Témoignage d'attaques d'orques en Espagne et Gibraltar ...
Témoignage d'attaques d'orques en Espagne et Gibraltar - critiques envers les organismes écolos, les autorités et la situation actuelle
La Linea de la Concepcion en Espagne, le 12 août 2023.
Témoignage / opinion transmis aux médias Français et Espagnols via une version Espagnole relativement aux attaques d'orques en Espagne et Gibraltar.
Je souhaite pousser un coup de gueule.
Ras le bol des organismes écolos et des pseudos spécialistes qui ne connaissent rien et racontent n'importe quoi. Ras le bol des autorités qui ne disent et ne font rien. Quant aux articles ou chroniques dans les medias, ils sont bien complaisants et ont parti pris : tout pour les orques, rien pour les marins.
Ce ne sont pas des "interactions" de gentils cétacés, comme on veut nous laisser croire. Cela n'a rien d'un jeu amical. Ce sont des attaques délibérées, violentes et agressives qui ne cessent que lorsque le gouvernail est arraché, ou que le bateau coule comme cela est déjà arrivé. Pour l'instant, il n'y a eu ni mort ni blessé, un vrai miracle.
J'en parle en connaissance de cause. J'ai été attaqué le 22 juillet dernier à çôté de Gibraltar, à un kilomètre de la côte Espagnole par 30 mètres de fond, à bord de mon voilier un Oceanis 54 dénommé GAIVOTA, par 3 orques, dont probablement la fameuse Gladys. C'était terrifiant. Mes équipiers et moi avons eu la peur de notre vie. Nous avons cru que nous allions couler. Bien que mon bateau mesure 17 mètres et pèse 22 tonnes, les chocs étaient tellement violents qu'il fallait se tenir pour ne pas tomber. Entre les coups contre le gouvernail et la coque, les orques sortaient de temps à autres la tête hors de l'eau comme pour nous narguer, la gueule grande ouverte et les yeux dans les yeux. Croyez-moi, à ce moment là, on n'a pas envie de se retrouver dans l'eau.
Je salue le courage des quelques plaisanciers Espagnols (3 grosses vedettes) qui étaient présentes autour de nous lors de l'attaque et qui ont lamentablement fui malgré notre appel sur le 16 et les fumigènes que nous avons largués. Courage fuyons.
Par contre, je réitère mes remerciements à l'équipage du bateau de sauvetage Espagnol qui est venu à notre secours et nous à remorqué jusqu'à la Linea de la Concepcion : des gens bienveillants et très professionnels.
Jai lu dans plusieurs articles les propos de pseudo specialistes selon lesquels l'orque était inoffensive pour l'homme. Quelle bêtise. En effet cela s'applique peut-être à l'espèce dans son ensemble. Mais comme dans toutes les espèces, il y a des individus qui déraillent et sont dangereux, et peu importe les raisons pour lesquelles ils en sont arrivés là. C'est le cas de Gladys, ou si ce n'est pas elle, de l'orque qui menait la danse lors de mon attaque. Qu'ils plongent ces "spécialistes" pendant l'attaque. Nous verrons s'ils ressortent de l'eau avec les mêmes propos, à supposer qu'ils ressortent de l'eau.
Et tout cela dure depuis des années. Rien que dans les eaux dans un rayon de 10 kms autour de Gibraltar, là où je me suis fait attaquer, on recense plus de six cents attaques de voilier ces 3 dernières années. Des bateaux ont coulé ; soixante ont été endommagés depuis le début de l'année ; cinq dont le mien sont actuellement en réparation en même temps au chantier naval de la seule ville de la Linea de la Concepcion, ville Espagnole frontalière de Gibraltar. Les quelques milliers de voiliers locaux de Gibraltar et Espagnols autour de Gibraltar ne sortent plus en mer par peur des orques.
Tout cela est imputable à quelques individus orques, toujours les mêmes, parfaitement localisés et identifiés.
Face à cela, les autorités Espagnoles ( et Anglaises à Gibraltar) sont muettes et ne font rien. Le silence est tellement assourdissant que c'est à se demander si ce n'est pas une attitude délibérée de leur part. Pas d'information officielle sur la réalité de la situation et les dangers pour les voiliers à naviguer dans leurs eaux (je ne parle pas ici des réseaux sociaux, des médias, et des sites écolos pas fiables pour les raisons exposées ci-dessus), information au vu de laquelle les plaisanciers pourraient décider de ne pas s'y aventurer (moi-même, si j'avais disposé d'une telle information, je ne serai jamais venu). Pas de patrouilles de bateaux de la marine nationale ou des coast guards pour prévenir les attaques et rassurer les plaisanciers. Pas de neutralisation des orques responsables. On abat sans hésiter un chien agressif. On interne une personne potentiellement dangereuse. Mais des monstres mesurant 10 mètres et pesant des tonnes, endommageant, coulant les bateaux et pouvant blesser / tuer les équipages, on trouve ça normal et on compatit pour ces pauvres bêtes.
