Stage glenans : choix de niveau.
Salut,
Je vous écris car j’ai commencé le bateau cet été, j’aimerais donc m’acheter un bateau mais vu que ca les fait flipper, mes parents me proposent de me payer un stage au Glénans.
Pour la faire courte, j’ai passé 15 jours à ramener un voilier de croisière de 9m depuis la Galice jusqu’à douarnenez puis en longeant la côte jusqu’à Brest.
On a fait beaucoup de côte, quelques conditions difficiles en terme de vent, mais aussi pas mal de manœuvres.
La personne qui nous apprenait à moi et mon pote était très pédagogue et nous a transmis beaucoup de ses techniques de navigation, ce qui fait qu’à la fin on était autonomes. On apprenait en se trompant, ce qui était cool car il intervenait peu et nous laissait décider.
Je précise que c’était pas tout le temps de la navigation conventionnelle, dans le sens où il a majoritairement appris sur le tas ou dans des livres, dans le but unique de se déplacer dans le monde sans payer d’essence.
Bref, les quarts et l’autonomie je connais, je sais plutôt bien me repérer en carto, je sais tracer mon cap et regler mes voile en fonction des conditions, je sais manœuvrer au port avec une précision moyenne, j’ai quelques notions en calcul de marrées et courants (en bretagne), je sais pas installer un spi, je ne connais pas encore assez bien les manœuvres d’urgence…
Tout ça pour dire que c’est toujours compliqué de d’auto-évaluer, mais j’estime que mon niveau est vraiment correct pour seulement 15 jours de nav, et que je sais conduire un bateau sans trop de difficultés. Ce qui est plus périeux c’est dès que ca devient complexe, des qu’il y a un problème, dès que la mer devient très capricieuse.
J’ai donc appelé les glenans qui m’ont dit que le niveau 3 était adapté, mais ils hésitaient entre le stage « équipier polyvalent » et « croisière intensive ».
Ils ont finalement tranché sur la 1ere option car 15 jours c’est pas énorme.
J’aimerais alors avoir votre avis, est ce qu’il faut que je me la joue humble et que je reprenne les bases avec la première option, ou alors est-ce qu’il faut se dire que même si j’ai pas forcément toutes les connaissances académiques il faut que je fonce en intensif pour apprendre plus rapidement ?
Apparement, la 2eme option demande plus d’autonomie et plus de robustesse, et il est conçu pour clôturer une formation de niveau 3.
Voilà merci d’avance !
Difficile à dire a priori, tellement il y a de variables impossibles à anticiper, comme le comportement des uns et des autres pendant le stage... que ce soit l'encadrant ou les autres stagiaires.
J'aurais tendance à conseiller le stage "croisière intensive", puisque tu as l'air très motivé !
C'est un peu le problème au Glénans, comme ailleurs sans doute, la qualité du stage dépend autant du moniteur (il y a des bons pédagogues et d'autres le sont moins) que de la composition de l'équipage... le niveau de stagiaires pouvant être hétéroclite.
Je dirai comme Flora :).
Je dirais ni l’un ni l’autre
Refais le même type de navigation que celui que tu as décris.
J’ai fait quelques navigations avec l’UCPA c’est il me semble proche des glenans.
Dans ces stages on est entre 6 et 8 à bord et donc de fait on apprend mais assez lentement
Le niveau 1 c’est débutant
Le niveau 2 c’est équipier débrouillé cela correspond à 15j de navigation
Le niveau 3 c’est autonomie sous supervision cela nécessite 15j supplémentaire et cela ne correspond pas du tout à CdB
Le niveau 4 c’est chef de quart (second) c’est encore au moins 15j.
Le niveau visé c’est le 5: autonomie.
On ajoute encore au moins 15j plus encore pour le CQP
D’expérience et je ne suis pas le seul à le dire il est très difficile de dépasser le niveau 3 en école de voile quelle qu’elle soit. En effet c’est un gros investissement personnel mais aussi pour les encadrants et les structures le réservent aux éléments qu’ils espèrent retrouver comme chef de bords de leur futur stage.
