Raideur à la toile

Bonjour.
Selon Wikipedia:
_"Mathématiquement, la raideur à la toile peut être définie comme le rapport entre deux moments :

Un moment chavirant : produit de la poussée vélique par la distance verticale entre le centre vélique et le centre de dérive,
divisé par un moment redresseur : produit du poids du bateau par la distance horizontale entre le centre de gravité et le centre de carène à un angle de gîte donnée."_

Ça veut dire que plus important est le denominateur, c'est-à-dire le moment redresseur, plus petit sera le raideur à la toile (le resultat de la fractión).
On pourrait deduire que comparant deux bateaux similaires avec les suivants données:
- Voilier 1: Raideur à la toile 15º.... 5,14. 30º..... 8,70.
- Voilier 2: Raideur à la toile 15º.... 2,98. 30º..... 4,98.
Le bateau nº 2 a un moment redresseur plus important, par conséquent plus stabilité et moins gitard?

L'équipage
07 oct. 2020
07 oct. 2020

Et ?


Now:Et ... il y a un point d'interrogation à la fin de sa dernière phrase, donc je suppose qu'il demande confirmation de si il a bien interprété ce qu'il à lu.·le 08 oct. 2020 12:19
07 oct. 2020

Quelque chose m'échappe peut-être mais je suis surpris de cette définition.
Pour moi, à tout moment, sur un voilier en navigation stable, ces 2 moments s'équilibrent et leur rapport devrait en permanence être égal à 1.


Calypso2:exact sinon il n'y a pas d'équilibre des forces·le 08 oct. 2020 12:33
07 oct. 2020

ou comparer des courbes de stabilité?


07 oct. 202007 oct. 2020

Il y a une discussion ici :
www.hisse-et-oh.com[...]a-toile

C'est pas immédiat : forme de carène, bau, centre de poussée vélique, pente et aire sous la courbe de stabilité etc.

Patrick Balta a publié un document qui peut apporter quelques éléments. Il est demandeur de remarques, questions etc.

www.balta.fr[...]er.html


07 oct. 2020

lequel est le plus rapide et le plus confortable s'il est réglé correctement ?
alain


08 oct. 2020

75% du lest sert à compenser le poids du gréement
la forme de la coque donne la raideur à la toile .
la voiliers très larges sont surtout fait pour y mettre beaucoup de monde dedans ..
et avoir du confort au port ..
jamais un baquet ne remontera au vent comme un 6m ji ou un requin .
qui ne sont pas spécialement raides à la toile ..
alain


Calypso2:non desolé mais le lest compense surtout la poussée du chavirement produite par le vent dans les voiles ·le 08 oct. 2020 12:35
lolapo:Je ne suis pas vraiment sûr que tu ai raison . A l'intuition , vous avez tous les 2 raison. Tous depends de l angle. Il me semble qu'il faille un angle pour que l'action du lest agisse.·le 08 oct. 2020 15:09
ALEBA:La raideur a la toile est donnée la la combinaison d’un centre de gravité profond et d’un maître beau important. ·le 08 oct. 2020 15:13
Calypso2:lolapo .. le lest n'a rien a voir dans l'affaire ,ce qui compte c'est la position du centre de gravité qui doit etre le plus bas possible et pour celà on lest le bateau . Sinon la stabilité globale est du a la position du centre de gravité(stabilité de poids ) et a la stabilité de forme ( pour resumer au lest et a la largeur) et dans les petits angles la stabilité de forme est préponderante disons jusqu'à 10° ensuite le lest ou la position du cdg prends le pas .mais bon c'est une explication disons simpliste ·le 08 oct. 2020 21:18
fritz the cat:plus la gite augmente ,plus la surface projetée des voiles diminue et le rappel du lest augmente ,et on arrive à un point d'équilibre .à la limite un voilier couché les voiles n'ont plus d'effet et le rappel du lest est maximum .alain·le 09 oct. 2020 20:10
Calypso2:je n'aime pas que tout soit ramener au lest qui ne fait que 30 ou 40% du poids du bateau , une fois couché c'est le poids total qui fait rappel en son centre de gravité , et non pas uniquement le lest ·le 09 oct. 2020 20:44
fritz the cat:ce n'est pas l'avis de Jacques Fauroux qui pense comme moi ,sans sortir des théories fumeuses ,pleines de formules alambiquées incompréhensibles pour la majorités des héossiens .alain·le 09 oct. 2020 20:45
Calypso2:si tu veux ..je comprends que tu ne comprenne pas ..et si ce n'est pas l'avis de jacques Fauroux c'est qu'il n'a lui aussi rien compris mais je ne sais qui est ce Mr ...seulement concernant les problemes de stab et tout ce qui tourne autour ce fut le coeur de mon metier durant 30 ans et autre chose que de la plaisance croie moi .·le 09 oct. 2020 20:51
fritz the cat:ta culture maritime comporte des lacunes ...;-)alain·le 09 oct. 2020 21:07
Calypso2:que ma culture maritime comporte des lacunes ça je te l'accord tres volontier et il n'y a pas que le maritime ·le 09 oct. 2020 21:13
08 oct. 2020