Cerise sur le gateau. Le Ministère Espagnol de la Transition Ecologique et du Défi Démographique vient d'annoncer des "mesures" pour résoudre le problème. Il annonce que des balises seront posées sur le dos de quelques spécimens pour mieux comprendre les habitudes et le comportement de la race et il recommande aux plaisanciers de rester dans les eaux peu profondes. Trois ans de réflexion pour en arriver là. Quelle dérision ! Quelle incompétence ! Les marins attaqués seront rassurés par cette mesure radicale des balises et reconnaissants que l'on fasse passer l'étude comportementale des orques avant leur sécurité immédiate. Quant à recommander de naviguer dans des eaux peu profondes, c'est irresponsable. J'ai moi-même été attaqué alors je que naviguais à 30 mètres de profondeur, ce qui est peu, et à un kilomètre de la côte. Naviguer en deça n'est pas recommandé. En effet, les engins de pêche et bateaux de pêche côtière pullulent dans ces eaux et tous les écueils ne sont pas répertoriés sur les cartes. Cela rend la navigation dangereuse même de jour. Il est impossible de naviguer la nuit ; il faut impérativement s'arrêter avant que celle-ci ne tombe et mouiller dans des endroits qui ne sont pas toujours sûrs, quand il n'y a pas de port. Et je ne parle pas du brouillard assez fréquent dans ces zones. C'est la raison pour laquelle les instructions nautiques concernant les eaux Espagnoles préconnisent exactement l'inverse et recommandent de ne pas s'approcher des côtes à moins de 20 mètres de profondeur. Les experts de ce ministère vont bientôt recommander aux plaisanciers de porter leur bateau sur le dos et de marcher sur la plage.
Il y aurait pourtant une mesure toute simple que les Autorités Espagnoles pourraient prendre facilement : interdire le temps, que le phénomène s'estompe, la navigation des voiliers dans les zones concernées par les attaques, comme elles l'ont déjà fait pour les voiliers de moins de 15 mètres autour du Cap Finistère en Galice il y a 2 ou 3 ans, alors que le phénomène était loin d'avoir l'ampleur de celui qui sévit actuellement autour de Gibraltar. Mais pour cela il faudrait accepter l'impact sur le tourisme. Et le tourisme en Galice n'est en rien comparable à celui sur la Costa del Sol... Peut-être verrons-nous comme par hasard cette mesure prise une fois la saison touristique passée. Prise plus tôt, elle aurait évitée le carnage des voiliers.
Et pas un mot pour les centaines de marins victimes des attaques, traumatisés par ce qu'ils ont vécu, devant faire face à de gros dommages matériels avec toutes les conséquences qui s'ensuivent. Ils sont aussi confrontés à un vrai dilemne. Une fois les réparations effectuées, faut-il repartir au risque d'être victime d'une nouvelle attaque (c'est déjà arrivé) et sans pouvoir compter sur une quelconque assistance (voir ci-dessous), faut-il attendre (mais attendre quoi puisque rien n'ait fait et que cela peut durer un temps infini). Certains ont pris la décision de vendre leur bateau sur place. D'autres, les plus fortunés, prennent le parti de faire repartir leur bateau à bord de cargos spédialisés, à prix d'or. Quelques uns l'ont purement et simplement abandonné sur place.
Pendant ce temps là, le business continue. Peut-être est-ce d'ailleurs là la raison du silence des autorités ? Les centaines de professionnels qui baladent les touristes sur les côtes Espagnoles pour voir les cétacés (dont les orques), ainsi que ceux qui louent des jetskis et autres engins à moteur bruyants et polluants prospèrent. C'est sans danger pour eux puisque les orques n'attaquent que les voiliers. C'est un comble, s'agissant d'activités bien plus gênantes pour les orques et autres cétacés que le paisible passage des voiliers. Et je ne parle pas de la pêche professionnelle du thon rouge qui a repris à outrance et qui prive les orques de leur nourriture favorite. Je ne parle pas non plus des chantiers navals des zones concernées qui profitent de l'aubaine et travaillent à plein.
Peut-être aussi les autorités Espagnoles, plus cyniquement, attendent-elles le drame pour prendre les mesures qui s'imposent ?
Pour ma part, j'ai porté plainte contre les autorités Espagnoles et vais entamer à la suite un recours devant les tribunaux pour engager leur responsabilité et demander réparation sur la base d'un manquement à leur obligation d'assurer la sécurité des biens et des personnes dans leurs eaux territoriales.
