survie ou annexe de sauvetage ?

Bonjour ;
je désire éqquiper mon voilier de 33 pieds en hauturier (+ de 6 milles ) et sur la réglementation ,il est indiqué :
RADEAU DE SURVIE OU ANNEXE DE SAUVETAGE
quelqu'un peut-il m'expliquer quel est le genre d'annexe faut-il pour être en régle et en sécurité en cas de problème ?
Je n'ai encore jamais vu d'annexe de ce genre
Merci

L'équipage
08 nov. 2012
08 nov. 2012

Je ne connais pas cette réglementation, mais c'est le principe intelligent utilisé par les anglais qui préfèrent avoir une survie dynamique sur laquelle il peuvent agir plutôt que de se laisser dériver au grès (capricieux) des vents et des courants...
En tous cas, c'est l'option que je prendrais...

08 nov. 2012

à tout le moins, on peut s'équipé d'un cerfvolant aluminisé
1) ça rend la survie dynamique et diminue le désespoir
2) c'est visible de bien plus loin au radar (+ c'est haut mieux c'est)

08 nov. 2012

le problème c'est que l'annexe de sauvetage n'existe pas!!

08 nov. 2012

J'en avais une dans le temps: c'est une annexe avec bouteille gonflable et matos de survie.
Bien pratique avec une révision bon marché (suffisait de faire changer la bouteille).
Le seul problème est que les fabricants ne veulent plus en vendre, en france du moins. Allez savoir pourquoi.

08 nov. 201208 nov. 2012

Salut

Un (Zodiac) doit bien mieux résister aux déferlantes... Sur les radeaux, c'est souvent le toit et sa structure gonflable qui s'arrachent...
J'ai vu un reportage où l'on voit un hélicoptère envoyer un radeau à un voilier en perdition. À peine 3 secondes après s'être gonflé, on voit le radeau exploser sous la pression du vent : L'habitacle se gonfle comme un parachute et... boum !
Un simple (Zodiac) ouvert n'exploserait pas de la sorte.
De plus, il paraît que c'est un enfer de rester dans un radeau, du fait que le fond mou est en perpétuel mouvement...
Et puis, le radeau va au grès du vent... Il y avait eu un cas comme ça, de naufragés ayant dérivé 3 ou 4 mois en tournant en rond...
Il y a les cas (voir Fastnet 79 Adlard Coles) ou les radeaux ne s'ouvrent même pas...
Alain Bombard nous l'a démontré, et hautement conseillé, ainsi que le dit Anacharsis : Un canot de survie doit être dynamique.

Bon, après, on peut avoir le radeau réglementaire à bord et choisir de partir dans le (Zodiac). À condition qu'on ai le temps de le gonfler, ou de le garder gonflé en permanence... Ou encore, prévoir de pouvoir le gonfler dans l'eau...

Bon, c'est quand même sécurisant d'avoir un radeau prêt à être utilisé.

08 nov. 2012

Il y a les cas (voir Fastnet 79 ) ou les radeaux ne s'ouvrent même pas... " il n'y a pas que lors de ce Fastnet que les radeaux étaient défectueux, malheureusement.

08 nov. 2012

Une petite vidéo :

08 nov. 2012

Le cours des Glénans décrivait jadis une telle annexe, et s'en faisait le champion.

Il paraît que la doctrine actuelle, avec les moyens modernes de localisation préconise de rester le plus près possible du lieu du naufrage, afin de faciliter les secours.
Ceci s'inscrit dans l'évolution générale de la mentalité d'assistés, que nous sommes tous devenus.

"Ne comptons que sur nos propres forces"(Mao Ze Dong).

08 nov. 2012

Il me semble tout à fait logique de rester le plus près possible du lieu du naufrage. A partir du moment où le CROSS connait la position du sinistre, par radiolocalisation d'un appel VHF, indication de la position GPS ou balise de détresse, les secours seront beaucoup plus vite sur place, ce qui peut être d'un intérêt vital. Je ne vois pas en quoi cette recherche d'efficacité s'inscrirait dans une mentalité générale d'assistés.
Dans le dernier numéro de Sauvetage est relaté le sauvetage d'un véliplanchiste qui est resté dans l'eau pas mal d'heures en plus car il avait tenté d'utiliser ce qui lui restait de gréement et on le cherchait là où il n'était pas!

