skipper progressivement de plus en plus gros ?

Hello la communauté,
avec ma toute petite expérience de chef de bord (2x1 semaine sur des 31 pieds et 3 week-ends sur des unités allant jusqu'à 35 pieds), je réfléchis à 7-10 jours de navigation dans les Grenadines l'hiver prochain...problème : il n'y a que des monocoques de 41 pieds minimum à la location !
Donc, je voulais avoir l'avis des skippers naviguant sur des voiliers > 40 pieds : vous avez directement loué/acheté des grosses unités ou vous avez skippé progressivement des bateaux de plus en plus grands ? Des conseils particuliers ?
Je précise que j'ai déjà navigué sur des 41 et 45 pieds en tant qu'équipier !

L'équipage
22 juil. 2019
22 juil. 2019

Bonjour, Je suis monté en taille progressivement, mais avec du recul je me rends compte qu’avec un peu plus d anticipation et de précaution pour éviter les situations à risque cela se passe bien. En navigation on prend vite de nouveaux repères, plus difficile pour les manoeuvres de port, mais en fait vous serez combien à bord?????

22 juil. 2019

Nous serons 6 ou 7 avec un équipage ayant peu d'expérience (3j sur in 35 pieds pour la plupart)

23 juil. 2019

Et pourquoi un mono, pourquoi pas un cata ? Ton équipage te remerciera..

Hervé

23 juil. 2019

On part aussi pour naviguer et se faire plaisir à la voile... Pour être honnête, je le leur ai déjà proposé : refus catégorique de la part de l'equipage !

23 juil. 2019

ils vont vite changer d idées aux passages de canaux

26 juil. 2019

sans connaissance on repond a cote de la plaque !!!!!!!!

23 juil. 201923 juil. 2019

Étudier les "pilot's charts"!
Si seule une brise de demoiselle est possible, les manœuvres (de port) seront peu source de problème.
Si par contre le vent devrait être de la partie, la situation sera plus compliquée.

L'amarrage d'embellie devrait être d'un grand secours pour retenir le bateau avant de finaliser la manœuvre. ;-)
voilesetvoiliers.ouest-france.fr[...]3722b23

23 juil. 2019

en mer un voilier est toujours trop petit
par contre dans les ports c'est toujours trop gros
et énorme quand on le carène .
alain

23 juil. 2019

Quoique!
En mer quand cela part en distribil, un gros voilier pose plus de problème qu'un plus petit.

23 juil. 2019

Hello,
Mouais...je ne m'en ferais pas trop, tout de même...je vais bientôt passer de 37 à 47 pieds, et de 5 à + de 8m de large!
Quelques nuits blanches en perspective, puis il faudra bien se lancer... :tesur:

23 juil. 2019

Sauf que quand on fait les grenadines, il n’y a aucun port, que des mouillages ou des bouées...

Hervé

23 juil. 2019

"On fait"... je préfère visiter... :mdr:

23 juil. 2019

J'y suis allé progressivement, j'ai commencé par un 35 puis 38 et un 41 pieds.
Hormis les manoeuvres de port qui deviennent plus ardus, le reste ça ne te changera pas avec ton équipage. Si tu veux être plus serein, prends un 41 pieds avec propulseur d'étrave (bouuuuuuhhhhhh dirons certains), ça pourra t'aider.

23 juil. 2019

C'est sur que si le skipper est de plus en plus gros, le bateau doit suivre...

23 juil. 2019

En louant de plus plus long du 30 au 50 pieds les manœuvres de port sont devenues de plus en plus faciles: à partir d’une certaine taille propulseur d’étrave obligatoire, moteur puissant (9 noeuds possible) et en utilisant les coups de fouets avant arrière on se place au mn. A la voile idem avec les winchs électriques tout est plus facile. C’est donc tout l’inverse de mon point de vue.