autre chose wikipedia se trompe : le moment de chavirement est la poussée velique par la distance verticale prise à la moitié du Tirant d'eau du bateau et non au centre de derive ...cette position a toujours été une source de discussion et l'OMI a tranché pour la moitié du TE sans la quille ,
mais bon c'est juste une petite info


ALEBA:C’est simpliste, une quille a bulbe aura son centre de gravité très bas. C’est une variable corrélée à l’architecture.·le 08 oct. 2020 15:14
08 oct. 2020

j'ai reflechi ..

1/ la poussée velique n'est pas que velique il faut prendre aussi tout le fardage du bateau au dessus de la flottaison et il peut etre important sur certaine unité ..ensuite cette poussée diminue avec la surface verticale exposée au vent c'est à dire diminue avec l'angle de gite ,il faut donc multiplier par le cosinus de l'angle de cet angle . Et pour compliquer encore un petit coup la pression dû au vent est fonction de la hauteur par rapport à la surface de l'eau , à 1m on a moins de pression qu'à 10m ...
et pour le moment il faut partir de la moitié du TE et non du centre de dérive

ensuite lorsque le bateau gite de X degré la poussée chavirant est égale à la poussée de redressement du bateau ,c'est l'équilibre .

et pour corser le tout dans cette notion de gite il faut rajouter à l'effet vélique ,l'effet des vagues qui se calcule aussi ...


Lorem Ipsum:Oui enfin, "qui se calcule"... Disons "qui s'estime" ;-)·le 08 oct. 2020 13:56
ALEBA:Pourquoi tout théoriser. Fais de la pratique pas de la théorie, c’est meilleur pour le moral. ·le 08 oct. 2020 15:16
fritz the cat:à un moment la muraille cache les superstuctures .alain·le 09 oct. 2020 21:20
Calypso2:rien de theorique dans tout celà simplement un raisonnement pour que les bateaux soient un lieu de sécurité pour les marins et les passagers ·le 09 oct. 2020 21:25
08 oct. 2020

bonjour, mon approche est la suivante:
- calcul du moment de redressement à un angle de gite donné égal déplacement du navire multiplié par la distance entre le centre de gravité et le métacentre.
-calcul de la poussée vélique égale à: surface en m2 multipliée par vitesse du vent au carré en m/s multipliée par densité de l'air en kilo par m3 et enfin multiplié par le coefficient aérodynamique de la voile (qui dépend de sa forme, de son allongement et de l'incidence du vent apparent: voir la courbe de polaire de la voile). Cette force s'applique au niveau du centre de voilure et on multiplie la poussée vélique par la distance du centre de voilure avec le métacentre pour obtenir la valeur du couple inclinant.
si le bateau est en équilibre à l'angle de gite considéré les deux forces (redressement et inclinante sont égales). l'angle de gite constate l'équilibre et il est aussi possible de réduire cet angle en réglant différemment la voilure (incidence du vent plus faible) ou en réduisant la surface (prise de ris).
la stabilité d'un navire dépend à la fois de sa forme (décalage du centre de carène donc du métacentre) et de son déplacement (stabilité de poids). les qualités nautiques sont différentes selon les choix qui sont fait. cordialement