09 nov. 2012

Anacharsis, ce n'est pas certain. comme dit écumeur pour le planchiste, ils te cherchent d'abord dans le lit de vent à partir de ta dernière position connue, en estimant ta dérive en fonction du vent.

Dans le cas du planchiste, il avait fait une ancre flottante avec ce qu'il restait de son gréément. C'est pour cela que les sauveteurs ne l'ont pas trouvé dans la nuit, ils le cherchaient sous le vent.

C'est encore pire avec une annexe dynamique, où tu peux partir vers n'importe où. Là , les sauveteurs ne sauront plus du tout vers où te chercher.

Mais tu n'aura peut être pas besoin de sauveteur si tu arrives à rentrer tout seul...

Jacques

09 nov. 2012

Bien d'accord avec l'utilité de confronter tranquillement nos points de vue.

C'est tout l'intérêt d'Heo.

J'aurais tendance effectivement à ne pas tirer dans cette histoire de certitudes. Effectivement, dans une nav habituelle dans nos régions, je distinguerais juste deux cas :

La catastrophe se produit à quelques centaines de mètres d'un point où l'on peut débarquer, et la survie dynamique est intéressante dans la mesure où il n'est pas nécessaire d'appeler les secours. L'annexe pourra tout à fait remplir ce rôle. C'est par exemple le cas du bateau qui talonne fortement ou qui brule au mouillage.

La catastrophe se produit plus loin, dans ce cas rien ne vaudra la survie classique pour attendre et être bien repéré.

Enfin reste le cas où il faudrait empécher la survie de dériver, parce que au vent d'une falaise, et là un truc permettant d'agir serait bienvenu.

Je me rappelle d'une histoire d'un bateau qui s'est naufragé en passant les jetées d'un port (je crois aux canaries). Juste le temps de monter dans la survie. Avant de dériver des semaines vers les caraibes.

Jacques

08 nov. 2012

Il me semble que nos sauveteurs ne sont pas des lapins (OUPS !) de six semaines, et que si la survie dynamique, qui devrait être de mise sur tout bateau navigant au long-cours, est utilisée, ils sont en capacités de calculer notre route en fonction des vents et des courants locaux...
En attendant, s'ils te loupent, tu vas vers quelque part plutôt que d'attendre passivement et inutilement au milieu de nulle part !

09 nov. 2012

Cela démontre bien de l'utilité d'en parler, d'opposer les théories, de construire un raisonnement qui conduise à la sécurité du naufragé...
Perso, je me pose la question parce que le moment venu (que j'espère ne jamais vivre), je voudrais avoir la connaissance qui me permette de sauver la vie de mes équipier et de moi-même.

09 nov. 2012

"Je me rappelle d'une histoire d'un bateau qui s'est naufragé en passant les jetées d'un port (je crois aux canaries). Juste le temps de monter dans la survie. Avant de dériver des semaines vers les caraïbes."

C'est bien ce type de récit qui pose la question de la survie dynamique...

08 nov. 2012

"Ceci s'inscrit dans l'évolution générale de la mentalité d'assistés, que nous sommes tous devenus." je te colle une étoile pour cette phrase !

08 nov. 2012

Cela s'appelait un "classeIV" et c'est interdit de vente depuis 1976, la révision annuelle n'était ni facile( manque de stations) ni peu couteuse
pour un 25 ou 28 pieds c'était l'idéal, moins d'encombrement certitude de son bon état
En fonction de sa zone de navigation la notion "moins de 24H" permet de s'équiper d'une survie moins encombrante.....
Personnellement à la suite du rapport sur le fastnet1978 je ne quitterai mon bord que si le bateau "coule" et non risque de couler lors d'une dépression ou si le feu ne peut être éteint

08 nov. 2012

Egalement, je ne quitterais le bateau que s'il coule.

Mon annexe est toujours prête, grande et rassurante avec ses gros boudins, son fond alu et de quoi s'attacher, à la rigueur en trainant le radeau de survie gonflé.

08 nov. 2012

Une survie dynamique, pourquoi faire ?

Dans nos zones de navigations habituelle, les secours sont avec vous 30 mn après la réception d'un appel de détresse, au milieu du golfe de Gascogne, 2 heures seulement!

Encore faut il qu'elle ne soit pas défectueuse ... et qu'elle ne ne gonfle pas à l'envers!

08 nov. 2012

Et au milieu de l'Atlantique, déclenchement des opérations dans les deux heures qui suivent le celui de la balise, envoi d'avion avec une chaîne de sauvetage qui sera larguée et/ou déroutage de navires, on ne risque plus de rester des jours voire des semaines à bord de son annexe!

