Santorin ou maramu : Solitaire et technique

Bonjour
J'envisage de partir loiiiiiinnnn, et longtemps sur un amel d'occasion (Maramu ou santorin) car ils me semblent ok côté confort et sécurité.
Je me pose néanmoins quelques questions :
- ces bateaux peuvent ils être menés par un solitaire, disons moyennement averti mais physiquement bien conservé?
- que se passe t il quand les enrouleurs électriques se mettent carafe, ou que l'on n'a plus d'élec? je suppose que le chantier a prévu un secours
- le confort des ces bidules se paye t il d'un cout d'entretien plus conséquent?
- existe t il des maramu ou des santorins non électrifiés?

merci de vos retours!

L'équipage
31 déc. 2015
31 déc. 2015

bonjour,
je suis rentré en solo des antilles avec 1 maramu . dessus il n y avais " qu'1 winch électrique ". le confort à l état pur.

31 déc. 2015

Bonsoir,

je parlerai du Santorin , celui ci existe en version sloop ou ketch ,
sur le Santorin , seul le mat d' artimon n'a pas d' enroulement électrique.

en cas de panne , un système de débrayage du moteur existe , ce qui permet d' enrouler les voiles manuellement .

je ne vois pas de problème pour mener ce bateau en solitaire , mais la cela dépend aussi du capitaine...

le cockpit central est très sécurisant , bien abrité et on a tout sous la main.

Par contre , en étant seul , vous rencontrerez un léger problème pour vous amarrer à quai dans les ports de Méditerranée , du fait du cockpit central car la visibilité sur l' arrière n' est pas top .

Mais pour les manœuvres en marche arrière c' est un régal , barre a zéro , on se sert du propulseur d' étrave pour se guider.

l' entretien n' est pas excessif , sauf bien sur en cas de grosse réparation , les pièces Amel ne sont pas données c' est connu , mais le sav est top , tout se paie .

N' hésitez pas a me contacter pour d' autres renseignements

Bon réveillon

01 jan. 2016

Bonjour pe,
.
Le MARAMU est le petit frère du MANGO existant déjà en 1980.
Sur ces deux unités, à l'époque, tout était en manuel et.. au mat, avec même des drisses en câble...

Donc, voir l'année de production.

01 jan. 2016

comment se débrayent les enrouleurs éléctriques pour passer en manuel ?

01 jan. 2016

Bonjour , on en parle sur le forum Amel ,

www.forum-voiliers-amel.net[...]pic.php

01 jan. 2016

En général les engrenages Amel sont très fiables (j'ai démonté les miens qui ont 17 ans et ils étaient quasi neufs ) néanmoins il suffit de défaire un boulon et de désolidariser l'axe du moteur électrique ( facile ) et d'enrouler a l'aide de la manivelle de winch.
Pour le génois c'est encore plus simple, on lève un doigt bloqueur et on enroule avec un bout glisse dans une poulie crantée a poste , moins d'une minute pour la manœuvre.

01 jan. 201616 juin 2020

Bonjour, sur le Santorin il y a 4 boulons a desserrer sur le coté gauche du mat pour pouvoir enrouler la grand voile avec la manivelle de winch

01 jan. 2016

oups , deux de chaque coté , désolé...

01 jan. 201616 juin 2020

Bonjour , sur l' enrouleur de génois , nous voyons bien le doigt bloqueur sur la droite

01 jan. 201601 jan. 2016

Pour répondre à une autre question de pe quant à la possibilité de mener ces unités en solo.... en mer sûrement, mais quant aux manœuvres générales en port, pour reprendre un avis plus haut, c'est du très lourd quand même !
Evidement, si équipé de propulseur d'étrave (jamais employé), les choses peuvent un peu se simplifier...
En fait, il faut parfaitement réaliser les dimensions de l'unité !

01 jan. 201616 juin 2020

et oui c' est du lourd un Maramu ou un Santorin c' est : 14 m de long par 4m de large , pour vous donner une idée de la longueur , une photo de Ballade au port de Fréjus

01 jan. 2016

Très belle unité Ballade, pleine de classe et ce... qu'on ne peut expliquer, sauf Toi.

Sportivement.

01 jan. 2016

Bonjour
Bonjour,
Je navigue sur un Maramu depuis 4 ans et je confirme la facilité de manœuvrer ce bateau en équipage réduit (ma femme se bornant principalement à lancer les amarres et a assurer la veille) c’est un bateau qui se manoeuvre facilement seul, du fait du gréement fractionné. J’ai eu l’occasion de convoyer un Bavaria 46p et la lourdeur des voiles et leur puissance m’ont fait opter pour un ketch lors de la vente de mon précédent bateau.
Le cockpit central est vraiment très confortable en mer comme déjà écrite plus haut et recule certainement la sensation de mauvais temps.
Pour le débrayage des enrouleurs (j’ai essayé pour connaitre la manœuvre au cas où) je confirme la simplicité de l'opération.
Les manœuvres en port ne sont tout de même pas le plus importantes, il y a toujours moyen de demander un emplacement facile, c’est ce que je devais faire avec mon ancien bateau.

