Sangria/Iceland/Ete

Salutations à tous.

Je navigue depuis peu avec un Jeanneau Sangria de 7,60m.
Depuis la Bretagne je suis arrive en Irlande. Et je me pose la question de naviguer cet été jusqu'en Iceland.
Ce pourquoi j'espère avoir davantage d'informations sur les conditions de navigations dans ces eaux du nord. La météo présente telle des fenêtre stables de plusieurs jours. Il y a t'il des risques de percuter des morceaux de glace et finir comme Titanic..?
Et je me demande également quelles puissent être les limites de mon bateau, jai eu l'occasion d'essuyer des conditions assez incroyable (pour moi du moins), courent avoisinant les 10nds, vent à 25nds, et vagues jusqu'à 6metres. Et à ce moment là je me suis demandé est-il possible que la coque se brise...?

Merci de répondre à mes questions et surtout n'hésitez pas à en rajouter sur ce que vous pourriez juger pertinents.

Au plaisir de vous offrir un rhum, VITTU, basé sur Dublin.

L'équipage
27 déc. 2018
27 déc. 2018

Bjr
dommage pas de réponse sujet intéressant !

27 déc. 2018

Bon , j' ai eu un sangria pendant 4 ans. C' est la dessus que j ' ai commencé la voile . C ' est un bateau solide mais qui doit quand même avoir pour limite sa petite taille dans des mers un peu sérieuses . J ' ai ramassé des coups de vent à 40 noeuds mais par mer plate , j ' ai dû mettre en fuite , pas moyen de faite autre chose . Au prés dans le clapot court méditerranéen, ça ne passe pas à cause de son gros nez qui soulève à chaque vague . Ce n ' est pas un bateau de prés et en plus il mouille beaucoup . Bref pour la grande croisière , il y a mieux et surtout plus grand .

27 déc. 2018

C'est toujours délicat de répondre à ces questions. Les réponses se trouvant dans les documentations nautiques, on sent un côté débutant en Vittu. Du coup pas trop envie de l'envoyer au casse pipe! Plus que les limites du bateau, il y a les limites du bonhomme. Et ça seul lui peut répondre.

Sinon, en été, des glaces, non. Une météo changeante, oui, un coup de vent est toujours possible. Le sud de l'Icelande étant plus venteux que le nord. Des 25 noeuds de vent tu en verras d'autres!

Passe peut-être un été a tourner en Ecosse ou sur l'Irlande de l'ouest. Fait un saut à St Kilda. Ainsi tu auras les réponses à tes questions pour une année suivante.

27 déc. 2018

Moi je crois que tu es plus limité que le bateau . Je ne doute pas de tes qualités de navigateur mais c'est le genre de croisière ou il ne faut surtout pas se sur-estimé. Vaut mieux le contraire comme ça on est toujours surpris de ce qu'on est arrivé a faire .
Le sangria est un super rafiot . Je ne vois pas pourquoi ça n'irait pas . L'idée de Micmarin est bonne . Commence par l'Écosse .
J'espère te croiser cet été si tu es par là haut .note le nom de mon canot : Khamsin.
Un qui pourrait te répondre et qui est un type sérieux et très sympa , c'est
" thé vert" ce sont des coins qu'il connaît bien il me semble .

27 déc. 2018

J'ai eu un Sangria pendant 20 ans basé à Cherbourg. C'est un très bon voilier, très marin et capable de supporter un bon coup de vent (8?) au delà...? Mais aller en Islande je dirai légalement Non! Si l'on s'en tient à l'ancienne classification des catégories, il est en 3ème. C'est à dire 60 milles d'un abri (pas d'une côte...) ce qui permet de faire des traversées de 120 milles. Si tu es en pavillon autre, c'est différent en fonction de la règle du pays. Mais cela donne une idée de la capacité. Il fût un temps ou l'on traversait la Mance en Corsaire Herbulot, ce qui ne serait plus possible légalement maintenant. Comme dit si dessus, en cas de coup de vent il mouille beaucoup et vu sa taille ça devient vite mouillé à l'intérieur... Par ailleurs il est toujours possible de s'appuyer au moteur, mais la taille du réservoir ne donne pas une autonomie extraordinaire, et faire un plein à partir de bidons dans le mauvais temps...peut rendre le fond du cockpit très glissant. Je parle d'expérience...et t'es à quatre pattes avec une éponge et du détergent. Cela m'est arrivé entre l'île de Wight et Cherbourg la veille de la tempête de l'automne de 1987. Mais pour répondre, le sangria est capable d'une telle nav, mais bien, très bien préparé.

27 déc. 201827 déc. 2018

D'une part sont en jeu ici les capacités du marin, que je connais peu, d'autre part, le voilier : pour de telles navigations, il faut qu'il y soit préparé. Deux équipements indispensables à mon avis pour du semi-hauturier: une trinquette sur étai largable pour affronter plus sereinement les vents au dessus de 20 nœuds du près au travers, là où le génois enroulé devient pitoyable - et le fameux tourmentin, pas toujours à bord de nos voiliers, pour affronter les conditions plus extrêmes; généralement, il s'agit de partir en fuite.
Lignes de vie indispensables, mais j’imagine qu'elles sont déjà existantes.

Un moteur fiable.

Le Sangria :a prouvé qu'il pouvait faire de l'hauturier sans problème. C'est donc le navigateur qui fait le programme. Savoir anticiper les conditions météorologiques est sans doute le point le plus important avec de telles tailles de voiliers. Savoir y faire face en toutes situations, c'est encore mieux.
On reste tous en chemin sur cet apprentissage où il s'agit de rester humble.

27 déc. 2018

Il y a plein de gens qui sont allé dans ce coin (Islande, Féroës, Spitberg, etc...) sur des bateaux de 26 ft ou moins... Je me rapelle de Frédéric Meunier, croisé à Thorshavn (Féroës) qui revenait de Spitberg sur un Kelt 8m, Et de ce Norvégien sur son Kelt 6?20m et ici sur le forum, Gorlann... Moi je ne suis allé qu'au sud Islande avec mon 26 ft (Pelle Peterson Maxi 77), Le bateau, s'il est sain, n'est pas souvent la limite, sauf en ce qui concerne le confort.
Et aujourd'hui avec les prévisions météo à 72 h assez fiable, c'est selon moi raisonnablement faisable
N. Ecosse > Féroës 220 nm Féroës > sud Islande 260 nm...

28 déc. 201828 déc. 2018

tout à fait d'accord mais:
-Skipper qui n'est plus un débutant
-Bateau bien préparé
-Se donner du temps pour patienter en attente des fenêtres météo favorables

27 déc. 2018

Un peu hors sujet mais si ça t'intéresse et si tu lis l'anglais regarde dans le net "Frank Dye". Il a fait la traversée Ecosse vers Irlande sur un Wayfarer en 1963. Le Wayfarer est +/- l'équivalent anglais du Vaurien. Il a mis 11 jours :-).

28 déc. 2018

lilas blanc les points 2 et 3 c'est la base du voyage en bateau.

Le monsieur parle du bateau. Je pense qu'avec le bon créneau météo, puisqu'il est venu de Bretagne en Irlande, il peut envisager la montée. Son bateau, lui, en tout cas le peut.

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