rentrer dans un port avec une grosse houle portante...

Comment faite vous pour rentrer dans un port avec une très grosse houle portante ? J'ai toujours évité cette situation, mais il m'arrivera peut être un jour de n'avoir pas le choix. Des récits de copains navigateurs m'ont raconté leurs frayeurs. Je pense aussi à ce cata qui s'est retourné en rentrant dans un port de la côte marocaine( avec des victimes) ou à cette vidéo de Youtube ou l'on voit un voilier rentrer dans un port de la côte basque. Peu de littérature sur ce point précis.
le sujet n'est pas d'éviter la situation (cela j'ai su faire jusqu'à présent), mais bien de comment la gérer lorsqu'elle est devenue inévitable.
(Kradok I vient de se faire une grosse frayeur en rentrant hier dans le porto turistico di Roma)
Captain Kradok II

L'équipage
12 sept. 2013
12 sept. 2013

Peut-être comme ca :

Le courage, c'est parfois d'oser renoncer.

12 sept. 2013

A l'impossible nul n'est tenu!
Le danger majeur c'est la côte. La sécurité relative est au large. Il n'y a jamais aucune obligation de faire dangereusement côte de façon volontaire. Pour cette raison l'équipage et l'équipement du bateau doivent ètre en mesure de tenir au large ou de choisir une autre destination.
A partir du moment où la décision est prise de vouloir rentrer coute que coute il faut assumer et gèrer la situation qui peut parfois ètre impressionnante voir dangereuse et parier que le moteur ne tombe pas en panne au plus mauvais moment. Il n'y a pas de recette, cela passe ou cela casse.

12 sept. 2013

Tout à fait d'accord Outremer : le danger c'est la terre. Il ne faut pas hésiter à rester au large. Combien d'accidents sont dus à cette fausse sécurité de la côte...

12 sept. 2013

Même réponse!
"mais il m'arrivera peut être un jour de n'avoir pas le choix"
Oui tu as le choix tu te barres.

12 sept. 201312 sept. 2013

Simple à expliquer: rester le plus possible perpendiculaire à la houle (aux vagues). Donc pas de gite ou de contre-gite, le bateau doit rester le plus à plat possible, contrecarrer à la barre le moindre départ pour éviter de se trouver en travers, et ce le plus tôt possible. Si t'as un dériveur, tout remonter. Si t'as des dérives AR, les descendre. Si t'as un quillard, prier et serrer les fesses.

Avoir suffisament de vitesse au moteur, mais surtout ne pas accelèrer une fois que la vague te porte, sinon tu risque le surf et là le port va vite venir à toi...
Le mieux est de doser au moteur pour rester sur une seule vague. Si elle te dépasse, tu devras reprendre la prochaine, donc re-risquer de partir au tas...

Cela dépends également si t'as un AR porteur ou pointu (IOR)

A expliquer... à faire c'est autre chose... la clé? rester concentré, mais surtout très zen et dosé. C'est la panique qui te fout au tas, pas la mer.
Mais ce peut être aussi un pbs mécanique (la loi des emmerdements maximum). Donc ne pas s'aventurer la dedans si t'est pas 100% sûr de ton moteur ou de tout l'appareil à gouverner.

Le spi dans la brise (et de la mer) est un bon exercice :barrer pour éviter le départ au lof ou , pire, à l'abattée c'est un peu le même jeu mais avec des conséquences moindres (quoique)

Si c'est un port à marée, calculer que t'as assez d'eau POUR LE BAS DE LA VAGUE car ton calcul de hauteur est pour une mer "plate".

Et surtout, n'entrer là que si t'as vraiment pas le choix... un mouillage abrité, voir rester au large à la cape ou à l'ancre flottante est un bien meilleur choix (mais faut avoir de l'eau à courrir).
Oliv

12 sept. 2013

"Et surtout, n'entrer là que si t'as vraiment pas le choix... " Désolé mais tu as toujours le choix! Tu prends le large!

12 sept. 201312 sept. 2013

OK! Et si! Et si! Tu prends le risque. Pas de problèmes! J'ai même dans certaines situations pensé a mettre mon canot sur la plage de sables à la place des rochers. Mais bon Olive je préfaire faire le transfère de l'équipier a l’extérieur du port sans risquer pour les autres. Et Si et Si cela n'est que de la théorie et mon point de vue est, que je préfère ne pas rentrer dans un soit disant refuge d'on je ne connais pas les pièges. Olive ta situation était exceptionnel mais ne doit pas devenir une règle, elle était une expérience pour toi dans certaines circonstances.

12 sept. 2013

Oui oui Oliv pas de problèmes je suis en accord avec tes dires, et ceci est ton expérience mais le jour ou cela doit LUI ou NOUS arriver, bonnes chances et toute théorie semblera superflue. Je voulais juste dire qu'il n'y a pas de règles.

12 sept. 201312 sept. 2013

Non, désolé, en mer t'auras toujours la situation X ou la prise de risque d'entrer dans un port (même casse gueule) est moindre que la situation ne serait si tu n'entrais pas.

Imagine toi à 500m de l'entrée de Séte avec une houle monstre et un début de coups de vent de Marin en hiver... Si en plus t'as dans le cockpit un équipier inconscient qui vient de se prendre un coup de bôme et qu'en plus il saigne des oreilles...

Ne pas envisager la situation, c'est se voiler la façe, s'enfoncer la tête dans le sable. Ne serais-ce que l'envisager c'est ce préparer à faire face à la situation, donc à reculer le danger. C'est aussi pouvoir cogiter "sereinement" le jour ou on est au pied .. de la vague.
Je trouve la question très pertinente surtout quelle est accompagné du message: "à faire en dernier recours".

12 sept. 2013

J'ai pris l'exemple d'un coup de bôme pour dire qu'il peut y avoir pire que d'entrer au port... mais si t'enlève cette donnée, il te reste Séte, Coups de Marin, Hiver. J'ai pas pris au hasard. Cet endroit est un piège, un cul de sac par coup de vent de Marin (qui monte trés vite et est précédé d'une bonne houle). Tu n'as aucun échappatoire. Et partir au large veut dire au louvoyage dans du 8 voir plus (hiver) et aller te frotter aux Canyons ou la mer est Dantesque. C'est un peu comme dans le golfe de Gascogne ou tu peux avoir ce type de configuration Météo/manque d'abris/état de la mer.

