Question de débutant... le Chavirage ?

Bonjour, une questions bête de débutant, faut il craindre de chavirer lorsque l'on gîte ? j'ai l'impression que le chavirage, même en mer relativement forte est un petit risque ? que le plus gros danger viendrait d'un démâtage ou de passer par dessus bord ? je ne vois pas dans vos récits d'histoire de chavirage... Merci

Fabien

L'équipage
11 nov. 2013
11 nov. 2013

ta question n'est pas bête !
.
ma fille Laura qui a fait beaucoup de dériveur a toujours peur de chavirer quand Aupilau gite un peu
.
mais avec un quillard tu as presque la moitié du poids du bateau en ferraille sous les pieds, tant que la quille reste en place le bateau restera à l'endroit (ou en tout cas reviendra à l'endroit s'il est retourné par une vague mais pour 99% d'entre nous cela ne risque pas d'arriver ;-)
.
le risque de perdre son mât n'est quand même pas bien élevé si on reste modeste et que l'on réduit à temps sa voilure
.
le risque de passer par dessus bord est à craindre
.
le principal risque sur un petit voilier est probablment celui de se blesser en tombant DANS ou SUR le bateau !

11 nov. 2013

Merci, c'est ce que j'avais à l'esprit, mais je préfère demander à ceux qui savent !

Merci

Fabien

11 nov. 2013

Tout dépend de quel bateau tu parles : petit dériveur ? Gros quillard ? Catamaran ? Trimaran ?

11 nov. 2013

Oui, c'est vrai, j'ai un Fantasia version Dériveur Lesté avec quille rétractable ( 0,80 à 1,70)

Fabien

11 nov. 2013

Bonjour, en ce qui me concerne, j'ai en mémoire , qlq dessalages mémorables à l'époque ou je pratiquais le dériveur.....normal...
En quillard,( 8m) ,nous avons été couchés plusieurs fois, par le vent, le mât proche de l'horizontale, voiles totalement déventées......ça dure qlq secondes . puis ça repart....
Mais le plus gros risque, est d'être roulé par un vague....une fois en rentrant de Corse, au portant, vent d'est établi à 7 depuis la veille,ce qui ,normalement reste maniable pour un Fantasia, prés des côtes.....mais au large , la mer était telle , que ,de temps en temps, une déferlante nous rattrapait , et mettait le bateau en travers, le winch sous le vent, dans l'eau, cockpit plein........après le passage de la vague,le bateau se redressait rapidement ......mais on pensait sans arrêt à la vague plus forte , que l'on aurait pas réussi à éviter , en lofant ou en abattant un peu.....
Mais quand les déferlantes sont longues, et passent sans s'atténuer , on ne peut que subir......à moins d'avoir un bateau très léger et voilé ,mais c'est rarement le cas en croisière....
PS : le Fantasia en question , n'avait pas son safran d'origine, mais un safran sur mêche inox , précédé d'un aileron.....heureusement.

11 nov. 2013

Merci Pitalugue,

Dans ces cas là, il vaut mieux les prendre comment les vagues, de face ? de coté ? (dans la mesure ou le sens du vent nous laisse le choix... :langue2:)

Fabien

11 nov. 2013

Comme dit plus haut, le vent seul ne pourra pas faire chavirer un voilier lesté.
En admettant qu'il soit couché par une rafale, la stabilité étant encore positive il n'ira pas plus loin. Le bateau dérivera poussé par le vent, se mettra bout au vent et se redressera.
Mais l'équipage aura eu quand même une belle chaleur.

Tape sur Google "Départ au lof" et regarde les différentes photos de voiliers s'étant fait coucher sous spi...ils se redressent tous.
Comme il est probable que tu ne seras jamais dans de telles conditions, tu peux naviguer tranquille avec ta fille.

Voir cet article:
petit-voilier.voila.net[...]ite.htm

01 fév. 2014
11 nov. 201311 nov. 2013

Idem Pitalugue : j'ai fini à la baille un bon nombre de fois sur toutes sortes de petits dériveurs, y compris en terminant avec la voile sous l'eau. Mais même en dériveur, j'ai jamais réussi à en retourner un complètement. Alors un croiseur lesté, dériveur ou quillard, je le vois pas bien...

La seule chose qui me semble dangereuse, c'est les déferlantes par le travers. Là j'ai peur d'être roulé dans la vague. Quand la mer est très formée, j'essaye de me débrouiller pour qu'elle arrive par l'avant ou par l'arrière... De toute façon, dans le gros roulis (et pas dans le tangage), moi je patine dans mon vomi... Alors j'évite.

