Témoignages... pouvez-vous m'aider ?
Bonjour à toutes et tous,
Cette année nous avons enfin la chance de pouvoir faire aboutir ce beau projet de partir avec notre propre bateau.
Comme aucune situation n'est simple, la notre ne déroge pas à la règle et nous sommes une famille recomposée.
Si c'était que le père s'oppose à ce que nos deux enfants partent avec nous pendant 1 an ça serait régler, mais non il est d'accord mais à la condition que les enfants ne soient pas scolarisés en cours par correspondance mais dans une école classique... autant dire que ce léger détail et une des clés de voute du projet ! (ou l'art de saboter sans en avoir l'air).
Il met en avant des arguments tous plus infondés les uns que les autres comme le manque de socialisation, de relations avec d'autres enfants ou l'inadaptation et l'incongruité de la scolarisation par correspondance. Sauf que la justice est peu encline à favoriser les "aventures" et je dois prouver aujourd'hui le bien fondé de ma demande qu'ils viennent avec nous voyager en catamaran.
C'est pour cela que j'écris sur le forum, pour vous demander votre aide et vos témoignages.
Quelle vie à bord pour des enfants ? Est-ce une expérience enrichissante ? Qu'avez-vous observer chez vos enfants lors de leur vie à bord ? Sur leur scolarité ? J'imagine que l'on rencontre des écueils et que tout n'est pas merveilleux tout le temps, pour autant quel bilan vous faîtes de ces expériences ? Quel bilan en font-ils ?
J'ai deux enfants, un de 10 et une de 7 ans, tous deux désireux de vivre cette aventure (mais la justice décide pour eux arbitrairement), deux enfants HPI, ouverts, avec qui nous avons déjà fait quelques voyages (de moins grande envergure).
J'ai beau être psychologue et connaître mes enfants, savoir que ça les enrichira et leur fera vivre quelque chose d'unique, ma parole n'a pas assez de poids aujourd'hui.
Merci d'avance pour votre partage et l'aide que vous pourrez m'apporter.
J’ai fait un voyage de deux ans avec ma femme et 3 enfants. (3,5 et 7 ans) au départ
Sans le cned, nous avons tout géré nous-mêmes.... nb. ma femme a fait 90/100 du boulot...
aucuns problèmes de niveau scolaire ou de sociabilité au retour.
Seule difficulté rencontrée, nous avons dû les inscrire dans le privé au retour.
C’est une belle aventure en famille !
Nb. Il n’y a pas de de recettes ou de modèle a suivre, chacun gère a sa sauce !
Bonne chance !
Nb.
Vous pouvez peut-être proposer au père de rejoindre les enfants quelques parts une semaine ou deux seuls avec eux, pendant votre périple...
(Sans venir à bord ....)
Il y a pas mal de littérature sur les familles en voyage
si l'on comprends bien la mére part avec ses deux enfants et le pére ne peut durant ce temps voir ses enfants et les enfants ne peuvent non plus voir leur pére !!! sympa!!!pour tout le monde
Merci pour vos retours
Oui Pierre j’ai proposé au papa de venir rejoindre les enfants quand il le souhaite, de les garder avec lui sur des tels de longues traversées par exemple.
En réalité, il ne veut aucune de ses solutions et me dit qu’il est d’accord pour que les enfants partent une année scolaire en bateau... à la seule condition qu’ils aillent dans une école traditionnelle sur le seul motif que c’est ce qu’il y a de plus stable et équilibré pour des enfants.
Je cherche également sur des blogs oui et en terme de littérature rien qui ne soit un ouvrage avec des informations « scientifiques », en tout cas pas à ma connaissance, peut être le ferais-je un jour (psychologue de formation).
Il faut demander conseil à la famille Poupon, ils sont bien au fait de ce genre de problématique.
Malheureusement, je crois que votre projet risque de ne pas aboutir ...
Je vous souhaite de trouver une solution
Mon expérience, pas nautiques, mais 13 déménagements professionnels, y compris au-delà des mers.
4 enfants nés durant cette période.
Au niveau développement personnel. Découvrir d'autres cultures et lieux leur a donné une ouverture d'esprit et une capacité d'assimilation certainement beaucoup plus grandes que s'ils avaient grandi en un seul endroit.
Le plus compliqué a été lorsque les ainés furent adolescents. A l'annonce du déménagement, ils annoncèrent qu'ils ne verraient plus leurs amis; et firent un peu la tête.
Réponse: Vous ne verrez plus ceux que vous n'appréciez pas, et pour ceux que vous regretteriez, les moyens de transports existent pour les rejoindre.
