Le navire Phares et Balises Sanguinaires II échoué.
Eric Cullieret
Le navire Phares et Balises Sanguinaires II échoué.
Eric Cullieret
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Le remorqueur des Phares et Balises "Iles Sanguinaires II" s'est échoué ce matin près du quai des Torpilleurs, poussé par les vents violents de la tempête Bella. Une voie d'eau a été constatée sur le bâtiment, d'où se sont déjà échappés 4 000 litres de fioul.
Le préfet s'est déplacé sur place ce matin. Selon les services de la capitainerie, les opérations devraient prioritairement consister en la stabilisation du bâtiment. Un barrage anti-pollution devrait également être mis en place. Des moyens de pompage devraient ensuite être déployés mais pas engagés tout de suite. Le pompage pourrait en effet alléger le bâtiment et nuire à sa stabilité. Il y aurait, selon les autorités, environ cinquante mille litres de carburant à bord.
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Les opérations devraient commencer en début d'après-midi. Un remorqueur est attendu en milieu d'après-midi en provenance de Bonifacio.
Plus d'informations à venir.
Selon France3, il n'y avait personne à bord du navire quant il a rompu ses amarres france3-regions.francetvinfo.fr[...]78.html .
Etonnant, non ?
Il était sur coffre depuis longtemps après le quai des Ferries, un élément permanent du paysage nautique Ajaccien🙁🙈👎😥
Corse matin
L'incident aurait-il pu être évité ?
Quant au plan Polmar, déclenché en cas de pollution marine accidentelle, il ne devrait pas être déployé, selon la DDTM. « On le déclenche en cas de sinistre majeur, qui dépasse les moyens des autorités locales. Ce n'est pas le cas », détaille Riyad Djaffar.
L'incident aurait-il pu être évité ? Alors que les propriétaires de bateaux étaient enjoints par la municipalité de vérifier leur amarrage, l'échouage de ce navire affrété par un service de l'État interpellait hier sur les réseaux sociaux.
« C'est rarissime », assurait, très ému, le capitaine du navire, Silvère Silvestri. « Les amarrages sont remplacés régulièrement et la chaîne a été changée il y a environ six mois. » Par ailleurs, le navire ne faisait l'objet d'aucune veille. « Il y a une veille lorsque le navire est au mouillage à l'ancre. Mais quand un navire de ce type est au coffre, une fois que tout est sécurisé, il n'y a pas d'obligation de veille », défend de son côté Riyad Djaffar.
Installation du barrage anti-pollution - Bateau Phares et Balises échoué Quai des Torpilleurs - Florent Selvini
Alors qu'il flottait dans la matinée d'hier, le navire s'est davantage incliné et a vraisemblablement touché le fond en début d'après-midi, inquiétant davantage les marins présents sur place. « Il aurait fallu agir quand il était encore en flottabilité, ça a pris trop de temps. C'est scandaleux », s'alarmait hier l'un d'entre eux, sous couvert d'anonymat. « Je ne vois vraiment pas comment on aurait pu empêcher le navire d'échouer », réagit Riyad Djaffar, pour qui « le laps de temps était trop court ».
Arrivé aux alentours de 13 heures de Bonifacio où il était prépositionné, le remorqueur Pionnier a dû stationner dans la baie. Quand pourra-t-il prendre en charge le Iles Sanguinaires II, lourd de 300 tonnes ? Personne ne le sait encore. Les opérations devraient durer plusieurs jours.
En cas de coup de vent, les remorqueurs affrétés par la Marine se mettent sur coffre en alerte prêts à appareiller, avec l'équipage à bord. Le reste du temps ils sont à quai.
Donc quelle était sa position, en alerte sans équipage ou simplement sur coffre à l'abri pendant une tempête ?
Bonjour
On ne parle pas d'un remorqueur affrété par la Marine mais de la vedette des phares et balises appartenant au service des phares et balises (ministère de la transition écolologique).
Ces bateaux ont leur propre regime de travail, qui n'est pas basé sur l'alerte et l'armement permanent d'un équipage.
Donc rien a voir avec les remorqueurs appartenant à la société "les Abeilles".
cordialement
Cyrille
Il faudrait que les journalistes apprennent que ce n'est pas un remorqueur : c'est un baliseur avec ses apparaux spécifiques (grue) et aucun équipement de remorquage (croc, treuil, arceau...), donc parfaitement incapable de remorquer....
Défaillance d un maillon de la chaîne
L enquête dira
Les journalistes écrivent n'importe quoi alors que c'est leur métier. Un maillon est une unité de longueur au même titre que le mètre.un maillon égal 29m ou 27.5m suivant les fabricants. Une chaîne est constituée de maille pas de maillon contrairement à ce que l'on entend ou lit le plus souvent
Sur heo on utilise maillon, il va falloir changer, on peut penser qu un journaliste en est encore moins coupable
En tout cas on ne parle plus de remorqueur mais de baliseur
😎
J’aime assez bien, moi qui fut enseignant, cette maxime - provocatrice - Anglo Saxonne (traduction libre)
Ceux qui peuvent, font.