11 nov. 2013

Sur le470 d'un copain on a mis le mat la tête à l'envers quand il y a du vent et de la mer normalement on plonge en dessous on peu respirer avec la poche air et la on abaisse la grand voile à condition que comme mon ami l'avait fait il avait mis une manille pour bloquer la descente de GV donc impossible de la descendre, comme à chaque fois que l'on remettait le bateau droit le vent ou un vague le remettait à l'envers en final nous avons attendu qu'un bateau passe et nous remorque pour nous mettre à l'abri du vent et des vagues
Sur un quillard tu ne risques pas grand chose le couple de rappel de la quille fera son travail, il faudrait un très grosse déferlante pour que le mat boive totalement la tasse, par contre avec du vent si le bateau remonte au loof sous une rafale et qu'une vagues te cueille de travers tu mettras le bastingage sous l'eau et le coco pu aussi, si tu es dehors il vaut mieux être attaché, cela m'est arrivé dans un traversée du golfe de Gascogne

11 nov. 2013

J'ai un Fantasia DL aussi. J'ai navigué jusqu'à F6 au prés et F7 au portant avec sans problème (il vaut mieux avoir un étai volant et un foc pour faire du prés). Le mat est trés épais pour la taille donc si le gréément dormant est entretenu, le dématage me semble exclu. Le plus gros risque pour moi vient effectivement des déferlantes qui peuvent coucher le bateau. Là, il faut être attaché court dans ce genre de navigation pour garder tous le monde à bord.
Sur les défauts du Fantasia, vérifier impérativement le Safran et la ferrure d'étai, voir sur le site Fantasiami, il y a pas mal de détail sur ces deux points.
Sinon c'est un super bateau que je trouve trés sécurisant pour sa taille.

11 nov. 2013

Slt!
J'ai toujours eu la trouille de chavirer avec mon Sam ou mes voiliers précédents...depuis que j'ai fait un stage sur deriveur cet été je n'ai plus peur de ça, meme si je le garde dans un coin de ma tete. De pouvoir comparer la façon dont réagit un dériveur et mon voilier quillard lesté c'est un vrai plus au niveau des sensation de la gite et de ne plus pensé au chavirage mais à la navigation uniquement et au plaisir qu'elle procure.

Phil

11 nov. 2013

la limite du hobbie cat 16 : sancir...

11 nov. 2013

C'est pour cette raison que j'ai changé mon h16 contre un Nacra 5.0 avec lui je pouvai enfourner jusqu'au mat sans rien risquer, il est vrai que j'avais tendance à me mettre au Taquet!!

08 déc. 2013

Sancir c'est chavirer par l'avant,sur un Hobie Cat 16 quand la coque sous le vent enfourne,il y a un pivotement et finalement il se couche la plupart du temps sur le côté,c'est un peu spectaculaire,pour ma part jamais de bobos avec lui.Par contre sur un cata avec du volume à l'avant des coques: Hobie 18 Pacific,lors d'un enfournement en temps qu'équipier au trapèze,catapulté sur le bout dehors que j'ai tordu avec mes côtes,là ça fait très mal...

08 déc. 2013

Pourquoi faire peur à Fabien avec le chavirage des multicoques ? Cela ne leur arrive jamais, la preuve .....
www.hisse-et-oh.com[...]ourdain

08 déc. 2013

On parle aussi souvent de soleil, mais ça ne m'est jamais arrivé de par les catas que j'ai utilisé : ils avaient tous des étraves inversées et donc des avants de coques très aigus qui empêchaient ce phénomène.
La solution pour éviter de partir en soleil est de choquer un peu le foc pour soulager la pression des voiles sur l'avant...

11 nov. 2013

j'ai fait se planter le mât d'un quillard de régate dans la vase ... Un vent d'Ouest au SNO Nantes. En régate bien sûr. Une grosse bouffée nous a pris par le 3/4 arrière en sortant du goulet de Gâchet. Je n'ai pas pu abattre assez vite (on était pourtant sous spi équipier au trapèze) et le bateau à pris de la vitesse avant de se mettre sur le flanc, sur son élan il a continué à chavirer jusqu'à planter le mât.
Le président du club organisateur et en même temps architecte du bateau (André Cornu) à fait annuler toutes les régates ce jour là. Il est vrai qu'il ne restait plus beaucoup de bateaux dans le bon sens.
Le vent était évidemment très fort mais le bateau à fini par se redresser, comme quoi avec un quillard l'erreur peut pardonner mais si c'est un habitable vaut mieux réduire à temps et fermer les portes et autres coffres de cockpit..