Lorem Ipsum:En gros pour la force aérodynamique.Attention faut diviser par 2 (pression dynamique = 0,5 x rhox V^2).En revanche il n'existe pas de "courbe polaire de voile".Ce fameux coef qui se mesure dans des conditions "de labo" en stationnaire (l'aérodynamique est une science empirique), dépend de la forme 3D et du réglage de la voilure, de ce fameux angle d'incidence en xy, mais aussi de la gite.C'est là que ça se complique, s'y ajoute les mouvements de tangage et de roulis, donc rien de stationnaire, ni les coef, ni la pression dynamique, ni le centre de poussée.Tout au plus on peut faire des estimation reposant sur l'expérience, et l'encadrement par des "valeurs maximales" qui restent des estimations à la louche.D'accord avec le reste.·le 08 oct. 2020 15:29
Calypso2:le moment de redressement est le produit du deplacement par la distance entre le centre de carene et de gravité pas du metacentre que l'on utilise seulement pour la stabilité initiale au tres petit angle (pas plus de 3°) ·le 08 oct. 2020 21:38
flaneur:merci Calypso d'avoir rectifié mon propos qui prêtait à confusion. cordialement. ·le 09 oct. 2020 10:18
08 oct. 2020

tu as raison j'avais oublié de diviser par deux. la polaire d'une voile existe bien, c'est un graphique qui décrit en ordonnée et en abscisse la portance et la trainée. la force est calculée en fonction de l'angle d'incidence du vent apparent et de l'allongement du plan de voilure. on trouve ces graphiques dans le cours des Glénan, et sur les sites des architectes navals mais aussi sur Wikipédia. il n'y a rien de mystérieux ou de complexe. j'ajoute que pour la carène on dispose aussi de polaires des profils et que c'est par la mise en relation de la polaire de la voilure avec celle de la carène qu'il est possible de calculer l'angle de remontée au vent et la dérive. bien entendu ce sont des calculs qui méritent ensuite d'être comparés avec les performances effectives sur l'eau. bonne soirée.


08 oct. 2020

C'est pas pour ergoter, on discute tranquille, hein^^!

Juste pour dire que ça ne parait guère possible de donner une polaire pour une voilure, puisque ça dépend aussi beaucoup de la gite, et de la forme géométrique de la voilure dans les 3 dimensions, c'est à dire pour chaque force de vent, chaque position de chariot, chaque tension d'écoute, de guindant, etc. et que à part sur eau plate et vent laminaire, on n'est jamais en stationnaire.

Ca représente quand-même plusieurs dizaines de courbes.

Toutes les polaires que je connais ont été établies en soufflerie et pour des modèles rigides. Et c'est déjà un gros boulot d'établir une polaire d'un profil, il faut quelques centaines de mesures.

Cela dit, il y a certainement des gens à gros budget qui ont fait ces mesures pour un bateau, avec scan 3d de la voile en navigation, jauges de contraintes sur le gréement (=le résultat) et mesures aérodynamiques et hydrodynamiques de partout.

Ce qu'on donne dans les cours grand public (Glénans pp 342 et suivantes), ce sont des exemples basiques pour faire comprendre ce qu'est une polaire, et l'intérêt de certains réglages.
Mais ils sont bien clairs que c'est pour un profil donné, et ne tiennent pas compte de la gite.

Pour les coques, c'est un peu pareil ;-)

Bref, tout ça c'est très complexe, on sait estimer, mesurer le résultat, supputer en fonction de son expérience, mais ces sciences restent plus empiriques qu'on imagine.