Je suis aussi allé voir le Service Maritime de la Guardia Civil (les Coast Guards) pour me faire accompagner par un de leurs bateaux pour repartir des eaux territoriales Espagnoles quand j'aurai réparé. Ces eaux sont dangereuses et ce serait un comble de se faire attaquer de nouveau en repartant.
J'avoue que les bras m'en sont tombés. Leur réponse a en effet été :
- Cela ne fait pas partie de nos missions qui sont la lutte contre l'immigration clandestine, la drogue et autres traffics.
- De toute façon notre accompagnement ne vous servirait à rien : elle n'empêchera pas une attaque et si celle-ci se produit nous ne pourrons rien entreprendre pour chasser et encore moins neutraliser les orques, même si vous êtes en danger. Nous ne pourrons même pas les effrayer. C'est la loi. C'est une espèce protégée.
En fait, les orques sont mieux protégées que les hommes. Pour changer les choses, il faudrait changer la loi. Inutile de préciser que personne ne se presse pour prendre l'initiative. Pour cela il faudrait de la détermination et du courage, ce qui n'est pas la vertu première des politiques.
Vu le nombre de bateaux Français impliqués, j'ai aussi pris contact avec l'ambassade de France à Madrid pour qu'elle fasse valoir sa préocupation auprès des autorités Espagnoles mais aussi Anglaises.
J'incite toutes les personnes ayant vécu les mêmes évènements à en faire de même. C'est la seule manière de faire bouger les choses.
Ne pas agir pour les autorités, c'est pire que tout parce que le phénomène ne va faire que s'amplifier et se répandre. Ce sont des animaux intelligents qui communiquent entre eux et partagent leurs expérience. Tout cela va mal finir. Il y aura des blessés, voire des morts chez les hommes comme je l'ai déjà dit, mais aussi chez les orques, parce que les marins vont s'armer (ce qui est interdit) pour se défendre. Ils vont aussi contrevenir aux règles de navigation dans les rails de circulation des cargos. En effet, la meilleure option pour les voiliers pour quitter ces eaux pourries est de s'immiscer dans les rails en question pour noyer leur signal sonore au milieu de celui des cargos, ce qui est aussi interdit. Mais pourra-t-on blamer les marins ? En effet, que vaut-il mieux faire : braver les interdits ou risquer sa peau ?
Je précise que je suis un ami des animaux et que je n'ai rien contre les orques en général. Ce sont des bêtes magnifiques qu'il faut protéger. Mais il y a des limites. Comme tous les animaux et les humains, les individus dangereux doivent être neutralisés.
Je note aussi le paradoxe qui règne ici en Espagne. J'ai dû me loger à terre n'étant pas autorisé à rester sur le bateau pendant les réparations. Cela s'est avéré un vrai casse tête pour trouver un logement nous acceptant ma femme et moi avec notre petit chien. En effet les chiens même petits et totalement inoffensifs sont interdits partout. Dans le même temps, des orques qui peuvent blesser ou tuer déambulent à leur guise le long des côtes.
Quel beau pays l'Espagne !!! Et vive l'intégrisme écolo !!!
JJ M.
C’est un réel problème en effet, je dois passer Gibraltar cette fin d’année, et pour l’instant cela relève de la roulette Russe! Des années de préparation voyage/bateau pour un tour du monde qui peut déjà se terminer à Gibraltar. Sujet à suivre de très près.
→ jjm → +1
Je n'ai pas tout lu, c'est trop long. Je serais tenté de dire aux vacanciers en bateau, comme aux touristes qui traversent un champ avec des taureaux. Faut faire un détour, la mer n'est pas notre terrain de jeu(comme je le lis souvent), au même titre que la planète n'est pas une propriété privé (au sens pour le blanc riche).
www.orcaiberica.org[...]/fr
Voir les cartes des "interactions" rien que pour 2023 !!! Le phénomène n'est à mon avis plus contrôlable, sauf à faire un carnage !!!
Les orques sont en passe de devenir la cause majeure d'abandon de projets de voyage et de navigation.
Et ceci en plus des "interactions" avec les scooters, traineurs de bouées, autres barjos et inciviles qui ne respectent plus rien ni personne, même pas les règles pour prévenir les abordages en mer, la vitesse au moteur ou les distances minimales de sécurité, sans même parler des sonos ambulantes mises à fond que l'on entend à des kilomètres.
Mais tant que çà rapportera du fric à certains, satisfera l'égo imbécile d'autres, çà continuera de se dégrader, sans que personne, ne s'y oppose, ou si peu.
