Solidité d'un voilier

Bonjour,

Que penser de la solidité de la coque des voiliers actuels. je parle de ce de grande série. Est-ce que cela résiste à un objet flottant non identifié ? faire de la nav en manche avec les containers qui traînent est-ce raisonnable ?

L'équipage
30 déc. 2013
30 déc. 2013

Avec nos voiliers de croisière, je pense que l'on ne risque pas grand chose a part un gnon devant.
Il traine quelque part un vidéo où un voilier à 7 kn percute de face un bloc. eh bien, rien.
JJ

30 déc. 2013

J'ai vu en reparation à La Rochelle un super Maramu dont le bordé avait éclaté lors de l'evacuation de son equipage par un cargo.
Cela avait été un choc bordé contre muraille .
Alors avec un coin de container....

30 déc. 2013

Laissez déjà ouverte une vanne à fond de cale et vous aurez tout de suite une opinion sur la rapidité avec laquelle on peut remplir un bateau. Les coques composites éclatent et les métales peuvent se déchirer comme avec un ouvre-boite. Le veilleur du Titanic (qui est mort dans la misère, boycotté, par la profession), a bien résumé une fortune de mer: "ce jour la on n'a pas eu de chance!".

30 déc. 2013

Salut
La première phrase de la question,
"Que penser de la solidité de la coque des voiliers actuels" ?
(sous entendu, par rapport aux anciens)
ouvre directement sur le débat classique qui oppose les anciens bateaux aux nouveaux, en terme de solidité...
Alors, à mon avis, (la question portant sur les grandes séries), les voiliers anciens sont (généralement) moins rapides... et aussi (généralement) plus épais...
Pourquoi ne pas mettre au amortisseur sur l'étrave, genre "pare battage d'étrave" ? Cela réduirait les risques de voie d'eau...
Maintenant, "est-ce que cela résiste aux OFNI" ? Ça doit dépendre de la vitesse du bateau, du bateau lui-même, de la position de l'OFNI (impact sur l'angle ou sur la face...), de sa forme...

30 déc. 2013

Qui peut me citer le cas d' un voilier de croisière coulé à la suite d'un choc avec un OFNI ? De plus, à l'étrave...

30 déc. 2013

Il y a quelques année au large de Ré. C'était un métal acier ou alu je ne sais pas. il me semble que ça avait fait l'objet d'un article dans un magazine.

31 déc. 2013

Non ce dont je suis sur c'est que c'est pas un talonnage car s'était bien au large.

31 déc. 2013

Il s'gissait d'un Arpège qui avait talonné, pas d'un OFNI...

30 déc. 2013

Au moins un, dans V&V, "ça vous est arrivé", de la réunion à mayote si ma mémoire est bonne,
je ne garde pas les anciens numéros.
Et que dire de tous ceux que l'on a jamais retrouvés?

30 déc. 2013

Il y a pas mal d'années(sur LN) un très beau DI acier a coulé je crois en une heure. Le skipper n'a pas réussi à trouver la voie d'eau et comme ce n'était pas son jour il a failli en plus coulé avec son bib (qui venait d'ètre révisé). Il a été récupéré avec son épouse, in extrémist, par un commercial.
On a cité aussi le cas d'un polyesther coulé par un gros mammifère marin. Sur Youtube il y a aussi un saut d'un de ces mammifères sur un petit voilier, avec des dégats.
La cloison antiabordage est obligatoire à partir de 15m.
L'étrave est effectivement très solide. Malheureusement les bordés le sont beaucoup moins.

30 déc. 2013

Dans sa situation, perdu pour perdu, peut-ètre aurait-il été tentant, l'endroit connu et si faisable, avec de la chance, d'essayer d'aveugler la brèche, par l'extérieur, en glissant une voile disponible ???.

31 déc. 2013

On parle d'OFNI, pas de voie d'eau ou de collision avec une baleine...

30 déc. 2013

Je crois l'avoir lu plusieures fois, sans notion de norme CE à l'époque, mais j'avance en âge.

30 déc. 2013

Exact. Il avait une déchirure d'une trentaine de cm derrière les aménagement de cuisine (accessible que de l'extérieur). Il a dit avoir pris le coin d'un container (poinçonnement)

31 déc. 2013

j'ai eu l'occasion d'étancher avec une voile, ça fonctionne et on en parle jamais...

30 déc. 2013

"La cloison antiabordage est obligatoire à partir de 15m"

Je ne crois pas. Ou alors me préciser dans quelle norme CE c'est demandé.

31 déc. 2013

Guïa , bois moulé a été coulé par un orque en 1976. 33 export ( Alu) gardait aussi la marque de la percussion d'un orgue.

31 déc. 2013

moi mon ami ...et à St Malo

et un dimanche matin ..un copain en allant à Chausey .. il est rentré dans une bille de bois en face de la plage du Sillon , il a eu le bon reflexe de faire route vers la plage et il a coulé heureusement la marée était haute et à plusieurs on a colmater comme on a pu à marée basse .

29 sept. 2022

le voilier de JM, two toner, coulé en 5mn au large de l'île des Pins

30 déc. 2013

Pas moi ...

Dans mon port j' ai vu un voilier qui avait percuté
une bouée dans l' Escaut en plein sur l' étrave avec le courant portant un beau choc mais rien ne gênant le retour
Bon ok il y avait du boulot de srate après.

Le Moko

30 déc. 2013

En ce qui concerne le mien, son seul intérêt est d'être théoriquement insubmersible, car incapable de résister à un choc sérieux je pense.
En fait, bien meilleur que son propriétaire qui lui n'est à l'évidence pas armé de cette qualité!

30 déc. 2013

Bonsoir,

Quelques observations sur la solidité des voiliers :

1) tout d'abord, il existe actuellement une norme ISO qui définit les échantillonnage, qui n'existait pas autrefois. J'ai l'impression que cette norme "tient la route", mais il faudrait qu'un professionnel puisse le confirmer ...

2) à mon avis, il y a toujours 2 zones critiques dans la construction d'un voilier : le varangage et la fixation du lest d'une part, la fixation des cadènes d'autre part ; je ne suis pas sûr que la norme est toujours respectée ...

Bonne soirée

Tiama

30 déc. 2013

le titanic avancait a plus de 20 knt ...... et les aciers etaient de moindre qualite et tres echantillone.
un bateau en fibre actuel est assez elastique... trop de parametres pour generaliser.... le mieux est de ne pas avoir le pas pas de chance...

30 déc. 2013

Bonsoir,

Quelques observations sur la solidité des voiliers :

1) tout d'abord, il existe actuellement une norme ISO qui définit les échantillonnage, qui n'existait pas autrefois. J'ai l'impression que cette norme "tient la route", mais il faudrait qu'un professionnel puisse le confirmer ...

2) à mon avis, il y a toujours 2 zones critiques dans la construction d'un voilier : le varangage et la fixation du lest d'une part, la fixation des cadènes d'autre part ; je ne suis pas sûr que la norme est toujours respectée ...

Bonne soirée

Tiama

30 déc. 2013

Le varanguage n'est dans la norme publiée que depuis 2012.
Il n'y a RIEN dans la norme publiée sur les cadènes, ou fixation cadènes.

30 déc. 2013

peut-on dire qu'un voilier qui ne peut reposer sur sa quille sans tout exploser est 'solide' ?

30 déc. 2013

AMHA : non (mais ce n'est que mon avis...)
Pour moi, c'est rédhibitoire dans le choix d'un voilier de croisière !
Pour la régate, c'est autre chose...

Cela élimine de fait bon nombre de constructions modernes qui ne peuvent supporter de mise au sec correcte sans conformateur.

30 déc. 2013

@bil56 : Non et je n'en aurai jamais un...!

30 déc. 2013

bah pourtant c'est le cas de pas mal de bateaux récents (ou moins) ...

30 déc. 2013

"le mieux est de ne pas avoir le pas pas de chance". c'est sur les autruches sont tranquilles, masi plus serieusement on ne peut pas envisager qu'un bateau non métallique resiste a un container ou a un echouage un peu serieux...
Norme ou pas norme, echantillonage ne changera rien a moins de mette une epaisseur telle que la coque au final soit bein plus lourde que le meme en acier.
Avoir un coque polyesther ( ou bois) est un choix qui doit etre reflechi
philippe

30 déc. 2013

Je peux dire trois faits.
1 / je vole depuis les années 90 sur des avions en composite : ils sont bien plus solides et moins lourds à présent. A l'époque tout était sur dimensionné mais on ne maitrisait pas aussi bien la technique que aujourd'hui. On a eu beaucoup d'accidents mortels suite à des ruptures en vol jusque fin des années 90.
2 / on a eu une très forte collison avec une baleine dans les caraibes avec notre Sun Od de 2001 en 2011 qui a arrêté le voilier sous voiles alors que nous étions à 7.5 kts au près sans aucune conséquences pour nous.....la baleine a été tuée, malheureusement. Le plus gros risque alors a été le dématage suite à la violente déccélération...mais non, on a eu de la chance.
3 / j'ai, dans les quelques 25 000 milles que nous avons parcourus depuis 2009 heurté trois ou quatre fois la quille sur des rocher dont deux fois à grande vitesse.....ras. on a eu de la chance également.
O

30 déc. 201330 déc. 2013

L'echantillonnage ne fait pas tout.
Tout comme la résistance à l'impact:
la norme prends en compte deux types d'impact extrêmement différents: l'impact frontal et le poinçonnement. Tu ne peux évaluer un matériaux (avec son échantillonage propre) qu'avec ses deux critères pris séparément.
Un exemple l'alu, dont on vente les qualités sous nos frontières. C'est un matériaux qui présente une excellente résistance au frontal, mais très mauvaise au poinçonnement. Seul un échantillonnage conséquent te garantis un meilleurs ratio, mais cela se fait au détriment du poids et du prix (c'est le Strongall). Idem pour l'acier, mais avec des valeurs plus élevées, mais pourtant toujours aussi déséquilibrées entre frontal et Poinçonnement.
Le matériau "brut" (comme l'alu, l'acier) qui présente le meilleur ratio (front/poinçon) reste... le bois massif. Cela inclue les "vielles coques" (d'autres problèmes apparaissent alors comme l'étanchéité) mais aussi le strip planking, même si sa mise en oeuvre est pour partie du "composite".
Reste ensuite les matériaux "composites" qui sont plus larges que l'on ne crois: par exemple le CP "moderne" entre dans cette catégorie. Tu peux lui adjoindre des couches qui augmentent énormément son ratio de résistance, par de la fibre de verre, ou beaucoup mieux, du Kevlar.
Cette association (CP/Kevlar) est par exemple le meilleur ratio frontal/poinçonnement qui soit aujourd'hui, au prix d'une mise en oeuvre très difficille (le Kevlar s'imbibe difficilement) pour un prix "raisonnable".
Ensuite, les autres composites sont tellement différents (résines/mise en oeuvre/fibres utilisées/tissages/ratio entre les différentes fibres (verre/carbone/kevlar/autres) qu'il est impossible d'en tirer ne serais-ce qu'une généralité. Chaque composite est différent.
Mais si tu y met le prix, tu peux faire du bien plus résistant que l'acier, même au poinçonnement, peut-être pas à epaisseur égale, mais très certainement à poids bien moindre.

