Record de lenteur en navigation, et vous ?

Je suis resté 6 heures sous le phare de Porquerolles avant de remettre le moteur en marche, c'est long .....
Gilles

Avec notre cha, il y a quelques années, objectif : Les Chausey. Au départ des Bas-sablons.
Départ 7h heure du matin, nous n'y sommes jamais arrivé ....

A l'époque, ma femme acceptait encore ce genre de situation sans appuyer elle même sur le bouton de démarrage du moteur. En fin de journée, nous étions encore non loin de St Malo.

A l'époque aussi, nous n'avions pas encore de cartographie électronique. L'arrivée de cet outil a changé quelque chose : Plus personne à bord ne demande "C'est quand qu'on arrive ?" puisqu'on sait exactement où on est, grâce ou A CAUSE du GPS.

Pétole, pas envie de mettre le moteur, 24 heures, deux marées, et un "e" dessiné sur la trace gps.

24 heures et 0 mile.

...pour aller d'un endroit où on est bien à un endroit où on n'a rien à faire !

OUI, parce que personne t'oblige

C'est ce que je croyais avant...
Depuis, j'ai compris que la randonnée pédestre est un moyen de transport plus lent, moins confortable et... plus cher que la voile.
Pour ce qui est du prix, je considère les voyages au Népal dans le calcul.

6h 30 Port Médoc -> Royan distance 4 nm. Pas de vent et pas envie de mettre le moteur j'ai fait confiance au courant :heu:

En effet, il m'est arrivé au même endroit (sortie du golf) vent arrière, moteur à fond de chercher à passer contre le courant sans trouver de possibilité de faire mieux que 0 noeud sur le fond. J'ai attendu la renverse...

Je sais pas mais je me suis fait doubler par un paddle..

Dur :jelaferme:

Jamais je n'ai eu le courage d'attendre que le vent monte, je mets le moteur. Et si je n'avais pas de moteur ? Ca m'est aussi arrivé entre Etel et Sauzon. Ben j'ai godillé toute la journée et une partie de la nuit. Je m'en souviens encore trente sept ans après. C'est très chiant, les mains ? Ca allait.

purée moi qui pensait avoir battu des records cet été avec 26 heures pour les 68 pauvres nautiques entre giglio et lido di ostia ! il est vrai que j'ai eu du vent au début.

On n'est pas pressés... On est retraités !
:langue2:

Panne de vent brutale 20 mètres avant franchissement d une ligne d arrivée, courant à contre. On a jete l ancré et on a attendu 2 heures pour que le courant s inverse et qu il nous pousse au delà de la ligne.

En attachant l'ancre aux fusées

6 heures le honfleur/le havre, un léger souffle, et pas envie du moteur.

Dans un ancien LN un voileux racontait sa remontée du Portugal. Peu chanceux il avait mis 4 mois.

Une fois quatre jours et cinq nuits de Reggio de Calabre à Zakintos , et quelques années plus tard 3 jours et quatre nuits de port Cros à Alghero .
Comme dit l'autre en rasra totale . :tesur:

oui doumé , mais dans ces deux cas , c'était pas possible. Hélas .

Encalminé 48h devant la baie de Vigo, en pleine purée de pois, avec juste 1l d'essence dans la nourrice du hors-bord.
45 jours pour relier Las Palmas (Canaries) à Récife (Brésil) cause : 6 jours sans vent au large des Canaries et 10 jours très pénibles dans le pot-au-noir.
En Manche, j'ai souvent pratiqué (involontairement) la marche arrière.

Toujours un plaisir a lire Jaoul :pouce:

500 milles en 25 jours, étai cassé, a tirer des bords.
Taiohae/Tahioae, 72 jours, antifouling périmé, contre le vent et le courant.

je ne te jette pas la pierre, j'essaie de m'imaginer l'aventure que ça a du être ,dis donc . Faut avoir de l'eau ..