Si j'ai bien compris l'objet de ce message, tu n'aurait pas été attaqué si la navigation avait été interdite dans cette zone car alors tu n'y serait pas allé?
Allez dire aux locaux qu'il faut qu'ils arrêtent de naviguer, moi je passe mon tour
@jjm
Je relève dans ta prose les phrases suivantes:
"Il y aurait pourtant une mesure toute simple que les Autorités Espagnoles pourraient prendre facilement : interdire le temps, que le phénomène s'estompe, la navigation des voiliers dans les zones concernées par les attaques, comme elles l'ont déjà fait pour les voiliers de moins de 15 mètres autour du Cap Finistère en Galice il y a 2 ou 3 ans"
J'en déduis que tu as besoin d'une interdiction pour t'abstenir de naviguer dans cette zone alors que tu connais parfaitement le risque...surprenant...
Et aussi:
"manquement à leur obligation d'assurer la sécurité des biens et des personnes dans leurs eaux territoriales"
J'aimerais qu'on m'explique en quoi un état aurait l'obligation d'assurer la sécurité des biens et des personnes pendant la pratique d'une activité de loisir dans un environnement sauvage, tout au plus peut-on lui demander d'assurer un service d'assistance en cas de problème, quelque qu'en soit l'origine, orque ou autre.
Aujourd'hui le risque de rencontre avec des orques semble élevé et potentiellement très dommageable, si on ne veut pas prendre ce risque il y a un moyen très simple, s'abstenir au moins provisoirement, ou modifier ses projets. Personnellement je n'irais pas me baigner sur certaines plages de Nouvelle Calédonie ou de la Réunion, du fait des nombreux accidents dûs aux requins, mais je n'attendrais rien des autorités, et il ne me viendrait pas non plus l'idée de vouloir éradiquer les requins de la zone.
Pas d'orques en mer noire c'est le moment d'y faire une croisière...
Les interdictions du début n'ont servi à rien, c'était fait n'importe comment et pas contrôlé. Honnêtement, pour passer à côté des infos, il faut le vouloir, et il n'y a pas que des sites de pseudo scientifiques. orcas.pt() est tenu par un plaisancier qui fait une veille de tout les évènements en rapport. Et tant que les autorités n'auront rien de concret, il faudra s'adapter et passer au bon endroit au bon moment. Fini les atterrissages en Galice en septembre octobre, fini de tracer sans réfléchir d'algarve vers les Canaries au printemps, et passer la zone Gibraltar-tanger, ce sera de jour à raz de la côte.
Les petards fonctionnent, mais il faut pratiquer une veille très assidue pour les voir arriver.
Détails qui a son importance, ces orques aiment jouer à suivre le flux des hélices (surtout de HB) entre 4 et 10 noeuds. Dans ce cas là elles n'attaquent pas. Si le bateau est plus lent, elles tapent dedans pour le faire avancer, si quelque chose gêne le flux elles l'arrachent (un safran par exemple). Et si l'hélice ne tourne pas, elles arrachent quand même le safran (des fois que).
Est-ce qu'il y a déjà eu des expériences en tirant des fumigènes, des pétards, etc, dans l'eau pour les effrayer à minima?
Apres avoir fait l effort de lire ton long coup de gueule, je suis partage.
J adhere a une partie et de l autre me dit que c est simplement une forme de Drawinisme.
Perso j'ai abandonné l'idée de m'installer au Portugal en partie à cause de ce problème. J'ai aussi abandonné l'idée de m'installer sur la cote nord de l'Espagne aussi à cause de ce problème. J'avais aussi envisagé d'acheter un bateau au Portugal ou dans le sud de l'Espagne, c'est clair que c'est fini.
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Il ne faut pas croire que ce problème ne touche que les marins: cela ne donne pas une bonne image des endroits en question. Ce sont des régions à touristes et une partie vient manifestement par la plaisance donc par la mer.
Qui veut vivre dans un endroit qui va s'appauvrir (avec toutes les conséquences) parce que les touristes fuient ces régions ? Qui peut croire que l'image que cela donne de ces endroits ne touchera que le tourisme de voiliers ?
@Ansebaie au fait vous habitez dans quel secteur du Portugal, de Galice ou de Gibraltar ?
Si plainte il y a à déposer, le coupable c'est le GTOA, activistes chasseurs de subventions, qui ont phagocyté le sujet en faisant du sensationalisme et en sortant théorie bullshit sur théorie bullshit, recommandations servant juste à causer plus de dégâts et fausses informations.