Calypso2:c'est sûr mais on y arrive avec des capteurs et des ordinateurs qui sont plus en plus puissant ·le 08 oct. 2020 21:50
flaneur:la pratique de la voile est antérieure à l'usage des ordinateurs et par une observation attentive nos prédécesseurs avaient conçus des voiliers performants. pour répondre à PETRA il me parait souhaitable d'essayer de présenter les choses simplement et peut-être seulement au niveau des principes. Redire que la forme de la coque (coupe au niveau du maitre couple par exemple) et le poids total sont des moyens d'apprécier le moment de redressement est utile. pour le moment inclinant la surface et le réglage de la voilure sont déterminants et la raideur à la toile dépend du choix qui est fait par l'architecte. chaque forme à ses avantages et ses inconvénients et chaque déplacement aussi. nous vivons depuis trente ans une période d'allègement qui augmente la vitesse en régate, nous a conduit à des bateaux planants et maintenant à l'usage de foïls. les aviateurs ont beaucoup fait progresser les études sur le comportement de différents profils et nous pouvons nous en servir. Pour bien comprendre ta remarque sur la gite pourrais-tu m'expliquer son influence car pour moi le flux d'air est un ensemble qui est indépendant de la gite, celle ci n'a donc pas d'influence sur la poussée vélique. merci. ·le 09 oct. 2020 10:16
Calypso2:a non flaneur rien qu'une chose ..imaginons le bateau vertical avec ses voiles , la vitesse ou la poussée totale dû au vent portera sur la surface PROJETEE , ensuite le bateau gite disons 30° la surface Projetée va diminuer du cosinus de 30 soit 0.866 de la premiere surface verticale ,ce n'est pas rien ..·le 09 oct. 2020 12:23
flaneur:j'arrive au même résultat mais avec un raisonnement différent. La masse d'air touche la voile sur la totalité de sa surface quelle soit inclinée ou pas et par conséquent la force vélique reste constante toutes choses égales par ailleurs. Par contre le moment inclinant change puisqu'une partie de la force a été "absorbée" par la gite, il est alors calculé en tenant compte du cosinus de l'angle de gite. le résultat est identique mais la différence par exemple se remarque au niveau de la charge de l'écoute. Dans ta vision la charge de l'écoute diminue avec la gite alors que dans la mienne elle reste constante. Merci de me donner ton avis.·le 09 oct. 2020 13:29
Calypso2:Non le moment inclinant est produit par le vent dans les voiles et sur le fardage du bateau, la coque aura toujours le même moment de redressement lui puisqu'il y a équilibre entre eux obligatoirementDonc le moment inclinant déterminera un angle de gîte suivant la courbe redressement du bateau et non l'inverseAinsi pour répondre à la question posée plus la surface de la courbe de redressement sera grande notamment dans les angles de gîte permettant une navigation et plus la raideur à la toile sera importante ·le 09 oct. 2020 15:01
09 oct. 2020

Juste pour répondre à flaneur, les efforts sur la voile - même un modèle métallique de forme fixe dans une soufflerie - dépendent de l'incidence de l'écoulement, en x et en y, un peu (je simplifie) comme quand on passe d'une aile droite à une aile en flèche.

Les valeurs de vitesse selon la corde du profil (sur un bateau ~ perpendiculaire au mât s'il est droit) changent lors de la gite, il y a maintenant une composante de l'emplanture vers l'extrémité, et la composante selon la corde diminue en fonction (Cf trigonométrie).
Mais en plus cette composante "le long du mât" perturbe l'écoulement "utile".

Bref, la gite a une très grande influence, et c'est relativement complexe et empirique.
D'autant qu'une voile se déforme...

Pour "sentir" un peu les choses, imaginer une gite "forte", avec le mât quasi dans l'eau, est-il concevable de considérer que la surface offerte à l'écoulement et la force aérodynamique est du même ordre et de même direction ?