30 déc. 2013

Ah.

C'est quels chapitres de la norme qui causent de l'impact frontal et poinçonnement ?

Pour le Kevlar, il y a des études scientifiques publiées ??? Parce qu'en navire de plaisance, le seul document que je connaisse est l'étude du bordé du Navy 44, voilier d'entrainement de l US navy. Et dans ce document, il est dit clairement : le bordé avec du Kevlar ne fait pas mieux en impact que le bordé de même poids en fibre de verre. Et toujours pour l'impact, le choix de l'ame du bordé est préponderant, allant dans les tests de aucun dégat à bordé délaminé, irrécuperable en fonction du choix de l'ame.

31 déc. 2013

Bravo Oliv44 pour cette parfaite intervention...

30 déc. 2013

Pour avoir vu un Jeanneau 52 éperonner par le travers un Nicholson 55 à 7 Nds, je confirme que les deux bateaux ont aussi bien résisté l'un que l'autre...

30 déc. 2013

Pour le Titanic ce sont les rivets de coque qui ont sauté et non les tôles qui se sont déchirées.

30 déc. 201330 déc. 2013

C'est bien ce que j'entendais par ma question !

Disons que beaucoup de thèses sur la(les) cause(s) du naufrage ont été écrites, sans aucune certitude pour chacune d'elles.

il y a eu moult etudes sur le naufrage du titanic ,et comme personne d'entre nous n'y etait on peut leur faire confiance ,et meme si un quidam avait été sur place ,je pense qu'il avait autre chose a faire que d'etudier les rivets

30 déc. 2013

Des différentes études metallurgiques publiées ces dernières années sur les morceaux remontés, on note qualité de l'acier riche en souffre assez cassant, qualité du rivetage sur la partie avant (cf rivetage à main) et la qualité des rivets.
Dans tous les cas la messe était dite, le simulateur utilisé pour l'actuel QueenMary II montrant qu'à la vitesse inconsidérée du Titanic, depuis le moment de l'alerte il n'y avait aucune manoeuvre efficace permettant d'éviter l'iceberg. Il s'en est d'ailleurs fallu de vraiment de très très peu et Murdoc, de quart, a appliqué ce qu'on enseignait à l'époque (alors que Smith avait sû jouer sur les hélices à l'escale de Cherbourg). A l'époque tout le monde était mème étonné que le Titanic ait réussi à aller si loin dans le champs de glace. A la décharge du Cdt Smith, il avait infléchi sa route vers le sud mais cette année la les glaces étaient exceptionnellement basses en latitude. Le bateau sauveteur a eu un grand courage et de la chance. Le California arrété juste à côté, et qui aurait pu sauvé beaucoup de monde n'a pas bougé (il était arrèté par prudence, rabroué par le radio du Titanic, il l'avait coupée et les fusées de détresse ont été interprétées comme un feu d'artifice pour distraire les riches voyageurs).
Dans cette histoire Le Diable était de la partie.

31 déc. 2013

c est malin comme réponse. Le Titanic est sans doute l une des épaves les mieux étudiée du monde, des robots on plongé. Il faut relire toutes les études faites depuis sa découverte. Les experts sont formels à propos des rivets. Ce n 'est pas moi qui le dit mais les scientifiques.

30 déc. 2013

Pour répondre à François et Olivier : il est vrai que la partie de la norme qui concerne le gréément (et les cadènes) n'est encore, à ma connaissance, qu'en l'état de projet.

Ceci dit, le pense que les normes supposent un usage "normal" du bateau, ce qui exclut les chocs trop violents. Et la solidité d'un voilier ne sera jamais "à toute épreuve" !

je viens d'aller voir le voilier disloqué sur les digues a bandol lors du dernier coup de vent ,c'etait un bateau ancien pourtant et ben les epaisseurs de coque m'ont parues bien minces :-)

30 déc. 2013

avec LW chute du bateau de son ber par nuit ventée, uniquement un peu de ponçage, chiotte fendu et un hauban qui a laché et safran torud et réparé facilement
pris des murs sous marins des rochers, rien
pas peur d'un container vraiment

30 déc. 2013

Une excelente étude sur les différents matériaux (CTBX / CPmarine / Polyester verre (35%) / Aluminium / Acier / composite carbone).
étude comparante sur les points suivants:
- Solidité: résistance à la flexion
- Rigidité (à poids identiques)
- capacité d'absorbtion de l'énérgie
- Résistance à l'impact
- Résistance à l'enfoncement
- Cisaillement et poiçonnement dynamique
- fatigue du matériaux
- Fluage
- Isolation thermique
- Sensibilité à l'humidité
- Dureté
Premières pages du Hors série N°27 de loisirs Nautiques.
Ecrit conjoints de J.Bellazey/ S.Boudon/ J.P.Brouns/S.Demerliac/ G.Dujardin/D.Leforestier/E.Lerouge/C.Orsini/J.Y.Poirier/B.Veys.

30 déc. 2013

Problème avec ces données: prises séparément, ok.
Mais en école d'ingénieur, en RDM, on t'apprend qu'une force appliquée sur un solide va appliquer plusieurs types de contraintes différents, et il faut alors utiliser des modèles informatiques pour prévoir le comportement par exemple d'une coque.
De plus, la pose de la fibre sur une coque se fait à la main (littéralement), et la résistance réelle du matériau est donc aléatoire. C'est même pour ça qu'on adopte des coefficients de sécurité (de l'ordre de 5 pour les voiliers de plaisance, mais parfois inférieur à 1 pour les voiliers de course ou... les avions!)

30 déc. 201330 déc. 2013

prises séparément, ok.

Bien sûr, mais même un cabinet d'archi marine ne passe pas tout cela à la moulinette informatique, sauf si tu est pret à payer le B.E. en conséquence... mais à quoi bon. Empiriquement, cela suffit. "Electra2000", l'initiateur du fil précise:

Que penser de la solidité de la coque des voiliers actuels. je parle de ce de grande série"

Hors en plaisance, les calculs de résistance en matériaux ne sont pas aussi poussé, même si ils vont certainement plus loin que ceux de cet article (qui date).
Et puis cela permet de se faire une idée sur les non(souvent)-dits, comme la fatigue de l'Alu, l'élasticité du composite verre (mais quid de sa structure interne après choc? ne rien voir ne veut pas dire qu'il n'y ait rien!) etc...
Seul des "clients" avec des moyens font de véritables études et toujours liè a un matériau choisi: La course au large (Stamm), le commerce pour des matériaux qui sortent de "leur ordinaire", les militaires...
Pas vraiment d'études comparatives.

30 déc. 2013

Méthode de calcul par éléments finis, le temps de bureau d'étude est très faible. De toute façon, la plupart des bateaux sont entièrement modélisés en CAD, donc les calculs de résistance prennent très peu de temps.
Pour la fatigue, on utilise des modèles empiriques, créés par des tests en atelier.
Et puis de toute façon, ça ne sert à rien de renforcer les bateaux outre-mesure, vu qu'on ne peut prévoir l'imprévisible.

30 déc. 2013

Catia le fait très bien, et rapidement. Mais pour UNE seule force particulière à la fois! Pour couvrir toutes les possibilités improbables que les plaisanciers vont réussir à imaginer et réaliser, il faut en revanche un supercalculateur (Nan! C'est pas un gros mot! C'est juste un PC de bureau bourré ras la gueule de cartes graphiques!)
Coût du calcul presque nul sinon, c'est 5 minutes de programmation (pour la première force), 10 secondes de calcul avec un PC normal. Après, tu dois tomber à 30 secondes pour la programmation des forces suivantes.
Et puis merde! Les ingénieurs du BE sont pas payés une fortune non plus!

30 déc. 2013

Oui.
PS: pas besoin d'ajouter d'autres commentaires, c'était une question fermée...
PPS: mais pour faire chier le monde, je vais donner une réponse. 1.000.000 d'euros pour la version royale deluxe.
PPPS: c'est quoi ce "vous" tout pourri?
PPPPS: je suis en école d'ingé, je profite de ma licence personnelle gratuite.

30 déc. 2013

Il y a beaucoup de logiciels éléments finis qui traitent les composites et l'orientation des fibres ?

Le temps de calcul est peut être faible, mais le cout du calcul est impressionnant.

30 déc. 2013

Vous avez une idée du prix de la licence et de la maintenance Catia, version P3, avec le module composite designer et composite engineering ????

quelle est la solidité d'une etude par rapport a la realité ?(humour bien sur ,quoique !) :-)

30 déc. 2013

Nulle, et c'est pour ça que justement on applique des coefficients de sécurité.
Pour les ascenseurs, ce coefficient est de l'ordre de 15. Ce qui veut dire qu'un ascenseur avec une charge utile maximale de 1500 kg, pourrait supporter 15 tonnes sans broncher...
Pour une voilier de plaisance, ça va de 3 à 5. En moyenne...

31 déc. 2013

Par exemple, un constructeur veut un ascenseur avec une charge utile de 1.5 tonnes (ça fait déjà un gros ascenseur). En bureau d'étude, on sait que les matériaux ne sont pas parfaits, que les utilisateurs sont susceptibles de jouer au trampoline dedans, qu'il y a une accélération lors du démarrage ou de l'arrêt de l'ascenseur qui augmente la charge dynamique... Donc, pour être sûr que l'ascenseur ne sa casse jamais la gueule, on fait en sorte que l'ascenseur soit capable de résister à une charge 15 fois supérieure, soit à peu près 22.5 tonnes. Donc, tu peux facilement mettre 15 tonnes de matériel dans l'ascenseur sans qu'il bronche. Cela dit, tu n'arriveras jamais à la faire démarrer car l'ascenseur est équipé d'un dynamomètre qui empêchera le démarrage si on dépasse les 1.5 tonnes, et de toutes façons le moteur ne sera pas assez puissant pour déplacer la cabine (il faut déjà un contrepoids en fonctionnement normal)...

