Spy assy et sym
Bonjour.
je sais c'est une question riducule. Mais je vous la pose.
Est-il possible d'utiliser un spy symétrique en assymétrique ?
En effet, j'ai un symétrique à bord , mais seul ce n'est pas évident de l'envoyer.
Et donc j'aimerai savoir si je peux le frapper en assymétrique ?
merci de vos conseils
Oui, en théorie tu peux l'utiliser comme un asymétrique, mais bon tu vas perdre ce qui fait l'intérêt d'un spi symétrique. Le contraire, à savoir utiliser un spi asymétrique comme un spi symétrique est, à mon avis, plus pertinent. Mais je crois que tu aurait plus intérêt à apprendre à utiliser ton spi comme il se doit, plutôt que de vouloir le détourner de l'usage pour lequel il a été prévu.
La seule différence est que tu frappes le bras à l'étrave. Je ne vois pas vraiment l’intérêt. Ca t'empêche de faire du vent arrière.
J'utilise souvent mon spi (symétrique) qui ne fait que 150m2. Je règle le bras et l'écoute comme il faut, puis le monte derrière le génois.
Pour l’ôter, bien vent arrière, je largue le bras et le rentre dans le cockpit derrière la GV.
Je trouve que c'est une voile facile.
Le patin d'amure peut être une solution
En solitaire, sur un symétrique, la chaussette est une aide.
Je trouve la chaussette bien plus embêtante qu'utile. Je préfère de loin un mousqueton ouvrant sur le bras qui libère le spi d'un coup. Ensuite, il se plaque bien derrière la GV et se rentre sans difficulté quel que soit le vent.
J'ajoute aussi qu'une chaussette oblige la plupart du temps à se déplacer à l'avant pour enfiler "le préservatif", ce qui, dans le cas d'un petit bateau sensible au déplacement des poids, peut favoriser un vrac si tant est qu'il ait un peu de vent, alors que dans la même situation de vent un peu fort et d'obligation d'affalage rapide il suffit de larguer le bras du cockpit et d'affaler gentiment sans risque.
J'ai ou tester à nouveau la chaussette dernièrement et je vais m'en passer dorénavant.
ça nécessite de la technique, de la méthodologie.
bien la plier, bien l'envoyer qu'elle ne vrille pas à l'envoi et tant qu'elle est en l'air.
pour se faire une bande de couleur sur son guidant faciliterait vraiment l'affaire. la mienne étant toute blanche cette vérification n'est pas toujours évidente.
rester sur le pont tête en l'air n'est pas favorable à un bon équilibre.
ce problème n'est pas rédhibitoire, ça marche ou pas à l'envoie on recommence, ça ne veut pas redescendre on affale à l'ancienne.
problème plus ennuyeux et guidant mon choix de ne plus m'en servir, solo compris, surtout en solo d'ailleurs!
le spi ne pouvant grimper en tête, longueur nécessaire au repli de la chaussette, il m'est arrivé que la chaussette repliée s'enroule autour de l'étai alors que le spi était en place en dessous!
impossible de défaire ces tours, impossible d'affaler, obligé de grimper et de couper l'estrope qui relie la drisse à la têtière.
on peut enrouler le spi, ça se défait ,là non!
peu de chance que ça vous arrive mais ça arrive...
Oui, tu peux mais le rendement n'est pas top, puisque ça n'est pas coupé court. Aussi,tu vas avoir un problème de longueur de guindant, puisque celui-ci est calculé du tangon à la sortie de drisse.
Si tu as une drisse en tête et de capelage, c'est possible. On utilisait notre A5 amuré sur delphinière au capelage et sur tangon en tête.
Mais surtout, le symétrique est plus facile qu'il n'y paraît. Une fois le tangon monté c'est simple à envoyer et c'est en plus beaucoup plus stable qu'un asy.
Quand je suis passé en solo sur l'A35 j'ai fait une saison en asy, c'était l'enfer, notamment les empannages, alors qu'en sym c'était plus simple. Sur le 101 en solo j'ai fait l'impasse sur l'asy, pour des raisons de rating certes, mais aussi parce que la plage d'utilisation est beaucoup plus limitée.
Bref, je milite pour le sym...
Dr Feelgood / Je suis un peu étonné quand tu écris : "en asy, c'était l'enfer, notamment les empannages" Peux tu nous expliquer pourquoi.
Par contre, comme Senetosa, mes expériences d'envoi et d'affalage de spi symétrique avec chaussette on été souvent longues et laborieuses.
Le problème du préréglage du bras et de l'écoute est que le spi risque de se gonfler avant que la têtière soit hissé à bloc.
Pour éviter cela, le ferlage du spi est une sage précaution.
Soit brins de laine (cassants) régulièrement noués.
Soit élastiques à casser. Pour faciliter l'installation: un seau robuste dont le fond a été retiré. Placer les élastiques sur la périphérie extérieure du seau. Passer le spi dans le seau en y faisant glisser régulièrement un élastique. Rapide.
Une fois hissé, il suffit de border l'écoute pour que les brins ou élastiques de ferlage cassent et permettent d'admirer le spi dans toute sa splendeur.
"Passer le spi dans le seau en y faisant glisser régulièrement un élastique. Rapide." Relativement. Mais cela prend à deux, deux fois plus de temps que de le plier classiquement (pour 110 m2)
Bien sûr Viking 35.
Mais tous ceux qui se sont cramés les doigts en tentant de retenir la drisse qui file car le spi s'est gonflé trop tôt doivent trouver que toutes techniques permettant d'empêcher le gonflement intempestif est bonne à prendre (d'où l'apparition des chaussettes).
Il y a un ordre tout simple á respecter: en premier on brasse, ensuite on hisse et enfin on borde.
Mème tout seul c'est pas compliqué (en fait et d'expérience ça va bien mieux).
Si problème ou seulement pour affaler: on largue en grand la brasse, puis doucement la drisse en récupérant sous la bôme, l'écoute on s'en occupe pas.
Avec ça on s'en sort.
Un avantage de la navigation solo: pas de risque de border trop tôt! :-)