stabilité à 90 degrés/retournement Super Chausey ?

Bonjour,
en dépit de ses faibles performances, je m'éclate bien avec mon Super Chausey (pêche promenade 4m20 avec saumon de 100kg) et apprends les rudiments de la voile, sortie après sortie, soit presque quotidiennement.
J'ai cru comprendre que le vent seul sans l'aide d'une vague, ne pouvait pas retourner un voilier habitable, puisqu'une fois atteint 90 degrés de gite, les voiles n'ayant plus de prise au vent, le bateau allait se redresser grâce à son couple de redressement positif.
Mais voilà, j'aimerais savoir s'il en est de même avec mon minuscule canote très peu lesté ? En d'autres termes, où se trouvent ses limites ?
Cette question me taraude, car j'adore le sentir giter et aimerais lui en demander plus, mais je n'ai pas envie de prendre le risque de dessaler comme un petit optimist à la moindre risée que je n'aurais pas vue venir, surtout en plein hiver à des miles de la côte.
C'est frustrant car dès 20 ou 30 degrés de gite, je me sens obligé de choquer pour ma sécurité, ce qui n'a peut-être pas lieu d'être...
Merci pour vos avis !

L'équipage
11 jan. 2019
11 jan. 2019

C’est pas bon de gîter à 20 degrés et+ pour les performances. Déformation de la carène augmentation de la dérive et perte de vitesse. De plus avec un lest si faible avec deux passagers à la gîte on doit pas être loin du dessalage. Sinon il est exact qu’il est difficile de faire dessaler un voilier lesté par la seule action du vent.

11 jan. 2019

il peut aussi rester suffisamment couché pour se remplir et couler, vu avec le J 24, 2 ou cas répertoriés en général lof sous spi

11 jan. 2019

Il faudrait d'abord définir ce que vous recherchez: aller au maximum de vitesse de votre carène ou se mettre systématiquement en limite de stabilité de votre bateau.
!!! Penser que si vous n'avez pas été éjecté avant une fois sous le bateau la situation peut éventuellement s'avérer délicate pour vous et qu'il faut aussi espérer que le bateau va revenir vraiment à l'endroit et ne pas couler !!!.
La gite exagérée freine inutilement le bateau, fatigue le gréement, amène la dérive virtuelle ou réelle et le gouvernail en limite d'usage avec risque brutal de perte de contrôle.
Si vous voulez des sensations essayez du dériveur ou du cata de sport dans un Club.
Personne ne vous empêche de tester votre bateau jusqu'au bout. Préparez vous et faites le seul en vous assurant de pouvoir maitriser au maximum tout ce qui peut arriver, prévenez de vos intentions avec une équipe de récupération à proximité.

11 jan. 2019

C'est assez facile de le tester avec un ponton, tu tires sur la tête de mat.

11 jan. 2019

bonsoir
ce n'est pas la gite qui fait avancer le bateau
vu la carene du " super chausey " a 30dg de gite tu ne doit pas controler grand chose .
comme dit avant un test au ponton ou au bord d'une plage , a deux vous tirer sur drisse de gv ( prudence , il y a quand meme de la force ) pour le coucher , doucement et jusqu'au point de non retour .
PAS PLUS
a faire de preference a maree haute .

salut

11 jan. 2019

De toute façon, tu peux avoir plaisir à lui tirer dessus(et dire que pour les anglais, le bateau est féminin!!), et te vautrer et ne pas avancer, mais avoir les sensations.

11 jan. 2019

La gite, très bien pour effrayer/dégoûter une ou un équipier néophyte.

Pour faire gîter à l'arrêt, grimper au mat. Technique utilisée sur les petits qu'il lards de sport pour caréner à flot (cela s'appelle "abattre en carène").
Avant de tenter l'expérience, il n'est pas inutile de vérifier l'étanchéité des éventuelles volume de flottabilité.

