Re deriveur vs Quillard

Bonsoir et meilleurs vœux à vous tous. Enième discussion dériveur, quillard ,mais pas sur le fait que le di permet d'aller ou il y a moins d'eau ,mais plutôt sur le ressenti à la barre ou en général ,n'ayant navigué que sur des quillards l'idée de me retrouver sur un truc qui n'a pas de pied dans l'eau comme un 420 ça me fait bizarre .La raison de cette réflexion: je suis en train de tergiverser entre un feeling 346 di très beau intérieur extérieur et un Sunrise 35 plus basique moins entretenu mais la référence que l'on sait .Alors on fait comment?
PS :le programme c'est au départ du cap D'Agde Baléares,Grece et pourquoi pas retourner boire un ti punch en Martinique .

L'équipage
04 jan. 2021
04 jan. 2021
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Feeling 346 DI, regarde bien le puits de dérive, l'accès à la dérive, dans quel état sont les patins de dérive (les cales qui empêchent que cela fasse bang bang) .
En dehors du suivit annuel des éléments de la dérive, il n'y a aucun soucis à voir. Fait une demande sur le site


04 jan. 2021
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il faut différencier les Di avec un bout de tôle en guise de quille et les dériveurs avec une quille lestée et un tirant d'eau similaire ou supérieur aux quillards de même taille.


04 jan. 2021
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et le dériveur lesté avec un embrion de quille ,genr hood 38 ou ne quid nimis
alain


05 jan. 2021
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Si on ne mélangeait pas systématiquement la fonction antidérive d'une dérive ou d'une quille et la fonction anti couple vélique du lest on analyserait facilement les avantages et les inconvénients des différentes solutions. Il suffit de faire un triangle 3 bouées avec un petit dériveur (le 420 est très bien) pour comprendre la fonction antidérive. La solution DI se paye très cher en sur lestage obligatoire
de la coque (+ une tonne supplémentaire pour un 10m à la flottaison malgré une largeur de coque plus forte que sur un quillard équivalent). Donc si vous n'avez pas besoin d'un tirant d'eau très faible et l'intention éventuelle d'échouer facilement, vous n'avez aucune raison rationnelle de vouloir un DI surtout si vous ne comprenez pas le principe d'utilisation d'une dérive mobile. Faites d'abord un tour en 420.


lolapo:👍👍·le 06 jan. 2021 02:58
05 jan. 2021
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Il faut avoir navigué plus de trois semaines d'affilées au portant dérive relevée pour comprendre et apprécier le DI. La douceur des mouvements, l'équilibre de la barre donc la faible consommation du pilote, l'absence totale pendant ces trois semaine de la moindre tentative de départ au lof....
Par contre, au près en méditerranée les bords peuvent être rallongés, un peu, beaucoup ou passionnément ;-)


Patxaran:Ou en Atlantique, la tourelle que l'on cherche à passer est toujours là.....·le 05 jan. 2021 14:16
lolapo:Ou aux Antilles NS ou S N·le 06 jan. 2021 03:00
05 jan. 2021
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"Par contre, au près en méditerranée les bords peuvent être rallongés, un peu, beaucoup ou passionnément ;-)"

Je crains que ce ne soit pas qu'en Med !!!
;-)


Kobaia:Tu as raison. C'est le défaut des DI. Aussi le choix dépend beaucoup du programme et de la zone de navigation.Il y a des endroits (Atlantique en France par exemple) où les médiocres remontées au vent des DI sont plus que largement compensées par les avantages qu'il procure. 😉·le 05 jan. 2021 13:43
05 jan. 2021
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J'ai un DI et j'aime ça, mais qu'est ce que c'est ch... ou vexant de ne pas arriver à bien remonter au vent !
Il faut en rire et le prendre avec philosophie...


Arzak:Je rencontre des gens qui ont un quillard et disent que ça ne les déranges pas.Ok.Ils ne peuvent approcher des côtes.Mais ils se coupent quand même d'une vraie liberté d'aller se planquer dans des trous de souris pour se planquer, ou des rivières lorsque le temps se dégrade...Ou de découvrir des rivières à remonter etc...Et là c'est juste impossible avec un quillard ou un biquille à grand tirent d'eau.·le 05 jan. 2021 14:28
Patxaran:L'idéal avec le DI, c'est d'attendre que le vent soit toujours portant.·le 05 jan. 2021 14:30
Arzak:Je suis d'accord, mais bien souvent la carte marine, les cardinales et les vents ne sont pas d'accord avec moi ;-)L'autre solution, c'est de naviguer avec les vents et de changer ses projets à chaque changement de vent , mais on risque de tourner en rond !;-)·le 05 jan. 2021 15:17
05 jan. 2021
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Il faut savoir ce qu'on veut. Avoir besoin d'un DI pour aller se poser dans un des rare coin qui a échappé aux bouées payantes peut se comprendre.