08 nov. 201208 nov. 2012

Ah ! Voilà qui est rassurant...
:tesur:

08 nov. 2012

Le problème des survies dynamiques, c'est qu'elles restent généralement moins bien conditionnées et prêtes à l'emploi qu'un radeau en conteneur, sauf pour un skipper attentif qui a conscience qu'il en va ... de sa survie. Donc parfait état, largage rapide,etc.
Ensuite, le dynamisme est très relatif : tout au plus quelques milles, ce qui ne sert à rien en traversée sinon à brouiller la zone de recherche, à moins de coupler cela avec une balise sat+GPS (GPS important dans ce cas!).
Ensuite, les canots/radeaux offrent un minimum de protection et de localisation : tente, couleurs orange, réflecteur radar sur tente, vivres incorporés, ce qui évite d'oublier des indispensables dans la panique.
La survie dynamique, c'est tentant, mais cela peut être très rapidement un vraie fausse bonne idée quand il s'agit de durer et endurer. le dernier ici, qui a quitté son cata retourné pour prendre son annexe alors qu'il était en vue de la terre, n'a jamais été retrouvé. On n'a pu que lire sa tentative par un message laissé sur les coques. il aurait dû rester à bord (un cata flotte) et percuter une survie attachée à la nacelle. Il aurait été repéré en 2 jours.
Après chacun fait comme il veut.

Pierre
35 ans de marine, marchande et nationale, dont 20 d'aéronautique navale avec quelques heures consacrées à la recherche en mer et 2 ans de coordonnateur de missions de sauvetage à Papeete.

08 nov. 2012

la question de la nature de la survie n'a de sens qu'en considérant le lieu éventuel du naufrage.

Proche des côtes, avec des moyens modernes de localisation, la question semble réglée avec les dispositions réglementaires actuelles.(périmètre d'intervention du falcon de lan bihoué = 1000 nautiques, délai d'intervention sur zone = 2 à 14 heures sur site (en respectant le réflexe de ne quitter le bord qu'en cas extrême .. un bateau même au stade d'épave se repère bien mieux par les secours: les Anglais disent que l'on "monte" dans son bib ... donc éviter de "descendre" dans son bib..... pas d'abandon si le bateau ne coule pas ou ne brûle pas ).

Hors côtes, (et encore plus hors des "sentiers battus" ) même avec des moyens de localisation, depuis votre bib,essayez donc d'escalader la paroi d'un tanker dérouté pour vous assister, avec au mieux une échelle de corde, dans une mer difficile ==> accident grave garanti (nombreux rapports de blessures graves voir décès lors de ces opérations)

Donc la survie dynamique reste bien une question pour ces zones

A ce titre voir l’excellent site de BANIK sur le sujet.

A+ JM

08 nov. 2012

Justifier de la survie dynamique parce que l'on risque de se péter une jambe en escaladant la paroi d'un tanker (probablement lège), j’hallucine grave!

08 nov. 2012

le site de Banik sur la survie dynamique

www.banik.org[...]que.htm

08 nov. 2012

la survie dynamique est la solution si on n'est pas équipé pour appeler à l'aide ou si comme moi on choisit volontairement de ne compter que sur soit même et de ne pas mobiliser des "bénévoles" sur une chaine de secours

donc pour moi , c'est: abandonner le bateau au dernier moment et si il n'y a pas d'autre solution, c'est survie dynamique (canot + annexe + cerf volant + bidon flottant avec matériel de survie .... )

:reflechi:

08 nov. 2012

Ce serai bien une annexe qui pourrai se transformer en radeau de survie.
Par exemple une annexe semi rigide avec une cartouche de co2 qui une fois déclenchée gonflerai un arceau anti-retournement et une tente.
Si ça existe je ne la trouve pas sur le net.

08 nov. 2012

"Qui va en mer pour son plaisir, irait en enfer pour passer le temps", disaient les pêcheurs bretons en voyant les premiers yachtsmen.

Il nous paraît aussi normal de déclencher les secours par le Cross, avec hélicoptères, bénévoles de la SNSM, SAMU, que d'être affiliés à la sécurité sociale!

Pour les ligneurs du ras de Sein, oui!

Quand je vais jouer sur l'eau, je prends mes risques, et m'efforce d'épargner les conséquences de mon imprévoyance et de mes conneries aux autres.
Au besoin, je souscrirai une assurance si je transporte mes proches, mais ce sera mon affaire.