Pour la petite histoire: 3 mois après nous sommes retournés dans la ville de départ; les enfants se sont demandés comment ils avaient pu trouver agréable un espace si petit.
Nous avons fait deux voyages en famille (deux enfants), une fois 1.5 ans, la deuxième fois un an, toujours en coincidant avec des années scolaires (CP, CM1, 4ème, etc); les enfants ont suivi le CNED (en passant, un excellent niveau d'instruction au retour les deux étaient premières de leur classes, pendant les premiers mois "à l'école on s'ennuie on connaît déjà tout"), côté scolarité vraiment aucun problème (vie sociale non plus).
Cela dit, je peux comprendre les raisons du père: à part des éventuels conflits, il faut considérer que il y a beaucoup de familles "pas recomposées", papa maman titi et toutou où règne la plus grande harmonie, et qui ne partent pas justement parce que l'un des deux parents ne se sent pas à l'aise avec ce type de changement pour les enfants, ils craignent d'imposer aux enfants quelque chose que les enfants n'ont pas choisi.
Ce n'est évidemment pas du tout ma position, mais je peux comprendre qu'on puisse avoir une autre approche et donc faire des choix différents; on ne peut absolument pas affirmer qu'un choix soit "meilleur" que l'autre.
De l'extérieur, ces expériences suscitent souvent du dualisme: si tout se passe bien les autres vous disent "génial ce que vous faites", si les choses vont mal les mêmes sont capables de sortir "il était évident que ce n'était pas un truc à faire"; comme sortir avec le mauvais temps: si tout ok "oh quels champions", si accident "oh quels imbéciles" :)
Ce qui est certain c'est que les enfants, qui légalement, n'appartiennent pas aux parents mais à la Nation qui en confie la garde et la bonne éducation aux parents, ne devraient pas être au milieu de conflits souvent absurdes entre les parents qui au départ étaient la pour assurer le bonheur de leurs enfants. Selon vos explications, chacun semble avoir ses arguments, bons et généreux pour vous, spécieux et avec arrières pensées, pour lui. Mais en pratique, à défaut d'un accord à l'amiable, en toute logique, cela se terminera devant un juge. Au final cela sera t'il bon pour les enfants.
Avez vous vraiment bien réfléchi à toutes les conséquences, dans les détails, de votre idée?
La dernière évolution législative en cours semble tendre à limiter et contrôler fortement l'éloignement de l'école de la République.
Désolé, mais les enfants n'appartiennent pas aux parents mais à la République, dont ils font intégralement partie, et à ce titre doivent obéir au final à la République via les parents, subir par exemple une vaccination obligatoire. Et dès 18ans, réputés citoyens complets, peuvent être envoyés à Guerre, etc.... La République peut instantanément, au nom du Peuple Français, vous retirer la garde d'un enfant sur décision administrative ou judiciaire compétente.
!!!! Mais Le problème n'est pas içi un mode de scolarité toléré par l'Etat mais un litige sérieux d'autorité partagée et attribuée à chacun, par voie judiciaire, sur les enfants pendant tout un voyage et sans doute hors du territoire de la République !!!!
Je pense que vous faites erreur !
Les parents ont obligation de fournir une éducation scolaire selon des règles définies par l’état.
Il n’y à pas de propriété !
Par contre, l’état a resserré la vis dans le but de lutter contre les mouvements sectaires et religieux qui ont tendances à sortir leurs enfants du domaine scolaire d’état pour des raisons nuisibles.
Donc, les plaisanciers voyageurs doivent démontrer le bien fondé de leurs projet envers le rectorat et autres services de l’état.
Ce n'est pas une nouvelle loi qu'il faut, mais l'application de celles qui existent. Mais dans les endroits où pompiers, médecins et infirmiers refusent de s'aventurer, je vois mal s'aventurer un inspecteur de l'EN . De la poudre aux yeux, rien d'autre. Qui emmerde des parents très loin de ça, et qui ont des raisons parfaitement valables de ne pas confier leurs enfants à l'EN.·le 19 mars 2021 14:45
La position du Papa n'est pas logique : une année de voyage en bateau n'est pas compatible avec une scolarisation normale.
Pourquoi ne pas se dire favorable à une année de voyage en bateau mais mettre comme condition que les enfants ne posent pas le pied sur un bateau.
Donc la seule conclusion qui s'impose est qu'il est contre ce projet et c'est son droit.
Que la maman de ma fille tente de partir un an à l'étranger avec elle, et ça va pas bien se passer du tout, du tout.
Je vais me faire lyncher mais priver des enfants aussi longtemps de la présence d'un des deux parents, je trouve ça vraiment pas adapté et même très égoiste de votre part. Quelques séjours sur les escales n'y changeront rien.
