retarder la prise de ris
Bonjour,
je lis dans un article internet (apprendre.lavoileenligne.fr[...]on-cdb/ ) que pour retarder la prise de ris on peut (entre autres choses) "remonter le chariot de GV au vent et relâcher un peu d’écoute".
Pour ma part j'aurai plutôt ouvert le chariot de GV...
Qu'en pensez-vous?
Remonter le chariot au vent et lâcher l'écoute permet de faire monter la bôme, donc vriller la voile et faire déventer sa partie haute.
Il faut aussi penser à larguer du hale bas de bôme.
Je commence par descendre le chariot sous le vent, le génois dévente partiellement la G.V et ensuite seulement je choque de l'écoute de G.V et du hale bas ensuite.
C'est une méthode, mais de mon point vue à proscrire. Le problème c'est que l'on retarde trop souvent la prise de ris. Espérant par l'on ne sait quel miracle une baisse soudaine de vent ! Moyennant quoi le bateau se vautre perd de la vitesse et cause quelques soucis dans la cambuse sans parler de la détérioration de la com avec l'équipière.
Donc pour moi le mieux c'est avoir la surface de voilure correspondant au temps et le mieux c'est d'anticiper.
oui, enfin si tu descends le chariot et borde l'écoute, tu ne vrilles pas vraiment, là...
pour la GV, je pense que reprendre de la drisse (avancer le creux), du patara (aplatir le milieu / haut), de la bordure (aplatir le bas) est déjà pas mal. Après, pour l'écoute, j'ai plus tendance à la relacher un peu dans le gros temps pour faire vriller (d'abord je descends le chariot, classique, et si le vent monte encore, j'ai presque tendance à remonter le chariot en choquant l'écoute pour vriller encore plus - comme dans le petit temps d'ailleurs pour ces 2 réglages mais pour des raisons différentes)
Suis carrément a coté de la plaque : dans les petits airs je creuse mes voiles (pour la GV, chariot au vent, écoute relachée, hale bas mou, patara et bordure relachés) quand le vent monte et avant de prendre un ris j'applatit mes voiles et vrille le haut pour faire dégueuler (je descent le chariot un peu plus sous le vent, borde mon écoute, reprend du hale bas et de la bordure pour diminuer le creux et reprend du patara pour vriller le haut) .. ..
J'ai fait pendant plusieurs années de régates en Hobie Cat, où c'était quasiment impensable/impossible de prendre de ris. La technique préférée était de prendre un maximum de cunningham, border la GV et le hale-bas à mort et relâcher le charriot de GV.
Ca donnait une GV plate qui se faisait déventer par le foc.
Le barreur, qui réglait également la GV, utilisait alors le chariot d'écoute de GV comme principale manière de réglage lorsqu'on naviguait en double trapèze au près serré. On tenait 25-30 nds et plus de vent apparent au près sans prendre de ris. Mais c'était un vrai travail d'équilibriste. Grisant !
Le contraire - remonter le chariot au vent et choquer la GV et le hale-bas, aurait donné une voile beaucoup trop pleine et vautrée qui aurait risqué de nous faire chavirer.
Mais c'est très différent sur mon monocoque de croisière. J'ai une GV sur enrouleur et je n'ai pas de chariot d'écoute de GV...
Lorsqu'il y a des rafales je choque un peu la GV, mais si le vent monte en force je n'hésite pas à enrouler un petit coup.
Il n'est pas parlé de l'allure!!ni de l'objectif.
NB je n'ai pas vu l'article mais j'ai travaillé pour la voile en ligne.
Le lien de l'article est dans mon post initial.
D'après le début de l'article : "Le vent forcit et mon voilier commence gentiment à partir au loffe ou gite un peu trop", il semble qu'on soit donc au prés.
Si on est au prés, que le bateau est en surpuissance, est-ce qu'il vous semble judicieux de remonter le chariot de GV au vent et de choquer l'écoute. Pour ma part j'aurai plutôt ouvert le chariot? mais je me trompe peut-être !
Lorsque le vent monte et que la barre devient dure, que le bateau gite, je déborde le chariot de GV sous le vent tout simplement, la barre redevient normale, le bateau gite moins et va plus vite. Le stade suivant sera la prise du premier ris.
La question se pose lorsque le vent augmente localement ou momentanément ainsi que, d'une manière plus générale lorsque la force du vent établi est entre tout dessus et premier ris.