Et comme le dit Longcours plus bas, tu peut aussi te faire surprendre par une barre à laquelle tu ne t'attendais pas... Je pense à la Gironde, à Etel...

Pour revenir au sujet, le fait d'être portant permet éventuellement de porter un micro mouchoir de poche (et uniquement sur enrouleur pour pouvoir l'occulter hyper vite une fois la barre passée). Cela peut aider à stabiliser le bateau, mais c'est a concevoir uniquement dans ce but et aucunement propulsif.

12 sept. 2013

le soucis est lorsque la vague lève le cul du bateau et que le safran décroche ou que le safran est dans la mousse plus de manoeuvrabilité, si le bateau n'a pas assez de vitesse, mais pas trop non plus, puis après c'est un peu du pile ou face.....
Donc mieux vaut rester au large....surtout avec du monde à bord, la roulette russe, ça peut vite tourner dans le mauvais sens....

12 sept. 2013

Dans mon coin l'entrée de Bourgenay est parfois un peu chaude. En Sortie d'un port espagnol m'a légère anticipation sur l'étale m'a fait cogner dur (à priori sur le sable). Heureusement j'ai un dériveur acier. Mais cela a fait en grand boum sinistre dans tout le bateau.

12 sept. 2013

La la relation d'une entrée dans desconditions musclées
au vu de la direction de la houle et de la configuration du port , j'aurais sans doute choisi une autre solution (mais peut etre impossible je n'ai pas les cartes détaillées du coin avec les sondes) pour attendre que cela se calme, mais instructif quand même.
setsail.com[...]-winds/
les deux seules fois ou nous sommes rentrés quelques part avec une bonne houle aux fesses
- passes de la Gironde, calme plat mais houle de 4,50 au buletin météo, beaux surfs, tant qu'on ne part pas en travers :lavache:, un peu diminuer les gaz pour laisser "filer" les vagues qui nous rattrapaient au lieu de les accompagner ce qui certe est "grisant " mais potentiellemnet plus dangereux, car avec le tiers avant de notre bateau posé sur ...rien
- l'autre fois une petite houle qui nous semblait pas terrible du tout en approche de Boulogne jusqu'a ce qu'une vague plus haute nous léve suffisament le cul pour que notre delphiniére vienne se posé sur l'eau ...c'etait avec un bateau assez grand

la gironde avec celui la
long-cours.62.over-blog.com[...]pg.html
Boulogne avec celui ci
long-cours.62.over-blog.com[...]pg.html

12 sept. 2013

Pour la 1ère vidéo, il est entré au port. Pour la solution de rester au large, ce n'est pas la question. Le danger est la question c'est arrivée dans une entrée de port et une houle qui creuse dans l'entrée sans possibilité de faire demi-tour.
La solution : s'entrainer dans les passes de la Gironde, ou embarquer avec le pilote (il s'amuse bien avec la houle, quand ils font route).

12 sept. 2013

Les pilotes de la Gironde se sont fait rouler , et de mémoire un ou deux morts, quelques fois à trop pratiquer on en oubli les risques .
Toujours de mémoires lorsque la pilotine s'est faite roulée , des gars étaient à l'extereiur....

13 sept. 2013

Toujours de mémoire c'était en rentrant

12 sept. 2013

Attention, là tu ne précise pas un truc important! la pilotine (ou la SNSM qui fait aussi ce genre de "sport" à haut risque), ils se sont fait rouler en ENTRANT ou en SORTANT (de la passe). Car ce n'est pas pareil !!! Car attaquer une barre dans le sens de la sortie est mille fois plus dangereux!

14 sept. 2013

Toujours de mémoire (ben oui avec un seul neurones cela reviens par morceaux ) c'etait dans les passes sud

12 sept. 201312 sept. 2013

je suis pour garder de la toile a l'avant, une triquette ou meme un tourmentin, le moteur ca manoaeuvre pas bien dans la grosse houle... et sinon comme dit notre ami suisse : ne pas aller vers la cote au portant fort... on reste a 50miles au large ( ou on y va ) et on attend.
On a effectivement presque toujours le choix si on s'y est pris assez tot...je ne rentre jamais dans un port inconnu au portant ( et surement pas la nuit)par plus de force 6-7 avec une mer formée

12 sept. 2013

Par deux fois nous nous sommes retrouvés dans cette situation, sans vraiment l'avoir prévu. Je ne raconte pas ici comment on y est arrivés, ce n'est pas la question, mais plutot ce qu'on a fait.

Une arrivée au port de La Guardia (frontière espagne/portugal) face à la grande houle de l'atlantique. L'entrée du port est très étroite, ca brise grave de chaque coté mais pas au milieu, la houle n'est pas tout à fait face à l'entré du port, un peu en biais, je dirais 30° . Mais le port est très petit, nous le savons. Nous avons tout ferlé/roulé en amont de l'arrivée, de peur de ne pas pouvoir gérer les voiles entre les bateaux de pêche, et fait l'arrivée au moteur. Rester dans l'axe des vagues en visant l'entrée du port , c'est à dire de biais. et tourner au dernier moment pour entrer avant de se faire fracasser sur la jetée. Vitesse suffisante pour contrôler le bateau.

La deuxième fois , c'était à l'entrée de l'adour, petite houle d'arrière on entre sous voile, contre le jusant, ça semble calme. On est presque déjà passés, quand je jette un coup derrière et je vois un truc énorme nous débouler dessus par derrière, on a immédiatement complété les voiles avec du moteur et remercié l'architecte de nous avoir pondu un safran aussi costaud pour rester dans l'axe quand ça lève, et tenter dans les descentes de nous rapprocher de la jetée protectrice (conseil des IN: raser la jetée). Je pense que la barre s'est formée juste au moment de notre passage, c'est pour ça que ça avait l'air calme 5 min avant.