08 nov. 201216 juin 2020

Illustration de l'idée :-D

08 nov. 201208 nov. 2012

www.portlandpudgy.com[...]0bg.htm

Je me disais bien, je ne suis pas fou ! enfin pas complétement.

08 nov. 2012

Je jette l'éponge!

09 nov. 201209 nov. 2012

Sympa. Si on a plus le droit d'explorer ce qui existe. Si ton navire coule corps et bien et que ta balise ne fonctionne pas tu as l'air malin dans ton radeau a fond souple qui se degonfle et qui derive selon vents et courants.
Beaucoup de naufragés ont finis dans leur dinghy et bombard n'a pas fais son experience sur un canot a fond souple.
Apres je suis tout a fait d'accord avec toi sur pas mal de chose. Mais l'idée d'un dinghy de "sauvetage" sous les bossoirs, un sac de survie a l'intérieur et une balise me semble pas plus naz qu'un radeau magique controlé tout les 3 ans et de la bouf du meme age a l'interieur... Amha

09 nov. 2012

J'ai un avis un peu moins "humble" que toi, je le concède. Car je pense pouvoir avancer des retours d'expérience pro dans le domaine. Mais comme pour Tilikum qui a claqué la porte du forum alors que quelques têtus tentaient de lui expliquer son métier, je suis moi même tenté de me barrer et rejoindre le petit groupe de dissidents.
Quoi qu'il en soit, ton intervention me fait réagir. De même que Pol218, tu glanes quelques approbations, non pour avoir cité Mao, mais parce que tu surfes sur la belle idée que nous sommes libres d'essayer, qu'il y a eu des avatars pour nombre de survivants utilisant leurs canots.
Je me permettrais seulement de replacer les choses dans leur contexte.
Le matériel de survie actuel est le résultat d’expériences heureuses ou malheureuses, issues de la guerre et polies sur le métier de toutes les marines du monde. Certes les composants, la technologie et les moyens actifs ou passifs de localisation ont fait de grands progrès, certes tout évolue et l'on peut réfléchir à améliorer l'engin de survie, mais nous devons pas nous tromper de sujet : notre objectif est bien la survie après un événement majeur qui nous empêche de rester à bord.
S'agissant d'optimiser le meilleur moyen possible, de sauver l'équipage (jusqu'à 6 personnes?), dans un maximum de circonstances par nature imprévisibles, mon expérience professionnelle m'incite à vous faire remarquer qu'il est moins hasardeux et plus facile, plus sûr, de rester sur le lieu du sinistre, sauf à faire naufrage sur le Costa Concordia, mais nous parlons bien d'envisager nos mésaventures potentielles. Ainsi, en cas de Tramontane ou de ce que vous voudrez, il est illusoire de penser qu'une survie dynamique vous mènera vous (et votre mascotte de bord ou vos gamins), là où votre 40' aura eu peine à le faire.
Nous touchons là un domaine de statistiques, où les canots, tellement répandus de par le monde, prennent une claque à l'aune des ratés très retentissants, alors que les survies dynamiques surfent sur le potentiel "sympathie" du do it yourself mais n'ont pas un score faramineux. En 35 ans, j'ai plus vu de disparitions dues à des tentatives malheureuses que de réussite de survie dynamique. Beaucoup envisagent le dysfonctionnement du canot conditionné dans son conteneur mais se voient manier "digito in naseaux" un cerf-volant ou une voile sur l'annexe dégrafée du bossoir. Ils n'ont rien vécu! en tous cas rien de grave!
Après, dans le domaine, certains se sentent l'âme de pionnier, jetant aux gémonies, toutes ces idées préconçues de vieux cons comme moi. Ce qui me semble grave, c'est de raser gratis et d'en persuader les autres. Il est tellement facile de balancer des idées généreuses de "non-assistés". Je vous renvoie au MAYDAY. Tout y est dit , phonétiquement.

09 nov. 2012

@ Piep : si tu es professionnel et compétent, ton rôle n'est pas de te barrer en laissant les béotiens illuminés à leurs chimères, mais bien d'avoir une démarche pédagogique nourrissant leur réflexion et pouvant influer sur leur choix comme tu le ferais en réglant doucement et progressivement tes voiles pour te rapprocher de ton Cap...
Merci à toi.

09 nov. 2012

@Piep, tu le sais, nous n'avons pas obligatoirement les mêmes idées en matière de sauvetage mais j'approuve totalement tes propos précédents.