31 déc. 2013

euh !! tu peux me détailler ton calcul ... :heu:

30 déc. 2013

Depuis le temps que je croise en Manche et en Mer du Nord, je n'y ai jamais vu container flotter ni même en avoir entendu parler.
A chaque tempête puissante, il s'en perd quelques uns dans les eaux européennes, mais l'écrasante majorité coulent très vite, les autres se retrouvent assez vite aussi à la côte.
Donc le risque est assez hypothétique...

si ils se retrouve a la cote c'est qu'ils flottent :-)

30 déc. 2013

C'est bien ce que j'ai écris... "les autres se retrouvent assez vite aussi à la côte" car l'écrasante majorité coulent

30 déc. 2013

il flotte beaucoup d'autres choses que des containers... il suffit d'aller sur les plages après les tempêtes... billes de bois, palettes et pleins d'autres productions humaines..

30 déc. 2013

J'ai coulé un voilier en 2 mn en percutant une bouée de chenal entre Nantes et St Nazaire.

Au retirement de l'épave, on a constaté un trou de 30 cm de diamètre, sans le reste du matériau du "trou" ; analyse : on a du heurter la bouée sur une des oreilles de manutention qui a fait "ouvre-boîte"

Pas de chance !

Et je pense que la solidité de la coque et le matériau (verre-polyester classique) n'étaient pas en cause.

31 déc. 2013

Daniellouis: De quel type de voiliers s'agissait il? Peux tu nous le raconter succintement.

Pour ma part je connais un catamaran de 38 pieds en polyester qui a heurté une grosse bouée du Solent. Juste une petite égratignure...

oui les leisures 23 anglais sont tres bien echantillonés en epaisseur mais a l'epoque les constructeurs anglais mettaient bcp de mat et peu de roving ,c'est peut etre la cause de ce trou comme une assiette ,enfin c'est une tentative d'explication :-)

02 jan. 2014

C'était un COBRAMOLD LEISURE 23SL de 1976, c'est à dire construit en polyester à l'ancienne : bordé d'épaisseur environ 1 cm

Tous les types de LEISURE ont été produits à plus de 400 exemplaires, sans aucune malfaçon.

31 déc. 2013

Ah tiens, ben tu fais bien de le signaler moi qui pensais que c'était bénin...
J'ai heurté la bouée de chenal rouge du banc de la truie en sortie du chenal de Lorient, j'ai mal anticipé de courant je pensais la raser et paf , mais aucune casse c'était sous voile à vitesse faible , si j'avais su qu'il est un risque avec les points de fixations..
Merci pour l'info..

31 déc. 2013

@vicking35:
J'ai également troué un sun fast42 sur une bouée dans le solent. Heureusement au dessus de la flottaison. Sinon seul l'échouage sur une plage l'aurait sauvé.
Encore une fois, c'est le foc frontal du poinçonnement qui fait la différence.

30 déc. 2013

Etes-vous bien sûr que tous les cabinets d'archi sont équipés pour faire des calculs par éléments finis ?

La norme ISO fait appel à des calculs assez simples (voire simplistes), mais qui ont l'avantage d'être à la portée de tous.

30 déc. 2013

Oui, et encore une fois, c'est pour ça qu'on adopte des coefficients de sécurité! 3 pour l'informatique, 5 pour les calculs manuels...
PS: et c'est quoi ces "vous" tout pourris que tout le monde utilise!

les etudes n'ont pas tué l'empirisme et je pense que c'est une tres bonne chose !(quand aux normes iso ,ne serait ce pas du pipo ,tient ça rime :-D)

31 déc. 2013

Bonsoir,
Quand tu prends ta voiture, est que tu crois qu'elle résisterait à un 38 tonnes qui viendrait en face? pourtant tu prends ta voiture quand même sans te poser de questions!
La vie ne tient parfois qu'à la chance, même s'il faut faire tout son possible pour la forcer, et tout envisager.
Pour le risque zéro, il vaut mieux la belote et le scrabble.
Attention à la sieste, je pense que plus d'une personne sur deux meurt dans un lit : statistiquement donc un endroit très dangereux!

Ceci dit, la résistance d'un bateau dépend de tellement de facteurs, dimensions et poids du bateau, vitesse, vagues, forme et poids de l'ofni, endroit de l'impact, que je ne crois pas qu'on puisse avoir une réponse exacte.

On peut faire un coffre-fort genre brise-glace, mais les performances à la voile?

Et malheureusement, on est pas prêt de faire appliquer une loi internationale qui pourrait éviter que des containers soient perdus ou jetés volontairement ou que les déchets d'un tsunami soient récupérés et éliminés.
Jacques

31 déc. 2013

fleurdelys dit un peu plus haut qu'il a tué une baleine aprés l'avoir percuté à la voile ! suis je le seul a tiquer ?!
déjà je suis absolument navré de lire cela et ensuite je n'avais jamais entendu ça auparavant !

31 déc. 201331 déc. 2013

@Pinus:
Celle là je ne sais si elle en est morte, mais cela te donne une idée du choc avec un cétacé.

31 déc. 2013

il a pas l'air fûté le skipper.
dans une traversée continent-corse une baleine a coupé ma route, ben j'ai lofé plutôt que de répéter en boucle "une baleine une baleine" sans rien faire...

31 déc. 2013

J'ai moi-même heurté une baleine qui croisait perpendiculairement à notre route alors que nous étions à 6 noeuds environ.

L'étrave avant droite du cata l'a heurtée de plein fouet.

C'ètait en plein am dans le canal de St Vincent.

Un bon choc, le bateau s'est arrêté, et la baleine est ressortie sur l'arri?re apparemment en pleine forme.

J'en ai été fort ennuyé pour ce magnifique animal. Les esprits chagrins demanderont pourquoi nous ne l'avons pas évitée. Parce que j'ai vécu ce genre de rencontres plusieurs fois en Méditerranée et dans nos eaux tropicales et que, systématiquement, les baleines plongent quand un bateau leur arrive dessus.

Vraiment pas de chance avec celle là. Et, par chance, absolument aucun dégât au bateau.

CaptainRV

31 déc. 2013

La cloison d'abordage est exigée au dessus de 15 m :
Règles Veritas Yacht pour obtention norme CE:

2.1 Number of watertight bulkheads
2.1.1 General
As a rule, yachts of more than 15 m in length are to have at
least the following watertight transverse bulkheads:
• one collision bulkhead
• one after peak bulkhead
• watertight bulkheading of the machinery space.
2.1.2 Additional bulkheads
Additional bulkheads may be required for yachts having to
comply with damage stability criteria, according to requirements
of Part B, Chapter 3.
3 Collision bulkhead
3.1 General
3.1.1 A collision bulkhead is to be fitted, up to the bulkhead
deck. This bulkhead is to be located at a distance from
the forward perpendicular (FE) of not less than 5% of the full
load waterline length LWL and not more than 8% of LWL.

31 déc. 2013

C'est l'explication de la disposition baille à mouillage / soute avant habituelle sur les grands voiliers. En plus du côté pratique, ça fait 2 cloisons étanches à l'avant, sans perte de volume.

31 déc. 201331 déc. 2013

Depuis quand la certification CE exige le respect des normes Veritas ??????

31 déc. 2013

CE n'est pas une norme.
C'est une autocertification qui indique que le constructeur s'est engagé à respecter les normes.
Pour ce faire parfois il fait appel à une société de contrôle qui émet des règles qui sont aussi parfois plus restrictives que les normes.

31 déc. 2013

La certification CE est une norme.
Véritas, comme l'ICNN, sont des organismes juste là pour la vérifier.

31 déc. 2013

Oui Aica, ça c'est pour les chantiers.
Mais essaye de construire toi même et d'obtenir la certification CE d'un plan d'archi. ICNN obligatoire (véritas est largement hors de prix!)

31 déc. 2013

Réponses intéressantes. merci

31 déc. 2013

exiger, peut-être pas (je n'en sais rien), mais s'y avoir référé.. sûrement !

31 déc. 2013

bjr,
nous venons de traverser le golfe de gène , on a vu de tout ,buissons de bambous arbres avec branches et feuilles ,tronc d'un diamètre imposant ,heureusement nous sommes passés de jour .
je ne pense pas qu'en percutant un tronc à 7nds le danger soit très grand , sur la plupart des voiliers il y a une cloison qui doit être étanche pour le puits à chaine mais par contre les safrans suspendus sans bustle risquent fort l'arrachement et la voie d'eau . les quilles en voile de carbone avec torpille en plomb lancèes à 15 nds sur un tronc ou un container ça doit faire très mal ...
donc revenons à la conception des "mélody"qui montaient sur un rocher et descendaient de l'autre coté sans dommage à par un peu de gel coat raclé jusqu'a la fibre .
alain

31 déc. 201331 déc. 2013

Il y a d'autres facteurs.

Un mélody, c'est 7 tonnes de matière (dont 3tonnes de lest). Grosso modo, c'est la quantité de matière qu'il faut aujourd'hui pour fabriquer un 12mètres.

Combien d'acheteurs neufs aujourd'hui vont prendre un équivalent melody neuf quand ils auront le choix, AU MËME PRIX (même quantité de matière, et donc même cout de mise en œuvre) entre Melody actuel neuf et un First 40 neuf ???

31 déc. 2013

Sur la plupart des voiliers, la baille à mouilage ne fait pas du tout office de cloison étanche. Toute la partie basse, sous la baille et incluant le brion résiste très moyennement à l'impact.

31 déc. 2013

Dans la plupart des bateaux actuels, le fond du puit de chaîne est bien plus haut que la flottaison, ne fusse que pour en assurer le drainage.
Quant aux safrans et quilles dont tu parles, ils sont clairement fait pour aller vite, pas pour résister à l'impact. On ne demande pas à une F1 de résister à un bloc de pierre couché sur la piste...

31 déc. 2013

pour fr2
le topic est sur la solidité pas sur le cout
il est bien connu qu'un bato se vend au poids ..
si avec autant de matière on peut faire un dix mètres solide
pour 4 personnes ou un 12m moderne pour 10personnes
lequel je choisirais pour un voyage au long cours ????
ou pour faire de l'argent en le louant ?.
le premier c'est pour moi l'autre pour les autres
donc la solidité est importante mais pas toujours
80% de batos construits par les chantiers sont pour des pros .......dont acte
alain

31 déc. 2013

l'obligation du radeau de survie doit répondre à tes inquiétudes........

31 déc. 2013

j'ai eu un hood 38 , je peux te dire qu'un tronc d'arbre ne m'a jamais fait peur .avec mon voilier actuel non plus
pour la comparaison avec la formule 1 il y a quand même une petite différence ,le pilote voit ce qu'il y a devant ......
sur le voilier sur lequel je viens de naviguer non plus .
bien qu'il ai un safran suspendu mais il a suffisament de pied dans l'eau pour le protéger
bon réveillon à tous les navigateurs
alain

31 déc. 2013

Par exemple pour notre "fier coursier" les calculs d'ICNN demontrent que nous sommes (suivant les endroits pris en compte) entre 2 à 3 fois ce qu'exigerait la norme .
Mais qui, pour une unité de croisère est pret à "trainer" (et payer !!) une coque qui va peser 11,5 T alors qu'une "normale"ric rac à la norme aurait pesée 6 T.
Mais un bateau doit etre concu en fonction du programme envisagé.

