Sur un pont d'un voilier tres gîté doit on passer au vent ou sous le vent ?

Bonjour et bonne année 2015 a tous.
Question aux vieux navigateurs. Dans le dernier VV page 94 un lecteur souligne avec justesse une situation à risque (voir Photo VV spécial salon page 252) en raison de l'être absence de Chaussures, harnais, ligne de vie, gilet etc...la totale..
Mais, même bien équipé, de quel côté passer pour aller manœuvrer a l'avant? J'ai plutôt l'habitude de passer au vent côté contre gite, mais c'est peu être une erreur Merci de vos avis, sur le sujet.
Cordialement.

L'équipage
21 jan. 2015
21 jan. 2015

ben je sais pas ca depend ce qu'on a a y faire, du cote au vent en general

21 jan. 2015

idem, en plus de ne pas accentuer la gite, on a une vue dégagée et en hauteur sur le plan d'eau

21 jan. 201521 jan. 2015

Et en plus on ne se mouille pas les pieds !

21 jan. 2015

Au vent pour moi. Sous le vent je suis gêné par les voiles et les écoutes et j'y vois moins bien. Sans parler de l'humidité!

21 jan. 2015

Au vent

21 jan. 2015

Toujours au vent je ne me suis jamais posé la question.
Plus simple pas gêné par la voile d'avant et son écoute.

21 jan. 2015

Naviguer très gité n'ayant strictement aucun intérèt sur le plan performance, néfaste pour le matériel et très desagréable, parfois risqué, pour tout le monde à bord, plutôt que de se poser des questions existentielles il parait plus souhaitable de mieux règler le bateau

21 jan. 2015

de l'art de répondre à côté du sujet : qui a dit "très gîté" ?

22 jan. 2015

Ben oui, le Monsieur a noté "très gîté" dans le titre.

21 jan. 2015

relis l article initial et tu verra que très gité et le titre même de l article.

21 jan. 2015

Perso, je passe généralement à tribord pour aller, et à bâbord pour revenir. D'ailleurs, me demande bien pourquoi.:blabla:

22 jan. 2015

Parce que ça te permet de garder la main droite sur la filière de sécurité...

21 jan. 2015

A priori au vent, et avec la longe sur la ligne de vie.
D'un autre côté le rail de fargue sous le vent fait un bon appui pour les pieds (chaussés). Sur la photo de V&V la personne a l'air d'être en train s'occuper du génois (ie de régler le nerf de chute). Sa position ne me trouble pas outre mesure, sauf le manque de harnais et de protection pour les orteils.

21 jan. 2015

J'aime bien passer sous le vent,
c'est plus excitant !

21 jan. 2015

si le bateau est très gité, gite idéale du first 30 d’après son architecte, 22 , 5 degrés, je trouve que c'est plus sur sous le vent, on a de quoi se tenir, pour passer au vent il y a un moment transitoire désagréable

21 jan. 2015

C’est beaucoup mieux sous le vent parce qu’on a moins de chance de se faire mal avant de tomber à l’eau! :litjournal:

21 jan. 2015

Sans chaussures sur un pont!! impensable pour moi, sauf au mouillage en mode baignade ou apéro...
Et toujours une paire de gants au cas où il faut rattraper une écoute/voile...
Sinon, passage au vent pour les raisons déjà indiquées plus haut. Mais tout ça dépend aussi de la taille du bateau, de la largeur de ses passavents, de l'encombrement du pont, de la destination sur le pont...
Comme le souligne outremer, il y a quand même plus important comme question; à commencer par le fait de s'attacher quand on se déplace, a fortiori quand on est seul à bord.

21 jan. 2015

Au sujet des chaussures, j'insiste toujours auprès des nouveaux venus à bord pour qu'ils en portent toujours.
La seule fois où ma femme n'a pas mis de chaussure sur le pont c'est au salon nautique, bilan un orteil fracturé en ayant shooté dans une cadène :-(

21 jan. 2015

Je mets des chaussures pour les arrivées et départs du port et quand j'ai froid aux pieds.

21 jan. 2015

jamais de chaussure pour moi, sinon, je ne sens plus mon bateau

en plus, comme je sais que cela est dangereux, je suis bien plus attentif où je mets les pieds, donc je prends moins de risque que vous cqfd (la preuve, la femme de Philou2 n'ayant pas l'habitude d'etre sans chaussure c'est blessée ;-) )

25 jan. 2015

mois aussi je suis pour
J'utiles des Très Bonnes Shossures ;)

22 jan. 2015

Autant que possible, je mets des chaussures minimalistes sur le bateau. Ça accroche très bien, tu sens bien le bateau et en plus ça te protège un minimum les pieds.