Je ne dis pas que c’est pas bien je dis que si le but est d’aller vite le mieux c’est de trouver un embarquement avec un plaisancier expérimenté qui trouverait plaisir à ne pas naviguer seul.
Cela a l’avantage d’ouvrir sur le point essentiel pour la gestion d’un voilier: la maintenance.
Attention il faut savoir que la possession d’un voilier n’est pas du tout le meilleur moyen de passer du temps sur l’eau. C’est plutôt l’assurance de payer des frais importants et de passer beaucoup de temps à entretenir et réparer.
je suis passé par des stages Glénans et Macif pour devenir chef de Bord. Il est évident que tu ne peux arriver dans le niveau 4 après seulement 15 jours de navigation. Tu dis que tu maîtrises tout mais à peu près. C'est bien là le pb. Quand tu navigues dans le niveau 4, tu dois vraiment maîtriser l'aspect navigation car tu dois régulièrement donner le cap à suivre au barreur. Et quand tu es le barreur tu dois savoir suivre un cap et conduire les différentes manoeuvres. C'est pas du tout de " l'à peu près".
En gros tu valides le niveau 4 quand tu sais faire la navigation (repérage sur la carte), quand tu sais régler correctement le bateau, barrer et suivre un cap et maîtriser les différentes manoeuvres.
Bonsoir à tous. Sur mon ponton, au port des Minimes à La Rochelle, il y a une "ecole de voile" qui fait des formations à des niveau différents. Les retombées entendues sur le ponton des stagiaires sont tres bonnes, et l'ambiance excellente, attention je ne touche aucun batchiche, c'est seulement pour vous aider... Il y a deux ans, une personne posait la même question, je lui ai donné les coordonnées de cette école de croisière, et il a été très comptant... selon ses dires apres le stage...Voici les coordonnées:
"école de croisière à la carte au départ du port des Minimes. > FREESAILING – Stan HUGARD. Tél : 06.81.14.27.02 de 9h30 à 19h30 7J / 7."
L'école des Glénant est un superbe colo pour ado avec dépucelage au programme pour fils de bobo très occuper par le travail parisien et quelque peut Naif.
Pour apprendre il y a les dériveur type 420/470 dans les club de voile des plages; âpres il faut proposer ses service bénévoles dans des association de plaisancier et la tu apprend vraiment....
Les retours des clients que j’ai adressé à Marc sont très positifs, il s’adapte au niveau et aux objectifs mais ça reste intensif.
Le stage sécurité est très intéressant.
Je n’y ai pas d’actions…
www.infornav.fr[...]que.php
Bonjour
Je vis à l’année dans un port prisé en escale par les bateaux des Glenan.
Certains chefs de bord sont assez rock’roll.
Je vois régulièrement des attitudes qui font rire… jaune.
Honnêtement, je ne confierais pas mes enfants à cette école.
La Macif me semble beaucoup plus sérieuse.
Mais ce n’est que l’avis d’un plaisancier avec 30 ans de passion.
Bon choix,
Patrice
Tout ça c'est bien (ou pas) intéressant mais que devient Camille ?
bonjour j'ai ete moniteur aux glenans il y a bien longtemps au debut des annees 60 à l'poque des Vianney des Goldsmmit etc etc c'etait un autre monde ,l'epoque de la surveillance depuis le nid de pie de Drenec ,on enterrait la viande dans des plastiques pour eviter les rats,il n'y avait pas de frigo! pour la nav c'etait à la dure on naviguait par tous les temps c'etait depart de la plage avec un vaurien safran et derive dans le bateau et demerde toi!! on apprenait tres vite on se chauffait en démolissant des vieux dundéés sur la plage,les toilettes c'etait les"cunegondes"(trous que l'on recreusait et deplacait) il falait avoir les nerfs solides par mauvais temps
suite ; à cette epoque il y avait un certain nombre d'etrangers et d'etrangeres ,souvent depitès ou deprimès par ces conditions! on faisait ce que l'on pouvait pour leur remonter le moral ou les consoler..... en fin de stage on se retrouvait à la "bigorne"( vieux thonier echouè dans une anse ou aux "korigans"pour des nuits endiablées mais tout ça n'existe plus aujourd'hui ! reste une certaine approche de la mer! les virées en Irlande sur la" Sereine" par mauvais temps n'avaient rien a voir avec le club med .....