Quant au choix Maramu Santorin, c’est une question déjà débattue sur d’autres fils. Moi j’ai choisi le Maramu et je suis loin de le regretter.

Bons rêves à réaliser pour 2016
amicalement
Jean-Paul

01 jan. 2016

merci pour les infos.

01 jan. 2016

Merci à tous pour vos réponses et vos contributions! ce forum est vraiment étonnant!

01 jan. 2016

Plein de réponse sur le forum Amel

www.forum-voiliers-amel.net[...]dex.php

01 jan. 2016

Bonsoir,
Nous avons eu un Santorin sloop de 2005 à 2013 avec lequel nous avons réalisé un voyage Nord – Sud de presque 4 ans de 2009 à 2013.
J’ai fait, en solitaire, une petite croisière côtière de 10 jours entre La Rochelle et Camaret en 2006. Avec le propulseur d’étrave aucun souci dans les manœuvres de port. Je pense que le hard-top décapotable du Santorin améliore beaucoup la mobilité du barreur dans ces circonstances par rapport au cockpit plus fermé du Maramu. En fait avec leur largeur modérée, ces voiliers sont des “petits “ 14m très maniables
Les premiers Maramu n’étaient pas électrifiés mais ce serait dommage, surtout en solitaire, de se priver de ce confort, voire de cette sécurité. Veiller principalement à l’état des charbons des moteurs et en avoir de rechange.
Ci-dessous quelques remarques Santorin / Maramu que j’avais postées en son temps sur le site des propriétaires de Amel.
« Par rapport au Maramu et pondérés par les améliorations reçues au fil des ans par ce dernier, les avantages du Santorin seraient :
-enrouleurs électriques GV et génois
- enroulement génois et ballooner simultané possible très intéressant en traversée dans les alizés
-propulseur d’étrave qui n’empiète pas dans la cabine avant
-dessus du cabriolet rabattable et non fixe
- poste de barre moins profond (pratique pour une meilleure vision dans les manœuvres par exemple) et plus aéré par beau temps.
-la présence du grand coffre arrière (indispensable en grand voyage)
- le coffre de cockpit beaucoup moins profond donc plus pratique
-le gréement à double étages de barres de flèche
-tangons “Amel“ en 2 parties extrêmement pratique en solitaire. »
- le tableau arrière incliné avec ses marches
Dans le cas de l’achat d’un Santorin, donner la préférence aux modèles les plus récents qui disposeront de :
- Mécanisme de renvoi d’angle de transmission Amel tout acier, les premières installations comportent des pièces en aluminium source de détériorations pouvant imposer le changement très onéreux de cet ensemble. Dans le même temps, l’arbre d’hélice est passé de 35 à 40 mm de diamètre et la bague d’usure est montée avec 3 joints et non plus un seul.
- Tube d’enrouleur de génois 3 gorges pour permettre l’enroulement simultané du génois et du ballooner, voile très agréable en ciseau avec le génois entre 150 et 180 du vent, grand voile affalée.
- Revêtement intérieur sur support textile et non mousse, ne se décolle pas.
Et pour les tous derniers, je crois, cuve à eau noire de série. Selon le programme, certains étaient équipés sortie d’usine d’un chauffage Eberspaecher qui est efficace.
Le système de réglage du point de tire du génois à proximité du cockpit est aussi très appréciable.
En navigation l’alternateur d’arbre est bien sur très utile.
Sur le Santorin sloop, l’absence de l’artimon permet en navigation d’amarrer sur le roof de la cabine arrière une annexe de 2.50/2.60m gonflée.
Pas de frais significativement plus importants sur ces bateaux que sur un autre 14 m. Cependant pour le Santorin, prévoir annuellement le changement de cette fameuse bague d’usure. Elle est donnée pour 800h de moteur. C’est réel, mais en grande croisière selon les zones de navigation les heures de moteur peuvent être nombreuses. Il vaut mieux anticiper ce changementà l'occasion du carénage annuel. En avoir toujours au moins une d’avance à bord. Pièce spécifique Amel. Coût, sans doute maintenant, autour de 300€. A l’époque le SAV Amel ne faisait aucune difficulté pour envoyer les pièces où cela était nécessaire.
Idem pour le propulseur d’étrave qui nécessite une vidange annuelle du boitier d’hélice et le remplacement des 3 joints d’étanchéité. Je ne sais plus le prix de ces 3 joints qui ne sont pas spéciaux à Amel. Pour les plus habiles, le propulseur dont la sortie à l’intérieur du bateau est au-dessus de la flottaison peut être déposé à flot. (un “truc“ à la Amel qui peut être très utile)
Il est indispensable en grande croisière de savoir procéder par soi même à ces travaux spécifiques. PDF de description de ces interventions dispo sur le site indiqué par Ballade. Je les ai encore également et d’autres documentations.
Bonnes navigations
Philippe

01 jan. 2016

Bonsoir quel est l avantage de cette couteuse bague d arbre ?