26 jan. 2015

on peut aussi ne pas se tenir au bateau quand on se déplace vers l'avant pour être plus attentif :acheval: :doc:

22 jan. 201516 juin 2020

"Ensuite, il METTRA des chaussures", sur cette photo, on peut penser que ces "jeunes" gens de la Volvo Ocean Race n'ont aucune expérience nautique :whaou: :whaou: :whaou:
(c'est un clin d'oeil, M@telot !)

24 jan. 2015

Sans doute des mecs qui lisent pas H&O....

22 jan. 2015

Note que Walker a des chaussures lui (en arrière-plan à la barre)

23 jan. 2015

De véritables touristes

25 jan. 2015

En fait les chaussures étaient fournies par un sponsor qui n'a pas du payer,donc pas de pub sur cette photo...

21 jan. 2015

si on a un enrouleur surtout au près on n'a rien à faire à l'avant
alain

21 jan. 2015

Que ceux qui ne sont jamais allé à l'avant jettent la première pierre !
Les purs passagers, sûrement ....

23 jan. 2015

Ecoutes de génois crochées sur quelque chose....

Régler la tension de chute du génois...

21 jan. 2015

Sous le vent par mer formée, au vent pas mer calme. Au vent je n'ai rien pour me tenir à moins d'avancer à 4 pattes.

21 jan. 2015

J’aime bien « un lecteur souligne une situation à risque »…Mon dieu quelle horreur !
Mais des situations à risque, y en a plein sur un bateau, et j’oserai dire, heureusement, sinon qu’est-ce qu’on se ferait ch ..r ! Bon OK j’exagère un peu, mais à force de vouloir supprimer tous les risques, la navigation deviendra de plus en plus fade. Quant aux raisons d’aller à l’avant (même avec la présence d'un enrouleur) j’en connais au moins trois, c’est le réglage éventuel du nerf de chute quand le vent monte, la mise en place d’une short-sheet dès l’on débride un peu, et aussi aider la bordure du génois à passer au dessus de la filière quand c’est nécessaire, et je ne compte pas toutes celles que j’oublie.
Je précise que le discours que je tiens ne concerne que ma petite personne,je suis beaucoup plus craintif pour ce qui concerne mon équipière préférée ou un éventuel équipier.
;-)

21 jan. 2015

On pourrait rajouter (dé)tangonner le génois, opération parfois sportive quand ça bouge. Personnellement, j'évite et interdis sauf nécessité de passer sous le vent de la GV sous tension dès qu'il y a un peu de vent Si il y une rupture, manille, écoute, hauban, on peut se retrouver poussé à l'eau par la bome avec un risque de blessure. J'ai déjà vécu : chariot cassé, rupture de hauban, manille ouverte car mal fermée... Heureusement il n'y avait personne sous le vent.

21 jan. 2015

le tangon au près c'est top
alain

21 jan. 2015

Et rajouter, frapper un étai larguable.

Personnellement, sur Loplop 4, je n'ai jamais réellement abordé la question de la capote, car le seul bon passage était par dessus le rouf au vent de la bôme.

21 jan. 2015

autre raison en dehors du spi pour passer à l'avant est de regarder devant, pas touorus facile avec un genoa à 155 %

21 jan. 2015

L'ennui c'est qu'au vent on décente les voiles, non? :oups:

Sous le vent, ne pas rester dans le couloir de vent entre le génois et la GV, pour ne pas perturber l'effet venturi.... :lavache:

21 jan. 2015

les Grands Bretons appellent le coté au vent "safe side" (windward aussi mais les mecs de la RYA insistent vraiment pour passer au vent)

Ce qui me fait peur sous le vent, c'est que si un truc sous tension casse c'est pour ta gueule avec le risque de passer à l'eau inconscient.

Bref, au vent systématiquement,

23 jan. 2015

Sur mon bateau, le génois est à l'extérieur des haubans et les passavants à l'intérieur. La bôme, comme sur la plupart des croiseurs récents, est tellement haute que même en cas de rupture de quelque chose (écoute, réas etc.) la bôme passerait largement au dessus de ma tête, sauf si j'étais debout (peu probable).

Mais je vais sous le vent uniquement si c'est pour le génois (tension de chute, voile crochée dans les filaires, écoutes qui transitent mal etc.)

21 jan. 2015

Trés étonné par cette question, il ne vient pas à l'idée de passer sous le vent pour le plaisir...