Dans les deux cas, dérive haute, puisque nous arrivions au portant et dans les deux cas, le fait que le barreur/ la barreuse avait une idée très claire de la configuration des lieux (base lecture IN, examen carto, etc...) a été précieux. Ca permet de ne pas hésiter sur l'angle d'approche, le bon moment pour tourner, etc.... et quoi faire quand on déboule à pleine vitesse dans la zone calme. (là il faut ralentir vite, ce qui n'est pas toujours facile).

Voilà, simple partage d'expérience. Sinon, on fait comme tout le monde, on tache d'éviter ce genre de situation.

12 sept. 2013

ca c'est bien mais tu rate ton coup t'es mort, c'est une mesure d'urgence uniquement ou pour jouer .
Contrairement a mon post precedent j'ai deja jouer a ca et ca craint meme si on est destroy man

13 sept. 2013

Philippe, je tiens à clairifier ce point.
Nous ne sommes pas du genre à jouer. Ni l'un ni l'autre.
Pour autant, ce n'étaient pas des mesures d'urgence. Disons que c'étaient dans les deux cas, une sous-évaluation des risques de la situation.

Celui qui sait toujours en toutes circonstances évaluer l'exacte mesure de risque d'une situation est quelqu'un qui a bourlingué bien plus que nous. S'il existe. (Même Tabarly n'a pas su évaluer le risque réel de sa prise de ris.)

L'important est que dans les deux cas nous avons d'une part eu les bons réflexes pour assumer la situation et d'autre part amplement débriefé pour réviser nos critères d'évaluation des risques. Nous grandissons comme ça, ensemble, co-skippers, en évaluant les risques avant et en débattant après s'il y a eu erreur d'évaluation. Et du coup, sur certains trucs nous devenons plus audacieux et sur d'autres, nous devenons plus prudents.

Isabelle et Ariel, de Skol

13 sept. 2013

he on rigole, enfin moi je rigole souvent car, ici on parle on ne fait pas de la voile, c'est juste un paliatif en attendant de naviguer surtout pour ce genre de sujet absolument subjectif...
Pour ma part j'essaie sur ce site de minimiser les faits d'arme et de faire le prudent pour conseiller la prudence aux autres, cela ne veut pas dire que ca se passe comme ca en privé
philippe

12 sept. 2013

Question :
Dans le cas du catamaran de la vidéo du 1er post, mais valable aussi pour tout autre esquif : est-ce qu'une ancre flottante peut être utile ?
J'imagine une ancre avec 2 bouts, qui puisse être mise en drapeau d'un bord ou de l'autre pour ramener le bateau dans l'axe... et qui puisse être larguée en urgence.

12 sept. 2013

De toutes façons tu es dans la merde!

12 sept. 2013

C'est Peter blake qu'est rentré comme ça dans le goulet de Brest sur New-Zeland après son record du TDM en - de 80jours... à sec de toile.

Plus sérieusement (on est pas Peter Blake - paix à son âme) c'est encore plus casse gueule en cata. Garder sa trajectoire nickel est plus complexe avec 2 coques, 2 moteurs, 2 safrans et un fardage de tour Montparnasse... à réfléchir à 3 fois plus avant de s'y lancer!

14 sept. 2013

"C'est Peter blake qu'est rentré comme ça dans le goulet de Brest ..."
Non, ce n'était pas dans le Goulet mais au large de Ouessant lors de la dernière journée de son record.

12 sept. 2013

Pas d'accord sur le désavantage du cata, dans la video du début du post, on voit bien que c'est la vitesse du cata qui lui permets de descendre la vague, alors qu'un lent monocoque aurait été moins à l'aise.

12 sept. 2013

euh! dans cette situation précise (vidéo) le cata n'a pas l'apannage de la vitesse! même un 3.5m en acier renforcé au ferro-ciment part au surf! :langue2:

12 sept. 2013

Qui a déjà entré à Fornel avec une grande houle? je l'ai fait une fois, sur le coup bof facile, mais quand j'y suis rentré j'ai bien trouvé la passe petite et pris conscience que si le bateau partait en surf et se trouvé perpendiculaire à la vague ,cela en était fini du bateau et de nous , j'ai vraiment flyper après coup. André

12 sept. 2013

oui,bibi ds les annéés 80,pas de GPS et un bon coup de tram/mistral à mi trajet San feliu/fornells....
A l'approche ,on a 30 fois vérifié phare et aspect de la cote pour bien etre sur avant d'y aller!par contre aucun souvenir de stress ou de difficultés ds le goulet proprement dit(c'était sur Aquila GTE)
il y avait de telles rafales qu'une annexe avec hord bord a été retournéé!c'étais celle de dauphin vert un acier de 13/14 m basé a port pin rolland

12 sept. 2013

pas mal de vidéos d'entréés de ce type sur YOU tube...que ces entréés sient réaliséés par des "inconscients" ou par des marins confirmés qui assument le(les!)risques....
pour avoir embouqué 1 fois la grande passe de la gironde en Muscadet,et ds des conditions apparement "normales" "favorables"force est de reconnaitre que le toucher de barre(affiné par la pratique du dériveur470)peut etre détérminant....on s'est fait un peu peur....mais à la reflexion un "mauvais" barreur se serait fait rouler...je crois...

13 sept. 2013

On peut dire de moi que je suis un mauvais barreur (j'assume et je ne me soigne même pas) mais lors de notre entrée de la Gironde...ben je n'ai rien eu à faire le bateau était comme sur des rails et dans les surfs à une vitesse "folle".
Mais cela est sans doute du au fait que nos dérives n'étaient pas mises et que nos seuls appendices étaient : l'aileron du gouvernail et les deux protections d'hélices. un peu comme les trois empennages d'une flèche.
Nous n'avons même pas eu la tendance a quitter notre trajectoire comme le fait le cata de la vidéo lorsqu'il commence à lever le cul .