Il y a de nombreux nouveaux qui n'ont évidemment pas lu nos échanges sur les radeaux de survie ou les naufrages. Certains croient détenir LA vérité. A nous de les faire réfléchir.

De plus, il serait dommage que nous ne puissions pas encore confronter nos points de vue...

09 nov. 2012

J'approuve tout à fait l'intervention de Piep.
Et j'ajouterais que lorsque on lit le fil que tu as initié :
www.hisse-et-oh.com[...]soletes
ou l'on apprend que le radeau de sauvetage à tué plus de gens qu'il n'en a sauvé...
et bien d'autres inepties concernant la SNSM appuyées sur des statistiques bidons, que tu n'a jamais le courage de publier, c'est malheureusement, à cause de gens comme toi que j'ai moi aussi envie de me barrer,ce qui est au 3/4 fait.

09 nov. 201209 nov. 2012

Latchodrom me prête des propos que je n'ai jamais écrit. A savoir que "le radeau de sauvetage à tué plus de gens qu'il n'en a sauvé."

Ce que j'ai écrit en 2011 est en réalité: "
Depuis 30 ans en Europe, nous n’avons recensés que 9 cas d’utilisation réels à proximité des côtes françaises, là ou naviguent 95 % des voiliers.( jusqu'à 200 milles des côtes quand même)

Sur ces 9 cas, nous recensons :
- 16 personnes sauvées. GRACE au canot de survie
- 9 personnes perdues A CAUSE du canot de survie.

Notre sondage n’ayant rien de scientifique, il est probable que quelques cas ont été oubliés."

Quand à mes statistiques "bidons", elles ont au moins le mérite d'exister et de s'appuyer sur des faits, rien que des faits.

Je n'ai pas encore eu le temps de les mettre à jour pour l'année 2012 mais, du fait de ses compétences, Latchodrom pourra nous éclairer sur les 2110 sauvetages Plaisance réalisées par la SNSM (en 2011) pour les catégories suivantes:
- Quillards de 6.5 m à 9 m
- Quillards de 9 m à 12 m
- Quillards de 12 m à 18 m
- Multicoques habitables

Ainsi que sur les causes d’accidents :

Voies d'eau
Echouement
Chavirage monocoque
Chavirage multicoques
Collisions
Abandons,
Incendie en navigation
Blessures

Comme chaque année, je lancerais prochainement un fil intitulé : » FORTUNES DE MER en 2012: (bateau coulé, chaviré, détruit, utilisation d’un canot de survie, homme à la mer, accident d'annexe) »

J’aurais besoin de votre aide car, pour l’année 2012, je suis loin de 2000 personnes sauvées par la SNSM pour la Plaisance Voile puisque je n’en comptabilise, à ce jour, que moins de 20 sauvées pour la grande majorité par des hélicoptères !

09 nov. 2012

Le post de depart n'est pas l'apologie du radeau de survie gonflable... Mais est ce que la survie annexe existe ! Je dis toujours, il faut laisser sa chance au produit.

09 nov. 2012

Je m'incline avec respect devant l'expérience d'un professionnel qualifié!
En cas de nécessité d'abandon du bateau, le radeau statique est donc aujourd'hui la moins pire des solutions, dans la mesure surtout, où il facilite les recherches.

Dans notre réglementation, il est obligatoire, dans d'autres non.
Je respecte les lois de mon pays, mais cette conception finit par nous donner le sentiment qu'en achetant ce matériel, nous achetons notre sécurité, et que, pour le reste, on pourra toujours compter sur les autres.
La sécurité me paraît au contraire, être une disposition d'esprit qui doit habiter en permanence le chef de bord.
Je préférerai, pour ma part, avoir le choix.

09 nov. 201209 nov. 2012

Bah, il parait tjrs un peu idiot d'accepter sans comprendre. Mais, côté survie, soit on apprend à ses dépends, soit on fait confiance à ce qui a fait ses preuves sur pas mal de continents et pas mal d'années. En matière de sécurité, ou de survie, ne parlons pas de réglementation. On ne devient pas "sage" par peur du gendarme. Certains pays jugent bon d'imposer, d'autres pas, à tord ou à raison. C'est un peu le débat sir la ceinture de sécurité, puis l'airbag, puis... Qui a envie de se servir d'un airbag?