21 jan. 2015

Merci à tous de vos avis si rapides et si intéressants.
Mon boat est un Oceanis 31 quille longue, il est stable à la la gîte, moins en mer formée bien évidement. Je retiens donc le " safe side" qui semble être le plus plébiscité. Cela me rassure car c'est ce que j'ai souvent préconisé a mes fils (mes différentes compagnes n'ayant rien a faire devant!) Cordialement

21 jan. 2015

(mes différentes compagnes.....) Whahoo ! mais c'est donc moins grave si tu en perds une !
:goodbye: :aurevoirdame:
:acheval:

21 jan. 2015

Mon ex-épouse et ma nouvelle compagne...c'est comme les bateaux, il est parfois nécessaire de changer....( pour elles, bien sûr)

21 jan. 2015

Au vent quelque soit le temps.
Il m'est arrivé d'avoir un incident coté sous le vent avec le rail dans l'eau, je me demandais bien comment j'allais me dépanner, et bien je suis passé au vent et suis descendu face au haubanage. Sans aucun danger.
JJ

21 jan. 2015

Mouvements du pont de bien moindre amplitude sous le vent … à prendre en compte !

22 jan. 201522 jan. 2015

Ah oui Freychou, au cas où il faut apporter à l'avant un plateau de verres remplis à ras bord, d'une main... sachant que, dans l'autre main, on a un "feu à main" allumé, et qu'on ne veut pas que les éclats de flamme ne brûlent les voiles sous l'effet du vent...

:tesur:

21 jan. 2015

On pourrait rajouter : aller pisser...

Parce que, au vent hein... :oups: :mdr: (ou alors il faut être cap-hornier)

Sinon, je suis d'accord avec la remarque "un lecteur a remarqué une situation à risque...".
Bientôt, ce sera une "situation à risque" que d'empanner sans casque intégral, de hisser la GV sans gants, de manger sa pêche sans analyse toxicologique, de cuisiner sans porter de ciré...

Pour moi, la plus grave des "situations à risque", c'est de manquer de bon sens et faire confiance aveuglement aux règles établies.

On a beaucoup causé de cela en son temps entre potes.
L'argument était que sous le vent, on reste debout entre les haubans et le mat.
Sur un bateau dont les haubans sont vraiment en abord, passer au vent est un exercice ennuyeux.
Heureusement c'est rare sur les bateaux modernes.
:alavotre:

21 jan. 2015

Moi je prends l'annexe :acheval:

22 jan. 2015

D'un côté comme de l'autre, c'est dangereux. Ne pourrait'on pas plutôt envoyer un équipier ? :heu: :jelaferme:

:acheval: :acheval:

22 jan. 2015

Moi je passe par ou je peux.
Comme disait ma voisine quand j'était gamin
"dans la vie l'on fait ce que nous pouvons et pas ceux que nous voulons"

22 jan. 2015

Ce qui est dangereux c'est de croire qu'il n'y a pas de danger

22 jan. 2015

Bonjour à tous,
Perso je passe toujours au vent aux allures de près mais aux allures portantes au vent SEULEMENT ET SEULEMENT si j'ai un barreur de confiance... une erreur de barre, un empannage sauvage, un coup de bôme et MOB... c'est pas du roman j'ai assisté au spectacle.

22 jan. 2015

Au vent, pour une raison simple: avec la gîte, la filière de sécurité est à peu près à hauteur de taille, et tu as pour te caler les pieds (au moins jusqu'au mât) le rouf au lieu d'un petit rail de fargue.
De plus, si tu glisses, ta longe est reliée à la ligne de vie au vent. Impossible de cette manière de passer sous les filières sous le vent et de te noyer, traîné sous l'eau par ton bateau. Accroché à la ligne de vie sous le vent, tu prends un risque énorme.

22 jan. 2015

Au près=au vent ... Si on zippe ,on a la largeur du bateau pour attraper et tendre la ligne de vie. De plus, si une poulie de l'écoute de GV explose, on est à l'abri.
Au portant=sous le vent... Ça éviter de prendre un coup de bôme si le/la barreur regarde le paysage.

22 jan. 2015

Vive le cata :langue2:

22 jan. 2015

Même en cata moi je passe toujours au vent, peut etres une vielle habitude de mono...

Pascal.

22 jan. 2015

après, tout dépend de l'angle de gite dont il parle... passer 90°, ça doit changer des choses....

23 jan. 2015

Passer par l'intérieur et sortie par la panneau avant et retour par le même chemin

23 jan. 2015

Intéressant : quand ça piaule, si on veux rincer l'intérieur, c'est une bonne solution...

23 jan. 2015

effectivement... avec un plan de pont comme celui du Golif... :mdr:

23 jan. 2015

Pour moi, quand on n'est plus capable physiquement d'aller à l'avant ( ou que l'on a la trouille ) , il vaut mieux arrêter la voile !