11 jan. 2019

Ne pas chercher à coucher le bateau par la drisse de grand voile si le gréement n’est pas en tête : vous risqueriez de casser le mât.
Prendre la drisse de foc qui tirera au même niveau que les haubans et n’exersera pas de couple de rupture sur la partie haute du mât.
La gîte à plus de 20, 25 degrés ne sert à rien même si cela peut provoquer une fausse impression de puissance et de vitesse.
Bonnes navigations hivernales

11 jan. 2019

Merci pour tous vos messages très enrichissants. Je testerai à l'occasion de le coucher au ponton en tirant sur le mât ; ça doit être une expérience vraiment intéressante pour mieux connaître son bateau.
Je sais que la gîte n'augmente pas la vitesse, mais les sensations certes (c'est vrai, je l'avoue, j'apprécie !).
Néanmoins mon but n'est pas de gîter pour gîter, mais je me demandais à quel point un vent irrégulier pouvait me surprendre et menacer la stabilité de mon Super Chausey quand le vent moyen tire déjà et qu'il y a des risques de rafales beaucoup plus fortes.
Grâce à vos posts, je sais qu'il faut que je reste sur mes gardes, comme je l'ai toujours fait, d'autant que je navigue le plus souvent en solo (vhf accrochée au gilet ;) )

12 jan. 2019

d'abord faire giter un bateau au ponton ce n'est pas aussi évident que cela parait et cela vous donne quoi ? rien a moins de faire des mesures avec un peson et encore ..

par contre il faut une bonne météo avec ce genre de bateau si l'on navigue à la voile et pouvoir prendre un ris quitte a reduire la voile avant de partir si des rafales sont annoncé .

et gité excessivement (30°) ne fait que freiner le bateau

Pour faire cela en sécurité il faut que la drisse passe sur un solide taquet sur le ponton necessaire pour pouvoir redresser le bateau en sécurité

12 jan. 2019

TOUT LE MONDE PEUT SE FAIRE SURPRENDRE et se faire brutalement coucher. Il faut rester vigilent et savoir être très réactif pour relâcher très rapidement la voilure. L'entrainement sur petit dériveur est irremplaçable. Les réflexes acquis sont gravés et ne s'oublient pas, comme la bicyclette (Perso cela m'a vraiment servi plusieurs fois).
Il faut aussi espérer ne pas être éjecté du bateau (ou au moins mettre toutes les chances de son côté niveau sécurité passive)

12 jan. 2019

Surtout qu'une fois retourné, malgré les 100kg de lest, je ne serais pas surpris que ce bateau soit stable ainsi à l'envers.

12 jan. 2019

@Calypso2 : AMHA, le test de gîte me semble au moins présenter l'intérêt de connaître la stabilité de son bateau. Effectivement ça ne changera pas grand chose lors d'un gros départ au lof, mais savoir où est la limite me paraît essentiel, ne serait-ce que pour éviter de l'approcher autant que possible.
Un peu comme aller tester les réactions de sa voiture sur parking désert par temps de verglas, plutôt que de se réserver la surprise pour le moment où il faudra freiner devant des piétons en centre ville...

12 jan. 2019

moi je veux bien mais comment quantifiez vous la stabilité ,comment savez vous si la stabilité est grande ou petite est mauvaise ou bonne ??

12 jan. 2019

il est possible de connaitre la grandeur de stabilité ,pas de façon precise precise mais d'avoir une idée assez juste ..pour ce faire il faut realiser une petite experience de stabilité sommaire serte mais ça donne une idée assez juste ..

12 jan. 2019

j'imagine que plus on approche du point de retournement, moins la force à exercer sur le mât pour coucher le bateau devient importante, on doit pouvoir le sentir, et c'est bien l'angle d'approche de ce point critique (et pas forcément LE point critique) qui me pose question. Si je constate qu'il faut encore tirer comme un mulet quand le bateau gîte à 80 degrés pour le coucher davantage, je serai plus rassuré quand une risée me fait gîter brutalement à 20 ou 30 :)
De là à quantifier exactement la stabilité, il faudrait effectivement un peson, mais ce n'est pas ce qui m'intéresse.
Encore une fois, ce sont peut-être des questions bêtes de débutant mais je suis curieux et j'en apprends un peu plus à chacune de vos réponses ;)