Si l'aérodynamique du voilier t'intéresse, un site qui offre des infos intéressantes :
www.wikiwand.com[...]e_voile


10 oct. 2020

Calypso et Lorem j'ai bien compris vos remarques et lu les documents. le moment de redressememt est clairement défini et sa valeur calculée avec précision. Le moment de chavirement reste imprécis. Deux questions. La valeur de la force vélique est précise (formule) et elle s'analyse soit en portance (perpendiculaire au vent apparent) et trainée (dans le sens du vent apparent) ou alors en force propulsive (direction du cap du navire) et force de dérivé (perpendiculaire). le point d'application est proche du centre géométrique de la voile. Comment passer de la force vélique au moment de chavirement? Quel est le point de rotation et sa position sur lequel "s'appui" le levier formé par les deux forces chavirement et redressement? Merci de votre contribution.


Calypso2:bjr passer de la force velique au moment de chavirement : c'est tout simple un fois calculer la force velique de Chavirement pas de propulsion et apres avoir determiner le centre velique ou s'applique cette force en hauteur il faut relever le bras de levier qui multiplié par la force va te donner le moment inclinant des voiles reste celui du fardage du bateau .. le point de rotation se prends au milieu du tirant d'eau du bateau sans sa quille ,le TE de la coque ..si la coque a un TE 1m le point de rotation se situe à 0.5m au dessus du dessous de la coque comme je l'ai precisé plus haut cette question a provoqué de multiple debat et l'OMI a fini par trancher pour que les resultats des calculs suivant differents pays aient les m^me reference . dans la pratique on trace la courbe des moment de chavirement au m^me titre que celle de redressement suivant des angles (5,10,15etc) et on superpose les deux courbes .. la courbe de chavirement vari suivant le cos de l'ange qui fait que la force de chavirement est moins forte car la surface exposé au vent diminue avec la gite pour etre nul lorsque le bateau est a plat . j'espere avoir été clair ·le 10 oct. 2020 11:15
FredericL:L'axe de rotation se déplace vers le haut et l'extérieur à mesure que le bateau gite. En pratique, un monocoque un minimum lesté a un moment de redressement positif à 90° de gite, angle auquel la poussée des voiles est nulle. ·le 10 oct. 2020 11:50
flaneur:oui c'est clair. Je résume la force vélique comprend une force de chavirement qui est égale au cosinus de l'angle formée par la corde du profil multiplié par la force vélique. le point d'application est proche du centre géométrique de la voile. Selon ton approche la variation de la surface projetée de la voile entraine une réduction proportionnelle de la force vélique. le point de rotation est celui choisi par l'OMI et je m'interroge. En effet sur un voilier l'axe de rotation est situé sur le plan de flottaison sur un axe qui est coupé par celui de la poussée d'Archimède et dont l'orientation est celle de la carène à l'angle de gite considéré. je ne m'explique pas le choix de l'OMI sauf pour unifier les calculs au plan international. De plus je m'interroge sur l'utilité de la notion de métacentre de roulis qui servirait juste à déterminer l'angle limite à partir duquel le bateau va continuer à tourner sur lui même. j'ai du mal à accepter le mode de calcul qui est retenu par l'OMI et je serais plus en accord avec mes observations si le point de rotation était au niveau du métacentre. Par ailleurs d'accord avec la prise en compte du fardage. ·le 10 oct. 2020 12:04
flaneur:bonjour Frederic, la plupart des navires ont un angle de chavirement compris entre 110 et 140°. je voudrais comprendre comment est obtenu la force de chavirement puisqu'à partir de 90° il n'y a plus aucune action possible du vent sur la voilure. ·le 10 oct. 2020 12:24
Calypso2:c'est quoi le metacentre de roulis ? par ailleurs cet angle de 110 /140 est l'angle de chavirement statique qui n'a rien a voir avec l'angle dynamique qui est le reel angle au delà duquel le bateau va chercher son équilibre mais à l'envers il est au environ de 70° pour les mono et 40 pour les multicoques quand au centre de rotation de la force velique je ne sais que te dire ..·le 10 oct. 2020 14:33
flaneur:le métacentre de roulis est celui qui concerne la stabilité transversale (la gite) par différence avec le métacentre de tangage. merci encore pour nos échanges. cordialement·le 10 oct. 2020 20:16
Calypso2:je connais les metacentre transversale et longitudinale mais je n'ai jamais entendu ni vu ces terme de roulis et tangage concernant les metacantres ·le 10 oct. 2020 20:40
10 oct. 2020

Comme déjà signalé, il y a plein de choses intéressantes sur le métacentre dans le doc de Patrick Balta.
www.balta.fr[...]020.pdf

Et il est paré pour les discussions !