Pour l'histoire d'une coque dechirée , n'y avait il pas eu un fil ici même sur un grand voilier qui s'etait déchiré le bordé sur un simple coin de ponton (ou j'airévé ?!).

Sur un livre d'architecture navale , j'ailuque le polyester/fibre de verre perdait de la resistance en rapport avec son temps d'immerssion, par contre jamais entenducela sur un stand ou un forum , qui croire ?

31 déc. 2013

Le gel coat et la résine font office de protection.
Ce phénomène n'est pas ce que l'on appelle l'osmose, par hasard?

31 déc. 2013

"Sur un livre d'architecture navale , j'ailuque le polyester/fibre de verre perdait de la resistance en rapport avec son temps d'immerssion"
.
Bah si, l'osmose, c'est ça. C'est une absorption d'eau par la coque, avec le temps, qui va provoquer la dilution de la résine et le délaminage des strates de fibre, fragilisant la coque.

01 jan. 2014

Si tu savais citer une page, ça aiderait aussi!
Parce que 11.23, ça renvoie au chapitre 11, soit "Rig Construction", c'est-à-dire le mât, et à l'illustration 23, ce qui est gênant vu que la dernière illustration du chapitre 11 est la 16.
Maintenant, la citation complète de ce passage:
"The obvious reason is water, and the longer a laminate is submerged the weaker it becomes. Fig 13.7 shows the strength and elasticity for wet laminates as a function of time. The laminates are made of woven rovings with orthopolyester and isopolyester resin as a matrix. As can be seen the isopolyester laminate is not as apt to absorb water as the orthopolyester type. One thing to remember though, is that if you store the boat on land during winter and let the laminates dry out, the process effectively starts from year 0 when you relaunch the boat again. To guard against osmosis the isopolyester gives a better protection, and gelcoats should be of isopolyester or of an NCA or better type of resin."
Je précise que j'utilise la "Second Edition" de 2000 par Adlard Coles Nautical, là où tu n'as pas précisé ton édition...
.
.
"Mais si tu pense etre plus compétent que Lars Larsson et Rolf E Eliasson , n'hesite pas à leur apporter tes lumières . "
Si tu veux je peux t'apporter mes lumières en te donnant des cours de français (pour apprendre à citer correctement un texte) et d'anglais (pour apprendre à traduire l'anglais).
.
.
PS: ah, oui, quand même: " To guard against OSMOSIS the isopolyester gives a better protection". Oui. Il est bien question du phénomène d'osmose dans ce paragraphe que tu m'as si gentiment rappelé. You're paving the path to your own destruction.

01 jan. 2014

Crois-moi, là à l'instant, je me retiens de dire quelque chose d'extrêmement grossier.
L'osmose est un phénomène immédiat. A partir du moment où tu mets ton bateau à l'eau, l'osmose commence c'est à dire que le taux d'humidité de ta coque n'est plus nul. Cela est dû aux imperfections de la polymérisation du polyester qui laisse des bulles d'acide et d'alcool concentré dans ta coque. Le gelcoat étant semi-perméable, l'eau de mer peu concentrée et les bulles de solution très concentrée de la coque vont vouloir s'équilibrer par un échange à travers le gelcoat. On a donc une infiltration d'eau de mer dans la coque. Oui, même ton bateau subit actuellement ce phénomène. Ce n'est pas visible, mais c'est le cas. Donc, par définition, toute coque de bateau actuellement à l'eau est osmosée.
Donc, monsieur, le taux d'humidité de la coque d'un bateau est uniquement due au phénomène d'osmose, dont le dernier stade (que tout le monde connaît) est l'apparition de cloques en surface.
Et pour en revenir à la citation du livre, si tu hivernes au sec ton bateau tous les ans, le phénomène d'osmose repartira de 0 car très limité lors de la première sortie de l'eau, et la coque aura eu tous le temps de sécher en 3 mois sur un ber au sec. Donc quand tu le remets à l'eau, la coque a théoriquement une humidité de 0%.

l'osmose est contagieuse aussi !si tu approches trop ton bateau d'un bateau osmosé tu risques de le contaminer ! :-)

02 jan. 2014

plus ou moins selon les marques et les modèles et les époques
en tout cas l'epoxy ne s'osmose pas, non ?
j'ai la chance d'avoir un bateau qui a été hiverné au sec plus de 6 mois par an pendant 25 de ses 33 années ...

02 jan. 2014

c'est normal puisque l'osmose est un phénomène normal du vieillissement du polyester et non pas une maladie contrairement à ce qu'on veut nous faire croire...

02 jan. 2014

tu crois vraiment à ce chiffre ? une coque de 1000 kilos avec 100 litres d'eau. ça me parait vraiment exagéré.

30 sept. 2022

Le % lu sur un tramex indiquant une humidité relative de 20% ne veut pas dire qu’il y a 20% d’eau en poids supplémentaire dans la coque mais probablement 10 fois moins. C’est le même constant quand on dit qu’il y a un taux d’humidité dans l’air de 90%.

31 déc. 2013

Pour le gelcoat et la resine la reponse est semble t il : non

Page 233 de Principles of Yachts design : wet laminate et tableau 11.23 page 232

Pour la question "osmose" la reponse est aussi :non

31 déc. 2013

Lis la page citée ce sera plus constructif .
Et tu verras que ce n'est pas de l'osmose dont il est question dans ce chapitre .
Mais simplement du " strength and modulus in wet laminates".
Dans l'osose, si tu as eu l'occasion dans voire et sentir de prés il y a deja reaction chimique et destruction .
Dans la reference cité ci dessus il n'est question que perte de "streght and modulus in wet laminates".

Mais si tu pense etre plus compétent que Lars Larsson et Rolf E Eliasson , n'hesite pas à leur apporter tes lumières .

01 jan. 201401 jan. 2014

Bon , il semble que tu le fasse exprés
Pour l'edition au vu de tes propos categorique je pensais que tu avait au moins l'edition originale ...
avec la reference 11.23 tu est bien dans le chapitre "hull construction" ....et ce chapitre comportant 36 graphique il y en a quand même aprés le 23 ...
Mais dans l'edition 1994:
" Tha values in Figs 11.20 and 11.21 are the ultimates strength and modulus values for DRY laminates, but in practice this is not what can be expected from a boat laminate. The obvious reason is water, and longer alaminate is submerged the weaker it becomes . Fig 11.23 shows the stregth and elasticity properties for WET laminates as a fonction of time. The laminates are made of woven roving with orthopolyester and isopolyester resin as a matrix. As can be seen the isopolyester laminate is not as apt to absorb water as the orthopolyester type .One thing to remember though, is that if you store the boat on land during winter and let the laminates dry out, the process effectively start from year 0 when you relaunch the boat again. To guard against osmosis the isopolyester gives a better protection, and gelcoats should be of isopolyester or of anNGA or better type of resin "

La dernière phrase que tu cite est la pour preciser que ce type de resine fournie une meilleure protection .
Mais le reste du texte parle bien d'"humidité" et non pas d'osmose .
Avant de vouloir me donner des cours d'anglais il serait peut etre preferable que tu puisse comprendre convenablement ce qui est ecrit .
Par exemple tu affirme que le paragraphe cité ne parle que d'osmose , a bon alors cela voudrait dire (d'aprés toi) que toute coque presentant un taux d'humidité est osmosé :reflechi:
Ou que par contre toutes ces coques "osmosées" ne le seraient plus aprés un hiver au sec car " One thing to remenber though, is that, if you store the boat on land during winter and let the laminates dry out, the process effectively start from year 0 when you relaunch the boat again"
Preuve (si il en etait besoin) que ce paragraphe ou il parle bien de la perte de resistance en fonction du taux d'humidité et non pas de la perte de resistance lier à l'osmose .
Car je ne sais pas dans ton monde (ou avec tes interpretatiion) mais dans le monde reel on a jamais vu un bateau osmosé s'autoreparer aprés un simple hiver passé au sec ... :non:

C'est iun peu plus compliqué que cela, je doute qu'un simple hivernage puisse remettre les compteurs à zero :

www.hisse-et-oh.com[...]-osmose

02 jan. 2014

Mmmmmh... Trop tard de toute façon. Tous les bateaux en polyester sont en train de s'osmoser.

02 jan. 2014

Tout le monde croit que c'est une "maladie" parce qu'elle ne se voit en surface que lorsque la coque est déjà à plus de 10% d'humidité. Mais c'est vrai, c'est le vieillissement normal du polyester.

02 jan. 2014

J'en avais discuté avec un shipchandler de Deauville, qui m'avait dit que généralement les experts préconisaient un traitement curatif dès 10% d'humidité. Après...

31 déc. 2013

Je suis aussi recement retombé sur un article sur la conception du bateau D'Elen Mc Arthur (son tri du tour du monde) et les architectes dont le principal Irens , precisaient qu'il avaient opté pour un bordé de concepytions "souple" pour eviter de potentielles cassures, qui auraient pu etre le risque avec un choix de bordé "rigide".
Ce qui leur avait fait ecarter certains materiaux

31 déc. 2013

Voilà ce que je relatais il y a un an environ

www.hisse-et-oh.com[...]n-coule

CaptainRV

31 déc. 2013

enfin enfin .....

il faut etre clair et dire la verité ....

J'ai passé ma vie dans les BE .... une des conclusions ,tout les nouveaux type de bateau ... acier, alu,polyester , a chaque fois lorsque les normes étaient à créer on faisait solide ...

je me souviens les premier chalutier polyester , il fallait dejà trouver un client qui OSE passé commande donc vous pensez bien il n'était pas question de louper le bateau et de voir les carlingues moteur se faire la malle .

Puis ensuite il a fallu créer des normes on les a donc faite conjointement avec le BV .. on a fait des essais ,des echantillonnage etc ... et petit à petit les épaisseurs ont maigri sont devenu raisonnable tout en étant assez solide pour leurs solliciations ...

et a chaque fois on a trouvé le m^me cas de figures ...

je pourrais siter mille exemple du m^me type quelques soit le materiaux utilisé

et l'ordinateur est apparu ,permettant de faire des calculs pour presque tout et tres tres rapidement ... les echantillonnages ont diminué ....

puis un nouveau concept est petit à petit apparu ,pourquoi faire les choses tres tres solide pour l'eternité ou presque ???pour etre au chomage . et de plus la technologie s'est accelérée à vitesse grand V rendant non rentable les anciennes donc elles sont mise au rencard avant qu'elles ne s'usent ...

et le concurrent il veut aussi vendre ,faire moins cher donc tout le monde tire sur tout ...

