solent est un foc qui permet d aller vite et de faire du cap quand il y a du vent , mais un foc auto vireur , la seule chose que ça permet , c'est de virer sans toucher aux écoutes , c est tout !

04 jan. 2016

""je voulais dire que tu pouvais remonter au près à 20 degrés""

donc si je te suis bien avec un foc auto vireur qui remonte à 20° du vent , on fait 40° d un bord sur l autre !

très intéressant , même les class America qui étaient les champions du prés serré( de mémoire aux alentour de 30° réel du vent ) , ne remontaient pas aussi haut , il va falloir que tu nous expliques , parce que là on va apprendre des choses , et promis , je vais faire attention , et être très attentif pour essayer de bien comprendre ton explication.

après , il ne faut jamais oublier que faire du cap , c est une chose , mais avoir un bon VMG , c'en est une autre !

04 jan. 2016

Vous avez peut être tous les deux raison, j ai l impression que l un parle en vent réel et l autre en vent apparent. J'essaie d apaiser les tensions.

04 jan. 2016

Hou là là , le monsieur est susceptible !

il n aime pas quand on lui montre qu'il a dit une connerie !

foc auto vireur ou pas , un voilier ne PEUT pas remonter à 20°vent , c est ,bêtement physique, renseigne toi .

quand a nous assener ton CV nautique comme preuve de ton savoir , c est un peu court !

donc pour faire rapide , 45 ans de voiles sur tout types de voiliers , y compris un Hans avec foc auto vireur .
40 ans comme chef de bord , tant en croisière qu'en régate en équipage et en solo et malgré ça , contrairement à d autres je continue a apprendre à chaque fois que je navigue .

donc je te souhaite de passer une bonne nuit avec tes certitudes

04 jan. 2016

bonne soirée

je me suis bien amusé

04 jan. 2016

là je suis entierement d'accord aussi, je parlait juste d'angle de remontée par rapport au vent

04 jan. 201604 jan. 2016

oui hotelgolf, je voulais effectivement parler de foc; non c'est pas nouveau, j'ai pas dit que tu allais plus vite à 35-40 degrés, je voulais dire que tu pouvais remonter au près à 20 degrés; je me suis mal exprimé (ou tu m'as mal compris, une fois de plus....)

04 jan. 201604 jan. 2016

t'as déjà fait du près avec un foc auto-vireur?non; moi oui, de la belgique à la bretagne en passant par l'angleterre et l'irlande, sur un maxi 999 équipé d'un foc auto-vireur; on s'est tapé du près pendant quasi toute la route, donc je sais de quoi je parle ; et je te dis qu'on peut remonter à 20 degrés sans problème monsieur je-sais-tout, y compris quand je connais pas; déjà que t'es pas capable de reconnaitre un bateau qui est au mouillage ou pas....

04 jan. 2016

40 ans comme chef de bord? ils ont du se marrer tes équipiers....Ils sont remontés sur un bateau depuis?
ou tu as vu que j'étale mon cv? je parle juste de ce que j'ai fais cet été avec un auto-vireur, rien de plus; c'est toi qui étale le tien, alors que tu n'arrives même pas à voir si un bateau est au mouillage ou pas (voir ton fil sur le permis bateau...);
j'adore apprendre, mais seulement avec des gens intelligents qui s'y connaissent vraiment.
Sur ce, j'arrete de perdre mon temps avec toi

04 jan. 2016

D'accord.
Ce système est je trouve hyper pénalisant pour les performances du bateau;
notamment dans le petit temps.

06 jan. 2016

Au vent apparent ......

04 jan. 2016

A ma connaissance, pas de solution miracle, tout dépend du programme et des priorités que l'on se donne .
Perso, j'ai un PTE (1,65m pour un 40 pieds) mais avec un gros bulbe sous la quille.
Le rapport performances/raideur/facilités d'accès aux mouillages peu profonds me satisfait pleinement, mais
je reste conscient que le poids total plus élevé et la dérive plus grande au prés font que je ne pourrais jamais rivalisé avec la même version GTE !
En terme de structure, les quilles PTE sont généralement plus longues , et de fait mieux fixées aux varangues, j'ai un peu plus confiance dans la rigidité générale du bateau.

04 jan. 2016

tirant d'eau ou tyran d'eau

04 jan. 2016

Même en med, il est sympa de pouvoir accéder à tous les ports, même les plus petits pour se mettre à l'abri ou faire un plein de flotte/GO.