J'avais un équipier et 800 litres d'eau.

de la part d'Armel le Cleach : 1Nd le 13 janvier 2017, en remontant du Cap Vert vers les Sables d Olonne .... au classement de 15h

Régatierre redoutable, s'il en est

Concarneau - Groix : 22 mn , 22 h , en Corsaire et pas de moteur.
Et 28 h Guernesey- Paimpol en marée de vives eaux en absence de vent une partie de la journée et un aller et retour en vue des Roches Douvres et Fréhel , tjrs sans moteur, content d'arriver à 4h du matin.

Matsyl , oui quand elle dure ..Grooosse pétole d'été ,40 mn de spi le matin ,40 mn le soir ,et entre deux la cagnasse, nada ; le parasol a poste dans le cockpit .

sympa ce fil!
on loue un karaté à port camargue, programme: port camargue minorque barcelone changement d’équipier,, une semaine, barcelone palma port camargue, une semaine, deuxième semaine, calme blanc, en vue de la dragonnera, batterie déchargée, pas possible de démarrer le renault, monocylindre, pourtant il y a un décompresseur, on tourne à la manivelle, la manivelle s'use, on lime , elle se re-use, on finit par laisser faire, grand calme blanc, mer d'huile, chaleur le jour, plouf dans l'eau, des globicéphales qui passent, 3 jours, même pas de thermique, plus de tabac, plus de rhum, on était vraiment trop ric rac, tous les soirs les lumières de palma qui s'illuminent et les épluchures de patates près de la coque le lendemain, putain, les tapas qu'on attend, une bonne cerveza, un paquet de fortunas, on avait laissé la voiture en france, merde, on aurait du emmener la batterie, un jour le zephyr vint, au final, programme réalisé, timing respecté, c'était hier, et c'était bien! c'était en septembre!

Moi petit mediterranéen je rêvais de l'atlantique, et j'ai eu l'occasion de faire la mini Fastnet. "C'est fini ces vagues méditerranéennes á la c... qui raccourcissent le bato. Á nous la longue houle et les surfs grandioses sur des vagues interminables...."
On a mis un siècle pour passer le phare, quand le loch passait les 1nds on criait que c'était la fin...
(Quand je pense qu'á la vhf ces enfoirés de bretons ne pouvaient s'empêcher que de nous traiter de "p-d--", ils sont mal habitués ces gens qui ne connaissent que la pétole).
Bref, ce fut long, très très long, avec des couchers de soleil interminables, pendant des jours et des jours, le temps dans ces régions inhospitalières n'est pas le même que par chez nous, (c'est 24h, point barre...).

Je ne parlerai pas du retour, ce fut très très différent, par miracle j'ai pu conserver toutes mes dents...)

C'ètait en 2006, montée sur une mer d'huile ciel bleu passé le canal, le reste baston dans le nez, sauf rien que du brouillard et vent mou pour traverser l'autoroute. (Mais j'ai bien aimé quand même).

1,5 à 2 noeuds dans 6 noeuds de vent reel un apres midi en Decembre : je trainais sans le savoir 2 casiers avec une 20aine de mètres de cordage, ance de 2-3 kg et perche.

Je croyais que j'étais mal réglé et comprenais pas pourquoi, j'aurai dû marcher a 4 ou 5 noeuds. Je m'en suis rendu compte quand j'ai mis le moteur. Moteur à fond je plafonnais a 4 noeuds au lieu de 7.

C'est bien plus '''philosophique'' la lenteur, que le speed de la vitesse. Non?

jamais plus d'une heure, sinon j'envoie le moteur...

5kn de vent
25° grand soleil
GV - Asymétrique et autovireur
0Kn

Des dizaines de bateaux sur l'eau qui le dépassent

J'étais échoué sur un banc de sable à 100m de l'entrée du port

Je suis resté sur le banc pendant 2H avant que le KNRM vienne me chercher avec ses 400CV. Car aux Pays Bas la VHF personne ne connait. Mais j'ai été pris en photosssss