14 sept. 2013

Tu auras sans doute lu plus haut ce que j'ai ecris :
"passes de la Gironde, calme plat mais houle de 4,50 au buletin météo, beaux surfs, tant qu'on ne part pas en travers , un peu diminuer les gaz pour laisser "filer" les vagues qui nous rattrapaient au lieu de les accompagner ce qui certe est "grisant " mais potentiellemnet plus dangereux, car avec le tiers avant de
notre bateau posé sur ...rien"

Pour la hauteur des vagues comme toi prefere rien dire, je ne veux pas me faire taxer de "marseillais" :mdr:, la seule chose de sure c'est la hauteur de la houle annocée par la meteo : 4,50m et qu'avec la remontés des fonds et le peu de courant contraire qu'il restait c'était plus haut que la houle d'origine ,
Regrette de ne pas avoit pensé à prendre quelques photos .

Quand à rentrer à la voile totalement impossible : il n'y avait pas le moindre vent , à part le vent apparent qui lui dans un des premiers surf a été assez fort pour faire s'envoller une tige de botte en cuir posée derrière notre pavois et qui nous servait de fourrage, on la vu s'envoller et passer ...

Nous ne sommes pas passés souvent par la mais systematiquement nous nous "allignons "avant même la première boué ,jamais suivi les conseils de "locaux" preconisant de couper plus court, Toujours content de ce choix.

13 sept. 2013

:-D, je ne vois pas les choses comme ça...

La manette dans le coin, si ça répond pas à la barre, ben on fait un 180° et on pousse de l'eau, quitte à rester sur place, jusqu'à ce que ça change.

J'ai déjà connu ça entre la "quatre" et la 2A, ça m'arrivait aussi haut que les barres de flèches (je ne veux pas dire à hauteur de mat, ce qui était réel, mais ça ne paraîtrait pas crédible), pourtant un chalutier était devant moi (confiance mal placée) :lavache:

Ben après avoir poussé l'eau, je me suis mis sur l'ancre au N de la "10", pour souffler un peu (appareillage vers 4 heures), et immédiatement le "CROSS" a tancé :
"Le voilier, qui prend les rouges à Tribord, dégagez immédiatement, ça déferle là-bas" (bon il y a prescription).

Je me suis dit, "Fume camarade, j'écoute pas...", je connais bien la barre, :-p, et à la renverse, direct "Royan", pour prolonger le roupillon, j'en avais plus besoin que le risque.

Donc pour conclure, face à la mer vous serez directionnels, la mer de poupe ce n'est pas sûr :reflechi:

12 sept. 201312 sept. 2013

Je voulais répondre au message de Tupperware placé bien plus haut (en fait je suis nouveau sur le forum et je trouve bizarre ce système ou on peut répondre n'importe ou, mais bon) mais ma réponse colle bien avec le message de CAPTEN. Je recolle l'idée maitresse de Tupperware (si tu me le permet!)


Oui oui Oliv pas de problèmes je suis en accord avec tes dires, et ceci est ton expérience mais le jour ou cela doit LUI ou NOUS arriver, bonnes chances et toute théorie semblera superflue

@ Tupperware donc:

En rentrant en voiture, j'ai repensé à ce que tu dis.
Et je comprends tout à fait!
Mais cette situation, n'importe qui ayant un tant soi peu navigué la déjà rencontré, c'est même une des premières choses que l'on t'apprends: Si le vent monte trop, si la mer grossit tellement que cela ne passe plus au prés, abat, pars au portant...
Car finalement, qu'est-ce qui distingue un train de vagues courtes qui déffèrlent alors que tu est au portant, de ce train de vagues courtes là, qui déffèrlent aussi, alors que tu est également au portant? La seule différence ce sont les deux môles qui l'encadrent... et la peur psychologique de se fracasser dessus, alors qu'elle n'existe pas (ou peu) au large. La sanction est d'ailleurs la même: se faire surprendre à la barre, se mettre en travers, se faire rouler. Tu as seulement moins d'espace, c'est la seule différence.
Alors prends la question par ce bout là: t'es tu fait souvent coucher BDF dans l'eau en côtière ou au large? Même si cela arrive, la réponse est non (je crois). Alors pourquoi plus entre deux môles? Qu'est-ce qui diffère?

Pourtant, je pense que l'accident arrive plus souvent entre deux môles qu'au large! (comme quoi tu vois, j'abonde dans ton sens, et puis on en a tous déjà entendus parler) Mais je pense surtout que les causes sont à chercher plus du coté du stress, qui engendre la peur, voir la panique, donc la déconcentration, le mauvais réflexe et enfin l'accident.
Je reviens alors sur ce que je disais plus haut: concentration et zenitude sont les clés du passage d'une barre.
Sauf à tosser le fond au passage, il n'y a pas plus de raisons que cela se passe plus mal qu'au large.

Il faut se méfier également des vidéos prises par des terriens qui sont venus voir le grand frisson de la tempête. Eux sont tout exités à l'idée de voir du sang, de l'accident (on l'entends dans la video !oh my god!. Si cela se trouve, à bord ils étaient très calmes.

Je pense (perso!) que les qualités d'un skipper sont Pragmatisme et Sang-Froid, mais un peu de "culot" et de "confiance en soi" ne nuit aucunement.

13 sept. 2013

Désolé mais cela diffère fortement d'une situation au large par le fait que les fonds remontent et que (pour les entrées de port) des moles encadrent la houle ou un courant contraire c'est deux ou trois "détails" interagissent entre eux et avec les vagues .
Créant des formes de vagues et des intervalles entre crêtes que tu auras peut de risque de retrouver en pleine eau (peut être contre un très très fort courant et encore).
Avec une houle de 4,5 m en entrée de Gironde contre une fin de jusant tu te retrouve avec des vagues forcement plus hautes que la houle qui les crée (je ne m'avancerais pas à avancer un chiffre , mais ceux qui ont pratiquer le coin auront une idée de ce que cela peut donner)
Et des vagues de cette taille au portant pour notre bateau.... bof (pas forcement bof pour mon estomac :heu:) la même hauteur de vagues dans les passes ....ben c'est plus du tout le même type de vagues...
Qu'en au facteur "culot" et "confiance en soi" j'essai d'éviter , mais je suis sans doute un peu frileux :-D

14 sept. 2013

tu aura sans doute remarqué que j'avais pris la peine d'ecrire "diffère fortement d'une situation au large" "au large" :heu: :reflechi:

13 sept. 201313 sept. 2013

Oui... et non. Je connais dès tas d'endroits en cotière/large ou les méandres du fond ou la présence d'un cap lève une mer courte et déferlante pour peux que tu ai une météo forte sur quelques jours ou un fetch long. Les Bancs de la cote Belge, ceux de Gris Nez, raz de Barfleur, Blanchard (celui-là, même par beau temps...), les parages de Casquets, tous les passages entre Jersey et St Malo dont le cap Frehel, toute la baie de St Brieuc, les héaux de Brehat etc etc... Ca commence au franchissement du plateau Continental et ensuite à n'importe quel endroit ou le fond remonte. En Manche (mer très peu profonde, seule la fosse des Casquets dépasse de peu les 100m) Atlantique et en Méditerranée ou là c'est encore pire du fait de la configuration de cette mer (à mon sens la plus dangereuse des cotes métropol.)
Ce n'est pas simple: en écrivant j'ai une situation en tête, et tout lecteur à la sienne en lisant le post... je dirais que la hauteur importe peu (sauf si port à seuil). la question est: pente de la vague et volume déferlant (qui sont liés)

Pour le culôt, je concède que c'est un peu provoc! C'est juste pour tempérer "Pragmatisme et Sang-Froid". N'est pas Clint Eastwood qui veut ;-)

12 sept. 2013

bonjour. ayant plusieurs fois rencontrè ce genre de situation je procede en general toujours de la meme façon! ça n'engage que moi et ça n'a aucune valeur de referençe!je garde toujours de la grand voile à 2 ou 3 ris et un peu de toile sur l'avant,( moteur debrayè)et un peu en travers de la vague( comme en surf)si l'on est completement perpendiculaire à la vague le safran risque de ne plus agir si la vague qui arrive par l'arriere est trop abrupte! dans ce cas on peut essayer de sauver le coup en jouant sur les voiles, je rentre toujours avec beaucoup de vitesse pour rester sur la vague; c'est bien sur tres impressionant mais avec beaucoup de vitesse en general ça passe!sur un bateau leger une grand voile completement debordèe et un foc bordè plat en cas de debut de mise en travers,le foc va prendre la vague de plein fouet et vous remettra sans doute dans l'axe maintenant ça ne marche pas à tous les coups!!!certains ports sont extremement dangeureux par tres mauvais temps(fecamp à marèe basse)
,zumaya,arcachon (les passes),brigthon etc

si on a reussi son coup une fois il faut rester extremement modeste car la fois suivante on peut tres bien mal jauger la situation et aller au tapis!! l'ideal est bien sur de rester au large( sauf s'il ny a pas vraiment moyen de faire autrement) c'est parfois tres dure si l'equipage est extenuè, et paniquè mais rester au large dans çe cas peut vous sauver la vie!
apres le grand surf de l'entrèe du port il reste à ne pas aller se fracasser sur les bateaux ou les quais du fond; si l'on a gardè la grand voile un brutal virement bout au vent stabilisera la situation! en dernier ressort il reste la methode de cow boy c'est à dire laisser filler ancre et chaine mais comme disait un copain restons au large, il faut mieux un "couillon" vivant qu'un heros mort cordialement

13 sept. 2013

N'est ce pas à Fécamp que par gros temps un voilier en acier a raté son entrée et fini sur la plage ou il n'est vite resté qu'un bordé éventré il y a une trentaine d'années ?

14 sept. 2013

Longcours: Exact, mais surement aussi à cause du courant traversier. C'était à Fécamp, de nuit, 5 morts je crois.

12 sept. 2013

je rejoins le côté "zenitude", il y a aussi un coté connaissance des lieux
.
celle-ci est l'entrée du port où j'ai commencé mes premiers pas à la voile (entre autre j'y suis né :famille: ), conditions classiques d'un deuxième jour de bora (maintenant l'entrée a été modifiée)
.


.
j'ai mémoire d'y être rentré une fois avec le Star (je ne pourrai jamais ouliber) et 2/3 autres fois avec des voiliers plus grands dans les mêmes conditions, c'est facile à mesurer la crête des vagues arrive sur le quai; et bien connaître ou pas connaître c'est bien différent
.
quand on connaît, c'est ç dire on a déjà essayé plusieurs fois à rentrer dans des conditions moins fortes, au moment où l'on se trouve avec du plus violent c'est surtout une grande poussée d'adrénaline, on rentre de la même façon et à la fin on a un sourire à 36 dents ou bien on les a toutes perdues
.
quand on ne connaît pas l'endroit par contre il y a la composante "inconnu" qui intervient, techniquement cela peut être la même chose mais mentalement il y a le doute, l'appréhension qui bourdonne dans la tête
.
si on est obligés, se rappeler de la zénitude :-)
.
.
.
.
certains se souviendront la séquence de photos du voilier qui rentre à Zumaia, part à toute vitesse puis se fait traverser et finalement il rentre normalement, cela paraîssait (et c'était) impressionnant mais l'équipage a dit que c'était monnaie assez courante, ils faisaient toujours de la même manière si besoin

12 sept. 2013

On ne parle pas de rester au large, on parle de comment gérer une entrée de port par forte houle. Donc c'est avoir la 'surprise' d'une houle qui creuse au moment des passes. Un entrainement avec une petite houle, puis plus grosse, etc!!!

12 sept. 2013

Effectivement, je pense que (outre la zénitude!) la clé "technique" réside dans la vitesse d'exécution (pas trop vite tout de même) et ceci que ce soit au moteur ou avec voiles pour rester (très) manoeuvrant. Celui qui hésite, freine, ralentis se fera plus facilement rouler...

13 sept. 2013

le pire, c'est de nuit dans un port inconnu....... ma solution: demi tour et chercher un port plus loin avec une arrivée de jour :acheval:

13 sept. 2013

Oliv44 je suis un peu embêté car j'ai envie de répondre à côté de ta question.
.
Je reprends ton exemple :
- équipier blesse suite à coup de bôme : je n'essaie pas de rentrer au port hélitreuillage selon toute probabilité
- entrée dans Sete par coup de Marin. Exemple très intéressant il me semble que le soucis c'est que les entrées sont est ou ouest et que le marin sera de sud donc déferlantes de travers garanties. Éventuellement l'entrée est (la plus large avec une promontoir ) si vraiment le marin tire vers le SW mais selon toute probabilité c'est quasi garanti de finir sur les cailloux. C'est vrai aussi que l'entrée W présente l'avantage d'être un peu deventee par la colline mais c'est un sacre pari... Je préférerai aller me mettre à l'abris derrière l'entrée de port Camargue par exemple . Ou quitte à viser étroit par marin, l'entrée d'Agde . Ou plus large à PSL :) slalom entre les pétroliers et zou.