31 déc. 2013

il faut bien comprendre ,lorsque l'industriel ,le fabricant propose une nouvelle technologie , il n'a pas le droit de se louper sinon c'est definitivement cuit ...ils font donc solide ...

ensuite tout le monde s'engouffre dans le nouveau truc , il y a concurence donc il faut diminuer les couts...et aussi on a appris

31 déc. 201331 déc. 2013

n'est-ce pas là le principe de "l'obsolecence programmée" débutée dans les année 50 avec les ampoules à filament? :oups:

01 jan. 2014

c'est bien d'avoir des batos solides ,quid des cervicales
en cas d'abordage si on dort les pieds vers la poupe
un choc sur l'étrave a 6nds qu'est -qui va péter la cloison on la tête ?
alain

01 jan. 2014

mais t'as rien compris ? il faut naviguer dans une cabine d'ascenseur qui a une cloison d'abordage et qui peut tenir sur sa quille : avec ça, tu risques plus rien, même pour tes cervicales !
happy new year !

01 jan. 2014

Pensez vous qu'en 2050, lorsqu'ils fabriqueront des coques bien plus fines d'épaisseur, ils regretteront le bon vieux temps des années 2040 ?

01 jan. 2014

en 2050 , la mer sera recouverte par du béton pour loger tout le monde .
ou nous vivrons sur des radeaux puisqu'il n'y aura plus de terre ..
en attendant buvons un coup à la nouvelle année
alain

01 jan. 2014

Hugo Verlomme sors du corps de 60nora...

01 jan. 2014

oui les enfants Noé
bruno

01 jan. 2014

Question confort en navigation ,je ne me vois pas faire "une croisière" accroché a une baleine ? :-p :-D

01 jan. 2014

veux tu parler des enfant de la mermère ?
alain

01 jan. 2014

c'est toute la différence entre les noés et nous

01 jan. 2014

Pour ceux qui peuvent le lire, le livre "structures et construction du voilier" de JP Aubry reste plus de 20 ans après sa sortie, un bon exemple de pedagogie appliquée à la construction nautique.

01 jan. 2014

Bonsoir,

J'avais lu avec beaucoup d'intéret de livre de JP Aubry, bien qu'il ne donnait pas d'exemple de calcul complet de l'échantillonnage d'un voilier.

Le livre de Larsson et Eliasson est TRES proche des normes ISO ; comme le faisait remarquer François2, la partie de la norme concernant le gréément n'est pas encore officielle.

Evidemment, l'évaluation de la pression sur la coque, ou la force d'impact en cas de talonnage, cela reste empirique, mais les coefficients de sécurité ne sont pas aussi élevé qu'on le pense : 2 pour une coque en stratifié, et 3 pour les varangues.

Ceci dit, il est vraissemblable que les auteurs de la norme se sont basé sur les pratiques usuelles des bons chantiers, du moins je l'espère.

Je me demande si les calculs par éléments finis ne sont pas surtout utilisés pour les bateaux extrèmes (genre 60' vendée Globee).

Bonne année à tous.

Tiama

02 jan. 2014

Le bouquin de Aubry est une bonne introduction, en français. Mais très nettement incomplet pour un calcul de structure réel. Le bouquin de Larsson Eliasson est nettement plus complet (Sert de support de cours du MIT en architecture navale plaisance). Mais est plus ardu d'approche, et en anglais.

Sinon, le coeff de sécurité est un peu plus complexe. Ce que vous indiquez est le coeff entre sigma ultime et sigma dessin. Mais il y a encore un coeff de sécurité entre sigma réel (les propriétés mécaniques du composite) et sigma ultime. De même qu'il y a un coeff de sécurité entre P pression demandée par calcul, et P pression réelle mesurée sur le bateau.

Ce qui fait qu'un bordé a au moins un coeff de sécurité de 2 à plus de 4, en fonction de la méthode de détermination des propriétés du composite. Et le système de varangue d'au moins 3 à plus de 6, en fonction de la méthode de détermination des props du composite, ET de la méthode de calcul utilisée.

Je pense que les méthodes FEA sont utilisées par TOUS les chantiers qui envisagent de produire une série de plus d'une centaine d'unités. A ce niveau, le gain en matière première, et surtout le gain en main d'œuvre correspondant compte. Et je ne pense pas que les architectes fassent ces calculs. Mais plutôt les bureaux d'étude de ces chantiers, ou alors une sous traitance à des bureaux de calculs, spécialisés en calcul de structure. NB la structure du M34 n'a pas été calculée par Joubert Mercier et Cie, mais par le bureau de calcul High Modulus (NZ).

Et l'historique de la norme est assez compliqué. je ne pense pas qu'ils se soient basés sur les "bons" chantiers. Parce que quand c'est "trop" solide et sans problème, on ne sait absolument pas de combien est le trop. Mais plutôt sur la base de naufrages documentée du Wolfson Unit. Base qui indique très clairement par calcul de reverse engineering, jusque où il ne faut absolument pas aller.

Et je pense que si un bateau construit selon les normes avait un problème dans l'utilisation "prévue" par les normes, il y aurait assez rapidement un rectificatif des normes. Le GROS POINT est qu'est ce que l'utilisation PREVUE par les normes ???
Le point favorable pour les plaisanciers "normaux" et que le règlement ISAF course au large impose maintenant au minimum le respect des normes ISO. Au vu des derniers VOR70, ça a du alimenter pas mal la base de connaissance Wolfson Unit, jusque où il ne faut pas aller ...

02 jan. 2014

Je me suis fait à partir de 2 coques en CP torturé de 5 mm un cata open de 8,70 m par 5 m. J'ai fabriqué et calculé toutes les liaisons avec les elements du Aubry , poutre caisson centrale en cp 5 plis de 6,5 mm. J'ai calculé tout le gréement et les cadenes. Pas eu de problème en mer. Mais en plus des calculs, j'ai pensé "geometrie" et rajouté ici et là des petits bouts de cp pour bloquer les efforts de torsion ici et là. Interessant d'ailleurs d'examiner les plans du Tornado originel en CP torturé. On les trouve sur le net. A noter que le calcul des pressions sur mes coques donnait des valeurs vraiment limites au vu du reseau de structure interne. Pourtant, ca passait même à 20 kn. Probablement les qualités geometriques du CP torturé.

01 jan. 2014

Donc pour la coque on est dans les 2-3... Je vais annoter mon bouquin de RDM!
Le 3-5 que j'avais doit être pour les "pires" pièces du voilier je pense...

02 jan. 2014

j'ai plus ou moins lu tous vos discours , et encore une fois je ne comprends rien:
il semblerait que ce fil soit la pour essayer de prouver qu'une coque polyesther resiste a coup sur ( sur ca existe pas reellement) a un abordage quel qu'il soit...Je me demande qui oserait sans crainte precipiter son joli jeanbav hansbenheteau, volontairement sur, par exemple un falaise a seulement 3 noeuds et etant sur de ne iren casser d 'autre que le davier et le balcon...
.
de meme qui laisserait tomber son bateau d'un pont de seulement 5 m sans plus de crainte.. Ce genre de test refletterait pourtant la realité de l'element qui devrait etre le notre.
Si vous ne vous sentez pas pour ces tests ,n'oubliez pas la balise
philippe

02 jan. 2014

Celle la aussi :

à partie de 1:55 . Et c'est un ULDB ...

02 jan. 2014

c'est sur avec des tests comme ca on risque pas grand chose

02 jan. 2014

Vous risqueriez votre bateau à faire la même chose que la vidéo entre 2mn30 et 3mn10 ???

02 jan. 201402 jan. 2014

ha oui j'avais pas vu jusqu'au bout; oui bien sur car c'est un choc standard dans du tres gros temps et il en a vu d'autre le pauvre.
peut etre je peut me faire un peu de sous en faisant le montreur d'ours!
mais je voudrait bien voir l'etat des varabgues de celui ci apres la chute et si le chantier est pres a le laisser partir dans le gros temps sans une tres serieuse remise en etat.
pour ce qui est de sa joli quille je voudrais bien voir ce qu'il en reste apres un conteneur en plein ocean, peut etre ca

02 jan. 2014

La limite, ce n'est pas le bateau, c''est l'équipage. Dans quel état aurait on retrouvé l'équipage du bateau avec le même impact ?

Dans le même style, il y la vidéo de l'A31 transquadra qui heurte une baleine. Le bateau n'a strictement rien, c'est le coccyx de l'équipage qui pose problème...

Un bateau n'a pas besoin d'être beaucoup plus solide qu'un choc ou il y des blessés sérieux à bord. Il faudra alors de toute façon des secours immédiats.

Maintenant, si vous voulez qu'un choc contre un container de 40mcube qui flotte , soit pas loin de 40 tonnes, laisse un équipage (pas averti du choc, sinon il aurait été plus simple de dévier de route avant) intact, il n'y a qu'une seule solution:
Avoir un bateau de très nettement plus de 40 tonnes. Afin que ce soit le container qui bouge, et pas le bateau...

02 jan. 2014

Mauvaise idée. La solidité de la coque n'augmente pas, et de loin, aussi vite que la taille et le poids du bateau. Un bateau léger a beaucoup plus de chance de sortir intact d'un collision avec un container qu'un gros.
Ça ne sert à rien que l'équipage ne soit pas secoué durant l'impact, si il doit ensuite abandonner un navire en train de couler.

02 jan. 2014

Les voiliers sont incroyablement solides... C'est ce que je me dit à chaque fois que je navigue dans des conditions de clapot dures et que le bateau décolle jusqu'à la quille avant de retomber de quelques mètres dans le creux suivant... et cela des dizaines, des centaines de fois.

02 jan. 2014

Voilà ce qu'aurait pu être la fin de ta vidêo, et sur du sable ...

CaptainRV

02 jan. 201416 juin 2020

Voilà ce qu'aurait pu être la fin de ta vidêo, et sur du sable ...

CaptainRV

02 jan. 201416 juin 2020

Et je ne sais quels peuvent ètre les coef de résistance, voilà un exemple d'un bateau sur sa bouée ayant été éperonné par un tanker à la dérive.

Costaud qd même.

CaptainRV.

super echantillonage !c'est un quoi comme marque ?

02 jan. 2014

C'est un Bélize 43 de FP. Mais des comme ça, on n'en fait plus. Ce n'est pas pour rien que ces bateaux sont choisis par de nombreux Tour du Mondistes comme SDF par exemple. Un Orana ou un Catana aurait fini en allumettes.

