Sun shine pour TDM par le Cap Horn

le Cap Horn dans le mauvais sens c'est comme attaquer
directement l'Everest juste après les rochers de Fontainebleau...

Déjà, le faire dans le bon sens est un petit exploit, alors dans le mauvais, avec un bateau de série...pas évident.

Le bateau doit être très robuste car il va s'en prendre plein la gueule pendant quelques semaines, ce n'est pas forcémment la qualité première d'un bateau de série.

développez...
Cobra :Pouvez-vous expliquer ce que vous voulez dire?

Beau Bateau
Bonsoir,
Beau Bateau que le Sun Shine 38, j'ai le même ...
Tu peux consulter le blog de Ronan Gravot qui a beaucoup voyagé sur ce bateau même s'il n'a pas fait le Cap Horn
C'est quand même une unité un peu sportive et qui mouille beaucoup, mais je ne peux te donner aucun conseil, qui peux d'ailleurs t'en donner ici ?
Tiens nous au courant si tu navigues loin, c'est toujours un bonheur de lire de jolis récits de voyages

mais pas face au vent et aux courants
... !!! :-)

oui d'accord
mais c'est une question de couverture météo et d'un marin aguerri, arriver la bas c'est déja un bon entrainement
;-)

je me souvenais que çà avait été fait en planche à voile, mais en kite surf c'est plus récent

on nous détruit nos mythes, il a du attendre qu'il y ait assez de vent ...

:-(

www.trucdefou.fr[...]07.html

Ce Kitesurfeur brestois, âgé de 31 ans a réalisé son rêve en passant le Cap Horn à la pointe du continent sud-américain, seulement à l'aide d'une voile de kite et d'une planche de 1,80 mètres.

Accompagné d’un voilier suiveur, il a vogué dans des creux de 4 à 5 mètres à la vitesse de 15 noeuds (30 km/h), sur une distance d’une cinquantaine de km, de part et d’autre du cap.

Il devient le premier kitesurfeur à réaliser cet exploit.

Bruno doit cependant remettre ça au moment même où cet article est rédigé. Effectivement il était prévu de parcourir 200 Km, de façon à relier l'Atlantique au Pacifique, ce qui n'a pas pu être réalisé lors de sa première tentative, faute de vent

tu y vas ................
sans trop de te poser de questions et doucement tu te fera une idée de ce que c'est .
Si la mauvaise vague t'arrive dessus tu feras demi tour sinon pourquoi ne pas aller au bout de ses idées???
beaucoup de navigateurs y partent et assez peu à l'arrivée : 1 quinzaine d'équipage par ans en Patagonie et qui changent d'océans .

ce genre de truc m'énerve.
Ces soi-disant exploits des planchistes, kite-surfeurs et autres m’énervent.
N’est pas cap-Hornier qui veut.
N’est pas Cap-Hornier celui qui appareille d’un mouillage à proximité du cap pour gagner un autre mouillage de l’autre côté, quel que soit le sens du passage.

Sont Cap-Horniers les marins pour qui le cap Horn est le début d’une longue navigation éprouvante dans une zone hostile ou la fin de cette même navigation et donc une délivrance.

Ces pseudos Cap-Horniers qui passent en planche à voile, en kite ou en pédalo, avec une assistance, n’ont rien à voir avec les vrais Cap-Horniers qui vont souffrir pendant de longues semaines après l’avoir passé ou qui ont souffert avant de le passer.

Alors c’est vrai que passer le cap Horn en planche, kite, voire même à la nage, pourquoi-pas ça peut être un truc sympa à faire mais un truc anecdotique qui ne mérite pas la publicité et l’admiration des foules crédules et béates. Ne mélangeons pas tout.

Je précise quand même qu je ne l’ai jamais passé et ne le passerai probablement jamais.

Structure
Bonjour,

Résistance structurelle d'un voilier...

Les voiliers de série ne font pas l'objet de milliers d'heures de calculs dans leur conception. Les études de structure sont basés sur quelques principes très théoriques, puis des coefficient dits de "sécurité" sont appliqués pour tenir compte des aléas non maitrisables par le calcul, en particulier des efforts dynamiques et des conséquences de la fatigue (des matériaux, pas de l'équipage (!)). Viennent ensuite le sérieux de la construction, et l'état de vieillissement du voilier.

A condition de naviguer "avec la météo", il n'y a pas de raison que le Sun Shine ne puisse passer le Horn. Il peut tout aussi bien se prendre LA mauvaise au milieu du Golfe de Gascogne qu'au large de la Patagonie. En revanche, statistiquement parlant, les conditions météo sont plus souvent "mauvaises" en Patagonie que dans notre cher Golfe...

Une inspection générale du voilier s'impose avant un tel voyage, en particulier reprises de cadène, épontille, état des stratifications des cloisons à la coque ainsi que du tube jaumière, des varangues, etc.

On peut imaginer de renforcer la coque. Mais attention alors à la prise de poids, et au risque de créer un point dur dans la structure qui pourrait provoquer l'effet inverse souhaité (effet ouvre-boite par exemple).

Au plaisir de lire les récits du prochain voyage d'un Sun Shine en Amérique du Sud... ;-)