Bon j'écris peut être des bêtises faut que je réfléchisse :)

13 sept. 2013

+1 pour l'hélitreillage, je m'attendais à ce que quelqu'un fasse appel au zod des pompiers ou au canot SNSM...
En même temps, ce n'est qu'un exemple imaginé, pas une expérience vécue (le coup de bôme).
J'ai toujours en tête cette histoire du canot de L'aber-Wrac'h sorti porter secours à un voilier qui est finalement rentré tout seul. Ce qui ne fût pas le cas de la SNSM.

Pour Sète, j'ai pris cet exemple car ce bassin est hyper "casse-gueule", pire que le golfe de Gascogne (à mon sens). Ok pour Agde, bien que Port-Vendres soit (pour moi) la meilleure des options de par son entrée très très large, mais c'est plus loin (tout dépends d'où tu viens). Mais je ne suis pas "spécialiste" du coin. 80% de mon expérience s'est déroulée en Manche ouest.

13 sept. 2013

Perso, ça c'est vécu! Superfrelon, de nuit , au bout de deux jours de tramontane (60 nds max, heureusement pas de Marin!), au large de... Sète, suite à un "Pan-Pan relay" (safran arraché) que le CROSS à transformé en Mayday au bout de 24h parceque les moyens SNSM et aériens ne nous trouvaient pas (4 vedettes et 2 brêguets Atlantique). Le tout dans la nuit du 2 au 3 janvier 1996. Heureusement, j'avais pas fait la fête pour le nouvel an!

13 sept. 2013

Non, dans mon cas, le plongeur ne s'est détaché qu'une fois à bord (cela n'a pas été simple) et à la réponse à cette même question il m'a dit que c'etait sa procèdure car sinon cela fait un HLM... en hélico! D'un autre coté il est reparti à la nage car il avait abimé son câble entre le mât et la fixation des bas-haubans)... avnt que le treuilliste ne lui envoie le câble de secours.
On peut en causer (ça remonte à loin, mais tout est gravé dans mon disque dur interne et à vie!), mais là on pollue le post (et comme j'ai la fâcheuse tendance à m'étendre...)

13 sept. 2013

Hélitreuillage depuis le pont d'un voilier... dans de la mer forcément forte ,(puisque c'est la base de ce fil) cela risque de ne pas être évident du tout avec le gréement

13 sept. 2013

Pour l'entrée de Sète par F8 j'ai donné. Ou plutôt j'ai renoncé :) Pour le coup de bôme aussi (pas moi). Pour l'hélitreuillage je n'ai fait que lire la presse spé, il me semble que c'est fait en s'écartant du bord justement pour éviter le gréement . Un spécialiste ?

13 sept. 2013

Je ne suis pas 100% d'accord avec le terme de "zenitude", la zenitude, on l'a grace a la connaissance de son boat et l'experience de la mer. Quoi que, n'etant pas inconscient, on sait qu'il reste un risque en cas de defaillance dans un moment difficile, ce qui est positif puisque cette prise de conscience oblige notre cervelle a cogité sur les eventuelles solutions du "au cas ou..." . Je prefereais le terme "garder l'esprit clair et concentré"

13 sept. 2013

Dans ce cas de zénitude, un bout de toile en fonction du vent et beaucoup plus fiable que de tout affaler et de continuer au moteur(comme bcp le préconise), une voile d'avant pour éviter l'empannage ?
Dans l'histoire du cata retourné sur les cotes marocaines (équipage complet décédés), il faut lire l'enchainement d'erreur.

13 sept. 2013

Tu sais ce qui c'est passé !?
Moi j'y étais pas et donc "l'enchainement d'erreur" bien fort est celui qui peut en parler.

13 sept. 201316 juin 2020

Photo d'un port du Languedoc par gros temps d'est.
Je n'essayerais pas d'y rentrer.

D'après les locaux, seuls Sète et Port Vendres sont accessibles par tous les temps.

13 sept. 2013

Tu m'étonnes.

Je ne vois pas quelle situation de crise obligerait à rentrer absolument dans l'instant, sans attendre la renverse, ni pouvoir se dérouter. Comme le dit fort justement CLK, le danger c'est la terre. Je n'ai jamais eu à le faire, mais en cas d'urgence vitale, je n'hésiterai pas à appeler le CROSS.

Après, il y a l'entre deux où on se dit "ca va passer", puis "Oh, m.." mais trop tard pour faire demi-tour, comme le décrit Skol. La bonne nouvelle c'est que généralement ca passe, même pour les Kiwi inconscients.

@matelot : Je suis pas sur pour l'entrée à la voile, plutôt qu'au moteur seul. Dans ce genre de situation, je suis généralement à la barre, essayant d'avoir l’œil sur tout et sur tout le monde. Moins il y a de trucs à gérer, mieux je me porte. Si le moteur lâche, il sera toujours temps de dérouler un bout de génois.

13 sept. 2013

Ca Koala c'est Canet sans aucun doute...

Port vendres c'est vraiment une entrée tout temps !!
et dans une moindre mesure La Nouvelle et Sète.

13 sept. 2013

La photo c'est canet en roussillon.
C'est là que j'ai battu mon record de vitesse : 12 noeuds.
Pris par une vague venu de je ne sais où en entrant.
Le gros moteur qui voulait sortir a du coup fait demi-tour.
Je suis bien resté un quart d'heure dans l'avant port à ralentir les battements de coeur.