23 jan. 2015

Avec un golif le panneau est trop étroit ou bien c'est quand j'étais plus fin mais avec un pont fluch deck si c'est pour réduire l'avant sachant que la cabine avant sert se soute à voile et de toute façon le panneau devra être ouvert...
Il va de soit que l'on referme le panneau
Si tu regarde les photos de mon bateau tu verra que ce n'est pas si farfelu que ça d'ailleurs navigant souvent en solo quand ça devient costo il m'arrive de le faire

23 jan. 201523 jan. 2015

Ne pas s'exposer inutilement est la première règle de sécurité de plus quand la moitié de tes navigation se font au près à contre courant contre l'alizé avec la mer qui va avec si tu n'est pas trop mazo tu trouves des solutions

23 jan. 2015

Si tu es à une allure allant du vent de travers au près, déplacement au vent, avec longe et tu profites de la ballade pour t'arrêter au pied de mat et prendre un ris / changer de voile d'avant. Un bateau très gité est un bateau qui ne porte pas la toile du temps.

Si tu es au largue / proche du V.A, sous le vent pour qu'il n'y ait pas de conséquences en cas de départ à l'abattée. Cette situation est moins probable car tu as normalement peu de gite à ces allures, à moins d'être sous spi GV haute par 35 nœuds...

23 jan. 2015

quand je vais a l'avant c'est avec mon gel douche épicétou

23 jan. 2015

Non mais sérieusement la sécu avant tout : au large et proche du VA, au vent est une hérésie.

Ou alors tu demandes a ton barreur de loffer généreusement.

25 jan. 2015

perso je passe à 4 pattes au vent et à plat ventre sous le vent
au vent ça use les genoux...sous le vent les coudes

25 jan. 2015

Toujours, toujours au vent:
- Bateau gité, pour d'évidentes raisons de
. confort, on peut utiliser les contreforts du roof pour se déplacer à plat, on n'est pas gêné par l'écoute de foc
. sécurité, si on tombe, on tombe dans la grand-voile.
- Bateau à plat (au portant), le passage inopiné de la bôme est effectivement un risque. Mais il existe toujours en passant sous le vent! Et de plus, c'est forcément plus long (il faut se contorsionner pour passer sous la bôme).
C'est donc une règle intangible : toujours au vent.

25 jan. 2015

le monsieur a dis toujours au ven,na épicétou

25 jan. 2015

non, pas épicétou, j'ai détaillé les raisons quifonque.
Passer sous le vent est une erreur fréquente chez les débutants, comme par exemple se mettre bout au vent pour prendre un ris. C'est du même niveau.

27 jan. 2015

Il est peut être nécessaire, pour ne pas vexer, de détailler les raisons pour lesquelles les débutants passent si souvent sous le vent.
la voile est un sport d'équilibre, comme le judo, le ski ou l'équitation.
Sur un voilier de croisière, les problèmes d'équilibre sont moins primordiaux que sur un dériveur, mais ils subsistent. La fameuse crainte de la chute arrière est moins handicapante (le dos est calé par les filières ou le coquepite) pour la conduite, mais génère toujours des gestes parasites sur une barre franche.
C'est en manoeuvrant un croiseur que l'équilibre risque d'être le plus perturbé. Dès que notre position verticale est menacée, nous avons tendance à nous baisser et à chercher à nous rattraper avec les mains. Passer sous le vent est donc plus rassurant, puisque les points d'appui manuels possibles sont plus proches (le sommet du roof). Le sol (l'eau) y est aussi plus proche. Le débutant aura donc tendance à passer sous le vent, mais il faut l'en empêcher, ce qui n'est généralement pas un problème.

25 jan. 2015

j'dois êt débutant :oups:
ça dépend aussi du bateau qu'on a et de la protection offerte par les pavois et l'antidérapant..
Sur les grandes séries avec un simple diamantage sur le pont et un cale pied de 3 cm de haut bien glissant, c'est pas glop...
.
Sur mes deux précédents, avec un pavois de 10 cm faisant tout le tour du bateau et du Tredmaster, c'est pas pareil.
(Me faites pas dire ce que j'ai pas dit : je passe sous le vent si j'ai un truc à y faire, sinon, je passe au vent !)
.
La limite de l'exercice, c'est la capote semi-rigide, qui lorsque le bateau est très gîté, rend les passavants trop étroits et oblige à passer presque au dessus de l'eau.
J'ai bien mis des poignées super solides sur la structure inox du pare brise rigide, mais ça le fait pas.
Alors je passe au vent de la capote et je traverse sous la bôme.

26 jan. 2015

bonjour

je ne comprends pas la question.

mes hotesses passent toujours sous le vent sinon les fleurs s'envolent dans les vases et les plateaux de flutes sont humides.

c'est pourtant simple .

[img]

JF

26 jan. 2015

ET en plus de ce qui a été écrit, il ne faut pas oublier que les passavants ont souvent quelques degrés d'inclinaison vers l'extérieur ; ce qui rend le côté au vent plus fréquentable que celui sous le vent.

Phare du monde

  • 4.5 (155)

2022