Question de lest

Bonjour Benoit

Il y a le fil suivant en ce moment.
www.hisse-et-oh.com[...]t-point

Le Moko

Merci Le Moko je vais lire ça.
Racaillou est ce que de l'eau peut rentrer par le puit de dérive ? Car sur les photos on dirait bien que oui.
Toi qui a un microsail, le ratio lest/poids est plutôt très bon mais le lest est haut perché, tu dirais qu'il est raide à la toile ou dur à tenir à plat ? Je te demande celà en navigant avec la toile du temps, pas en tirant dessus.

Est ce que avoir un lest au fond aide a préserver la coque d'éventuelles déformations de rouleau ou si on veut beacher ?
Je ne veux pas faire doublon de questions par rapport à l'autre fil que lemoko m'a suggéré et qui est somme toute la même recherche que moi, mais est ce que je peux poser des questions dans le fil de doc71 ? Ou bien ça ne se fait pas ?
Si on revient au lest, vaut il mieux une dérive apparemment moins lourde sur un microsail plus plat ou une dérive apparemment plus lourde sur un start 6 ?
Lequel des bateaux cités précédemment serait le plus stable dans une mer formée d'après vous ?

La Stabilité de Lest ET la Stabilité de forme sont LIES dans la stabilité STATIQUE d'une coque !
Les catas n'ont pas de lest et ne dispose que d'une stabilité de Forme.
Les monocoques couloirs n'ont pas de stabilité de forme et utilisent uniquement leur stabilité de lest.

La stabilité STATIQUE globale de tout bateau est résumée dans une courbe de stabilité STATIQUE qui doit accompagner AVEC le devis de poids tout plan pour son homologation.
Cette courbe décrit parfaitement les DEUX situations possible d'une coque: flottant à l'endroit et flottant à l'envers et donc les énergies associées celle pour rester à l'endroit et celles pour rester le moins longtemps à l'envers que ce soit pour un voilier ou un bateau de la SNSM.
En pratique il est évident qu'un architecte navale va chercher pour un objectif défini à faire un compromis acceptable entre Lest et forme
Il faut impérativement comprendre intellectuellement la FONCTION antidérive des diverses structures mouillées et donc bien distinguer en particulier Dérive ET Quille.
Dans un Dériveur intégral en théorie la Dérive lestée légèrement pour ne pas flotter ne participe que très peu à la stabilité de lest et donc la coque à une forme qui augmente la stabilité de forme et le lest s'il est nécessaire est concentré en fond de coque ce qui entraine un surpoids important de la coque qui va HELAS augmenter le déplacement, la philosophie d'un bateau n'étant pas de déplacer du plomb de lest très pénalisant.
Une dérive lestée va augmenter la stabilité de lest MAIS va créer un problème de structure et de force pour la mobiliser et la tenir et l'on passe du dériveur vrai au quillard à quille relevable.
note: 60kg de Pb (d=11) ou 60kg de Fer (d=7) ou 60kg d'alu (d=2,3) c'est toujours 60kg, quand on calcule un couple de redressement.

Je ne connais pas l'Etap 20 mais il semble plus typé petit croiseur côtier tranquille et secure, ce qui peut être un choix. Le microsail offre de bonnes possibilités de réglages et de belles sensations, surtout au portant sous spi.Par contre la stabilité au mouillage n'est pas vraiment son point fort, mais avec 20-25cm de tirant on peut choisir des coins tranquilles...et rester au sec (ou dans la vase!) une bonne partie du temps quand la marée colle avec son planning ou la météo.
Je ne connais pas ton budget mais potentiellement une bonne affaire à négocier sur le bon coin:
www.leboncoin.fr[...]2490678
Cher, mais chantier F Roy de 2007.
Selon équipement et si prêt à naviguer avec voiles et remorque récentes et en bon état...

Un microsail à 10000 euros ça peut paraitre cher, mais de 2007, et si en excellent état avec voiles et remorque idem, comparé à un microsail Jeanneau de 1984 dans son jus à 5000 Euro, ça peut mériter d'y regarder de plus près.