13 sept. 2013

pour longcours: bonjour tu as raison ,il y a une trentaine d'annèes à fecamp un voilier acier a ratè son entrèe par tres mauvais temps(sans doute à marèe basse, je ne me souviens plus) il a ete depallè vers le trou au chien(cotè gauche entrèe) on a en effet pas retrouvè grand chose! on oublie aussi trop souvent qu'en plus des lames sur une barre dangeureuse le courant peut avoir un effet determinant! s'il sagit d'une estacade en bois il peut etre traversier et beaucoup gener la progression(nieuport, deauville etc) dans un estuaire par fort coeffiçient le courant sortant peut egalement freiner la marche et permettre aux deferlantes de vous rattraper si la vitesse n'est pas suffisante(ce qui m'est arrivè dans le goulet de brest mauvais temps et fort coefficient)le bateau fut couchè à plat par une defferlante heureusement la derive centrale etait remontèe et le bateau derapa!!! il fallut derouller tout le genois pour ne plus se faire rattrapper( les surfs etaient surrealistes) l'interieur du bateau un vrai capharnaum, une partie de l'huile moteur dans les fonds???? l'atterissage à la voile fut accrobatique!! cordialement

13 sept. 2013

Je suis rentré une fois à Gruissan, par vent d'est un peu fort et des belles vagues, mais très nettement inférieures à celles de la photo de Canet et l'aventure de Cetecry.

Heureusement un des gros catamarans promène-touristes à moteur entrait aussi et j'ai suivi sa manœuvre.

S'approcher à hauteur de la jeté en venant mer de l'arrière avec suffisamment de vitesse et une fois à hauteur de la passe, virer sèchement pour l'embouquer en mettant un bon coup de moteur et ça rentre.
Après on est bien dedans !

13 sept. 2013

@longcours, reprends le fil dessus.
Déroulé un bout de génois si le moteur tombe en panne au mauvais moment, je ne sais si tu as le temps et l'esprit de le faire et vu que j'ai des voiles a mousqueton!!!
Le gros bateau qui passe avant et que tu suis est un bon plan.
Le problème de cette situation c'est la zone restreinte des 'passes'.

13 sept. 2013

Ben justement j'avais suivi ce fil , et vu que tout ceux qui auraient pu dire exactement ce qui' c'était passé sont morts ...
Il ne reste que les : ils semblerait , je pense que , ils auraient du , pourquoi n'ont ils pas , un filet , pas de filet , un bout du bord tout cela basé sur ...du vent .

13 sept. 2013

meme au moteur et meme par temps normal ayez l'ancre et une voile d'avant prete : je sais ca fait un peu glenmuch, et vous avez du bol que je ne vous impose pas la godille

13 sept. 2013

L'ancre à l'arrière ou à l'avant? :mdr:

13 sept. 2013

et en voila un qui se moque :non:

13 sept. 2013

A priori en cotier tu dois avoir ton mouillage prêt.
C'est bien pourquoi je préfère être à la voile, bien plus fiable que le moteur.

13 sept. 2013

la godille par F8 ? Tu dois avoir un sacré style :-)

13 sept. 2013

Godille chinoise, avec ça tu pousses un porte avions :acheval:

13 sept. 2013

Petite video (déjà diffusée ici) qui illustre assez bien certains cas de figures évoqués sur ce fil:

www.divertissonsnous.com[...]empete/

13 sept. 201313 sept. 2013

instructif à 50 cms prés c'est un skipper adroit mais assez gonflé
ou un skipper irresponsable qui au minimum crashe son bateau et s'en sort bien s'il n'y a pas de blessés ...
visiblement il est moteur à fond

à la troisième vision j'ai une quasi certitude que sans que le rebond heureux d'une vague il se crashe grâce sur la jetee bâbord.

pas à faire à mon avis

c'est ou ????

13 sept. 201313 sept. 2013

ouais mais ils frolent le mole et sans le rebond qu'il ne pouvait pas gerer c'était le drame. pour moi c'est pas de l'adresse c'est de la chance, genre roulette russe
:non: :non: :non:

13 sept. 201316 juin 2020

Salut, je ne pense pas qu'il y ai beaucoup de téléobjectif, cette vidéo a été prise à Svaneke dans l'Est de l'ile de Bornholm entre Suède et Pologne (le SW de la Baltique) je naviguais par là-bas en Août 2012, et je peux vous dire que le port est vraiment tout petit.

Il y a 13 m entre les deux musoirs dont ils en frôlent un.
Chapeau au barreur !

13 sept. 2013

Ouais. On voit bien qu'il part deux fois au tas avant de frôler le môle. C'est là ou un peu de toile à l'avant le lui aurais "peut être" évité. Par contre le plus inconscient (et par conséquent le skipper!) c'est celui qui se tiens sur le balcon AV son aussière à la main. Lui, si çà avait tapé (voir simplement ragué) sur le môle, il l'aurait senti passer !!!

Après, comme dit Koala, les images d'une vidéo, la réalité, et moi derrière mon écran toutes les fenêtres ouvertes (il fait beau)... je peux pas juger!

13 sept. 201313 sept. 2013

Il est aussi certain que la scène est filmé au téléobjectif, ce qui écrase les plans.
Mais ça ne change rien à la performance du skipper, même si elle est à la limite de la catastrophe !

14 sept. 2013

C'est pourtant un 40 pieds mais je penche aussi pour la roulette russe...

13 sept. 2013

Bonjour Jean, je n'ai pas réussi à retrouver le fil où cette video avait déjà été diffusée. Il me semble qu'il s'agissait d'un port en Ecosse, mais je n'en suis pas sûr.

14 sept. 2013

Il y a des cas où être un bon skipper c'est prendre les bonnes décisions. Et la bonne décision n'est pas forcément celle qui a finalement marché, mais celle qui a toutes les chances de bien se terminer.

N'étant pas à bord, je ne sais si cette vidéo fait partie de ces cas.....

13 sept. 2013

Réponse au sujet : j'ai remarqué que ça se passait toujours mieux quand on gardait une vitesse soutenue (testé à Bourgenay).

13 sept. 2013

c est comme en moto ( enduro)
faut pas couper!! les gaz

13 sept. 2013

Rentrant à Cap Breton avec une assez forte houle (2,5 à 3m), l'entrée vue du large était très impressionnante ! J'ai remarqué après, que les locaux gardaient toujours un peu de toile (GV à 1 ou 2 ris, où génois avec qq tours). Ce que je ferai la prochaine fois.