02 jan. 2016

Bonjour Philippe,
Petite remarque pour que ta comparaison soit complète, il faut aussi préciser que les espaces intérieurs du Maramu sont plus grands et spécialement le cockpit plus long de ± 15 cm ce qui me permet de m’étendre entièrement sur la banquette, bien pratique les nuits de navigations. Pour le reste bon nombre de tes descriptions se retrouvent pour les Maramu dès années 1986 et savantes , mais la silhouette du Santorin est plus moderne.
Quant à choisir pour un Amel, autant profiter des facilités qu'offrent les enrouleurs de voiles et le propulseur d'étrave.
amicalement
JP

01 jan. 201601 jan. 2016

@ Jeanittlewing

Bonsoir,
Je ne connais pas les motivations de H.Amel pour avoir adopté ce montage qui s’apparente à un S-Drive.
Les moteurs sont installés à l’envers dans la cale moteur, courroie de distribution vers l’arrière. Ainsi l’arbre de transmission en sortie d’inverseur descend dans un carénage, à la vertical, derrière le bord de fuite de la quille.
Les avantages à priori de ce montage sont une absence de vibration et un grand silence de fonctionnement, pas de chaise d’arbre, et d’ailleurs pas d’arbre extérieur qui puisse se voiler, l’hélice est verticale dans l’eau donc son rendement est amélioré, elle travaille en profondeur, pas de risque de cavitation quelque soit l’état de la mer. Sans doute un gain de place dans l’installation du moteur par rapport à la présence de la cabine arrière et à la carène peu profonde dans cette zone.
J’oserais également avancer qu’il n’y a pas de voie d’eau possible avec ce système qui est en circuit fermé. L’eau qui peut pénétrer dans le système en cas d’usure des joints se mélange à l’huile du circuit de lubrification du renvoi d’angle, vidangé lors du changement de la bague. Lequel dans sa version tout acier accepte sans dommage ce mauvais traitement pour une courte période. La présence d’eau est visible dans un bol dans la cale moteur.

Le point faible de ce montage est en effet la nécessité d’une maintenance particulière. La bague est une belle pièce tournée en bronze livrée avec ses 3 joints.
Lors de son premier remplacement réalisé en solo, il est préférable de ne pas déranger inutilement l’opérateur…
Pour tout savoir, ici un Super Maramu:
www.forum-voiliers-amel.net[...]ure.pdf
Philippe

02 jan. 2016

intéressant mais 800 heures ça fait quand même plus qu'un an !

02 jan. 2016

L'intérêt du montage en C-drive est évident , avec de nombreux avantages :
Moteur bien centré sur le bateau sans empiéter dans le carré puisqu'il est sous le cockpit , très accessible
L'hélice est dans le prolongement du voile de quille bien protégée des chocs et autres sargasses ou bouts flottants.
La cale moteur est vaste et très accessible avec un nombre réduit de passe coques (risque de voie d'eau).
H. Amel a effectué de nombreuses traversées et en a tiré des enseignements qui ont abouti à des solutions originales mais pertinentes et surtout fiables.

03 jan. 2016

@ jeanlittlewing
Bonjour,
En effet il est très exceptionnel de faire 800 h de moteur dans une année ! Cependant dans un programme de grande croisière comme l’envisage pe et selon ses zones de navigation (?), quelques centaines d’heures entre 2 carénages sont possibles, heures de “route“, d’entrée / sortie, de manœuvres, amarrage ou mouillage, s’additionnant. Navigation côtière avec escales quasi quotidiennes, ex cote Est des USA, y compris descente de l’Intracoastal waterway, naviguer sur des fleuves, parcourir les régions dites extrêmes où certaines années, à la belle saison, les vents sont très très faibles, génèrent des heures de moteur. Les fjords sont aussi propices à la navigation au moteur au moins dans un sens !
Les risques pour x raisons de devoir retarder le carénage N+1, par exemple par absence d’installations adaptées à une sortie d’eau, ou d’arriver à l’échéance des 800 h entre deux carénages sont aussi des motifs d’envisager, par tranquillité, le changement annuel ou au moins bisannuel de cette bague en croisière lointaine.
Philippe

La Giraglia

Phare du monde

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La Giraglia

2022