Pour revenir aux choix: Un type de lest/plan anti dérive va avec une carène, dessiné pour atteindre un objectif de vitesse, de cap, de capacité de charge, le tout pour répondre à un programme et le tirant d'eau maxi correspondant...

vouloir faire un GTE, PTE et DL sur la même carène n'est assurément pas le meilleur choix pour avoir des compromis satisfaisants (en dehors de la rentabilité du chantier!), ce qui donne mauvaise réputation aux DL/PTE pour ce qui est de l'efficacité, ces bateaux étant souvent conçu pour être des GTE à l'origine.
Pour s'en convaincre, recherchez les dériveurs (DL ou DI) réputé: ils sont tous dispo uniquement avec ce type de lest .

Comme dit plus haut, un HOOD 38 (DL typé grande croisière/voyage) sera plus efficace au près qu'un croiseur de série moderne avec 1m90 de TE avec moins de 90° d'un bord sur l'autre (à ne pas comparer non plus avec un proto one-off ;-) )

04 jan. 2016

Je me répète: l'angle effectif de remontée au près dépend principalement de deux choses:
- la configuration du gréement et la qualité des voiles
- la qualité du plan anti-dérive

Un DI/DL avec une dérive bien conçue, un gréement bien conçu, et de bonnes voiles, devrait être capable de remonter aussi bien au vent (en terme d'angle au vent apparent) qu'un quillard.

Mais un quillard bien conçu pourra avoir un lest placé plus bas qu'un DI/DL bien conçu. Ce lest plus bas lui permettra toutes choses étant égales par ailleurs de porter plus de toile que le DI/DL.

Au près serré, un quillard bien conçu devrait faire le même angle au vent apparent qu'un DI/DL. Mais il pourra aller plus vite. Et la vitesse rendra son plan anti-dérive également un peu plus efficace. Son angle effectif de remontée au vent sera donc au total légèrement meilleur, et sa vitesse de remontée au vent sera nettement meilleure.

07 jan. 2016

"Pour s'en convaincre, recherchez les dériveurs (DL ou DI) réputé: ils sont tous dispo uniquement avec ce type de lest ".
faux ex: kelt 707 sortie d'abord en quillard ensuite en DI.

04 jan. 2016

Moi suis en Med depuis toujours. Qu'on ne ridiculise pas les PTE, j'ai un excellent souvenir d'un Aquila PTE dans baston dont le comportement m'avait bien plu... Il y a d'excellents PTE bien nés!!!!
Après moi j'ai eu deux Jouët 7.60, un en dl l'autre en gte et pour ce bateau il n'y avait clairement pas photo!! Le gte était une balle!! Avec en prime une douceur et une réactivité à la barre incomparable!!! En plus dans ces types de lest 0,70/1m80 pour le dl et 1m60 pour le gte on ne voit pas trop de différence au mouillage car perso suis pas du style à faire du rase cailloux.

Aujourd'hui mon bateau actuel fait quasiment 2m10 de TE et pour les navs que je fais je ne voulais pas qu'il en soit autrement, ici la mer étant fourbe faut pas badiner avec le près et la tenue de cap. J'ai était gêné dans de pas mal de port en Italie ou à chaque fois j'étais obligé d'appeler la capitainerie pour qu'on me guide dans les entrées car elles ne sont pas draguees :/
En Grèce on m'avait fait un flan mais je n'ai eu aucun soucis...d'ailleurs à ce sujet il y a un sujet que tu dois regarder également c'est le type de safran! L'exemple en Grèce, beaucoup de fond remonte vite en s'approchant des quais. La bas on se met cul au quai avec une ancre devant. Mèche de safran longue égale enmerdes!!!! Ma passerelle pour debarquer était courte car mon safran l’est aussi...
Ça a son importance!!!

Cible bien ton programme :)

04 jan. 2016

Comme le dit Captain Eric, il n'y a pas de solution miracle,sur mon bateau GTE 2.2m le lest est 500kg moins lourd que le PTE, 1.80m.....il faudra trainer cela dans les petits airs et les remontés au vent ne sont pas aussi performantes (26/27° avec le GTE ) , les polaires vitesses donnent des indications à ce sujet. si j'ai choisi une GTE , en Manche...c'est pour la régate, ne pas me trainer au moteur des qu'il faut remonter sérieusement au vent, et j'accepte en contre partie de reduire l'acces à certains ports
Il n'y a pas de solution miracle.
Cordialement

04 jan. 201604 jan. 2016

J'aime beaucoup les quilles rétractables style Finot-Conq. Sur le Pogo 30 par exemple:
www.finot-conq.com[...]pogo-30

Assez bon profil et lest très bas.