Je ne connais pas les lois dans votre pays mais si un conflit devait se finir devant les tribunaux, je doute que vous obtiendriez gain de cause.
Je vais être un peu cru mais une séparation laisse de solides conséquences à long terme quoi qu'on en dise et l'une d'elles c'est une perte de souplesse pour mener ce genre de projet complexe avec un nouveau partenaire : partir ainsi en bateau demande une envie / collaboration de toutes les personnes de la famille, et là en l'occurence le père d'un des enfants en fait partie et il n'y est pas favorable.
A part lui demander de préciser sa position et lui expliquer que ses exigences reviennent à être contre le projet, je ne vois pas ce que vous pouvez faire de plus.
Niveau stabilité, sociabilisation et sécurité affective, je me demande ce qui est préférable:
-vivre dans une société hypocondriaque, hygiéniste et culpabilisatrice, où 99% du débat public et des discussions tournent autour d'un virus et de ses restrictions, où tout le monde est masqué, où tout contact physique est interdit, où la bien-pensence de façade est maintenue à coup de fouet, et où tout nous pousse à se maintenir dans un petit cocon personnel et technologique dans lequel on est à l'abris de tout le reste, y compris -et surtout- de notre expérimentation physique et sensitive du réel, garantissant à chacun un especa contrôle, stable où rien ne se passe.
-vivre sur un bateau sur la mer dans un micro univers toujours en mouvement mais où pourtant je pourrais toujours rejoindre ma cabine, ma couchette.
Arpenter la terre, découvrir la mer, me rendre compte des distances et découvrir les cultures avec mes propres yeux plutôt que dans les livres, qui viendrons très vite compléter mes impressions.
Se faire des copains etrangers qu'on reverra peut-être parfois au gré des escales.
Ne pas avoir la télé ou de réseaux (a)sociaux, et vivre simplement dans le présent.
Oublier de prendre mon masque presque à chaque fois qu'on va à terre, car au fond, il est tellement loin le virus quant on est sur l'eau!
Rencontrer les gens sans leur masque, voir leurs visages et leurs expressions avant d'apprendre leur statut, leur grade ou leur autorité.
Comprendre aussi avec mes yeux et mon coeur que malgré tout ce qu'on entend aux infos, malgré la peur moite acide et visqueuse des adultes, il n'est pas besoin de tant s'en faire car la terre continuera toujours de tourner, les saisons de défiler, les animaux de respirer...
Non décidément pour moi le choix serait vite fait.
Je pense que vous faites erreur !
Les parents ont obligation de fournir une éducation scolaire selon des règles définies par l’état.
Il n’y à pas de propriété !
Par contre, l’état a resserré la vis dans le but de lutter contre les mouvements sectaires et religieux qui ont tendances à sortir leurs enfants du domaine scolaire d’état pour des raisons nuisibles.
Donc, les plaisanciers voyageurs doivent démontrer le bien fondé de leurs projet envers le rectorat et autres services de l’état.
Merci pour vos réponses !
Ceci dit je vais supprimer ce post car mon propos n’était pas d’obtenir vos avis sur la question de la garde alternée ni même si vous pensez que mon projet est égoïste ou non dans ce cas je pourrai vous indiquer qu’il a proposé d’emmener les enfants vivre en Bretagne avec lui et de ne me les confier que pendant les vacances et ça pour le reste de la garde alternée.
Je demandais seulement des témoignages de famille qui vivent en mer et avec une scolarité différente, rien d’autre.
Je n’ai pas besoin que l’on fasse mon procès ou qu’on me donne son opinion sur la personne que je suis ou mes choix sans me connaître ou avoir tous les tenants et aboutissants de la situation (6 ans de cauchemars avec un pervers narcissique).
Ma demande était claire et je la réitère, si votre commentaire concerne ma requête à savoir : témoigner des bienfaits de la vie en mer sur vos enfants, des écueils rencontrés comme des bonheurs vécus et de la scolarité en mer alors je serai heureuse de vous lire.
Si votre besoin est d’ouvrir un débat sur l’appartenance des enfants à la nation et du droit de la république sur nos enfants ou tout autre sujet concernant le droit parental ou même ne serait-ce qu’un post qui évoquerait l’égoïsme des mères qui proposent un an de vie hors cadre à leurs enfants en garde alternée avec toutes les solutions pour qu’ils voient leur père le plus possible, alors ouvrez un autre fil de discussion.
Je pensais trouver de l’aide et comme à l’accoutumé le jugement est de mise en toute circonstance !
Coluche avait raison : les avis c’est comme les ... tout le monde en a 1 !