12 jan. 2019

Bonjour,
Pour reprendre ce qui a déjà été dit, le test de stabilité sera rassurant.
Petit point important et valable sur tous bateaux est de réhausser le franc bord d'entrée de cabine ou de fermer la porte ce qui diminuera le risque d'envahissement et donc de couler par forte gite.
Jac

12 jan. 2019

Règlementairement il devrait y avoir un dénivelé de 40cm en entrée de descente de cockpit. L'année passée un bateau semble avoir été perdu parce que la descente était encore ouverte alors que le bon sens élémentaire imposait de la fermer.
A noter qu'un effet de carène liquide permet de redresser le bateau alors que tout semble perdu, mais dans cette situation limite le bateau peu aussi continuer à couler.

12 jan. 2019

Attention avec cette petite unité à ne pas tomber sous le vent en se faisant surprendre par un coup de gite si vous-vous amusez à chercher la limite.
Non seulement vous risquez de partir à l'eau, mais avec la gite excessive crée par votre poids sous les vent, le bateau sera envahit par l'eau car le surbeau de la descente n'est pas suffisant.

Bref, j'ai souvenir dans les années 80-90 d'accidents survenus dans la région de St Malo sur ce genre d'unité, après des chavirages et envahissements brutaux provoqués par la conjonction d'une vague ou d'une rafale et de la chute des occupants.

12 jan. 2019

À Vincent.
Voulant découvrir le super Chausey je suis tombé sur ce lien.
www.hisse-et-oh.com[...]ersible

12 jan. 2019

Ne dramatisons pas n'ont plus, je ne pense pas que notre ami est suicidaire, surtout sur un pêche-promenade :-)
Il aura ainsi de plus grande émotion et expérience quand il montera sur un "voilier".

12 jan. 2019

Merci Polmar, oui j'avais déjà parcouru ce fil très intéressant
@SkipperTramex ; effectivement pas suicidaire, et je mets un point d'honneur à m'amuser avec ma coque de noix avant d'envisager un "vrai bateau", histoire de garder de la marge de découverte :)

12 jan. 2019

Tu ne seras pas déçu.
J'ai eu un capelan...

28 août 2019

Bonjour, Autre point suite à ton retour, tu peux profiter des coup de vents pour remonter au vent avant de choquer... Juste pour être sur...
Je suis pour ma part l'heureux nouveau propriétaire d'un super Chausey. Pas encore réussi à le mettre à l'eau. J'aurai aimé tester la mise à l'eau sur une cale de mise à l'eau sur la Charente mais je n'ai pas de remorque cassante et le niveau d'eau est assez bas... Du coup je ne le sent pas trop.
Si certains d'entre vous ont un super Chausey aussi j'aimerai bien des retour sur la méthode ou un partage de connaissances... Genre le gréement, l'aménagement cabine, la mise à l'eau / sortie d'eau....

06 sept. 2019

Bonjour Geounknown,
je n'avais pas de remorque cassante non plus pour mon Super Chausey. Sur la cale du port Diélette, ça ne posait pas de problème. On reculait la voiture pot d'échappement au ras de l'eau (de mémoire, à ce moment là, le cul du bateau touchait à peine la surface de l'eau), puis on poussait le bateau à la main et à un moment, il basculait tout seul. Assez impressionnant, mais il n'a jamais touché le fond (ou très légèrement). Fallait juste ne pas le laisser partir avec son élan et garder une longue amarre à la main, parce quand il partait, il partait !
Pour la remontée, c'était la même en sens inverse ; il fallait, c'est vrai, forcer sur le treuil pour hisser le nez du bateau sur la remorque, puis le bateau s'horizontalisait petit à petit et hop !
Dans la cabine, j'avais mis un plancher amovible (3 planches ; avant, milieu, arrière) qui posait sur le bord des banquettes (peut-être que je l'ai encore dans un coin, si ça t'intéresse). Ca faisait un lit sympa avec rangements dessous.
Concernant le gréement, j'en avais récupéré un d'un dériveur que j'ai bricolé et ça marchait. D'ailleurs j'ai revendu mon Super Chausey et l'acheteur ne voulait pas de gréement ; je l'ai gardé et l'ai mis en vente sur lbc. Contacte moi en mp si jamais ça peut t'intéresser...