Ils ont même réussi à faire croire qu'il était illégal d'effaroucher les orques alors que la loi espagnole précise dans son champ d'application que c'est interdit uniquement lorsque cela ne met pas en danger la navigation (cuando no pongan en peligro la seguridad de la navegación, citation exacte du texte de loi)
Les interactions n'ont lieu que avec les voiliers. Comme dit plus haut dans le fil, ne serait-il pas judicieux de passer la zone voiles affalée et moteur à fond?
Un safran relevable comme les dériveurs qui rentre automatiquement dans la coque interfacé avec un sonar qui détecte les grosses bêtes. L'ennui c'est qu'il ne pourra plus y avoir deux cabines doubles arrières dans un 10 mètres et que ça va être compliqué d'avoir une grande plage arrière pour la baignade. Ça peut être un option à 20 k€ proposée par les chantiers.
Je me demande d'ailleurs si on a des exemples de voiliers ayant une quille longue (et un safran dans le prolongement de la quille) qui ont vu leur safran détruit.
Ce qui est fort triste dans cette histoire est que fort probablement il s'agit d'un simple jeu de la part des orques. Ce que je lis pointe dans cette direction, de plus les orques sont rien de plus que des grands dauphins, eux même grands joueurs. Dans une spirale de logique passive écolo bobo tendance masochiste, rien n'est fait jusqu'au moment ou, inévitablement, un drame se produira et a ce moment on réagira probablement trop tard et trop fort. Un animal (comme un homme) choisira toujours "the path of least resistance" (chemin de moindre résistance..?). Donc un petit rien leur ferait changer de jeux. Ce que je lis depuis des années sur ces fils à propos des orques est souvent assez symptomatiques de citadins n'ayant pas de savoir faire de cohabitation avec des animaux. Il n'y a pas longtemps ce savoir faire existait, une majorité de familles cohabitaient avec des animaux, le grand père zigouillé par sont propre taureau, le cochon qu'on mangeait en pleurnichant car c'était comme manger un membre de la famille (il avait un prénom). On parle d'y a 50-60 ans pour beaucoup d'entre nous. Maintenant par ignorance on sacralise le banal jusqu'au moment ou brutalement on change d'avis. Un peu comme le citadin qui adopte un chien de traineau car il a aucune idée de ce qu'il fait, c'est son amour de sa vie....pour 6 mois....jusqu'à l'abandon.
je préfère les orques aux chiens et pour être moins subjectif, c'est bien moins dangereux, intrusif et c'est plus écolo :)
C est incroyable de lire de qq uns des propos aussi naz ,anti plaisanciers et pro orques ,que cherche le navigateur,passer tranquillement le détroit en admirant le rocher de Gibraltar et au loin la côte marocaine pas d'être emmerdé par des orques a la con qui soit disant se vengent .....
Pas le courage de lire tout ça...
Mais il doit bien y avoir un certain nombre, un grand nombre même de bateaux, qui sont passés par là sans aucun problème...
Un peu le même niveau de risque que tous les autres quand on navigue : passer par dessus bord, avoir le mal de mer, se blesser grave à bord, etc...
Il faut l'accepter et pi-c-tou.
Comme déjà dit, si je devais passer Gibraltar aujourd'hui, en sortant de Méd', je viserais Ceuta, Tanger et direct Madère.
Et pour descendre l'Atlantique, tirer direct au large depuis la Bretagne sur Madère.
Des "interactions" avec des orques sur ces trajets ?
Tè pour changer, le vais regarder Gulli : Tintin et le lac aux requins !
Bonjour,
Nous sommes passées quelques jours après votre accident. Nous quittons l’Algarve en grande partie pour cause d’orques : le bassin de navigation devient inintéressant. Quel intérêt de rester en Algarve si on ne peut plus rayonner autour ? Le passage entre Faro et Malaga (il y a eu plusieurs attaques en Méditerranée,jusqu’à Malaga fin juillet/début août) était long et fatiguant : que des navigations à la journée, grosse tension car il faut naviguer exclusivement à moins de 20m de fond mais des fois, c’est dangereux … bref, ça nous a bouffé une grosse partie des vacances.
Partout, y compris à Barbate, les marinas nous ont dit qu’il n’y avait plus d’orques en ce moment, qu’elles étaient remontés vers le nord. A Gibraltar, Marina Bay, ils m’ont dit qu’il n’y avait aucun problème dans la baie et du côté de la Méditerranée. Dès le lendemain, pendant que nous longions les côtes jusqu’à Malaga (et c’est vraiment super chiant), il y eu encore des attaques.
Les seules informations fiables proviennent des réseaux sociaux, un peu ici mais surtout Facebook et l’appli Orcinus.
