spi asymétrique : faut il forcément un bout dehors ?
faut ik obligatoirement un bout dehors pour un spi asymétriques ??
J'ai utilisé mon premier assy sur un aloa 29 , avec un tangon .
Bon , les empannages étaient un peu compliqués mais par contre bravo la plage d'utilisation ( 60 à 180 ° ) .
Il faut tout de même que le point d'amure soit bien dégagé du balcon. Donc il faut un point solide devant l'étai de génois. Si il y a une delphinière, alors on peut se passer d'un bout dehors. Si la point avant est totalement dégagée (pas de balcon) et que l'était est frappée à 20-30cm derrière l'étrave alors on peut probablement se passer d'un bout dehors. Mais cela reste des conditions spécifiques.
Bonjour,
J'ai remplacé les 2 écrous de l'axe du réa de davier par 2 boulons à oeil.
Pour gréer le spi, je frappe dans un oeil le mousqueton d'une poulie ouvrante, dans laquelle passe la bosse du point d'amure (retour au cockpit). Ca marche bien, mais il faut changer la poulie de côté à l'empannage.
Jacques
Je pense que le principal intérêt d’un bout dehors est de dégager le Spi de l’influence de la Gv. Voire même de pouvoir garder un petit foc en plus.
Sur mon voilier (ancien IOR années 70), la pose d'un bout dehors est un poil compliquée mais mon balcon est équipé d'une "barre transversale" assez épaisse. C'est à dire une barre horizontale reliant la partie bâbord et tribord du balcon en supplément de la partie arrondie classique. J'ai vu au port un voilier de la même génération que le mien équipé du même type de balcon ou un tirant ( renfort) avait été mis entre cette barre et un davier (costaud le davier) et un gros anneau en inox avait été installé comme point de fixation du spi asy. A noter que sur ce type de vieux bateau à nez pointu le balcon avant est souvent naturellement bien dégagé de l'étais. Le nez pointu faisant office d'un bout dehors de petite taille.
il faut, aussi, pouvoir l'empanner et, si il est trop près de l'étai principal, ça ne passe pas
Un compromis entre efficacité absolue et facilité extrême, au prix d'une réduction de surface du gennaker :
Sur un Jouët 760 : CF les deux photographies et les agrandir + photo en navigation
Sur un start6 : voir les deux photographies d'installation de la cadène + photo en navigation
Sur un kelt 620 :utilisation de l'axe du réa du davier, avec renforcement au travers du nez d'étrave + reprise sur le balcon avec raidisseur : voir photographies en navigation.
Les puristes ne manqueront pas de s'insurger : je précise néanmoins que l'utilisation est particulièrement facile et largement approuvée par l'équipage, composé de mon époux et de moi-même.
Il y en a qui ont essayé : tous n'ont pas eu de problème.
Estey.
Ptiplouf indique :
"ok pour la "sous-barbe" qui a l'air solide, mais qu'en est-il de la tenue des pieds de chandelier du balcon et de la résistance en torsion des tubes du balcon lui-même. Désolé, mais je n'aimerai pas que le vent monte avec une telle installation."
L'installation, sur le kelt 620, est empirique et ce d'autant plus qu'elle n'a pas été réalisée par un professionnel mais par moi-même, c'est tout dire. Néanmoins, elle est fonctionnelle et me convient, étant observé que l'effort n'est pas supporté par le balcon ou les pieds de balcons, ces derniers servant simplement de guide, l'effort principal étant supporté par le nez d'étrave (CF photographie depuis lors le système a été encore amélioré avec une entretoise insérée entre l'équerre inox et le nez d'étrave lui-même), de telle sorte que s'il y a un arrachement le mât tombera avec, juste avant le naufrage.
Au demeurant, le gennaker n'étant porté que jusqu'à 20 25 nds au maximum, le risque paraît calculé, en comparaison d'un bout dehors en aluminium de 2 ou 3 mm de section.
Estey.
Avec un emmagasineur j'ai déplacé le point d'amure avec un bout dehors maison puisque l'aplomb du balcon avant devance le davier légèrement.....du bricolage très sérieux et intéressant et nécessaire...jean