Bonjour
Je Jouet 550 n'a pas d'autovireur. Le génois est à recouvrement.
Dans une fourchette de 5 à 7 K€ on peut trouver le Sun Fast 20 avec autovireur de série. 780Kg, plus lourd que les micros , Quoique j'en ai pesé un à 850Kg. Par rapport au Jouet 550, il lui faut du vent et un spy symétrique pour s'exprimer. Les symétrique et asymétrique sont tous les deux en jauge.
Là aussi, attention au lest situé comme le microsail sous la coque, à l'avant de la dérive. La fonte peut avoir très mal vieilli.
Effectivement, au niveau vitesse 0.18 Nm d'écart pour la ballade c'est rien. C'est un peu pour cela que j'avais publié ces chiffres. En gros 300 mètres sur 4 miles (7.4 Km) de navigation. Mais, pour mémoire, Les statistiques ont été réalisées en situation régate. Dans le cas du Jouet 550, par force 4 sous spi on peut atteindre 7N sans être dans une situation critique. C'est probablement la mème chose pour bon nombre de petits voiliers de ce gabarrit
A+
Régis

Sur le microsail dériveur un palan à 4 brins suffit. C'est ce que j'avais sur le mien avec un bout assez long pour relever du cockpit avec un œil sur le sondeur pour aller mouiller près du bord.Au moteur, sous voilure réduite ( Gv seule, très manoeuvrant c'est un gréement 3/4) foc seul ou godille selon la situation. Le mieux étant de s'arrêter avant de toucher et d'attendre que ça descende un peu, ou de mouiller ses mollets.
Par contre, sans dérive c'est ne savonnette, et sauf dans la vase il vaut mieux éviter de talonner, la dérive profilée et fragile.

Rebonjou
A ISPE (Lac de Biscarrosse Nord) au début je n'avais pas de place au catway mais un piquet sur la rive. 60 cm d'eau en de saison, 0cm fin septembre, micro plage de sable sur environ 2Ml. Je réglais la hauteur de la quille afin de m'approcher au plus prés de la côte. Si je ratais le corps mort AR avec la gaffe la quille touchait un peu, faisant ainsi office de "frein à main" le temps de l'amarrage. Opération généralement réalisé sous voile le moteur n'étant pas laissé sur la chaise pendant la régate mais à l'intérieur dans la pointe AV. La vitesse à l’échouement étant relativement réduite. La contrepartie étant tous les ans de vérifier l'état de la couche d'époxy sur la quille en fonte, et de repasser du primaire phosphatant et de l'époxy.
Le frottement avec le sable est moins critique sur de la fonte que sur du polyester, mais la fonte nécessite
un entretien régulier sinon en contact direct avec l'eau de mer ça ce passe mal. Idem pour l'épontille galvanisée, la partie dans l'eau est tombée en poussière de rouille sous la remorque. J'avais posté la réparation de l'épontille sur le Forum JOUET 550.discutbb mais ces pages ont disparu.
A+
Régis

Ça m'a donné à réfléchir (l'appréhension d'un système sabre) depuis plusieurs jours.
Et aussi l'envie d'avoir un lest le plus bas possible pour des navigations plus longues en Méditerranée ou golf de Gascogne.
Je crois que je commence à changer d'avis quand a la priorité du Di. Peut être que je devrais regarder du côté des quilles basculantes, ex: micro challenger, First 18, Bahia ?
Avec presque une préférence pour le First 18. J'ai vu qu'avec la bonne remorque il est tout à fait possible de le mettre à l'eau seul sans mouiller l'essieu. Étant ancien chanceux propriétaire d'un Class 8 j'adorais ce bateau et son système de lest. Le 18 est plus raisonnable pour une utilisation en solo, moins lourd et moins de tirant d'eau, il y a aussi le fait qu'il n'est pas insubmersible, ce que je considère maintenant comme un avantage, ce sont des bateaux qui ont traversé quelques années, les options comme l'insubmersibilité risque d'avoir mal vieillies. Donc si l'envie me prend d'aller faire un tour vers les Baléares je préfère prendre une survie qui sera bien plus sécurisante.
Du coup mon interrogation devient : est ce que 50cm de TE vont me pénaliser (par rapport à un Di) si je veux approcher une plage abritée ou si je veux beacher avec avec Régis sur le Banc d'Arguin 😁 ?