Je ne pense pas être la seule à me barrer de cette région afin de pouvoir naviguer. Il vont bien finir par le sentir passer économiquement. Pire, la Méditerranée est déjà surfréquentée, il va falloir désormais nous accueillir :-D Imaginez tous les voileux de Bretagne en Algarve qui débarque chez vous :-D En plus, on y connait rien dans vos manoeuvres bizzare avec pendilles … On est nuls en mouillages collé-serré, va y avoir de la casse 😁 Nan je rigole mais à moitié. Peut-être que c’est une manoeuvre du grand capital 😂 : quand tous les miséreux en voilier tout pourris auront arrêté la voile, il restera plus que les megayacht et à eux les belles criques sauvage ! Tout s’explique 🤭
Merci pour votre post qui pose bien le sujet. Je trouve la comparaison avec les chiens enragés pertinente. Même chez les humains, un comportement déviant est réprimé. Donc je ne comprend pas cette sensiblerie à l’égard des orques. C’est de la bonne conscience à pas cher.
- 1 à Mme Candice et moins une bonne rafale à ceux qui se travestissent de bonne conscience à pas cher !
En tous les cas ne venez surtout pas en Baltique, il pleut tout le temps, c'est moche, bondé, froid, surfait, hors de prix et il n'y a absolument rien à voir. :-)
Moi qui étais un des plus enflammé sur le sujet, depuis que j'ai pris la décision d'abandonner la Transat en partie à cause des orques, je ressens beaucoup moins de pression 😅
Mon vieux pépère de 40 ans n'aurait pas résisté à un seul machouillage c'est une évidence et moi en respect devant ces animaux, je n'aurais rien fais. Sur ce point je me battais pour encourager tt le monde à ne rien utiliser de délétère pour les orques, c'était un combat.
Hors depuis mon changement de plan, je regarde cela de plus loin, certes en gardant ma position et en n'en pensant pas moins de ceux, toujours les mêmes, qui fanfaronnent leurs pensées guerrières.
Abandonner cette Transat, la quatrième pour mon bateau, la deuxième pr moi, je le prends comme une leçon qui me faut écouter: "ce n'est simplement pas le moment". J'ai pas envie de forcer le passage. Je l'ai déjà dis.
Je comprends que pour ceux qui résident dans le coin ce soit stressant, pesant, voire décourageant. Je comprends aussi ceux qui doivent "revenir" dans l'un des berceau de l'humanité... y a pas à tergiverser c'est un sacré problème.
Je pense davantage que notre action doit être plus dans un mouvement de pression auprès des autorités pour primo qu'enfin elles s'expriment OFFICIELLEMENT et deuzio se coordonnent pour agir.
Agir POUR les marins et agir POUR oui POUR les orques. On doit cohabiter!
Ensuite écarter définitivement et arrêter de subventionner les organisations écologistes qui entravent par leur idéologie intégriste un mouvement possible vers une porte de sortie. Je pense notamment à GToa... qui ne fait que du sensationnel en surfant sur des fibres sentimentales.
Là nous en sommes à qqchose de durable et relativement sérieux car ma crainte principale reste l'accident gravissime. Pour moi il guette! Et qd il arrivera il va horrifier tout le monde et la cohabitation souhaitée, ne l'oublions pas qui existe deja dans les 4 coins des mers avec ces animaux, rencontrera un bel écueil!
Les gouvernements des eaux concernés ne feront pas la sourde oreille indéfiniment. C'est ce que je crois.
Il règne une omerta sur le sujet,il y a beaucoup de flou... en cerner les enjeux n'est pas si simple. Il faut donc faire bouger tout ceci!!!
J'avais organisé ma vie pour cette Transat, un travail m'attendait aux Antilles. J'ai la chance d'être infirmier, ça se trouve partout certes mais quand même. Donc croyez pas que je ne l'ai pas réfléchie.
Mais à quel point je le voulais? Peut-être pas assez pour tenter le passage, c'est possible. La vie me force à relativiser bcp de choses, il y a nettement plus grave qu'un programme chamboulé par des orques! Pour ma part du moins...
J'incite donc à poser les choses et agir collectivement. Je vois déjà passer une pétition, je réfléchie à la signer. Quoiqu'il en soit ce sera avec le nombre que nous gagnerons un retour apaisé dans ces eaux. Soit on se coordonne intelligemment soit on continue individuellement et continuera alors à lire toutes ce qui passe ici...
Julien
Ps: la Med pour moi en dehors de juillet août est une mer magnifique, il faut juste savoir la dompter.
@funnywave
Je suis partagé en te lisant.
D’un côté je pense que ton attitude est pleine de bon sens et de sagesse en renonçant à ta transat et en la remplaçant par une grande nav en méditerranée, et j’ajoute qu’il suffirait que tous les postulants acceptent, comme tu l’as fait, de modifier leurs projets de navigation pour éviter les problèmes. Ne resteraient que les plaisanciers de retour de transat qui doivent rentrer chez eux en méditerranée.
