Cet homme a eu beaucoup de chance, et a reconnu lui-même qu'il avait commis une grosse idiotie en voulant prendre de l'eau au seau sans aucune précaution sinon celle fatale de ne pas perdre son seau. Et heureusement que son petit-fils de 16ans a eu beaucoup plus de réflexion que son grand-père.
Ben là... ils se sont fait bien peur tous les 2 ,bravo au jeune qui a su gérer...facile à dire...il aurait dû rester dormir dans le cockpit ! Lors d'une croisière...avec un wc bouché,on se servait d'un seau,vu que ça tire fort au remplissage,on faisait un tour autour d'un pied de chandelier avant de le lancer à l'eau !
Donc un seau orange...c'est mieux !
il y a quelques années
entre la presqu'ile de giens et porquerolles ,ma femme me dit il y a des gens qui font des grand signes sur un bateau à moteur ,nous filons dessus à bord deux femmes et 3enfants qui nous disent :nos maris sont à l'eau .et elles nous montrent la direction évidement face au vent
.on affale et on remonte on finit par les trouver l'un soutenant l'autre .
le premier polyo avec une jambe atrophiée à voulu se baigner donc ils ont stoppé le bateau
et il s'est mis à l'eau ,comme ce petit bateau dérivait et qu'il n'arrivait pas à le rattraper
le deuxième c'est jeté à l'eau pour aller le chercher sans brassière ni cordage de sécurité
les deux femmes ne savaient pas démarrer le moteur .
nous avons embarqué les deux hommes et pris le petit bateau en remorque jusqu'au langoustier ,
prévenu le cross med pour voir s'ils n'étaient pas en hypothermie ,comme ils ont bien récupéré,
nous les avons laissé repartir après leur avoir passé un savon ,ils voulaient me donner de l'argent
je leur ai dit de vendre le bateau et d'acheter un camping car .
alain
Le cube bordé de nouilles !
Félicitations à ce jeune ! qui a su réaliser exactement ce qu'il convenait de faire dans cette situation critique.
Comme quoi un stage d'une semaine peut apporter de belles compétences, pour peu que le moniteur soit bon.
oui deux belles manoeuvres pour rattraper une inattention aux grosses conséquences
Assez d'accord avec le premier enseignement de V&V: porter un gilet tout le temps, un gilet gonflable ne gène vraiment pas, (un gilet de sport 50 Non plus d'ailleurs)
et puis le second, harnais ligne de vie en équipage réduit ou en solo, c'est la base.
Pour le premier je m'y tiens, même quand personne ne le met à bord, même quand je fait du SUP l'habitude de la voile légère certainement
Pour le second j'avoue que je suis moins prudent mais c'est un tort. La chute à la mer n'est jamais prévisible et pour avoir fait plusieurs entrainements je sais qu'avec des vagues (et a fortiori à la voile) ce n'est pas simple, sans parler de la récupération qui n'est pas si simple. surtout si on est seul à bord.
C’est un témoignage utile, on ne se méfie pas assez d’un bête seau et de sa ficelle !
J’ai aussi une boucle sur le bout de mon seau, sinon il y a longtemps qu’il serait au fond.
A noter que le seau en photo n’est pas réglementaire. Je ne sais pas si cette règle a toujours cours, mais en principe la contenance doit être limitée pour limiter le risque d’être entraîné et il doit y avoir une boucle sur l’anse. Mais sa couleur plutôt rare lui a sauvé la vie.
Dans ce récit il a puisé par l’arrière et à 7 nds avec un seau de 10litres !! Impossible de résister.
Sur le côté il n’aurait peut-être pas été entraîné, le seau se serait couché et le skipper serait peut-être tombé sur le pont.
L'énorme erreur de départ c'est de s'enrouler un cordage autour du poignet pour sécuriser la prise.
En rivière où l'on réalise de très nombreux amarrages tout au long d'un parcours avec passages d'écluses
j'ai été témoin de fractures de doigts et d'un dépeçage en règle au dessus du poignet (on voyait les aponévroses malgré le sang qui dégoulinait!). Il faut impérativement pouvoir libérer une prise si l'effort est supérieur à la résistance du corps qui tient.