04 jan. 2016

j'ai depuis peu un GTE (36.7 donc 2.20m), pour les moment je le savoure et lui pardonne bien volontier ses désagréments quand on voit les différences de remontés au près !

05 jan. 201605 jan. 2016

Bonne question que je me suis posée récemment (achat bateau). J'avais le choix pour le même voilier (etap 28) entre 1.25m et 1.60m, tous les deux nombreux en occasion (Benelux). J'ai opté pour le 1.25m dans l'optique de le laisser dans les années à venir dans l'Aven en Bretagne (dispon. de places au coffre pour 1.25m OK, pas pour 1.6m). Pour le reste je suis plus sceptique, est-ce qu'on passe plus sereinement à un endroit ou s'approche plus prêt d'une plage pour un mouillage avec 35 cm de moins de TE. un peu oui, mais pas beaucoup considérant la marge qu'on veut se donner avant de toucher.

06 jan. 2016

Personnellement j’ai toujours navigué en Bretagne et je suis pourtant partisan du grand tirant d’eau. Franchement 0.3m de plus ou de moins ne changent pas fondamentalement les criques ou on a accès compte tenu du rayon d’évitage et du « pied de pilote ». Je ferais toutefois une réserve si on est dans un port à écluse ou un port à seuil, dans ce cas précis 0.3m font une vraie différence.

Plus que la valeur du tirant d’eau, si on veut vraiment accéder à des fonds de rias ou à de petites criques, le vrai critère à mon sens est la possibilité de béquiller. Un bateau qui béquille (de plus en plus rare) avec 1.9m de tirant d’eau aura accès à bien plus de mouillages qu’un de 1.6m mais qui n’échoue pas

Une fois toutes ces réserves faites je préfère le grand TE car il donne une bien meilleure remontée au près. Non pas tellement par abaissement du centre de gravité que par un allongement du profil de quille devient donc nettement plus performant comme plan antidérive. Or pour moi la capacité à bien remonter au près est le critère n°1 pour le chois d’un voilier
- plaisir (le près est tout de même l’allure la plus amusante)
- rapidité
- sécurité

06 jan. 2016

@cbs, je ne comprends pas pourquoi aussi peu (pas ?) de voiliers modernes ont une possibilité de pré-équiment pour leur permettre de béquiller. Les lest courts pourraient avoir en revanche une quille légèrement plus longue (sens horizontal) pour leur donner la stabilité nécessaire. j'ai pas mal béquillé sur des bateaux plus anciens et je trouvais ça génial.

06 jan. 2016

PS : quant à remonter à 20° du vent, c'est de la science fiction. Aucun voilier ne remonte à plus de 35°

06 jan. 2016

@Csb, je pense que la légende des voiliers qui remonte à 20° du vent provient des girouettes électroniques sur les voiliers. Elles indiquent la direction du vent apparent.

06 jan. 2016

mais il y en a toujours qui en sont persuadés , comme mon contradicteur un peu plus haut

06 jan. 2016

Pour élargir la discussion

Personne ne parle des quilles longues et peu profondes qu'on trouvait sur les anciens bateaux

06 jan. 2016

Souvent, nécessité fait loi.
Pour ce qui me concerne, il est évident qu'il me fallait un dériveur afin de pouvoir remonter en rivière, élargir la palette de "stationnements"possibles pour éviter les ports couteux et les mouillages encombrés.
Et tant pis si le près serré n'est guère serré.

06 jan. 2016

il peut l'être; j'ai un SO35 DL (en fait un aileron lourd profilé rentrant dans une quille courte à ailettes): il remonte bien, mais plus lourd que le quillard, va un peu moins vite... par contre quel délice de pouvoir s'échouer dans un trou de souris et regarder les "vrais marins" se faire branler dehors!... :-)))

06 jan. 2016

Sans vouloir en rajouter je doute du fait qu'un bateau de course croisiére cape a 20 deg du vent . Les meilleurs cap tenus le sont sur les bateau de l'America's cup aux alentours des 25 d dans les conditions optimales de chez optimales en configuration Lab . Avec le vent et la mer idéale . Mais 20 deg la quel bonheur .