Je ne suis que de très loin ce fil de discussion, j'en retire le sentiment qu'il faut se méfier des simplifications hâtives.
La mécanique des fluide est principalement empirique, même si maintenant on sait faire les calculs d'abord en non visqueux, et après en appliquant quelques théorèmes.

Sur un bateau c'est très complexe, et surtout rien n'est stationnaire. Et en instationnaire, on ne sait pas trop ce qui se passe ;-)

Évidemment on sait borner les efforts par diverses considérations liées à l'expérience.


Calypso2:c'est bien là qu'est le probleme pour beaucoup ,et c'est comprehensible on prends des simplifications hâtives qui n'ont aucun sens et l'on melange tout . - sur les bateaux pour etre au plus juste du vrai il faut raisonner en dynamique et non en statique comme l'on fait en plaisance ..et c'est vrai que c'est complexe , je ne voudrai pas dire mais c'est un metier ... petite histoire pour illustrer : un jour dans ma boite on avait un sacré probleme de stabilité sur un chalutier de 70m (une paille) ..apres moult reflexion devant les staf du chantier et de l'armement ,j'ai osé donné ma solution; mettre un lest de 34t au-dessus du toit de la timonerie ...je vous assure que ça a jeté un froid pour ne pas dire plus ... et ça a marché ...·le 10 oct. 2020 21:29
Calypso2:merci Lorem pour le lien ; je n'ai pas tout lu ,seulement un peu en diagonale ,c'est tres interessant et je partage totalement ses points de vue ... comme lui seul un bateau en bois a une âme ce qui manque au autre car la matiére employée est vivante ..Il faut que je prenne le temps de tout lire tranquillement ·le 11 oct. 2020 09:02
outremer:L'âme d'un bateau, c'est du roman ou de la poésie (cf: "objets inanimés avez vous donc une âme...etc .") Un véhicule cela reste un bien fonctionnel consommable et périssable, à qui on confie aussi sa vie, pour un temps de service assez court par rapport à toutes ses contraintes règlementaires, budgétaires, stationnement et surtout entretien.·le 11 oct. 2020 11:28
Calypso2:outremer c'est de la poésie ..et un bateau en bois d'arbre n'est pas inanimés ..moi il me cause et me dit des choses ,on se comprends mutuellement , la vie sans poésie n'est rien tu le sais bien mdr ·le 11 oct. 2020 12:11
10 oct. 2020

Pourquoi sur ce forum une question simple nous amène toujours à des réponses incompréhensibles ou dénuées de sens.


Calypso2:la reponse a été donné simplement depuis longtemps ; il y a équilibre c'est a dire egalité .., au couple inclinant correspond un autre couple d'égale force qui est resistant (courbe des moments de redressement) il ne peut y avoir lorsqu'il y a équilibre l'un plus grand que l'autre ·le 10 oct. 2020 21:18
10 oct. 2020

Sur les voiliers nouvelle generation , on évite de giter au delà de 15 deg.
C'est pour cela que j'avais l'impression que le lest ne servait pas trop si ce n'est en tant que plan anti dérive.
Bien sûr qu'il faut un lest profond
Pour la sécurité de l'embarcation.
À un certain angle , le lest est aidé par la forme du pont