23 juil. 2019

Louer plus grand m'a fait peur...
Ce qui change : la puissance des voiles, parfois son nombre; l'encombrement dans les ports; le fait qu'on ne peut pas corriger les erreurs à la main.
Tout cela est compensé par la taille des winchs, éventuellement électriques; le propulseur d'étrave.
Finalement, correctement équipé, un gros se manoeuvre mieux qu'un petit sous-équipé.

Cela dit, à 7 aux Grenadines, c'est un catamaran que je louerais, sans hésiter : 90% du temps se passe au mouillage, et franchement ça n'a rien à voir.
Il faut une demi heure pour comprendre comment le manoeuvrer au port, et c'est bien plus facile encore.

23 juil. 2019

Perso passer de 31 pieds à 45 ne me fait pas peur et j'irai volontiers si la moitée de la capitaine m'autorisait !!!

23 juil. 2019

Salut,
Personnellement quand je suis passé au 42 pieds, j'ai interdit à tous de se servir de leurs pieds (justement) ou mains pour éventuellement déborder, uniquement le parebat volant, l'inertie est très différente entre un 30 et 42 pieds... Et une main ou un pied ça s'écrase bien...
Bonnes navs

24 juil. 2019

j'ai un 31 pieds qui fait 4 tonnes, et je défis quiconque de vouloir s'amuser à mettre un pied ou une main entre le bateau et autre chose.

24 juil. 2019

Bien sûr, avec une gaffe, mais en aucun cas en interposant mains ou pieds

24 juil. 201924 juil. 2019

je l'ai fait pourtant avec un 36 pieds !
4 tonnes, c'est moins du quart de la masse du mien... et on arrive à l'arrêter, mais à 2...
j'aurais donc tendance à penser que seul on peut corriger les erreurs de manoeuvre d'un bateau de moins de 6 tonnes.

24 juil. 2019

:tesur:
jamais avec une gaffe quelle idée !!!!:

les 2 bras en opposition posturale des 2 jambes. C'est le corps qui fait arc-boutant, absolument pas les muscles ni la résistance d'une main ou d'un pied. :tesur:
Aucun souci pour arrêter jusqu'à un 36 pieds "classic" (ie 3 ou 4 cabines, 50 litres de GO, 80 litres d'eau...)

23 juil. 2019

Même un 30 pieds chaussures et gant pour les équipiers obligatoires en navigation ou pour manipuler le moteur de l’annexe ou mouiller. Au mouillage chacun fait comme il veut. J’ai déjà vu une main brûlée sur l’écoute lors d’un empannage. Des doigts de pieds écrasés dans la chaîne de l’ancre sur des bateaux trop orienté «  la croisière s’amuse « 

23 juil. 201923 juil. 2019

Et celui assis sur le chariot d'écoute..., ça fait très très mal..

Hervé

24 juil. 201924 juil. 2019

de 27 à 41 pieds, du jour au lendemain, avec 35 knts de vent à rentrer au chausse pied entre 2 bateaux au ponton à port cros....

je sortais de 10 ans en fantasia, attendais la livraison retardée de mon futur dufour 34 et le chantier m'avait prété ce gros barlu pour le we.

ne sachant pas faire et inquiétant les futurs voisins de ponton, un skipper/loueur s'est proposé pour faire la manoeuvre qui s'est parfaitement passée.

j'y ai appris que plus le bateau est grand, plus c'est facile parce que précis, un peu comme lorsque tu fais une marche arrière en voiture avec une remorque au cul
avec une bagagère à tout petit timon, c'est une galère
avec une longue remorque de voilier, c'est beaucoup plus facile

également, qu'il faut de la vitesse, de la précision et qu'un gros moteur sur un gros bateau arrète le bateau quasi sur place avec un bon coup de gaz au bon moment alors qu'_il fallait telephoner au monocylindre de mon brave fantasia pour lui demander de prendre des tours et ralentir les 3 tonnes de la bete, un jour....

conclusion, ça fait peur mais c'est plus facile

sinon, à la voile, c'est pareil qd tout va bien et quand ça merde, il faut de la compétence, de la rapidité et de gros bras !