Ana, malheureusement, c'est très fréquent ici. Beaucoup d'intervenants aiment répondre à des questions qui ne sont pas posées.
Pour votre problème, je pense qu'il vaut mieux effectuer une démarche personnalisée:
1- identifier des familles avec enfants qui ont voyagé: blogs, YouTube, livres, rubriques grande croisière des magasines de voile. Sur les forums comme ici ou STW aussi. Contacter les rallyes comme l'ARC qui emmènent souvent des familles avec enfants. J'ai lu des témoignages positifs sur les enfants de ces rallyes. Ils pourront peut-être vous mettre en relation avec certaines familles.
2- trouver comment les contacter. C'est facile ou compliqué suivant les circonstances, mais on peut par exemple pour un livre écrire à l'éditeur. Les YouTuber ont souvent un point de contact…
3- les contacter en privé pour leur demander s'ils seraient d'accord d'apporter leur témoignage écrit. Les témoignages en justice doivent en théorie être accompagnés d'une copie de pièce d'identité et d'une attestation assez rigide (vous connaissez surement), mais en pratique on peut toujours joindre en pièce un témoignage simple. C'est la multiplication qui fera le poids.
Je compatis pour avoir moi même eu une expérience difficile similaire.
(6 ans de cauchemars avec un pervers narcissique).
La est le problème , seul le juge pourra le résoudre , mais , les pervers narcissiques sont très convainquant (menteur convaincu et convainquant disait Hirigoyen dans son excellent bouquin sur le harcèlement moral)
En ce qui concerne les problèmes légaux que soulève ton projet, je suis incompétent. Nous sommes partis 3 ans avec nos deux enfants , le grand en cp pour la première année, nous avons ( ma femme surtout) fait sans le cned avec des bouquins conseillés par des instits, 2ème année scolarisé en Martinique en ce1et ce2 l’année suivante au cned . Le petit savait quasiment lire à 4 ans en ayant bénéficié des cours particuliers de l’aîné . Ils sont grands aujourd’hui et n’ont eu aucun problème de scolarité. C’est une formidable expérience de partir avec ses enfants , trouve une solution...
En tant que psy, d'après ce que j'ai compris, vous ne pouvez tout de même pas reprocher à certains d'entre nous de réagir négativement à la situation que vous décrivez. On peut difficilement s'empêcher de se projeter dans la position du père qui sera privé de ses enfants. Sa stratégie face à un juge me parait excellente : invoquer le bien de l'enfant et pas son bien à lui. Sauf que l'argument scolaire ne tient pas : vous n'aurez aucun mal à trouver des témoignages de scolarité reussi sur l'eau. Par contre, l'argument psychique ou social est beaucoup plus pertinent : ça ne se passe pas forcément bien dans les familles sur l'eau (et dans les couples aussi du reste). Disons qu'un bateau est un lieu de confinement et de rupture sociale, bien souvent éloigné du joli rêve. Votre post m'évoque une élève d'HEC (reussite scolaire complète) qui avait fait ,enfant, un tour du monde avec ses parents. Elle suivait les cours du CNED, ce qui lui a donc reussi. Mais elle gardait un souvenir épouvantable de ce tour du monde. Mais surtout, j'avais attiré sa sympathie en l'écoutant et la comprenant, car, me disait elle, cette vision négative d'un tour du monde n'était quasiment pas audible par le plaisancier moyen. Bref, dans un couple, un tel voyage est souvent le désir d'un qui emmène l'autre ou dans une famille, le désir des parents qui emmènent les enfants.
Hello,
Voici un chouette blog, d'une famille partie à 2 reprises...ça vous donnera une idée!
Ils sont revenus et installés à Lorient, n'hésitez pas à les contacter, leurs deux enfants ont l'air de s'en sortir remarquablement bien, après toutes ces années à bord...
lesenfantsdelatlantique.wordpress.com[...]/
J'ai croisé à plusieurs reprises, lors d'un tour de l'atlantique en 2010, une famille très sympathique partie pour une année sabbatique avec 3 enfants de 6 à 14 ans. Le récit de leur voyage sur leur blog : untourenmer.blogspot.com[...]/
Je pense qu'ils auraient plaisir à partager leur expérience, contacter Meaban héonaute.
En fait c’est demandé au papa de laisser ces enfants partir sur un bateau 1 an avec tous les risques que cela comporte avec un capitaine dont il ne connaît pas grand chose.
Pour ma part je comprends tout à fait le papa.
Attendez un peu et partez quand les enfants seront plus grand.