Là où je suis dubitatif ,c’est quand tu évoques les actions à entreprendre comme les pressions sur les autorités…moi je veux bien, mais ça va conduire à quoi ? C’est un peu du « yacafocon » non ?
Quant à ton opinion sur les organisations écologiques intégristes…est-ce que par exemple tu classes Sea-Sheperd comme étant une organisation écologique intégriste ?
Maintenant quand tu dis craindre la survenance d’un accident gravissime, je pense que ta crainte est fondée et que cela arrivera fatalement si nous n’avons pas la sagesse de renoncer à naviguer dans cette zone à la mauvaise période, et ce sera alors dramatique certes, mais ni plus ni moins que quand un bateau disparait au large à cause du mauvais temps, d’un incendie ou de la collision avec un container. Il y a tous les ans des drames en mer, et il est normal de tout faire pour minimiser les risques, mais ces risques sont inhérents à toute navigation. J’ajoute qu’il y a également tous les ans des gens qui meurent à cause d’une piqûre d’abeille ou de frelon, ou à cause d’une morsure de serpent, il y a aussi dans certaines régions d'Amérique du nord des gens qui se font tuer par des ours, d'autres qui se font bouffer par des requins.
Les orques ,c’est donc juste un nouveau risque qu’il faut intégrer
Pour Trimaran (et les autres), je suggère vivement de relire, ou lire, et comprendre l'article 10 du RIPAM/COLREG.
Aucune interdiction imposée aux voiliers pour emprunter un DST.
Ils doivent tout de même respecter les règles générales d'usage.
J’arrive à comprendre beaucoup de choses. Mais sans polémiquer, ça fait un bon moment que ça existe et ceux qui passent dans l’endroit le plus craignos se plaignent… et sûrement à juste titre… mais perso, ça me viendrait même pas à l’idée d’y aller alors qu’on sait pertinemment que c’est de la roulette russe où on a de grandes chances de voir les ptites bébêtes… je pense même que les assurances finiront par ne plus assurer cette zone. Il suffit d’être raisonnable et de s’adapter… et de rester humble face à la nature.
Hors le problème des orques, le coût du tour complet (carburant, escales, nouriture etc) n'aurait sans doute pas été très différent.
Il faudrait leur poser la question, mais il n'est pas certain que le trajet Barcelone San Sébastian, soit nettement moins cher que PSL/LR.·le 19 août 2023 15:09
On a tous la mémoire courte... Des bateaux coulés par des orques, il y en a déjà eu.
Je suis en train de relire le récit de Tabarly de sa transat sur le PD VI en 76.
Les premières pages sont consacrées à ses navigations précédentes, dont en 1975, la course dite du "Triangle de l'Atlantique".
Celle au cours de laquelle GUIA, skippé par Jérome Poncet, a coulé en moins de 10 min, le 9 mars dans l'Atlantique sud (page 68) :
"un orque est venu frapper la coque à l'avant, sous la flottaison, défonçant le bordé de bois moulé sur 60 cm de haut, et 40 de large. Jérome, malgré tous ses efforts, n'a pu aveugler la voie d'eau et GUIA a coulé en 10 min environ."
L'équipage de 6 personnes a embarqué dans le canot de survie, récupéré moins de 24h après par un cargo. C'est Jérome Poncet lui-même qui l'a raconté dans la revue Neptune-Nautisme.
La Guardia Civil espagnole guette...
Faudra voir les suites.
www.diariodealmeria.es[...]14.html
J'ai trouvé cette article sur liens partagé par GTOrcas
Ça c était écrit d'avance ...
La crise de l'orque n'a pas que des mauvais côtés...il y a manifestement moins de bateaux de plaisances dans les différents mouillages de l'Algarve et de l'Andalousie.
Il est étonnant que personne ne s'offusque de l'armement de navires, chargés de badauds dont le seul but est d'aller emmerder ces orques pour quelques photos et sans doute pas mal de € !
Du côté de Motril, nous avons longé les côtes espagnoles et portugaises sans soucis avec notre Pinger lesté, à la traine. Quelques orques en vue, mais ils ne sont pas venus nous embêter. Je vends donc 2 boites pétards étanches et mon Pinger de 2023. Si ça peut aider quelqu'un!
Je ne sais pas si ce reportage a déjà été signalé ici.
Je le trouve bien intéressant d'autant plus que les Suisses semblent moins handicapés par la bien-pensance et autres bienfaits de notre époque moderne.