Ceux qui ne peuvent pas, enseignent.
Ceux qui ne peuvent pas enseigner, deviennent journalistes.
Peut-etre que l’article initial n’a pas été écrit par un journaliste mais par un correspondant local.
Le premier est formé, suit un processus déontologique, se renseigne sur son sujet, croise et vérifie les sources, fait partie d’une équipe editoriale qui dispose de moyens (archives, conseils, etc.),
Le second est seul, payé au lance-pierre, et peut être n’importe qui a répondu à une annonce diffusé par le journal, peut être quelqu’un de consciencieux, de qualité, un futur ou un ancien journaliste, mais peut aussi être quelqu'un non formé, aux idées et aux préjugés bien arrêtés, et dans ce cas les erreurs sont plus fréquentes.
Peut-etre aussi un simple fait-divers ne mérite pas de mobiliser une equipe editoriale...
Du coup, les journaux qui baissent leur effectif de journaliste pour augmenter l’effectif correspondants locaux font certes des économies mais risquent de baisser sérieusement leur qualité.
D’où l’intérêt du forum pour disposer de plusieurs avis et de croiser des sources ;)
Vous y allez un peu fort, personne à part des pros ne connaît la différence maille maillon
Et le bateau ressemble énormément à un remorqueur, corse matin fait du travail , enfin je l ai lu tous les jours de 2010 à 2015 et c était fiable
Bonjour,
Pour moi, dès le départ, j'ai bien compris qu'il s'agissait d'un baliseur et non d'un remorqueur mais qu'importe ! Ce qui me choque c'est la faiblesse apparente (vu de très loin) des réactions des services concernés. Je n'imagine même pas les cris s'il cela avait été un bateau de pêche, un caboteur ou un navire de grande plaisance ! L'armateur aurait immédiatement eu sur le dos ces mêmes services avec mise en demeure de faire cesser immédiatement tout risque pour l'environnement et de dégager son épave dans les plus brefs délais sous contrainte d’indemnités de retard. Mais, là, ce navire est aux couleurs de l’État. Alors, chut, c'est pas si grave que ça. Pas de bruit, pas de vague !
M.., elle est où l'exemplarité des Services de l’État ? Il y avait bien une alerte en cours, non ? Ces Services avaient bien demandé à chacun.e de bien veiller à leurs amarrages, non ? Le port n'avait pas une petite place à quai pour ce navire qui aurait pu être sollicité si un plus grave accident était survenu ? Ici, il est (était ?) de coutume de mettre le plus de bateaux dépendant de "l'action de l’État en mer" possible à l'abri dans la cale sèche en cas d'alerte cyclonique afin que ces bateaux soient disponibles dès le passage au niveau gris pour toute intervention utile.
Philippe
tiens, je me demandais pourquoi ce fil était si suivi, en l'ouvrant j'aurais imaginé un débat de fond de canapé sur l'incompétence notoire de tous ceux qui ont trempé (c'est le cas de le dire ici) dans l'affaire...
Mais non (enfin si un peu quand même!), c'est un débat lexical, intéressant, on y apprend quelque chose.
mais je remarque surtout que personne ne va chercher une source fiable pour étayer son propos.
c'est vrai que ce serait un travail de journaliste, que je ne suis pas... Mais en attendant, on parle un peu dans le vide.
Je propose donc à votre sagacité (et pour pouvoir débattre de la validité des sources proposées..)
Pour ma part j'ai appris un nouvel usage du terme maillon, qui semble-t-il n'en exclut pas d'autres.
Enfin, n'y connaissant rien dans le domaine, il me semble néanmoins que la langue évolue par ses usages. Si tout le monde utilise maillon dans un certain sens, c'est celui là qui finira par primer, c'est la théorie de l'évolution ;-)
Définitions
Chacun des éléments qui constituent une chaîne ; anneau.
Chacun des éléments d'une chaîne abstraite, d'une hiérarchie, d'un système organisé.
Partie d'une chaîne d'ancre comprise entre deux manilles d'assemblage ou deux mailles démontables et d'une longueur de 30 m en marine militaire et de 27,50 m en marine de commerce.
Petit anneau, fixé aux lisses des lames du métier à tisser, dans lequel est passé le fil de chaîne.
MAILLON, subst. masc.
[...]1. Anneau d'une chaîne. Synon. chaînon.Maillons d'un bracelet, d'une chaîne de montre, d'une gourmette; maillon de la chaîne; maillon intermédiaire; maillon manquant.[...]
♦ MAR. ,,Élément d'une chaîne d'ancre, d'une longueur égale à 30 m quel que soit le calibre des mailles`` (Sizaire Marine 1972).
Au final, tout le monde a raison!
