Remonter l'ancrage au mât d'un étais volant
Bonjour à touti,
l'étais volant installé sur le Folie Douce a sont point d'ancrage au mât assez bas, avec seulement 5,50 m de guindant pour la voile qui va dessus (entre un foc et un tourmentin).
D'où l'idée, avec un câble plus long, de remonter l'attache au mât de 2 mètres au moins, pour y porter un foc de brise. Le mât fait 10 m à peu de chose près, l'attache actuelle à la moitié de sa hauteur.
Est-ce que cela se fait, quelles précautions prendre, renfort poser ? Y-a-t-il des risques et contre indications ?
Merci pour vos avis et retours d'expérience, Pierre
comme dis Bil56 mauvaise idée pour ton mat et si tu regardes ton dessin tu vas gagner quoi ? 2m2 maxi, ça n'en vaut pas la peine, si tu veux utiliser une autre voile d'avant que ton genois enrouleur mets plutôt un étai largable en tête de mat avec foc 1 ou 2 à endrailler ou solent, trinquette, genois léger (point d'amure sur amure bas étai ou mieux si possible derrière enrouleur), en plus tu auras une longueur de guindant te permettant de trouver toutes sortes de voiles d'occas qui feront l'affaire et tu pourras mieux utiliser le rail d'écoute de ton genois.
Bonjour,
mon Brise de Mer avait, d' origine exactement le même gréement que le Folie Douce.
j' ai, dans un premier temps, viré les bas-haubans avants, remplacés par un étai de trinquette capelé aux 2/3 du mât et un bas étai au niveau des bdf, + une paire de bastaques pour reprendre l' effort de la trinquette.
Dans un second temps, j' ai rajouté un étai largable immédiatement en arrière du GSE, qui me permet d' envoyer un génois léger sur mousquetons, focs 1 et 2 et tourmentin (si fuite au portant, mais que je peux également gréer à la place de la trinquette si je dois remonter au vent dans la piaule).
Par contre, j' ai posé ma cadène d' étai de trinquette à mi-distance étrave/pieds de mât, de façon à avoir un espace suffisant pour le passage du génois aux virements de bord.
Ma trinquette fait à peine 6m2, soit une taille intermédiaire entre le foc 2 et le tourmentin, et est taillée en tissus hyper costaud, prévu pour être porté au près jusqu' à une bonne quarantaine de nds, avec un point d' écoute haut.
Jusqu' à 15 nds de vent apparent, en complément du GSE, je gagne entre 1/4 et 1/2 nds au près, mais je la roule aux allures plus abattues car elle perturbe alors le génois ou le foc.
Gorlann
Merci pour vos avis et retours ; c'est donc une idée mal adaptée.
@ bil56, ok, je me rends à l'évidence ;
@ gorlann29, pas de bastaques pour moi ; mais je comprends ta réalisation en effet.
@ Quizas : avec un étais en tête placé derrière l'enrouleur, la voile endraillée subira les tourbillons du génois enroulé ; est-il préférable de l'écarter un peu ?
Un solent qui serait pris sur un étais en tête, mais à l'emplacement actuel de l'étais volant sur le pont ne serait pas préférable, en rapprochant la voile du centre ?
L' étai largable immédiatement en arrière de l' enrouleur ne pose pas de problème en pratique, parce qu' étant donné qu' il est impératif d' équilibrer les tensions entre l' étai et l' étai largable, même en blindant le pataras, la flèche que prend l' étai largable lorsqu' une voile est gréée dessus fais que le "boudin" du GSE ne perturbe quasi pas le guindant du foc.
Et pourtant, mon étai largable vient tangenter le tambour de l' enrouleur et le point d' écoute du génois enroulé!
La preuve en photo en situation.
Gorlann
On peut tout faire, mais quite à mettre un étai juste derrière l'enrouleur, à moins de vouloir mettre en ciseau la voile sur mousqueton et le génois déployé, autant aller jusqu'au bout de la logique et
enlever l'enrouleur pour revenir à la situation qui existait avant l'époque de l'enrouleur, une voile sur enrouleur étant toujours moins bonne que son homologue sur mousqueton l'enrouleur et sa voile enroulée faisant fâcheusement remonter le CG.