Avant de prendre le premier ris, j'ai en plus la ressource d'enrouler un peu de génois pour calmer les ardeur excessives.
Cela fonctionne bien depuis près de 40 ans!
Si au départ, j'ai un doute sur la nécessité ou non de prendre le premier ris, je l'établis généralement préventivement, quitte à le larguer en mer, ce qui est plus facile que de le prendre. Je navigue en solitaire, je ne suis plus un perdreau de l'année depuis un certain temps et l'ensemble agilité/force physique n'est plus ce qu'il fut. J'évite donc de devoir changer quantité de réglages pour optimiser et je cherche à ne pas trop me compliquer la vie!
Voir :
www.hisse-et-oh.com[...]erience
www.hisse-et-oh.com[...]ile.pdf
page 13 sur l'excellent tuto de fannybelle
Donc plutôt a prendre avec précaution ce conseil de remonter le chariot de GV au vent quand ça forcit..., comme toujours les réglages, quel vaste sujet ...
y a une maxime qui dit quelque chose comme "si tu te demandes s'il faut prendre du riz, c'est qu'il faut en prendre"
je pense qu'en croisière, c'est assez valable
en régate c'est assez différent
donc, effectivement, première question : quel est ton programme de nav ?
Je n'ai pas de raison de retarder la prise de ris.
Quand on pense que c'est le moment, on le prend épicétou. :heu:
Personnellement, je ne retarde pas la prise de ris, j'aurais plutôt tendance à l'anticiper mais bon, je suis en balade, pas en régate.
Cette technique est expliquée par Bertrand Cheret dans sa bible. Elle est utilisable au près dans la brise lorsque l'on souhaite naviguer en surpuissance, tout dessus. Il faut alors naviguer "sur la plage fine", avec un cap très près du vent (la plage est de l'ordre de 2 ou 3° maxi), à l'extrême limite du déventement, tout en gardant une vitesse élevée. Le charriot est centré et la GV est bordée à plat: drisse étarquée, cuningham pris, bordure étarquée, pataras souqué sur un 7/8ème pour vriller le haut, halebas relâché pour éviter à la chute de se refermer.
Dans les rafales, le barreur pousse la barre (il loffe si possible en anticipant un peu) et le régleur du charriot se tient près à le choquer sur demande du barreur. Relâcher un peu d'écoute permet à la bôme de remonter et donc d'ouvrir la chute dans les surventes. Lorsque le barreur ne tient plus le bateau, il faut alors descendre le charriot pour ouvrir le plan de voilure, abattre vers le bon plein et/ou prendre un ris.
Ce type de réglage est assez peu naturel à acquérir, mais, lorsqu'il est enfin maîtrisé par le barreur et l'équipage, permet de découvrir une autre manière de naviguer très performante, mais assez exigeante...
Je ne suis pas du tout certain que cette technique puisse s'appliquer sur toutes les sortes de carènes et de gréements.
Tout est dit, on peut reculer un chouilla les avales tout de génois pour ouvrir un peu le haut du génois et l'applatir.
Réétarquer la drisse de génois, gv ou cunnimhgam, bordure.
prendre du pataras sur un greement fractionné permet d'applatir le haut de la gv en cassant la chute et de mettre de la tension dans l'étai mais pas autant que sur un gréément en tete malheureusement
Je lache un peu de hale bas pour aider à dégueuler le haut de la gv.
Je commence ensuite à lacher du chariot pour maintenir le bateau.
Ces réglages sont connus par bons nombres d'entre nous qui naviguent en régate avant de prendre un ris. Personnellement, j'ai souvent la flemme de prendre un ris, du coup je le prend vraiment quand il faut.
ca s appel un cunningham,
je note que dans ton poste du prends a la fois du halebas et du cunningham sur le hobbie :reflechi: :goodbye:
ce n'est pas un cunningam ,c'est le palan d'étarquage de guindant
le cunningam c'est pour absorber le ris de fond et aplatir la voile
il y a d'ailleurs un oeil pour ça près du point d'amure à coté du vit de mulet
alain
tout dépend du grement: en tête on commence par rouler la voile d'avant et on passe tout de suite à la gv ...