Quelques soient les considérations de chacun , dans la mesure où un des parents refuse de laisser partir ces enfants ,sauf dans votre cas d'amener l'école en voyage ce qui est impossible, donc refuse de laisser partir ces enfants la solution devra inexorablement passer par la justice qui sera souveraine dans la décision et certainement irrévocable.
Et je crains que le voyage ne se fasse pas.....
Lors de mon divorce mon ex a demandé au juge si elle pouvait partir vivre en Afrique .
Réponse du juge vous pouvez partir sans problème mais les enfants restent en France.
Bonjour,
Je ne prendrai pas parti et je me garderai de juger. Les deux parents biologiques sont par la force des choses très impliqués affectivement et les émotions sont mauvaises conseillères.
Puisque la suite dépend d'une décision judiciaire, je vous conseille de vous battre sur ce terrain là.
Trouvez un pédopsychiatre expert auprès des tribunaux qui accepte de recevoir vos enfants, de les écouter et de livrer un rapport sur ce qu'il pense de la situation.
Ensuite, si le contenu de ce rapport parle en faveur de votre projet et le présente comme un compromis acceptable pour l'équilibre des enfants, vous aurez bien plus de chances de "gagner".
Rien n'est sûr, il se peut qu'un psychiatre dise des choses que vous n'avez pas envie d'entendre, qu'il déconseille ce voyage tant que les parents biologiques ne sont pas plus enclins à faire des compromis de part et d'autre, ou comprenne que le rêve de la mère n'est pas celui des enfants.
Il faut se battre pour gagner. Ce qui implique toujours un risque de perdre.
À vous de voir.
Amitiés,
Jef.
L’auteure de ce fil n’a probablement aucun besoin de tous ces conseils, elle demande simplement des témoignages sur des enfants scolarisés à distance pendant une grande croisière.
Tout le reste est du blabla dans le vide, si je peux me permettre.
Sur HeO il y a eu depuis très longtemps des échanges sur les enfants en grand voyage. Il suffisait de les consulter (via la fonction recherche), ou pour avoir une réponse centrée, de ne pas exposer des problèmes résultants d'une séparation. Tous les parents, jeunes ou vieux, qui répondent sur HeO, ne peuvent que souhaiter le bonheur et le bien être des enfants, loins des conflits de leurs géniteurs.
Mais les problèmes exposés il y a 15 ou 20 ans ne correspondent peut-être plus à la mentalité et à la société du moment qui évoluent très vite. Ainsi donc les moyens de transport ont changé, ils se sont considérablement accrus ; les moyens de communication également, la vidéo est devenue courante, etc...
Bonjour.
Nous sommes partis depuis 2016 avec nos 2 enfants, âgés de 9 et 8 ans, inscrits au CNED.
N'hésitez pas à me contacter pour des questions précises.
Le CNED propose une école classique qui suit les programmes officiels, souvent jugé par les professeurs et les familles comme de très bonne qualité et très complet. Ce qui constitue également son reproche : l'assiduité et l'exhaustivité des cours, et donc un manque de souplesse et d'adaptation.
Pour nous, ça marche, plutôt bien et plutôt source de bonheur mais s'investir dans l'instruction de ces enfants peut se révéler chronophage dans un projet de voyage ludique et source de conflits. Histoire de compromis.
Bon courage.
Gaëlle
Bonjour,
pour répondre à la question, nous avons rencontré pas mal de famille avec enfants, de tout âge.
EN général, quand ils ne sont pas encore ados, ça se passe bien même si on constate que les parents sont systématiquement à la recherche d'autres équipages avec enfants pour les sociabiliser.
A l'approche de l'adolescence, le problème devient souvent plus visible, les jeunes ados ont de plus en plus envie d'être avec les copains/copines. Et la recherche d'une wifi pour leur portable est leur préoccupation première.
Pour avoir eu des amis voyageurs dont les enfants sont maintenant des adultes, j'ai une statistique amusante:
Dans 4 cas, 3 garçons et une fille ont considéré avec du recul avoir eu une expérience intéressante mais finalement peu enrichissante par rapport à la frustration de ne pas être avec d'autres enfants régulièrement.
Dans 3 autres cas, ils en gardent un souvenir ravi.
Dans 2 cas, ils ont ensuite reproduit leur expérience avec leurs propres enfants.
Mais tous les parents m'ont dit la même chose avec du recul: nous avons fait ça plus pour nous que pour nos enfants bien que nous étions de bonne foi en croyant leur apporter quelque chose de plus.
Heureusement, les faits sont là, ça c'est bien passé en majorité et les enfants ne leur en ont jamais voulu (sauf dans un cas précis).
Voilà, bon courage dans votre choix.