SOLAIRIS

faut être motivé...
...voir cruisenews.net[...]ad/1335
c'est en anglais, mais vite vu qund même:
Re: Solaris Cat good for deep ocean?

Posted By: Peter Lancaster &ltlancaster44@hotmail.com&gt
Date: Thursday, 8 July 2004, at 2:34 p.m.

In Response To: Solaris Cat good for deep ocean? (Charles McDonald)

Charles,
Having skippered a 42, 'Cloud Nine' as a charter yacht for six years covering about 6,000 miles per season, I would consider the 42 as totally unsuitable for anything other than a motor sailing housboat. She is far to heavy to sail effectivly. The lack of clearance of the bridge deck causes dreadful pounding, making any attempt to sail to windward impossible. Windward sailing has to done with at least one engine running anyway. The main cross beam is also likely to be distorting under the huge loads imposed because of it's inability to 'get going'.
The chain plates are of untreated mild steel and rust through at the hull junction where glass fiber covers the fish tail ends. This is not easily visable.
The vessels were built to Lloyds spec and massivly overbuilt. This took them well down on their lines. With both engines running flat out 7knots is top wack. Force 8 following wind, with all up will give 9knots if you're lucky. All in all forget it. I bought mine for £10,000 and sold last September.
Best wishes,

Peter Lancaster

Solaris
Comme au moins 9 voiliers sur 10 ne sont pas acquis pour naviguer, ce peut être une option.
Reste à trouver une place de port à un prix abordable.
Ou alors limiter sa zone de navigation à l'estuaire de la Gironde et, les jours de grand beau temps et d'audace aller , courant portant, mouiller à Bonne Anse.
Sinon, on peut s'installer dans un étier isolé, avec une bonne provision de chanvre pour entretenir ses rêves de "grand large".

J'en ai vu naviguer: rien de convaincant: au près, soutenu par les moteurs, ils "battent des pieux". Au largue,on les largue avec pratiquement n'importe quel bateau correct.

Pour le prix, je préfère un Wharram, c'est franchement moins "tape à l'oeil", et plus étriqué à l'intérieur, mais cela navigue.

Solaris 42 gagne en course !
Si si , j'étais juge de ligne :-) :
Départ : Bimini, Bahamas
Arrivée : Fort Lauderdale, Florida
Concurrents : escale prout 37 , solaris 42
Conditions : Vent SE à S 8 à 12Noeuds (conditions idéales).
Résultats : Après un sprint final dans les waterways, le solaris arrive en tête de quelques longueurs seulement à la moyenne epoustouflante de 3,5 noeuds sur le fond (même moyenne pour l'escale), et ce malgré un virement de bord osé à quelques miles de l'entrée de Fort Lauderdale ;-) pour ne pas louper l'entrée de la passe. Les 2 bateaux ont progressés tout dessus à un nombre de tours impressionnant, permettant l'exploitation maximum de leurs moteurs. Le départ ne pouvant se faire que de jour (la sortie de Bimini n'est pas des plus évidente), l'arrivée de nuit (imposée par la fabuleuse moyenne) était fortement attendue par les participants: la bière restante , bien que fraîche, se raréfiait à une allure inhabituelle (l'allègement dû à la ""préparation course"" sans doute ....).
Faits remarqués : un désamorçage de GO sur l'escale à l'entrée des waterways lui coûte, à seulement 1 mile de l'arrivée, une victoire pourtant méritée. En effet, grace à une navigation fine et élaborée, le prout avait réussi à ne pas se laisser entrainer par le courant (et les bibines) et à faire route directe jusqu'à la passe d'entrée... malheureusement, la chance (on ne peut ici parler ni d'Eole, ni de Neptune) n'était pas au rendez-vous et c'est donc le brillant et toujours jeune pilote d'American Airlines qui s'est, une nouvelle fois, distingué par son opportunisme et sa capacité à réagir devant l'adversité (et les canettes).
Finalement, après une prise de coffre aléatoire vu la visibilité (brume de houblon persistante) les deux compétiteurs se sont retrouvés sur le ponton de débarquement des annexes où les fans et curieux (rien que des potes à Bud...weiser) leur ont offert une ovation remarquée jusqu'au poste de police (ce qui a encore coûté quelques bibines supplémentaires).
Conclusion : une victoire absolue et incontestée pour les chantiers anglo-saxons qui prennent ainsi une revanche attendue sur des constructions certes plus flatteuses, mais néanmoins absentes de ce "Golf Stream Trophy".

Evenkeel, Reporter pour Real Sailor Magazine :-D