Voila ce que l'on trouve sur Wikipedia :
"La chaîne des lignes de mouillage de grands navires est constituée d'éléments appelés mailles, la longueur de référence utilisée est le maillon. Contrairement à sa définition à terre, le maillon n'est pas un élément de chaîne mais une longueur qui vaut 15 brasses, la brasse valant 6 pieds soit 1,80 m approximativement. Le maillon de chaîne mesure donc à peu près 27,50 m pour le maillon anglais et 30 mètres pour le maillon français. Un grand navire est généralement gréé de deux lignes de mouillage comprenant chacune de 8 à 14 maillons, les maillons sont reliés entre eux par des mailles démontables, les lignes de mouillage étant stockées à bord dans un compartiment appelé puits aux chaînes."
Je vis à Le Havre et fréquentant le milieu maritime portuaire j'ai entendu à plusieurs reprises les termes de mouiller des maillons.
Cela fait partie du langage technique propre à la marine marchande et nationale.
Bonjour et bonne année ! En attendant ça sentait fort le gasoil le lendemain, et je me demande (je ne doit pas être le seul!) comment vont-ils le sortir de là? Je ne pense pas que le roue-lève le plus proche soit en capacité de le sortir une fois renfloué. Dépolluer le navire et le tirer jusque une zone profonde? L'emmener sur le continent? Je ne sais pas.
Bonne journée
@Calypso2, tu frises la mauvaise foi ;-) Ne retenir que ce qui convient à ta vision des choses n'est pas très fair play !
D'autant que ne fais même pas l'effort de chercher des sources...
Les 2 usages du terme maillon sont admis dans les dictionnaires, l'un n'excluant pas l'autre... Et comme ça tout le monde a raison!
Il existe des chaines ailleurs que dans la marine, d'ailleurs, on dit quoi pour celles-ci?
Et enfin, l'usage s'impose, si la majorité des utilisateurs utilsent le terme maillon, c'est celui-là qui restera, le terme maille sera relégué dabns les dictionniares techniques ou historisque dans quelques temps...
Les langues évoluent certes au fil des usages, mais les termes de métier font partie du patrimoine linguistique et culturel. Les langues sont le véhicule de la culture.
On a le droit de s’en fiche complètement, mais un jour peut-être, nous retournerons et nous nous étonnerons de tout ce que nous avons laissé perdre et qu’il faudra réinventer. Les métiers de la marine sont (comme d’autres) d’une richesse étonnante si on veut bien s’y pencher.
Et, pour reprendre le thème d’un autre fil, la culture et le langage nautiques sont peut-être ce qui différencie les marins d’une certaine catégorie de plaisanciers.
Je crois me souvenir que dans la Marine ils parlent de yards pour les unités de distance. Calypso2, tu parles en quoi sur ton bateau? Dans un post dédié à ce sujet, tu disais; "mais a condition de savoir que le yard vaut environ 1m , j'avoue que spontanément je ne savais pas ..alors lorsque l'on demande à un plaisancier de ce tenir a distance le mieux et de le faire dans un langage compréhensible pour lui ...c'est plus efficace .."
Finalement on parle complètement Marine ou commerce ou on s'adapte?
Je préfère les avis étayés et justifiés, que les affirmations péremptoires.
Mais il est très intéressant de connaitre l'histoire des mots, leur etymologie, etc...
Je ne reprocherais pas à un journaliste (pourtant il ya plein de reproches à faire) d'un journal non spécialisé d'utiliser le langage courant plutôt qu'un langage technique utilisé uniquement par certains professionnels d'une partie du secteur concerné. Son boulot est justement de vulgariser.
Après, on peut regretter que l'usage préfère certains mots à d'autres, il peut être intéressant de se demander l'origine de ces évolutions...bref plein de sujets intéressants à discuter (avec des arguments étayés et des sources), mais je me garderai bien de dire que certains ont tort ou d'autres raison d'utiliser tel ou tel mot...
Pour Calypso2 en tout cas :"il n'y a que maille qui m'aille" 😁
Il aime bien être clivant 😊
Pour revenir sur le sujet des baliseurs abandonnés sur coffre quand ils ne sont pas en opération, je vous propose cet article d'un journaliste spécialisé
Seul les baliseurs de Manche et Nord atlantique sont à quai, tous les autres sont au mouillage sur coffre sans personne à bord.
@Un article de la rédaction de Mer et Marine. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.
4000 litres de fuel à l'eau plus trad, le navire est remis au mouillage en attendant d'être remorqué vers le continent :
france3-regions.francetvinfo.fr[...]92.html
Calypso va peter une durite, mais il y avait aussi le mauvais emploi du mot" échouage" dans "Corse Matin."
"Le petit Corse", lui, avait utilisé le bon mot : " echouement"
Le bateau des phares et Balises Îles Sanguinaires II a quitté ses cailloux.
Le baliseur Îles Sanguinaire II est à Toulon il a été remorqué par le Jason hier 19 janvier
Bonjour,
www.meretmarine.com[...]-toulon
www.meretmarine.com[...]drier-0
Ils n'ont pas pris de risque entre maille et maillon!!!
J'hésite à l'abonner pour lire les articles, quelqu'un en à t'il fais l'expérience ?
Bonne journée
Bonjour
Racheté et réparé il va retourner à Sète
Il y était comme thonier dans sa première vie