quille et derive

Nous possédons des voiles que nous hissons , réduisons et orientons en fonction de l'allure et la force du vent.
Sur un dériveur de plage,nous avons tous relevé ou abaisé la dérive en fonction de l allure et de la force du vent
Pourquoi le role antidérive de la quille n'est il pas modulable par un systeme de dérive(s) de près dans l axe ou déportée(s) étroite et profonde pour les allures de finesse,relevable au portant;dérive(s) de portant reculée et plus courte et large.
Cela ne serait pas forcément plus compliqué que l 'existence et d'un rail et d'une écoute pour le réglage de la grand voile..?
La nuisance à l habitabilité peut etre compensée en augmentant la longueur du bateau,la coque ne représente qu'un tiers du prix total et la longueur sécurise .

L'équipage
01 août 2003
01 août 2003

bien sûr
il y a pas mal de plans existants avec des doubles dérives axiales, des dérives de portant a l'arriere (voir alex!), ou latérales comme les barges hollandaises...
On le voit peu, a juste titre, sur les bateaux standards de grands chantiers, car ça complique et augmente le prix, et encombre les aménagements pour les sorties du dimanche.

01 août 2003

Euh... C'est déjà inventé!
Dans les années 70, Patrick Van God avait mis au point un dériveur intégral "Trismus" à plusieurs dérives (trois, je crois)
A l'époque, il passait pour un peu fou, mais ses navigations lointaines dans des mers difficiles ont prouvé la validité du concept.
Seul inconvénient: Le coût pour faire fiable et solide.
Depuis, quelques chantiers s'en sont plus ou moins inspirés pour les Via dont la raideur à la toile n'était pas la qualité principale, ou les Maracuja et extrapolations à doubles safrans, dont l'action stabilisatrice pouvait se combiner avec une relève partielle de dérive au portant.

01 août 2003

Ne pas trop dériver...
J'ai vu récemment quelquepart une info sur un 40 pieds de voyage (dont j'oubie le nom )comportant une dérive inclinable de 3,5 degrés par rapport à l'axe du bateau, ce qui doit améliorer la performance antidérive et la raideur, le lest étant déporté en contregite.
Un biquille,à tirant d'eau acceptable, présente les mêmes avantages, sans les inconvénients, que
l'idée évoquée sur ce forum...Augmenter la longueur pour compenser l'encombrement de "n" puits de dérive, c'est bien joli, mais outre le surcoût pour la coque, il faut ajouter tout le reste (gréement, voiles,accastillage,motorisation en rapport avec la longueur supplémentaire, sans parler...du fisc et du coût des places de port!).
Il y a aussi la solution "Banik": deux dérives latérales relevables,rapportées dans la jupe, séduisante mais quand même un peu "usine à gaz"...
A mon avis, un dériveur normal, bien conçu, et bien réglé, offre une stabilité correcte...pour un prix inférieur.

01 août 2003

dérives
Dans les années 1950, le spendide Ketch américain (22 mètres)en acier "Barlovento" avait deux dérives centrales assez écartées l'une de l'autre qui, plus ou moins abaissées, permettaient un réglage fin à toutes les allures. Dans les mêmes années, le rapide "Drumbeat" anglais avait deux dérives très profilées et DANS LE MEME PUITS: l'une pour bâbord amures, l'autre pour tribord...

depuis lors, sans remonter loin dans l'histoire de la voile (dérives latérales aux Pays-Bas depuis le 16° siècle et sans doute avant, dérives centrales aux USA au 19° siècle...) quantité de systèmes de dérives ou de quilles relevables ont été réalisées dans la plupart des chantiers et par presque tous les architectes, et expérimentées par maints navigateurs: le choix ne manque pas.

L'idée de petites dérives de portant est très intéressante, parce qu'efficace: j'avais eu l'occasion de l'expérimenter sur un trimaran anglais en 1978: la traînée de cette petite dérive sabre était inférieure à la trainée induite par les fortes corrections à la barre qui étaient nécéssaires auparavant au largue.

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

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