Je suis complètement d'accord quand le rejet d'assistance consiste à préparer et connaitre son bateau, préparer et connaitre sa nav et la météo, ne pas faire la part belle au hasard. J'ai tjrs dit qu'être responsable ne consistait pas à serrer les fesses pour que cela passe, mais bien de prendre des décisions et savoir changer de plan.
Quand on parle de survie, c'est que tout cela à échoué. Untel tombe à l'eau, unetelle s'accroche à son téléphone portable. Pas de canot, ni même d'annexe sur ces affaires me direz vous. Mais tout le problème est là : affronter l'inconnu et l'effroyable, l'impensable. Alors si possible, il faut éviter de se mettre dans une ratière, la porte de sortie est déjà si minuscule!
Une survie a cette finalité duale, de ne pas devoir servir et de sauver si nécessaire. A trop vouloir se concentrer sur le premier aspect, on en vient à tout remettre en question. Effectivement, force statistiques démontreront qu'il ne se passe pas grand chose à partir sans canot. Mais quand on en vient à se poser la question de savoir quoi embarquer, question pertinente voire salutaire, autant emporter le bon matériel, celui qui ne sert qu'à cela, en bon état et contrôlé, paré à être mis en oeuvre en quelques secondes et quelle que soit la position du bateau, paré à être utilisé par tout temps, pour protéger et prémunir tout le monde de la soif, du froid, de la faim, bien repérable de jour comme de nuit et pas seulement avec des feux à main qui demandent d'être conscient d'une potentielle arrivée des secours (contrairement à la couleur ou aux bandes radarisables qui bossent sans vous). Les balises sont fiables et complémentaires. Sans GPS, le levé de doute sur la position prend 2h après le premier passage du satellite, donc on peut parfois attendre 4h avant que la position soit connue. Avec GPS, c'est 2 h de gagné. Après, certes, il faut attendre donc ne pas s'éloigner si l'on ne veut pas réduire à néant les patterns de recherche (il y a tout un bouquin là-dessus, doc internationale pratiquée par tous les MRCC (CROSS) du monde). Quand on sait, que selon l'état de la mer, on peut passer à quelques centaines de mètres d'un canot orange sans le voir, on évite de polluer la recherche par datum et carrés croissants.
Ce que je viens d’écrire peut inciter à se "débrouiller" par soi-même.
Pas du tout. Pour tenter... quoi? De rallier un abri? avec la survie dynamique?
C'est un ticket sans retour. Je ne m'y risquerais pas à 5 milles d'une côte! J'ai beaucoup plus confiance en une balise et un canot, qu'en n'importe quelle annexe avec un moyen de propulsion quelconque, tributaire du vent ou des vagues, ou des pannes mécaniques sous embruns....
Quant au panachage Sarsat/GPS + survie dynamique, il me semble à proscrire. C'est quasiment incompréhensible pour les secours et source d'échec faute de temps sur zone.
Bonnes nav

09 nov. 2012

A votre avis, combien de canots de survie ont été utilisés à bon escient en France en 2012 ?

09 nov. 2012

Bonjour
Ces annexes équipées de systèmes de gonflement ont été utilisées il y à une vingtaine d'année pas le CNG.
Je ne pense pas qu'ils étaient des partisans de la survie dynamique. ils cherchaient plutôt l'économie des moyens pour un résultat estimé suffisant à l'époque.
Cela concernait surtout des voiliers de 7-8 mètres...
Je pense que cela peut être valable pour certaine navigations dans l'ancienne quatrième catégorie, en prenant en compte la situation particulière..
Avoir la bouteille de plongée à poste dans l'annexe, c'est pas le pied. Dommage qu'il n'y ai pas quelqu'un qui propose cette formule, puisqu'elle est possible.
Alain :-/

09 nov. 201209 nov. 2012

Re
En cherchant désespérement 'annexe de sauvetage, je suis tombé sur ce site qui peux intéresser certains, pour changer de SNSM et RNI :

www.marine-marchande.net[...]age.htm

Alain:-/

09 nov. 2012

J'adhère absolument à cette analyse. L'objectif est d'être récupéré, pas de se récupérer. Autant faciliter le travail des sauveteurs avec une position fiable et un engin parfaitement détectable. D'autant que les nouveaux "machins" (balises AIS etc...) permettent une signalisation vraiment performante, pour pas cher.
La survie, comme son nom l'indique n'est que de la survie. Autant que ça finisse vite.

09 nov. 2012

C'était en suite au message de Piep.

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022