Avoir envie de remonter une rivière ou un canal comme celui des deux mers interdit les quillards un peu sérieux, il ne faut pas dépasser 1,30m donc il faut ou un DL ou un DI

Avoir envie de bouffer des miles au près peut nécessiter un quillard, plus il sera couillu et plus il fera du près.

Sachant ça on fait son choix. J'ai eu un DI dont j'ai été très content même en régate mais il faut s'occuper de la dérive pour l'entretien et la maintenance

J'ai eu un quillard dont j'étais très content mais il fallait béquiller sérieux dans les ports d'échouage et on ne pouvait pas aller partout

J'ai maintenant un DL dont je suis très content et qui m'a permis de passer deux fois le canal des deux mers et qui me permet de remonter quelques rivières intéressantes mais il nécessite des béquilles pour l'échouage. Il demande lui aussi un entretien de la dérive et de son système sans que ça pose de gros problème.

Remarque au passage: beaucoup d'entre nous ne veulent que des quillards car ils veulent finir devant au près. Ca me fait bien rigoler ! c'est d'abord et surtout un bon réglage des voiles qui fait avancer le voilier au près.


05 jan. 2021
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J'ai navigué une seule fois sur une dériveur, pas intégral, lest sous la coque avec dérive dedans, plan Harlé en bois moulé de 9m, construit par son skipper. Au début, vent portant assez fort, super, sensation d'être au dessus de l'eau et pas dedans, mouvement très doux, confort absolu.
Puis je ne sais quelle mouche a piqué le patron, fallait-il rentrer sur Douarnenez ?, on s'est mis à vouloir remonter au vent...et là le bateau s'est mis à pencher, pencher, toujours plus, vraiment beaucoup, trop à mon goût. Il fallait bien s'accrocher pour pas tomber du coté sous le vent !
Et à part ça, quelqu'un ici a-t-il déjà navigué sur un bateau à dérives latérales, genre JP Brouns ou autre ? En théorie c'est la solution pour remonter contre le vent. En plus, les dérives sont moins basses que sur un dériveur lesté ou même un dériveur intégral, du coup la gîte en théorie est moins forte ? Mais 2 puits de dérives dans la coque.


outremer:La gite est surtout définie par celui qui conduit le bateau et faire fortement giter est très contre productif et franchement stupide sur un DI. Un plan antidérive suit par définition les lois d'un plan (aéro) hydro dynamiquement porteur , fonction de son profil et de sa finesse donc de son allongement. (sur mon DI la dérive profilée fait plus de 2m sortie).·le 05 jan. 2021 22:04
05 jan. 2021
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bonjour ,
j'ai eu un neptune 99 pendant 10ans que j'ai vendu en 92 après avoir fait un tour de med occidentale avec .
visiter les kerkenah avec a été un plaisir ,le sud sicile aussi pouvoir rentrer dans les petits ports de pêche ou le tirant d'eau de 70 cm dérive relevée est un sacré avantage sans parler de la nav
quand on se balade généralement on évite le près serré et généralement les dériveurs conçus comme tels ,je ne parle pas de la coque identique au trois versions ,remonte convenablement ,par contre j'ai eu un ovni 35 sonate que je n'ai pas gardé une catastophe à tous les niveaux ..
j'ai eu aussi un dériveur lesté (hood 38) je connais peu de qullard qui remontent autant .
actuellement j'ai un petit triant d'eau 1.50m pour 9m20 de coque qui marche très bien à toutes les allures au près serré y compris .
quand on a des ambitions de voyage il faut se dire que finalement on navigue très peu et qu'il vaut mieux avoir trois marches de descente qu'une échelle verticale de 2m que l'on va franchir 50 fois par jour .
alain


Kobaia:Les descentes à la cave sont, AMAPH, une des caractéristiques à fuir dans le choix d'un bateau. 😵·le 05 jan. 2021 22:22
05 jan. 202105 jan. 2021
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J'ai un DI alu. Bi safrans. +12 mètres, et seulement 75 cm de TE (ou 2,20 mètres dérive basse)

Au portant, c'est vraiment le pied. Mouvements très doux, même avec de la houle, stabilité de route, une sensation de sécurité.