Calypso2:le lest a pour but de descendre le plus possible le centre de gravité de l'ensemble du bateau . mais lorsque l'on cherche a avoir un bateau le plus leger possible on descends autant que ce peu le lest ,plus le lest sera bas plus il sera leger , mais on se heurte à sa resistance mécanique et ça devient cher , ·le 10 oct. 2020 23:59
10 oct. 2020

Bonsoir PETRA II il me semble que dans l'énoncé de la question il serait utile de préciser que les deux navires qui sont comparés ont le même déplacement. Dans ce cas l'élément qui aura la plus forte influence sur la raideur à la toile sera la largeur à la flottaison. Bien entendu le rôle du lest sera plus efficace si l'aileron est fin et profond et le lest sous forme d'un bulbe. ce sont ces deux caractéristiques qui sont pertinentes et influent sur le moment de redressement. la surface de voilure est un choix qui est souvent calculé en visant à porter toute la toile jusqu'à environ 15 noeuds de vent atmosphérique (probablement 20 noeuds apparent). Il faut garder à l'esprit qu'un voilier est conçu en fonction d'un programme et que les choix architecturaux ont pour effet de répondre à ce programme. La notion de compromis est donc liée au but à atteindre. Cordialement.


11 oct. 2020

tout a déjà déjà été dit sur le plan théorique.
Sur le plan pratique, j'ajouterai ce que j'avais constaté sur un de mes premiers bateaux.
Je possédais un Samouraï, bateau raide à la toile.
Après quelques navigations, je me suis aperçu que j'avais tendance à le sur-toiler quand la brise montait, en retardant le moment de réduire.
J'ai donc fait le test de prendre un ris plus tôt que je ne l'aurais fait normalement.
La barre est devenue plus douce, le bateau s'est redressé alors que la vitesse était pratiquement la même.
Moralité : une forte raideur, oui, à condition de ne pas en abuser. 🙂


Calypso2:"abus de tout nui" ·le 11 oct. 2020 09:28
flaneur:Oui la vitesse se réduit pour plusieurs raisons. la résistance de vague augmente avec la gite. on considère que tous les 5 degrés de gite on double la résistance induite par la gite. On a donc 2% de plus à 5 degrés mais on passe de 8% à 15 degrés à 16% à 20 degrés et ainsi de suite. La gite est donc un frein. L'autre raison est l'angulation permanente du safran si le bateau est un peu déséquilibré (barre dure). le frein est faible mais réel (environ 3 à 5%). Ensuite on a le rendement de la voilure qui baisse légèrement par déventement du bord d'attaque de la grand voile et par déplacement du creux. Il faut enfin ajouter une très légère augmentation de la dérive. au total on constate une baisse de vitesse et un VMG moins bon qu'espéré. On est souvent trop toilé si on imite le comportement des régatiers. Ils conservent souvent trop de toile (la grand voile est déventée près du mât) pour ne pas perdre de temps à prendre un ris et surtout le temps de le larguer pour le bord de portant. dans une régate autour de trois bouées. Ce qui importe est de rester devant l'autre, pas d'aller le plus vite. Dans une régate offshore c'est la performance intrinsèque qui est valorisée et dans ce cas les skippers mettent la toile adaptée, ils réduisent un peu plus rapidement. Cordialement. ·le 11 oct. 2020 10:41
Calypso2:Pierre Gutelle donne des valeurs moindre : 2% à 10° 4% a 15° etc 13% à 25° mais bon il est certes que la dysymetrie de forme lors de la gite entraine une perte de vitesse donc inutile de faire giter le bateau comme l'on voie trop souvent ,ce n'est pas source de vitesse bien au contraire ·le 11 oct. 2020 10:54
11 oct. 2020

bonjour ,
et puis maman elle aime pas quand ça penche :-)
alain


12 oct. 2020

J’avais fait le commentaire suivant sur un sujet similaire:
www.hisse-et-oh.com[...]-gitard


12 oct. 2020

pour ceux que celà interesse on trouve tous ses calcules de stab de bras de redressemnt d'inclinaison etc dans la division 211 tout le monde la division 240 et on a aussi la 211

josé


Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

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Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022