CaptainnRV

03 jan. 201403 jan. 2014

Mon cher Viking, je vois que tu ne sais pas ce qu'est un bateau construit avec la technique de l'infusion.
Et quand je vois qu'on ne peut poser un Catana sans mettre des étais sur l'avant et l'arri?re des coques, j'ai de gros doutes en cas de choc.

Quant à l'Orana, ce n'est par hasard que FP vient d'arrêter sa production pour le remplacer par l'Hélia 44...

CaptainRV

02 jan. 2014

" Un Orana ou un Catana aurait fini en allumettes." C'est ton point de vue, je ne le partage pas.
Sur la photo de l'étrave du Bélize, il me semble qu'il s'agit d'un sandwich, d'où l'épaisseur visible.
Rappelons aussi que sur un catamaran le poids est l'ennemi de la sécurité.

03 jan. 2014

Qu'est ce que l'infusion a à voir avec l'épaisseur visible de la coque?

02 jan. 201402 jan. 2014

c'est sur avec celui la on est en securité.
est ce que personne n'aurait envie d'un bateau qui ne s'eclate pas du tout...ou est ce que je suis le seul ; non il y a 60nora et d'autre rigolards.
j'ai la vagaue impression qu'aucun d'entre vous n'a heurter pour de vrai un gros caillou, ou un putain de tronc d'arbre caché la nuit au fond d'un vague , ou talonné a mort sans se douter de rien , ou encore tombé ( avec son bateau) du haut de cette enorme vague.....j'aurais bien aimé des temoignage rigolos et realistes
philippe

02 jan. 201416 juin 2020

tu tournes vraiment en boucle, j'ai raconté plein de fois que je m'étais pris un mur souterrain à 6 nœuds en first 30, rien, de jolis talonnages rien, une chute de son ber, peu de choses tiens je vais mime mettre la photo jamais montré, épisode douloureux
vu aussi aux acores un fugue 12 mètres qui avait tossé des heures sur le corail et rentrait, amoché mais avec ses propres moyens en med

en ce cqui concerne la photo le chantier avait mis du plastique pour une raison inconnue, on a seulement polishé le gel coat
c'est un bateau avec 1,80 de TE plus les cales, seul sur un parking en ciment qui est balayé par une rafale (mauvais calage par le chantier portugais qui a préféré se déclarer en faillite après m'avoir soutiré des frais de stockage scandaleux.

il n'y a pas de bateau qui ne s'eclate pas du tout !j'ai vu un bateau de 12m en alu faire un trou dans sa coque en heurtant une corniere en acier en entrant pourtant a faible vitesse dans un radier de carenage :-)

02 jan. 2014

pour la solidité un bateau ma surpris pour avoir discuter avec sont propriétaire sais l ovni le gas a percuter en pleine nuit un conteneur sur bâbord la coque a était enfoncer de prêt de 30 cm sur 2metre lui il dormez tranquille et il a eu la peur de ca vie mais par chance que de la tôle froissé il n en aurai pas était de même avec d autre construction bois polyester ou autre chapeau bas pour les ovni

02 jan. 2014

A la question "connaissez vous des cas?" , oui un triste exemple pour la presqu'ile de rhuys: il y a quelques années (avril 2008), un bateau de pêche professionnel rentrant à Pencadenic (Le-Tour-du-Parc) a heurté une balise de chenal coulée depuis quelques temps et flottant entre 2 eaux!
Le bateau La Mélodie des Mers a coulé en quelques minutes et un matelot est mort noyé
www.beamer-france.org[...]167.pdf

02 jan. 2014

Cette discussion me fait penser au boulot (16 ans dans un service d'urgence !): la cinétique d'un choc c'est vraiment complexe, il y a des personnes qui se casse le bocal en tombant d'un trottoir et d'autre qui se relève d'une gamelle à plus de 140. A quelques détails près nos boites crâniennes sont toutes faites du même os et les vrais variables sont ailleurs (comme la vérité disait l'agent Mulder :-))

60nora@ si je me casse les cervicales ce sera de ta faute, c'est toi qui m'a dit que pour moins ronfler il fallait dormir les jambes écartées...

02 jan. 2014

Bonsoir,

pour répondre à François2, le coef de sécurité dont je parlais était bien le rapport entre sigma de rupture et sigma "admissible".

Reste à savoir dans quelle mesure le calcul de la pression a été "gonflé" à titre préventif, pour justifier un coef de sécurité global de l'ordre de 4 ou 5.

Sur le plan historique, il me semble que les auteurs de la norme ISO ont partis des règles ABS, qui avaient été mises au point avec des architectes réputés comme Stephens ou Mull. Et certains présentent les règles ISO comme une modernisation des règles ABS.

pour revenir à l'évaluation de la pression, je voudrais citer 2 exemples :

1) un australien nommé Joubert avait publié une étude basée sur les avaries subies par des voiliers dans Sydney-Hobart, et particulier sur des bateaux en métal, et en avait déduit des pressions beaucoup plus élevés que celles de l'ISO. De même, il parait que JM Finot calculait le bordé de ses 60' pour une pression de ... 30 T au m² !!!

2) à l'inverse, j'avais été surpris en prenant l'échantillonnage du célèbre Pen Duick III, dont la structure longitudinale comportait très peu de lisses. Or, à ma connaissance, ce bateau n'a pas connu de problèmes de structure.

Il me semble donc difficile de se faire une idée "objective" de la solidité des bateaux.

Bonne soirée

Tiama

NB : il faut aussi tenir compte que les caractéristiques mécaniques des métaux sont beaucoup plus "fiables" que celle du bois ou du stratifié, d'où les coef de sécurité plus fort, c'est logique.

02 jan. 2014

Au contraire, les coef de sécurité appliqués aux métaux sont plus faibles, non?

03 jan. 2014

les coeff de securité ont surtout raison d'etre pour palier au vieillissement des materiaux .

Car dés que les materiaux sont sollicité leur caracteristiques mecanique se degradent plus ou moins rapidement suivant les fraquences et les forces de sollicitation .

Par exemple si on calcul un taux de travail à la moitié de la limite elastique dans une ou deux années la limite elastique diminuant suite aux sollicitations la piece peut cassée

03 jan. 2014

Ce sont surtout les caractéristiques des composites qui sont sous évaluées dans la norme, pour être sur que dans le pire cas de réalisation, on ait encore les performances affichées.

L'autre point plus bizarre, ce sont les TP52, qui ont leurs propres normes de structure récentes www.transpac52.org[...]-14.pdf hors ISO.

Donc il semblerait que l'ISO ne soit pas franchement adapté pour ce type de voiliers...

03 jan. 2014

30t au m2 pigre !!!

ça doit etre un peu exageré lorsque l'on sait le pont exterieur d'un chalutier on prends 1.4t et que l'Abeille Bourbon c'est 5t.... alors 30T le bateau coule sous le poids de la matiere

03 jan. 2014

Là, les 60t ça doit correspondre à la limite d'écrasement du voilier, la coque doit pouvoir subir une compression de part et d'autre de l'ordre de 60 tonnes sans être endommagée... Mais c'est particulier aux bateaux d'exploration polaire, comme Tara, qui peuvent se laisser emprisonner dans la banquise et dériver, les mouvements de glace peuvent alors provoquer des efforts de compression très importants de chaque côté du bateau.

04 jan. 2014

Ces chiffres me semblent "faibles" , mais impossible de retrouver les articles tout est parti "à la benne" .
Dommage

04 jan. 201404 jan. 2014

3t / m², c'est la pression de la flotte sur le bordé à 3 mètres sous la surface.
je trouve ça peu. Je suis étonné par tes échantillonnages, José.
Un caboteur qui cale 5 mètres subit 5 t / m² au fond en statique au port. En mer, dans les vagues, c'est beaucoup plus...

04 jan. 2014

Ce que j'ai pu retrouver sur Polar Bound :
bordé 12,7mm mais 19,05 mm pour les zones plus exposées aux eventuels chocs
Le constructeur annonce "12 fois plus solide qu'un bateau alu normal" mais cela est vague , à moins qu'il veuille dire 12 fois la norme ?
De memoire les surfaces entre lisses et membrures env 300 X 200 mm mais impossible de me rappeller les sections de la structure

"The builder, New Century Marine in Scotland, specializes in aluminum construction, but Polar Bound still represented a major challenge. Managing director Edwin Payne reckons the boat is 12 times stronger than any conventionally built aluminum boat. His expert team spent nearly 5,000 hours applying the continuous welding that holds the boat together; there's more than a mile and a half of the stuff along the frames and stringers alone."

"" Hull plating is more than half-inch thick, three quarters of an inch where it's most likely to come into contact with ice. A honeycomb of closely spaced frames and stringers gives the whole structure rigidity and enormous strength."

Je sais je radotte un peu avec Polar Bound , mais c'est un des trés rares bateaux qui me fait penser " En comparaison mon bateau est fragile" :lavache: :oups:

04 jan. 201404 jan. 2014

@Calypso2.

3T/m2 c'est 0,3 bars - pas énorme.
quand tu tires le vide lors d'une répare sur un bateau tu mets 0,5 bar facile soit 5T/m2.

A mon avis tu as un petit soucis d'unité quelque part ...

05 jan. 2014

c'est bien difficile de s'expliquer par messages comme nous le faisons

c'est vrai comme dit Guillemot au fond d'un bateua on a au moins l'hauteur de la mer ,.

Le gros probleme des echantillonnages c'est la porté de ceux-ci .

exemple du pont roulant plus la distance entre les rails est grande plus il devra etre echantillonné pour porté la m^me charge . et la grosse m.. c'est que pour l'echantillonnage la portée se prend au carré ..

dans un fond d'un bateau on s'arrange pour que la portée soit aussi reduite .

05 jan. 2014

3t/m², c'est la pression mini sur le fond d'un voilier d'environ 14m de flottaison et 15 tonnes (Pbsmin).

Par contre un panneau de bordé plat de 5m sur 1m n'a pas de signification pour un voilier de plaisance habituel. En RDM, la définition d'un panneau, c'est ce qu'il y a entre les renforts. Ca veut dire qu'il y a une zone plane de 5m sur 1 sans aucun renfort. Un renfort au milieu d'un panneau ca n'existe pas par definition. Il s'agit alors de 2 panneaux juxtaposés, avec un renfort commun. Chaque panneau se calculant séparement.

Et ensuite le fait d'être plat est extrement contraignant au niveau RDM. Essayez de faire un ballon de foot cubique, et qui reste cubique quand il est gonflé, avec la matière habituelle utilisée pour les ballons de foot sphériques ...