perso j'ai appris la voile seul à 7 ans sur un radeau que j'avais construit en cachette de mes parents,le vent m'emporta au large.... et le sauvetage de l'epoque me recupera ,mes parents catastrophés m'expedierent en ecoles de voile ,puis ce furent les deriveurs les ,regates,la course et tout le reste.
mon fils qui est nè sur mon bateau,il suivit le meme chemin,a 7 ans je lui ai achetè un optimiste et demerde toi.... il s'est demerdè plutot bien =officier marmar tres jeune puis docteur et maitre de conferençe dans la physique des sous marins,il n'a jamais fait les glenans et est reservè sur l'ecole qui de nos jours n'a plus du tout le meme esprit
perso la meilleur ecole c'est de demarrer avec un deriveur tres tres jeune si le courant passe le reste vient tout seule, beaucoup de coureurs les LeCam, Dejoyaux etc du meme secteur ont aussi suivit ce meme type de parcours que le mien mais mille fois plus glorieux
L'odorat est le vrai sens de la mémoire ! A chacun sa madeleine de Proust 🥴🤣
J'étais au Cap d'agde pas plus tard que lundi, il y avait un groupe de glénans pour un stage de croisiere cotière, pas un stagiaire ne savait sur quel bateau il naviguait . Bon bah maintenant c'est des Dufour 325 ........................
S'ils font un stage Glénans, ils n'en sont pas encore au stade où l'on s'intéresse au chantier / modèle du bateau.
On peut pas les blâmer pour ça, y a bien d'autres choses a appréhender avant.
C’est fou le nombre des détracteurs des glenans.
J’ai appris la voile sur le bateau des autres, à l’UCPA au CRV de Dunkerque et en club FFV
Chaque formule a ses avantages et ses inconvénients.
Il est vrai que mettre 6 stagiaires sur un croiseur cela a des inconvénients. Il faut le savoir.
La seule vérité c’est que la voile comme le ski sont des sports d’engagement et de sensations, aucune formule ne permet de les apprendre en 4 semaines. Se débrouiller en autonomie prend du temps. Devenir bons et affronter des conditions difficiles est réservé à un petit effectif de mordus qui en font leur vie.
Les progrès de la météo et l’accès au gps permettent de naviguer sans être un as (c’est mon cas) mais il ne faut pas se mentir sur son niveau au risque de se mettre en danger.
En soi faire avancer un voilier par temps maniable dans une zone de navigation pas trop difficile n’est papas difficile mais cela n’a rien à voir avec la maîtrise des réglages et de la navigation.
Savoir descendre un piste noire sans trop souffrir n’a rien à voir avec la descente d’un itinéraire non sécurisé en toute neige ou avec la recherche de performance sur une piste injectée.
L’engagement peut compenser le manque de technique mais il fait grimper le risque.
Stage en 2011 en Ecosse. Tout l'équipage (eh oui, 4 seulement, skipper compris ! Pourtant en juillet) et le bateau au fond, Perrine, brave Ovni (365 ???) à Fair Island !!!
15 jours superbes avec escales dans 3 ports seulement (dont un pour prendre des douches et repartir), plein d'apprentissage sur les mouillages of course (Il a bien fallu dormir ! Et tout ça dans une amplitude horaire impressionnante : prendre un mouillage à 2 heures pour repartir à 8 heures !!!), mais aussi comment faire face au gros temps (Hébrides extérieures puis Shetlands... No comment), faire avancer une grosse bête et commencer à découvrir le bonheur de l'autonomie (le skipper : "moi, je suis juste là si vous êtes en galère", excellent !)
Donc, oui, les Glénans, y a de tout : souvenir d'un autre stage en Irlande où on est allé quelques uns voir le skipper pour lui dire qu'on était là pour apprendre, pas pour faire de la croisière, et il avait fort bien réagi !!! Et on avait presque regretté, non en fait !!! 🤣