Quand on cherche un mouillage abrité, c'est le pied. Les autres passent devant.
Quand on cherche une parcelle de sable au milieu de roches, c'est le pied.
Quand on trouve une petite rivière à remonter, c'est le pied. Les autres restent à l'entrée.
Quand on trouve un tout petit abri de pêcheurs, qui n'a pas été dragué depuis des années, c'est le super pied. Les autres restent dehors.
Je n'ai jamais "beaché" avec, mais c'est évidemment possible.

Au près, il n'a que ses performances. Je les connais, je n'exige pas plus de mon voilier que ce qu'il peut me donner. Comme je ne fais pas de régates et que rester en mer quelques heures de plus ne m'embarrasse pas, cela ne me gêne pas : aucun voilier ne remonte vraiment le vent, et si je voulais ne pas avoir à tenir compte de ce vent, j'aurais acheté un bateau moteur. Les autres arrivent 2 heures avant moi ? j'ai donc fait 2 heures en mer de plus qu'eux.

Non, le vrai souci est ailleurs.
Dérive relevée, il ne cale que 75 cm. MAIS c'est alors une vraie savonnette. Les manoeuvres de mouillage ou de port ne se font dérive haute que si c'est vraiment nécessaire. En général, la dérive reste basse au moins au tiers.
Et comme c'est un double safrans, avec un fort pas d'hélice, manoeuvrer en arrière est affaire de spécialiste. Spécialiste que je ne suis pas mais je compense en étant particulièrement chanceux, et accessoirement en utilisant le propulseur d'étrave...


lolapo:Les premiers qui vont au tas ( beacher )sont les deriveurs.Ceux en hauturier qui râlent sur la derive sont les deriveurs.ceux qui sont bien aimé des.mosquitoes sont des deriveurs.Ceux qui ramènent des traumatisés sont des deriveurs ( plonger avec 50 cm d'eau. ..)Un biquille moderne : why not ???·le 06 jan. 2021 03:11
fritz the cat:il y en a aussi qui plongent dans des piscines vides ....je me doutais bien qu'il y avait des plaisanciers qui relevaient de la phsy ,mais pas sur ce forum ,bien que quelquefois j'ai des doutes alain mdr·le 06 jan. 2021 08:55
Patxaran:ah, bonne remarque, vu les interventions sur certains fils on se demande s'il n'y a pas un certain nombre de plaisanciers qui ont plongé de leur dériveur dans 50cm d'eau... ;-)·le 06 jan. 2021 09:05
faby9:On peut aussi dire -mais sans aucune mauvaise foi- que 100% des voiliers qui ont perdu leur quille (et se sont retrouvés mat dans l'eau) sont des quillards. Et ils sont nombreux. Quant au fait que tu aies plongé dans 50 cm d'eau, je n'y suis pour rien. Suivre le conseil de Fritz : consulter....·le 06 jan. 2021 09:11
06 jan. 2021
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Sur la zone Mayotte Madagascar Afrique Est, j'ai eu un DI, un Via 42 qui était bien adapté, avec notamment l'avantage de se poser pour l'entretien (antifouling, joint spi du drive, etc..) dans une zone où se faire gruter est compliqué. Pour la marche au près le Via ca allait dans le lagon mais pas terrible au large. Mais là où ca s'est révélé problématique c'est la remontée du Nord de la Mer Rouge, vent dans le nez sur 900 milles, fort. En prévision, je m'étais fait taillé un solent à ris sur étai largable, c'etait mieux mais très insuffisant, du genre 25 à 30 milles de gain au vent par 24 heures. Pas tant l'angle de remontée, mais surtout l'insuffisance de raideur qui faisait qu'à chaque vague le bateau dérapait, et la dérive était donc importante. Il a fallu prendre 2 ris dans la GV et tirer des bords en appuyant au moteur, là on gagnait dans le vent. Reste que le Via n'est pas une référence au près et que la Mer Rouge est vraiment difficile à remonter.
Après j'ai acheté un Dehler 38 des années 90, plan Van de Stadt. Avec le même genre de voile (solent et GV à 2 ris), j'ai voulu tester une remontée de St Cyprien à Agde sous tramontane établie et là ca l'a fait, un vrai bateau de près.
Ceci dit, habitant zone Atlantique, avec ces expériences, désormais je loue et je prends des voiliers qui echouent bien. J'ai testé un biquille en 2020, un Idylle 10.50 je préfère le DI.


Phare des Sanguinaires - 6 juillet 2023

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