13 sept. 201316 juin 2020

A Zumaia (Pays Basque espagnol), ils sont coutumiers du fait...

Photos jointes :

-entrée du port;
-sortie du port

Peio
Haize Egoa

13 sept. 2013

Qu'est ce qu'on est bien tranquille sur les canaux :lavache: :jelaferme:

13 sept. 2013

attention! mascaret! :tesur:

13 sept. 2013

Même dans ceux de Patagonie ?

13 sept. 2013

C'est ce qui s’appelle chercher la misère pour être poli !!
Un Oceanis 40 43 ou 46 ??

13 sept. 2013

Dans la video, on voit bien les zig zag que le barreur fait, après, l'analyse du chance ou pas, il faudrait avoir été sur place ou discutait avec l'équipage, mais il y a un équipier dans le balcon avant donc a priori acte réfléchit.

13 sept. 2013

Pour ma part j'appellerai la capitainerie pour les informer de mon infortune et demandé conseil ...il n'y a pas de honte ...au moins en cas de grosse m... ils seront informé

c'est le cas d'Etel ou le Pouldu ici il est conseil d'appellé si l'on a un doute

13 sept. 2013

Pour ma part je ferai une confiance limitée en la capitainerie car en toutes circonstances le skipper est responsable. Quant à la roulette russe ce n'est pas ma définition de la sécurité en équipage familial...

13 sept. 2013

c'est quand m^me leur boulot et m^me leur mission ..et ne pas confondre le canal 9 qui est celui de la marina (et ils sont aussi competents quoi que l'on en pense) et le 12 qui est la capitainerie qui gere et qui guide les gros bateaux et si le 9 a un doute ils vont te dire de demandé au 12

13 sept. 2013

L'info à la capitainerie ok, mais en fonction du bateau, de la connaisssance des lieux et du skipper, la donne est radicalement différente. Pour la sécurité de l'équipage elle est fonction de tellement de facteur et surtout du skipper. Pour une entrée mortelle, il y a eu un fil sur une entrée de port au Portugal avec forte houle (l'équipier jeune, est arrivé a terre à la nage).

13 sept. 2013

On peut dire ce qu'on veut mais ça va toujours mieux quand le bol est de son côté.. :pouce: et il en faut toujours un peu.

13 sept. 2013

Tu sais ce que disent les vieux marins : "Une belle manœuvre est une catastrophe manquée".
Chapeau pour celle de la vidéo, mais un poil risquée.

Sur le premier fil, que je ne retrouve pas non plus, un ancien capitaine de Port Leucate ou Gruissan, disait qu'il était très très fortement déconseillé d'essayer de rentrer dans ces ports, par forts vents d'ESE.

13 sept. 2013

Je n'ai aucune connaissance de ce type de conditions mais ça me rappelle ce fil émouvant:
www.hisse-et-oh.com[...]-paques

Mieux vaut rester en mer que d'affronter ça.

13 sept. 2013

Dans le fil suite à cette video il y a une question à suivre ? Y a t-il toujours des trains dans la houle avec des périodes différentes (en tps et hauteur) ?? Perso un plan comme sur la vidéo, j'y vais pas.
Mais cela me fait penser aux entrées des lagons, ou cela déferle de chaque coté avec parfois un courant traversier (je n'aime pas).

13 sept. 2013

Ce que tu dis me fait penser à une chose, en entrant dans la passe d'un lagon, j'ai souvent été surpris car venant dans le sens des vagues on ne les voit pas déferler, c'est quand on est dessus et une fois passé qu'on s'en rends compte (que c'était plus chaud qu'il n'y parait). Et comme on était par beau temps belle mer 5 minutes auparavant, on (je) est plus facilement surpris.
Par contre, en manche ou med, tu as mauvais temps, tu sais à quoi t'attendre.
Mais il est juste de préciser qu'en attaquant une passe dans le sens de la houle, de fait, une certaine illusion d'optique laisse à penser que c'est plus facile qu'il n'y parait!

14 sept. 2013

salutatous

il faut aussi se rappeler que la profondeur d'eau influe sur l'état de la mer (donc houle et mer du vent)
- + de 50m de profondeur : pas d'influence
- - de 20m : la houle et les vagues vont monter très vite et voire déferler
- entre 20 et 50m ? méfies toi grave
de plus, comme dit dans les posts précédents, un courant peut perturber l'état de la mer
tout cela induit que l'état de la mer au large sera trompeur par rapport à l'état de la mer dans l'entrée du port
d'où l'importance, dans sa préparation de navigation, d'avoir toujours un port de secours (port ou mouillage ou abri), dans lequel on pourra entrer quelque soit le temps

comme dit plus haut, la manœuvrabilité est la solution donc cela implique une certaine vitesse pour s'imposer à la houle (on le voit bien dans les vidéos presque catastrophes du dessus)

donc garder de la voile d'avant et de l'appui moteur

j'essaye d'éviter (si possible) d'entrer avec la GV (surtout portant) car l'empannage intempestif guette et surtout la GV fait loffer et cela peut être brutal et au moment d'un coup de houle

mais si on peut fuir ailleurs, c'est le plus recommandé

cordialités maritimes
larent le hareng

14 sept. 201314 sept. 2013

Pour avoir vu un voilier se fracasser sur la digue d'entrée de Port Bourgenay, au moteur, il s'est pris la ligne d'un pêcheur près du môle d'entrée, je recommande vivement d'avoir au moins une moitié de foc déroulé afin de rester maneuvrant en cas de pépin moteur au moment d'entrer.

CaptainRV

14 sept. 201316 juin 2020

Oui, je me souvenais que c'était quelque part...au Nord, mais Romanée-Servan a donné la bonne réponse.
Sur Google Earth, voici à quoi ressemble ce joli petit port de Svaneke, dans l'île de Bornholm.
Je me demande cependant si le brise lame en enrochements était déjà présent lors du tournage de la video...!

14 sept. 2013

Où l'on voit pourquoi il a "rasé" le môle, c'est nettement mal pavé de l'autre coté!

Phare du monde

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2022