Donc sur un voilier "normal", les panneaux sont nettement plus petits, et courbés dans les 2 dimensions. Ce qui autorise un échantillonage plus léger, pour la même pression de déformation.

07 jan. 2014

Chef chef il doit manquer un zéro quelque part parce que le pont supporterait au moins un bar de pression atmosphérique et la coque seulement 0,3 bar. Ça me turlupine cette histoire. :reflechi:

05 jan. 2014

Eu des infos concernant la resistance de Polar Bound,
je comprends mieux pourquoi les explications avancées (60 t pour la limite d'ecrasement et les 3T/m2) mesemblaient faible
C'est 65T par square yard
Soit 65T pour 0,836 m2
ou 77T/m2 !!!
Je comprends mieux pourquoi je trouve le mien "faible" par rapport à Polar Bound qui est pour moi le plus solide"petit" bateau que je connaisse !

03 jan. 2014

Question solidité de bordé je crois que ce genre de chiffre je l'ai vu pour le "Polar Bound", chaque m2 capable de supporter le poids du bateau ...j'ai un doute n'etait ce pas chaque pied 2 (revue anglaise, bateau Anglais, peut etre pied2,j'ai un gros doute ? et comme j'ai aussi jeté ces revues la ...)
Si quelqu'un a l'info ?

03 jan. 2014

Ici il parle bien de 60 t , mais sans reference à la surface
www.bbc.co.uk[...]0271207

04 jan. 2014

si ma memoire est bonne la pression sur la coque de Tara doit tourné autour de 3t par m2 , sa forme le fait levé et non ecrasé

04 jan. 2014

3t m2 c'est en pression un chiffre enorme ...ça donne de la tole acier de 12mm avec des raidisseurs de hauteur 200mm tous les 500 environ ...c'est tres fort...

04 jan. 2014

Non non le Tara ne fait pas plus de 3t/m2 le Creux n'est pas important ..mais de memoire ...

04 jan. 2014

Le lien pour relire un viei larticle concernant ce bateau :
www.powerandmotoryacht.com[...]d-world

Perso j'ai des problèmes avec les photos , peut etre le debit un peu faible ce soir par satellite ?

04 jan. 2014

les collegues de la SFCN n'avaient demandé mon humble avis sur la structure qui était en cours de montage dans leur atelier

effectivement la structure était mixe les lisses et les membrures etaient tres serrées juste de quoi souder correctement ,la solidité du bateau étaient dans la structure interieur , le bordé n'étant qu'une peau ..

l'impression était d'une grande rigidité ... c'était tres beau ,super bien fait ,les soudures fines continue partout impeccable

le fond était en 20mm ça je m'en souviens

05 jan. 2014

pourquoi pas .

je vous propose de calculer l'echantillonage (épaisseur et raidisseurs) d'une plaque de 5m de long par 1m de large supportant 3t/m2 vous allez voir ce que donne l'echantillonnage ??

sous les yeux j'ai un pont de remorqueur 2t/m2

hiloire : Ame 300x12
semelle 200x20
ep pont 7 mm

barrot plat à boudin 160x7

épontillage tube dia 165 ep 9.5mm

tout celà en acier....

05 jan. 2014

on est d'accord , on balance des chiffres et des exemple sans aucune signification .

c'est trop compliqué pour etre exposé de maniere comprehensive ici

03 jan. 2014

Avec autant de questionnements existentiels sur la solidité de vos vos bateaux, prenez-vous encore du plaisir à aller sur l'eau ou êtes-vous à la recherche d'un stress masochiste ?

03 jan. 2014

Le plaisir n'est pas antinomique de la connaissance.
C'est toujours un plaisir d'apprendre ! :litjournal: :reflechi:

le plaisir n'est pas inversement proportionel a la confiance :-p

03 jan. 201403 jan. 2014

le plaisir n'est pas inversement proportionel a la confiance

A 10 noeuds, par nuit noire, en plein hiver, au milieu de la Manche, avec des gens sous ta responsabilité qui dorment tranquillement (eux)?
Si.

04 jan. 2014

@brufan
C'est une vision étriquée de l'architecture que tu as là. Tu écoute trop les sirènes du modernisme...
Il ne faut pas oublier les fondamentaux: si tu veux faire rapide, le plus simple est de faire long. C'est avant tout la longueur de carène qui est un frein à l'avancement. Bien sûr, surface mouillée, poids, surface de toile, carène ne sont pas à négliger et tu peux faire aussi un dessin qui s'affranchis de la longueur dans certaines conditions (voir le fil sur les bateaux plannants).
Mais il ne faut pas oublier que plus ton bateau est long, plus il va vite.
10 noeuds c'etait la vitesse croisière sur la Fleur de Lampaul, au portant, malgrès ces 120 tonnes au peson (et c'est du lège pour elle!).
Et on aurait pu taper dans n'importe quoi (enfin presque)

04 jan. 2014

quand à taper dans n'importe quoi, un copain qui faisait la mini sur mon coco en 1987 en route de colision frontale avec un cargo, s'est fait sortir par la vague d'étrave du fait de son faible poids et n'a eu a déplorer qu'un léger pet sur l'étrave et une grosse frayeur. que se serait il passé avec tes 120tonnes face au cargo?

04 jan. 201416 juin 2020

Bruno (senetosa), le demon de la course dans le sang...
On parle juste sérénité, confiance (aveugle! il fait nuit) dans son bordé, avec une vitesse cible de 10 nds (raisonnable donc, on parle pas des 33nds Suisses ;-).
Brufan dit (avec raison) que pour atteindre cette vitesse avec une coque il lui faut être légère, donc souvent fine, c'est pas vraiment ce qu'il y a de mieux coté solidité, (sauf à investir gros dans le Carbone et le Kevlar - là c'est moi qui le dit).
sauf que la vitesse cible peut être atteinte différement, via 1 ou 2m de plus qui ne coute pas si cher dans le prix d'une coque...
.
A faire plus solide, sauf à utiliser des fours géants pour composites Hi-tech, c'est forcément plus lourd, donc plus lent. Si tu veux "rattraper" en vitesse, faut soit toiler plus, mais c'est la course à l'escalade, le plus simple étant un peu plus long.
.
Dans le cargo? J'y fait un trou, j'le coupe en deux avec une étrave comme ça ... :langue2:

05 jan. 2014

Peut être que les 10% de cout supplémentaire ne le seront que sur la coque ?
Par exemple avec les mêmes moteurs, même pilote, même mouillage etc etc notre bateau pourrait faire ( par exemple ) 3 ou 4 m de plus j'aurais le surcout quasiment seulement sur la matière et un peu sur la main d'œuvre ...et beaucoup sur les ports !!
Pour 15 % de matière en plus je "gagne" 16 % de lflott.
et 8 % sur ma vitesse limite théorique .
Mais dans le même temps mon rapport L/D passe de env. 150 à 102.

05 jan. 2014
06 jan. 2014

Non, c'est juste François qui sort "racine de 10= 5"...
Après, la formule de vitesse empirique, c'est bien 1.5 x racine de la longueur en pieds?

relis bien ce que j'ai ecris :double negation ..................

04 jan. 2014

Les prémices sont impossibles à réunir.
Si tu veux un bateau qui tourne "facilement" à 10 noeuds, c'est déjà une coque plutôt performante ; donc (à moins de n'avoir aucun égard au budget) une coque assez légère.
Ce type de bateau est difficilement compatible avec un coffre fort capable de rentrer à 10 noeuds dans une bille de bois ou, pire, un container.
.
Eh oui, je traverse la Manche et la Mer du nord une ou deux fois de nuit ou de jour avec ma famille à bord sur ce que d'aucun appellent un "bidet en plastique fin". Et non, je n'ai jamais tapé ce genre d'OFNI depuis que je navigue.

04 jan. 2014

comme tu y vas mon cher oliv! si je veux faire simple et rapide je construis un mini mais pas la fleur de lampaul.
3 fois plus petit, 140 fois plus léger, xxxfois moins cher et beaucoup plus rapide..

04 jan. 2014

Un(presque)coffre fort en alu et rapide avec cela :-p

05 jan. 2014

"sauf que la vitesse cible peut être atteinte différement, via 1 ou 2m de plus qui ne coute pas si cher dans le prix d'une coque... "

Rallonger à technologie constante un bateau correctement conçu de 10% de sa longueur va couter 10% en plus, et augmenter sa vitesse moyenne de racine de 10 % = 5% seulement...

05 jan. 201405 jan. 2014

3 % ?

Si ces 3% viennent contestés les 8% que j'annonce
bon j'ai 18,264m de flottaison soit env . 10,40 nds de vitesse limite
3 m de plus soit 21,264 m de flottaison donc env. 11,22 nds de vitesse limite
gain sur ma vitesse limite :
11,22 nds divisé par 10,40 nds = 1,079308011 donc j'ai bien une vitesse limite augmentée de 8 pardon 7,9308011 %.

Et ci c'est pour corriger les 5% cité ci dessus si l'on augmente la longuer de flottaison de 10 % c'est bien environ un gain de 5% que l'on obtient enfin pour etre precis 4,88% (env. :-p

06 jan. 2014

@ malovence

Salut
Les anglos saxon parlent de :la racine carré de la longueur à flottaison en peids x par env 1,35
En metrique racine carré de la flottaison en m X par 2,44

Cela donne à peu prés la même chose , certains prefere 1,37 ou 1,33 idem pour le metrique .
Une idée de la vitesse de carène sans plus

03 jan. 2014

Pour en revenir aux coef de sécurité, je crois que si les coef sont plus élevé pour le stratifié, c'est justement pour tenir compte du fait qu'avec les conditions de mise en oeuvre habituelles, on n'est jamais sûr d'atteindre le niveau de solidité théorique.

Ainsi, l'ISO retient un CS de 2 pour le stratifié (ou le bois moulé), alors que pour l'acier ou l'alu, on prend comme sigma admissible pour le bordé 90 % de la limite élastique.

S'il y a une sécurité déjà incluse dans le calcul de la pression, elle est commune à tous les matériaux.

03 jan. 2014

pour l'acier ou l'alu ce qui est pris comme echantillonnage en plaisance c'est l'épaisseur soudable ... si on calculait le CS vu les epaisseur prise ou doit tourné autour de 10 ...