26 juil. 2019

à moindre échelle, j'ai ressenti la même chose l'autre jour en manoeuvrant pour la première fois au port notre nouveau bateau (First 28 Nanni 14CV) par rapport à notre First 18 et son Yam 4CV 4Tps sur chaise!
j'avais extremement peur de passer d'un bateau de 5.5m et 600kgs à un bateau de plus de 9m (il a une juppe) et 2.8T pour les manoeuvres de port!

26 juil. 2019

Pour le moment je dirais presque oui.
C'est beaucoup plus facile sur certains points, l'inertie se coupe directement avec un coup de marche arrière, les marches arrières fonctionnent bien et le moteur rend vraiment le bateau réactif!
pour le moment j'ai plutôt "pêché" de vouloir y aller trop tranquillement (il y avait du vent en lattéral et du courant pour la prise de quai" mais je suis très agréablement surpris!
après, forcément, on y voit moins bien et il faut que tout soit bien préparé pour éviter tout seul de juste retenir par les haubans et tout faire de l'autre main.
On verra vraiment tout le mois prochain de plein de configurations différentes et là, j'aurais vraiment un avis etayé par de l'expérience (1 mois de croisière familliale) mais je suis sacrément rassuré et j'aborde maintenant les vacances bien plus sereinement!

26 juil. 2019

Et du coup cela t’a paru plus simple? Je suis actuellement sur 6,2 et j’aimerai passer aux alentours des 9m (un peu plus ou un peu moins). Quand je regarde dans certains ports il faut sortir au chausse pied et sortant la majorité du temps seul... puis dans d’autres ports il y a vraiment de la place et pour le coup je me dis que la difficulté ne vient pas nécessairement de la taille du bateau mais plutôt de la taille de la place en rapport avec le bateau.

24 juil. 2019

Merci pour vos réponses et partages d'expérience !

24 juil. 2019

je confirme, plus c'est grand plus c'est facile, sous réserve d'avoir le bon accastillage !
J'ai commencé avec un 9 mètres ancien, (Brin de Folie) quasi pas de marche arrière. Obligé de ranger absolument tout (croisière estivale de 4 semaines à 3, parfois 4 personnes.
Ont suivi 10,6 Mètres, 11,3 Mètres et aujourd'hui 12,80 Mètres (Bavaria 42 Cruiser)
J'ai compris que plus tu vieillis, mieux tu te portes sur un gros, nettement plus manœuvrant, moins fatiguant car tout est à dispo et accessible.
Tu peux sortir avec des conditions venteuses sans stress, y a de la marge.
Par exemple, avec un portique et bossoir, l'annexe reste à poste avec son moteur, prêt à être utilisée. La marche arrière c'est "presque" comme sur une voiture, presque pas d'effet de couple.
Par contre, propulseur bien dimensionné obligatoire pour les ports étriqués ou les arrivées et départs par vent de travers.
J'ai navigué avant sans, donc je pense savoir accoster dans pas mal de cas de figure mais sur un 42 , souvent juste en couple avec des invités non familiarisés, c'est indispensable.
J'au un winch électrique pour hisser la GV, à 62 ans, c'est bien aussi.
Voilà

24 juil. 2019

ça, des "marches arrière" presque sans effet de couple, j'aimerais voir cela!

24 juil. 201924 juil. 2019

Hélice Kiwiprop sur un centurion 32 dont l'arbre n'est pas dans l'axe'
Le bateau partait toujours dans la direction voulue, aussi bien en marche avnt qu'en marché arrière :-)

Sinon, pour arriver à quai sans vouloir faire prendre de risque aux mains, aux bras, aux pieds, aux chandeliers, au liston, ..., la seule solution est une vitesse quasi nulle; vous savez l'énergie cinetique = 1/2mv2. Doubler la vitesse multiplie par quatre l'énergie pour arrêter le mouvement. Avec une masse de 5 ou 6 tonnes, ou plus, le corps humain devient rapidement négligeable.