Bonsoir,
avec mon beauf, départ de Port Vendres destination l'Escala. Un bon coup de Garbi bien établi dans les 25kt, une houle de 2m50. Le bateau, un Jouët Caprice, et entre nous et le but, le cap Creus. Deux ris et foc 2, le tourmentin dans les filières au cas où, cirés et gilets capelés. Déjà, ça commence mal. Nous avions passé la nuit amarrés au quai de la douane, et au moment où je démarre le moteur, le gabelou de service rapplique et nous contrôle. Pas méchamment, simplement, il s'emmerdait ferme, le pauvre homme.
- Destination?
- L'Escala.
- Z'êtes pas un peu malades? Avec le temps qu'il fait, z'êtes pas rendus!!!
Bon, on en a vu d'autres, pas vrai? On y va. 08h30 locales. Dès qu'on a doublé le môle, ça commence à danser, vent plein pif, bien sûr, et la pluie en prime.
On part tribord amures, on passe Béar au large sans problèmes. La houle, c'est rigolo, quand tu es au fond, tu ne vois que de l'eau, et quant tu es dessus, aussi. Nous sommes les seuls dehors, aujourd'hui. Virement, la tactique, se rapprocher de La Selva pour avoir un peu moins de mer. Le problème, c'est que le meilleur cap que nous pouvons faire nous amène sur les Paulilles, pas glop. Après moult virements de bord, vers midi, nous sommes grosso modo en face de Cerbère le port, dans une grosse houle et vagues intermédiaires assez vicieuses. Le pauvre Caprice dérive plus que ce qu'il avance, recule même, prend des claques impressionnantes mais tient vaillamment le coup. Apéro, on mange, sandwiches, peut pas faire autre chose, et heureusement qu'on a mis ce matin le restant de café dans la thermos, on a bien besoin d'un bossu. La mer force, le vent aussi, vers les 17h, nous sommes sur le point de passer le cap Cerbère, mais on ne l'aura que deux virements plus tard. A dix huit heures trente, raz le bol, de toutes façons, on y arrivera pas, si, peut-être dans une semaine, alors... demi tour. En gros, nous avons fait 7 nautiques en 10h de nav... que nous avalons en sens inverse en une heure et quart, y compris l'avant-port de Port Vendres. Retour case départ, notre emplacement de la veille est toujours libre, nous affalons les voiles et nous accostons gentiment. Et qui voit-on arriver? Le même douanier que ce matin.
- Alors?
- Ben, vous aviez raison, c'est mauvais, dehors, on est arrivés à Cerbère et on a fait demi-tour.
- Papiers du bateau, cartes d'identité!
- Mais, on vous les a montrés ce matin...
- Vous rentrez d'Espagne, papiers du bateau, cartes d'identité!!!
Et il a rempli consciencieusement sa fiche de contrôle. Le temps d'aller manger un morceau au restau en face, et je n'avais pas posé la tête sur l'oreiller que je dormais déjà...

Il existait une régate apelée' La Bagaudiére' . Départ de la plage d'argent à Porquerolles, en annexe aprés un apero, virer Bagaud et retour, donc plus ou moins 14 nautiques .
Le support un magnifique vieux maxi de la whitebread ,rebaptisé je ne sais plus comment, et le pitaine un pilote de ligne .
Départ vers 11 h, annexe ,rigolade, mise en route et pétole séche direct.
Nous avons viré Bagaud le lendemain matin a 6 h ,,entre temps l'organisation du bord avait tourné a une bamboula des plus éhontées Digne d'un film de pirate. Toute la nuit .
Bref, on rentre, pas de vent, et la fête continue gravement. Et là notre vaillant capitaine investigateur en chef de des méfaits confond l'ouverture du capot avant avec un capot férmé, il s’emboîte littéralement dans le trou, se fracasse la tête, la hanche, le bras, donc hors jeu . (jai revécu la même expérience quelques années plus tard en nav avec un autre pitaine pas frais, de nuit,, à travers le capot avant, allez à dégager, calmé net) .
Et donc aprés 24 h et environ 10 nm parcourus, on à mis le moteur,pour que notre gisant reprenne le moral .
Moralité si pétole et fiesta, fermer les capots !Le capot ça pardonne pas c'est radical .

15 h à 1 mille de la Girolata, pression d'huile à zero..... donc retour vers Calvi , arrivée au mouillage le lendemain 7h 30.... pourtant à la Révelata vers minuit , ce n'était qu'un fil cassé mais je ne suis pas fort en électricité