sur un 7/8 ou 3/4 on commence par la grand voile ,on n'a jamais interêt
à garder trop de toile ,on gîte et on abime les voiles pour gagner peanuts en vmg je ne suis même pas sur que l'on en perde pas
en régate c'est différent si c'est juste avant de passer la bouée au vent on compensera la perte par le gain au portant mais attention au départ au lof .....
alain
et toi tu prends les 2 a fond sur u hobbie :alavotre: :bravo:
que tu joues sur les mots hale bas / cunningam dans le cas specifique du hobbie ou en effet quand tu prends du cunni la bome descend admettons. (vis de mulet coulissant)
cependant il n y a qu un reglage sur le hobbie.
appelle le hale bas ou cunni je men fiche mais tu ne peux prendre les 2 a fonds vue qu il n y en a qu un. (qui est le cunni ;-)) ce que l on voit tres bien sur ton schema du hobbie.
pour ta gouverne le role d un hale bas est d empecher la bome de mater (monter cote point d ecoute) - tendre la chute en d autre terme et ca il n y en pas sur un hobbie.
le role du cunni etarquer le guindant d'une voile par le bas (respect des marques de jauges superieur, ou hook).
A vrai dire, sur Hobie c'était pendant quelques années dans les années '70 aux USA. j'étais proprio d'abord d'un 14, puis d'un 16. J'ai fait des régates de Hobie 16 pendant plusieurs années avec quelques bons résultats.
Dans mon souvenir il y avait les deux. Peut être je me trompe. Alzheimer's commence peut être son travail.
De toute façon, le but de ma première contribution était de dire qu'on tentait de garder la grande voile aussi plate que possible quand le vent montait et on jouait avec le chariot d'écoute pour border / choquer. Effectivement, avec la voile bordée un max il n'y avait pas besoin d'hale-bas de bôme au près. Même au grand largue.
Bonjour,
Moi j'adopte la même technique que "ecumeur. Pas tt jeune non plus, tjrs solitaire, et ça marche aussi depuis qq décennies. Pas la peine de se compliquer la vie, le plus simple est tjrs la meilleure solution.
Sur le Speed Feet, en l'absence de ris et de pataras, avec une GV a fort rond de chute on vrillait à mort au prés/débridé dans la bris: chariot au vent, écoute choquée en jouant sur le hâla bas pour réguler.
Le but était d'avoir une voile tolérantes qui porte surtout en bas.
Eur le A, j'essaye de temps en temps la même chose mais ça ne fonctionne pas du tout: Du coup je choque du chariot et reprends plus d'écoute pour une voile plate.
Evidemment, drisse, cunni, bordur, HB étarqués à fonds.
Cela dit, hors régate avec un équipage pléthorique, on va plus vite, stable et à plat avec un ris passé 20 nds.
J'ai essayé une fois le coup,du chariot au vent sur le boat précédent (D334 Trophy), j'ai vraiment pas été convaincu. Ce que personne n'a encore évoqué, c'est que sur ce genre de gréement 7/8 avec réglage de pataras puissant et à portée de main (retour au milieu de chaque hiloire de cockpit, à portée de main du barreur et du régleur de GV), plutôt que de jouer sur un larguage de chariot dans les surventes, on peut blinder le pataras "à la demande", ça marche pas mal non plus
Un coup d oeil sur la prose des regatiers
chapitre reglage des voiles
ou du coté des deriveurs, parce qu il n y a pas de ris....
tt est dit suivant le type de bateau, d allure, de force de vent
à propos, il y a un truc qui m a sidéré
en 470, dans la piaule, lors de grosses claques,
ils ne touchent pas au bras ni à l ecoute
ils tombent de la drisse,
laissent le spi flotter à l horizontal
et re hisse qd la claque est passée. ..
le tout dans 30 à 35 knts
Juste....., ;-)
Le chariot au vent et la voile vrillée, c est pour les petits airs dans la houle
peu de hale bas pour que les vagues ne renvoient pas dans la voile
la barre d ecoute au vent pour limiter la traction verticale de l ecoute de gv
Du débattement pour que la gv ne claque pas et garde son ecoulement d air
L autre cas pour la barre d ecoute au vent, c est dans les petits airs
quand votre bateau a une bonne quille et une barre d ecoute digne de ce nom
Bôme ds l axe du bateau, gv peu ouverte ds les hauts
une fois le bateau lancé, pour grimper en cap à la moindre risée
petits tirant d eau s abstenir sauf à deriver autant qu avancer