04 jan. 2014

Ulysse l on peut definir des le depart plusieurs parametres qui peuvent s opposer ? Coeff sec, matériaux, methode de calcul se rapprochant ( torsion, cisaillement ep, diametre) ex le platinage quille sur coque ; a prendre en compte diametre des tiges filetees, nbre, repartition sur la semelle, ep coque, la repartition de la pression au cm est fonction du carre de la surface, plus la semelle est importante plus l impact d un talonnage est reduit, certain constructeur incluent la semelle quille dans la coque en sandwich, le procede est onéreux en cas de talonnage la pression est repartie surl ensemble de la surface de la coque, reste a definir ensuite le type de varanguage assurant la rigidite de l unite, etc resterait en principe les tests, car on ne peut tout resoudre par le calcul mais se rapprocher de valeurs optimales et bien sur d un cout concurrenciel, pour ma part je n ai pu les optenir du constructeur , donc difficile a evaluer précisément sans les plans de coupe ,sections partielles precitees epaisseurs proprietes mécaniques des mat etc j ai pu mesurer toutefois ce que j ecris les conséquences d un talonnage en bretagne, ses effets en Martinique 2 ans apres reparations etc etc

04 jan. 2014

Il y a une dizaine d'année, je traversais le golfe du lion sur un Maryland 37 (Trawler catamaran de chez Fountaine-Pajot), en période de crue de l'Aude.
J'ai tapé un gros tronc d'arbre à 15/17 nœuds, sans dégâts apparents, mais les étraves, en tout cas les brions, à cette vitesse, sont au dessus de l'eau; le choc a donc eu lieu sous les coques, presque de façon tangentielle, et il n'y avait à la sortie d'eau des dégâts que sur l'antifouling.
Mais le bois est moins dur que l'acier!
Thierry.

04 jan. 2014

Sinon pour éprouver la solidité d'un voilier il y a la méthode "Bobosse Le Flibustier Du Bocage". A fond la caisse sur un cargo...BOOM ! C'était il y a 20 ans sur Thalassa. Le boat avait passé l'épreuve !
www.priceminister.com[...]HS.html

05 jan. 2014

A mon tour, pour 2014, je ne résiste pas à la tentation de participer à cet immense troll qui ne peut avoir aucune conclusion raisonnable bien évidemment.
.
Nous avons les interventions des chancres du l'ancien c'est mieux que le moderne, les technophiles du les matériaux et les techniques d'aujourd'hui c'est mieux que les vermoulures d'autrefois. Le mélange savant et pourtant non miscible entre la norme qui s'applique à un groupe et l'expérience personnelle. Quelques interventions qui ont tenté de clore l'inutile débat (j'imagine que la mienne ne fera que relancer au mieux). Quelques provocateurs prêts à proposer de satelliser le bateau d'autrui pour prouver que le leur est bien meilleur lorsqu'il flotte, etc etc.
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Bref 2014 a un petit goût de 2013 qui ne faisait pas oublier 2012...
.
Quelques réflexions pour relancer le vain débat (puisque depuis le début on ne parle pas de la même chose), lancé avec délectation (j'imagine) par electra2004 qui a mis dans une ou deux phrases les mots solidité et actuel. Il n'y a rien de plus vague que ce type de question, qu'on peut résumer en : aucun bateau actuel ne résiste moins bien à un tsunami, une explosion thermonucléaire, une éruption volcanique massive etc etc!
.
Pour le reste sur les questions de normes et de structures, il y a la plupart du temps confusion entre la norme qui s'appuie (entre autres) sur des statististiques pour que dans 90% des cas lorsque telles conditions sont rencontrées on ait tel résultat. Et le champ individuel ou c'est TOUJOURS 50/50 , le fameux ça passe ou ça casse. L'exemple de la structure de l'œuf devrait pourtant revenir, ou pour les adeptes de littérature le roseau qui plie mais ne rompt pas (mais ne résiste pas à tout pour autant). Vaut il mieux une coque en matériau très mou (proche du chewinggum) ou très dur (genre uranium appauvri servant au blindage d'engins de guerre) ?
.
Quelque soit la technique, le matériau (sauf a les choisir spécifiquement) il y a toujours des situations ou l'un sera plus solide que l'autre et réciproquement.
.
En outre, pour les moins convaincus, il y a toujours l'exemple de l'automobile (pas transposable directement), vaut il mieux une bonne vieille ancienne indestructible ou une récente qui éclate au premier choc ? ... Ça dépend ?!
.
Bons trolls à tous pour 2014, je sens qu'on va bien rigoler encore !

05 jan. 2014

Tu as raison : j'ai toujours eu du mal à discuter avec les CHANCRES ! LOL

05 jan. 2014

Ou alors mollement !? :jelaferme: :acheval:

05 jan. 2014

Pour rajouter a ce debat remanent ne devrait on pas interdire les etraves verticales sur nos coques plastiques? Un copain s est retrouve moteur a fond 5/6 noeuds ans le port d Ajaccio cable de commande casse droit vers le quai il s est arrete apres avoir coule une annexe legerement detruit une pilotine puis fini droit de le quai a un endroit assez bas ce qui a fait monter les 10 t d un tiers sur le quai pas de blesse un peu de stratif pas de voie d eau. Avec une etrave droite il se serait probablement blesse et aurait coule

05 jan. 2014

Pour répondre à Domde, je serais tenté, peut-être un peu provocateur, de répondre "il est interdit d'interdire".
En effet, si nous aimons naviguer au large, n'est-ce pas par goût de la liberté?
Je suis également motard depuis 40 ans; ne devrions pas nous pas interdire les motos, si dangereuses? et les voitures, les risque en char à bœufs sont bien moindres!

Plus sérieusement, nos bateaux modernes sont beaucoup plus sûrs et marins que ceux d'il y a 60 ans.

Qui a lu "navigation par gros temps", d'Adlard Kaines, se rappelle probablement qu'à cette époque on était en situation de survie par 30 nœuds de vent, soit force 7, alors qu'aujourd'hui, si l'on veut faire de la route au portant, c'est presque l'idéal!

Si je suis aujourd'hui propriétaire d'un voilier de 30 ans (Sun Kiss), c'est avant tout en relation avec mon budget, sinon je naviguerais probablement sur un Belize 43 ou un Lévrier des mers, car pour moi la vitesse est l'élément essentiel de la sécurité, elle seule permet de gagner un abri ou de s'éloigner du centre d'une dépression.

06 jan. 2014

J'ai lu et relu Navigation par gros temps d'Adlard Coles et Peter Bruce. je ne suis pas de ton avis; ça n'a pas pris un ride, ne serait-ce que la préface du regretté Peter Blake.

Il y a de nombreux récits passionnants dans des conditions de mer souvent dantesques et 30 nœuds c'est de la brise de demoiselle dans les récits qui y sont relatés dont les derniers datent de 1998 et certains récits concerne des bateaux récents ou anciens qui ont traversés des cyclones avec des vents de plus de 100 nœuds et dont l'équipage à réussi à s'en sortir parfois le bateau non.

Relevons parmi de nombreux autres, le récit de Mary un sloop 7.90 m construit en 1939 et pris sans un tempête dans le Golfe de Gascogne à plus de force 11 pendant plusieurs jours et qui s'en est tiré!
Il y a aussi un excellente analyse de la tempête du Fasnet en 1979 (c'était pas il y a 60 ans!) ou les bateaux récents de construction trop extrêmes se sont avérés beaucoup plus dangereux et moins marins que les constructions plus classiques.

Enfin je trouve la somme d'expériences par gros temps que représente cet ouvrage incomparable et les conseils qui sont données sont à mon avis toujours d'actualité.

06 jan. 2014

J'ai les deux, et en réalité ce ne pas les mêmes bouquins, dans la nouvelle version il ne subsiste de l'ancien que le titre...

06 jan. 2014

Adlard Coles dans une des premières éditions raconte une des ses premières expériences d'un coup de vent en 1926 sur un ketch de 9 metres hors tout sans moteur plusieurs jours dans une tempête en mer du nord avec un centre dépressionnaire à 980 millibards et des vents moyens à F8 puis F9 et plus de 60 noeuds dans les grains (chapitre 14) de fait on a pas du lire le même livre mon édition est chez Gallimard coédité par la FFV date 2002. Entre 71 et cette date il y en a eu au moins 5.

07 jan. 201407 jan. 2014

Je possède aussi la première édition de Navigation par gros temps. Pour avoir connu des régatiers des années 60, je ne peux que confirmer que naviguer 'en Manche force 6 était une limite maxi.
D'une manière générale, les voiliers étaient costauds et capable de supporter des temps plus fort, je pense à Cohoe III, par exemple.
Ce n'était pas le cas de tous, et en particulier, des voiliers en bois de la génération précédente. Il faut dire que naviguer sur un Tumlare ou Joe III ne devait pas être très sécurisant, en tout cas, c'était loin de nos normes actuelles. Mais il existait aussi des voiliers anciens capables de tout encaisser, je pense aux Colin Archer norvégiens.

Par ailleurs, n'oublions pas que la navigation se faisait EXCLUSIVEMENT à l'estime. Et, dans Cowes/Dinard , virer les Casquets ou passser le Raz Blanchard, de nuit, dans un début de dépression n'est pas une partie de plaisir.
En régate, on navigue actuellement beaucoup plus "dur" qu'il y a 50 ans et les coques des voiliers sont beaucoup plus solides, pas les gréements, ni les voiles.

06 jan. 2014

L'édition qui traine dans mon étagère est celle de 1971. On y indique bien que sur un bateau de 9m, on est à la cape par force 6. Et on n'y parle ni du Fastnet 1979, ni du Sydney Hobart 1978.

Il est tout à fait possible que les éditions récentes et réactualisées par un nouvel auteur (P Bruce) soient d'actualité.

05 jan. 2014

Je suis assez d'accord avec Chrysm : les normes de construction (ISO, ABS, Véritas, lloyds ou autres) sont essentiellement basés sur des statistiques ...ou plus exactement on a cherché à faire "cadrer" des études théoriques avec les statistiques.

Le problème, pour faire un statistique valable, c'est qu'il faut quelques années d'expérience. Or, la technologie évolue très vite, ce qui peut prendre les statistiques en défaut.

Prenez l'exemple des 60' du globe challenge : sur le plan structure, doit-on les assimiler à des voiliers ou à des vedettes planantes ? Quelques 60' ont eu des problèmes de quille : or, un bateau qui perd sa quille à la mer (sans talonnage), ce ne devrait pas exister ! et pourtant ...

05 jan. 2014

L histoire des etraves verticales me semblent determinees par des considerations d'habitabilite dans la cabine avant et de vitesse de carene (longueur a la flottaison) au detriment de la securite. A contrario des crash tests dans le secteur automobile.

05 jan. 2014

Question habitabilité, les 60 cm tout à l'avant de mon bateau à l'étrave verticale sont simplement… inhabitable. Une fausse cloison avant "tronque" d'ailleurs la cabine avant à 60 cm de l'étrave.
L'intérêt est surtout d'allonger la floraison par rapport à la longueur de coque.

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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