06 jan. 2016

Bonsoir,
La question de jlassi, n’est pas liée à la fréquentation d’un bassin de croisière ni seulement à une transat mais à un projet de tour du monde. Jlassi sera donc confronté aux caractéristiques d’une diversité de bassins de croisière. Sans compter que son programme peut en cours de route, par goût ou par nécessité, évoluer vers des destinations imprévues. De plus pour joindre 2 zones de navigation il pourra être amené à faire du près. Et pas pendant une journée en eaux plus ou moins abritées pendant laquelle on a plaisir à faire du cap et de la vitesse mais peut être pendant 10 jours ou plus au grand large.
En conséquence penser à l’aptitude du bateau à naviguer dans du mauvais temps et pas seulement, alors, au portant.
Le lien donné par pv 13 est très intéressant car il permet en fonction de l’esprit dans lequel le voyage est entrepris, navigation plus ou moins sportive et donc choix du bateau en rapport, de déterminer le tirant d’eau optimum, ni trop faible, ni trop important.
En associant le tirant d’eau à l’esprit du bateau, croisière ou croisière rapide, ce tableau met aussi en avant que cette caractéristique n’est qu’un élément du choix du bateau de grande croisière parmi beaucoup d’autres.
Le fait de passer partout avec un petit tirant d’eau n’est pas non plus indépendant de la dimension du voilier, 6, 10 ou 14m.
Etre aussi attentif aux équipements susceptibles d’altérer le comportement du bateau par le fait du poids et du fardage et qu’un tirant d’eau plutôt important supportera mieux qu’un tirant d’eau dit faible. Par exemple : enrouleur de trinquette, enrouleur de grand voile (pourtant très agréable et pratique), portique avec panneaux solaires, éolienne et annexe, bimini et autres…
Philippe

07 jan. 2016

Bonjour,
Je pense que l'on choisit son bateau en fonction du programme et que l'on adapte ensuite le programme au bateau

07 jan. 2016

Bonjour,
Bien sur on peut partir avec un objectif très précis, au moins pour une partie du voyage. Mais partir en bateau, et en grand voyage en général quelque soit le mode de transport, c’est aussi s’ouvrir à toutes sortes d’imprévus agréables ou moins plaisants y compris en matière de destinations. D’autant plus qu’il n’y a pas de contrainte de temps.
Parfois l’appétit de découvrir des régions hors du programme initial ou d’emprunter des routes moins courues vient en naviguant ou est le fruit de rencontres.
Alors s’obliger à cause du bateau ! Plutôt adapter autant que possible le bateau “existant“ au programme et faire avec ! En recherchant, dans ces nouvelles circonstances, les compromis bateau/programme.
Un bateau peut souvent faire plus que ce que l’on pense.
Philippe

07 jan. 2016

Bonjour,
n'avons nous pas oublié le principal !!!!! Le facteur humain de l'aventure !
Je suis déjà passé dans des endroits peu profonds en compagnie d'autres voiliers et ... certains se sont arrêtés de peur de s'échouer malgré le fait qu'ils avaient un plus petit tirant d'eau.
Jose

07 jan. 2016

Bonjour,
Je suis bien d'accord avec le fait d'adapter"autant que possible le bateau existant" au programme...mais cela c'est aprés l'avoir choisi!
Les lois de la physique étant ce qu'elles sont et s'appliquant hélas à tout le monde, il y a un moment où les fonds remontent...
Pour parler d'expérience, nous avons commencé la croisiere en 1981 avec un Trismus 37 que nous avons construit et nous avons navigué avec jusqu'en 2007, bouclant environ 40000 milles, essentiellement en Europe avec une excursion aux Antilles en 1981 lors de la premiere transat des Alizés.
Quand il s'est agit de remplacer ce merveilleux bateau, pour notre tour du monde nous avons choisi un quillard: sloop, monocoque, monoquille, mono safran! Pourquoi? Parce qu'il nous a paru préférable de faire le choix de la performance au détriment des facilités offertes par un tirant d'eau variable.
Nous l'avons regretté parfois, mais l'agrément d'un voilier performant l'emporte sans aucun doute.
Alain

08 jan. 2016

Pour ajouter au débat, je pense qu'un petit TE sans possibilité d'échouage facile, quille courte a ailettes et autre, réduit l'interet d'un pte, a mon sens pour pouvoir profiter pleinement d'un faible tirant d'eau il ne faut pas avoir peur de se poser, surtout dans les zones a fort marnage. Puis tout dépend vraiment du programme, pour un tdm par les trois cap ya pas photo, pour explorer les bahamas non plus :)

08 jan. 2016

J'ai déja pensé qu'un jour, on inventerait un lest mobile sans inconvénient, qui ne coince pas, ne bat pas, se rétracte même au point de pouvoir se poser, ça viendra... bref, que du plaisir...
je suis convaincu que quelqu'un va l'inventer, on a bien été sur la lune. Ce jour venu, plus de quillard en Atlantique.

Je pense modestement avoir un début d'idée!

ANDROS

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