24 juil. 201924 juil. 2019

Si c'était aussi simple...

Le problème est de conserver la maîtrise de la dérive due au vent : moins on va vite, plus on dérive et on se rapproche du voisin... et c'est là que l'on a besoin de rectifier à la force de l'homme ou celle du pare battage...

Il faut donc une vitesse adaptée à la dérive, plus élevée si le vent est plus fort, que l'on peut stopper par un renversement de la marche...
avec le problème que la vitesse en arrière implique une direction pas toujours voulue (pas de l'hélice, double safrans).

Application critique dans les ports grecs, avec mouillage sur ancre (plusieurs dizaine de mètres) et arrière au quai.

24 juil. 2019

des fois, il y a meme du courant traversier....

et de toutes les façons, plus il y a de vent
plus il faut de la vitesse

idem pour le pas de l helice, de l aire à courir pour que les appendices portes
et le reste suit sagement

l.approche finale, se.fait au point mort puis ralenti sens inverse pour stopper net si besoin d un coup de gaz

24 juil. 2019

L'hélice avec un pas à droite va avoir un effet sur bâbord en marche arrière et heureusement car c'est bien utile pour positionner le bateau ou on veut en dosant les gaz, même chose en marche avant ça va de l'autre côté . On manœuvre ainsi avec des coups de fouets avant arrière en orientant la barre correctement avant pour se positionner dans une place.

Un voilier immobile nez au vent ou avec trop peu de vitesse ne reste pas dans cette position, l'avant tombe du coté sous le vent et il va se mettre à dériver vent de travers et il est alors difficile à récupérer, voire impossible dans un espace restreint, il faut donc ne jamais se retrouver dans cette situation.
L'erre est utile et même indispensable pour ne pas se laisser embarquer en dérive latérale s'il y a du vent mais faut doser pour un virage car le rayon de giration va augmenter et les risques de casse en cas d'erreur sont plus élevés.
Pour se stabiliser c'est beaucoup plus facile cul au vent on contrôle et on peut quasiment rester immobile même par vent fort. Après on peut entamer sa manœuvre sereinement.
Enfin reculer en ligne droit en marche arrière n'est pas toujours possible cela fait parfois des festons et il faut corriger, cela dépend des carènes.

Enfin il y a des situations rares ou on ne peut pas prendre la place sans une aide ou un propulseur d'étrave, il faut les identifier pour ne pas tenter la manœuvre.

Le mieux est de prendre un après-midi de cours avec un fin manœuvrier du moteur et de rééditer une autre fois avec du vent. C'est ce que j'avais fait cela m'avait fait gagner des années de pratiques, le plus difficile avait été de perdre les mauvaises habitudes.

24 juil. 2019

Je confirme : naviguer sur un 41 vs 35 pieds tu vas t'y faire, niveau manœuvres a la voile ce n'est pas trop different (pour moi le step up est plutôt vers 14m, ou 100m2 de sv). Pour les manœuvres au port il faut s'y habituer mais en effet, un 12m est presque plus facile qu'un 31' car la trajectoire est plus stable, tu as plus d'inertie et ça s'arrête parfois mieux (helice tripale et puissance). Apres il faut avoir la taille dans l'oeil et un propulseur d'etrave est une aide appreciable. Pour eviter les manœuvres, essaye de trouver un bateau avec dessalinisateur ;-)

24 juil. 2019

J’ai eu très peur en lisant le titre...
Mais j’ai compris enfin le sujet:
On parle de «  sekipé » le verbe et non « sekipeure » le nom, j’ai eu très peur en imaginant le barreur enfler de plus en plus!!!
Putaing... je me voyais au régime!
Bonne soirée et hydratez-vous 9/10 eau et 1/10 au choix
E.

26 juil. 2019

je croyais 1/10 d eau et le reste au choix

24 juil. 2019

Bonjour
Tu peux louer un sun odysee 36 chez cap 248. Mais vraiment pas fait pour 7 personnes.

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

Phare du monde

  • 4.5 (8)

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

2022