06 sept. 2019

Merci de ce retour Vincent !
Je viens de tenter à nouveau de le mettre à l'eau seul... (à 2 pas de soucis)... Et bien ça glisse pas et mon dos prends cher. ( Je viens de mettre 2 rouleau neuf à l'arrière pourtant... )
Pour les premiers centimètre (sortir l'anneau et crochet des rouleaux d'étrave ) j'utilise un cric en appuie sur la remorque et sur l’étrave avec une cale pour ne pas abîmer la coque. Çà marche bien et sans effort.
Pour la suite ça se complique... Faut vraiment forcer et secouer le bateau pour qu'il descende... Mon dos ne va pas tenir.
Je vais me pencher sur la technique du treuil arrière voir si j'y arrive (Passer le treuil sous la structure de la remorque puis revenir au point d'encrage pour treuiller le bateau vers l'arrière).
Bizarrement mes premiers essais montrent une grosse difficulté sur le treuil... j'ai peur de casser ce dernier ou le câble.... alors que remonter le bateau en direct ne pose pas de soucis....
Si tu remet la main sur tes planches je veux bien une photo ou bien les dimension... En gros tu fermais la partie basse de la cabine ? Avant et après la barre de reprise de mat ?
Concernant le gréement, j'en ai un donc pas besoin mais merci !

06 sept. 201916 juin 2020

aïe, en effet ça a l'air compliqué ton histoire et je ne saurais quoi te conseiller...
Ci jointes 2 photos de mon aménagement (bon c'était vraiment de la récup mais ça faisait le job ;) ). J'ai passé quelques nuits dedans pour le fun ; de bons souvenirs :)

06 sept. 2019

Super merci ! Oui tu a condamné le dessous. c'est pas bête. Peut être que la première planche est dispensable afin de facilité l'entré dans la cabine ? En tout cas un grand merci pour tes photos.
Une de mes idées était d'aménager le coffre avant avec une planche mais l'espace semble utile pour caler l'oreiller on dirai :)

06 sept. 2019

bonjour
montre nous des photos de ton " treuil arriere " car il n'est pas normal que cela soit plus dur que monter le bateau sur la remorque .
vu d'ensemble , et details importants pour les photos .

salut

07 sept. 2019

j'ai ajouté en dessous mes photos et la description de mon montage

06 sept. 201916 juin 2020

Je viens de casser le câble qui frottait sur un des tubes de la structures en faisant un essais...
Mais voici le montage :

J'ai une sangle de levage jaune de part et d'autre de l'étrave, maintenu en l'air via un bout sur l'anneau de treuillage avant (1). A babord, une sangle orange va sur la barre arrière et revient sur la barre centrale de la remorque. C'est un point fixe et ça me permettra d'ajuster si besoin sans aller rechercher mon attache dans l'eau.
Je tire à tribord avec la sangle bleu (2).
La sangle est reprise sur les rouleaux. (je me suis dit qu'en aidant la rotation des rouleau...) et permet de rester à peut près centré.
Je tire donc la sangle bleu avec mon treuil. (je fais un noeud et je met le crochet du treuil) . Donc le treuil tire un peu en travers vers tribord mais ça devrait pas gêner.

PS1 : on peut voir les sangles de transport mais elles sont relachés...
PS2... ça bouge pas ... je comprends pas

Pour mon test où j'ai cassé mon câble, j'ai essayé de tirer verticalement la sangle de force que j'avais maintenu en début de remorque à l'horizontale.... mais j'avais pas fais attention que je cisaillais sur le tube carré du coup.... bref... va falloir un autre câble pour continuer...

Lever de soleil sur la rance pleurtuit anse du montmarin

Phare du monde

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