Ils indiquent que des attaques ont aussi eu lieu en Norvège et Écosse et que les pêcheurs locaux autour de Gibraltar ne sont pas épargnés avec des safrans attaqués comme les voiliers.
Et pendant ce temps, aux iles FEROE, qui bénéficient de l'exception culturelle. Plus de 1200 dauphins abattus (12/09/21) en une seule "chasse" ce qui a dépassé les capacités de consommation et de conservation de l'archipel. Le surplus a été incinéré !!!
Photo SEA SHEPHERD
Bon et moi avec moi Sun fizz j’ai tenté le passage vers Tanger lundi bon j’ai pas pris les orques mais 35 knots dans la gueule à 18 milles du but les boules !!!J’étais chaud j’ai mis 3 ris un bout de génois mais mon dl le près serré c’est pas son truc..
J’ai retraverser vers Barbate où je me repose avec du vent d’est rendant toute tentative impossible.
Samedi je retente le coup samedi je vais faire du rase caillou ,je laisserai bien le bateau ici mais a 900 balles le mois ça pique .
Allez prochaine étape Gib .Inch allah !!!
Bon je suis en solo si il y a en un ou une à qui ça tente ??
Le voilier Champagne suisse ?est à sec voilier de loc a l abandon ou presque avec les voiles qui pendillent mèche de safran explosee..
Bon je vais serré les fesses .
Bises à tous .
Salut à tous qq News.
Bien passé le détroit au moteur le long de la côte nous étions 4 voiliers.Actuellement à la linea .
Pas vu d orques cela a l air de se calmer depuis 2 semaines dixit la capitainerie.
Merci à elles de m’ avoir laissé passer .
Une tite pensée à ceux qui n’ ont pas eu ma chance .
Salut .
Bonjour
pour info ami qui convoyait un voilier interaction ce matin au large de la corogne les deux safrans croqués...
Oui quand tu vois l acharnement de ces bestioles, les jolis reportage d amour avec des musique paisibles prennent une toute autre mesure, je me suis fait casser mon safran le fin octobre 2024 a 3mn de malpica, remorquage obligatoire jusqu en corogne, quand j ai sortis ma carte bleu ils avaient tous le sourire, faut pas chercher pourquoi il ne font rien. je refais mon safran en iroko "safran suspendu fantasia 27" j ai même peur qu il soit trop solide en cas de nouvelle attaque, j espère que le sabot de la ferrure basse tiendra le coup, donc je reprend la route, je navigue dans les 20 m car je doit être en méditerranée avant la fin de l année, et arrivé vers porto corme, bim a 2 mn devant 4 orques, je file dans les rocher faire du slalom sur 5 m de fond, il arrivent, reste dans 20/30m et tourne devant comme pour attendre que je sorte des rochers, c est assez traumatisant en effets, il est évident que la volonté de nuire chez ce groupe est présent. J ai choisi le voilier pour ne plus avoir d impact écologique, je n est même pas d antifooling, et la nature est ma racine. et dans la nature, quand on l observe toute sa vie, les animaux entre eux élabore des techniques de défense plus ou moins cruel pour épargné leur vies, je ne mange pas de thon, je ne pèche même pas, je suis un frugivore mais pas tarder de mettre de l orque ibérique dans l assiette...lol
Je suis en accord avec ce que tu écris. J'imagine un ours, dans les Pyrénées, entrer dans un village et détruire l'intérieur des maisons. Cet ours se ferait tirer dessus et tout le monde trouverait ça normal car il faut protéger la population. Quand je lis certains, dire que les orques sont chez eux, je suis d'accord. Mais moi qui navigue depuis plusieurs décennies en voyage, je m'estime également chez moi sur la mer. Je la partage bien volontiers avec toutes les espèces, mais si l'une d'entre elle menace mon habitat en me coulant, j'estime être en droit de me défendre. J'ignore comment, d'ailleurs. Mais je ne vois pas au nom de quoi, moi qui ai respecté et protégé les océans depuis 4 décennies (et certainement bien, plus que certains écolos qui ne connaissent rien), je laisserais des orques couler ma maison, ma raison de vivre juste par, soit disant un jeu.
Alors, pour ceux qui ne comprennent pas, imaginez un ours qui entre chez vous et détruit tout.
Les pov' nounours, ils sont tellement beaux...
J’ai discuté avec pas mal de gens qui vont souvent au large et il est clair que le ménage doit être fait…
On laisse des Imocas découper des OFNIs en toute légitimité et nous on dois subir?
Ce n’est pas une dizaine d’orques qui vont faire un trou dans la population mais je pense qu’il y aura des morts très bientôt du coté plaisancier…
J’ai eu beaucoup de chance car ils m’ont ignoré mais à force de les voir je vais bien finir par me faire attaquer…