11 nov. 2013

Un stage en petit dériveur, avec dessalage, est très instructif. Il permet d'étudier les différentes possibilités et la necessité d'ètre très réactif en cas de coup de vent. Le cata demande aussi d'ètre conscient de certaines limites.
Le monocoque normalement conçu, normalement chargé et normalement utilisé peut ètre couché brutalement par le vent mais ne peut ètre retourné ou sancire que par la mer.
L'angle de chavirage statique devrait se situer au minimum vers 110° (135° pour certains quillards). La dynamique, l'entrée d'eau le mauvais chargement, les mauvais choix du barreur peuvent réduire cette marge, mais une mer déchainée aura le dernier mot. Si toutes les conditions sont réunies le bateau devrait revenir à l'endroit (le cata étant très stable à l'envers). Sur un autre fil on rapporte pour le retour par l'Atlantique nord 3 bateaux disparus sur 20 partis, à l'arrivée aux Açores en 2012. Il y a énormement de bateaux au fond des mers du globe. Naviguer est un choix raisonné.

08 déc. 2013

j ai eu un fantasia ,je me suis ammusé a faire des petites régates, par force 6 sous spi j ai mis le mat dans l eau apres un départ au lof, une fois largué la drisse de spi ,il c est relevé sans problémes,pas une goutte d eau dedans

08 déc. 2013

La prochaine fois choque l'écoute a la place de la drisse.

08 déc. 2013

je me suis trompé; j ai dit que je prefere choquer l ecoute et c est larguer la drisse de spi

08 déc. 2013

je préfére choquer l écoute et rentrer le spi sous le vent parceque ça claque dur dans le mat quand c est mouillé

08 déc. 2013

T'as intérêt à être rapide avec cette méthode car si le spi est mouillé, il va partir à la baille très vite et chaluter et là, c'est la merde.

08 déc. 2013

Couché un J80 une fois. Le seul moyen de le redresser a été de larguer la drisse de spi...
Mais sinon, il est presque impossible que le bateau reste chaviré tant que le lest est toujours en place. Pendant "l'édition spéciale du Fastnet" de 1972, 16 bateaux ont rapporté avoir fait un tour complet sur eux-même, le mât étant passé à la verticale... sous l'eau!
Mais ne t'en fais pas, tu n'as aucune chance de rencontrer des conditions similaires, et les bateaux ont bien évolué depuis.
Pour avoir débuté en catamaran de sport, et je pratique toujours, je me suis posé la même question lors de ma première sortie en habitable.

01 fév. 2014

Un question n'es jamais bête !
J'ai aussi un Fantasia, et à part partir au lof en étant surtoilé, c'est tout ce qui se passe !
Vas faire un tour sur le site , tu auras tous les renseignements désires

01 fév. 2014

Une des plus belle vidéo de Figaristes et un beau départ au lof réalisé par Corentin...que j'ai hélas perdu de vue depuis!

01 fév. 2014

Stop les gars, on parle d'un Fantasia... Pas d'un bateau de régate haut de gamme !

02 fév. 2014

La flemme de relire tout les post mais il est admis (désolé si cela a déja été écris) qu'une vague égale au tiers de ta longueur à la flottaison a le potentiel de te faire chavirer, heureusement ce n'est systématique :lavache: :oups: sinon nous ne serions plus beaucoup sur l'eau :heu: :langue2:

02 fév. 2014

J'ai pas mal navigué et je navigue encore un peu sur Fantasia.
Le Fantasia DL est un peu plus gîtard que le quillard ou le bi-quilles, mais on peu tirer dessus, c'est un bateau qui pardonne beaucoup.
Pas de gros risques de faire un tour complet avec, sauf avec une mer ou le fantasia n'a rien à faire la dedans.
Sur le DL il faut réduire assez vite pour éviter une gîte excessive qui n'apporte rien, au contraire.
Ou alors, fait comme certains régatiers, étale de la peinture anti dérapante sur le pont, mais les parois verticales des coffres aussi ainsi que la moitié basses des cloisons.
Comme cela tu pourras découvrir le charme de naviguer en marchant sur les cloisons !
D'accord avec ce qui est dit plus haut, vérifier absolument l'état de safran, surtout en dessous des ferrures.
Autrement, bon bateau en général, à condition de rester dans son programme, c'est à dire la petite croisière familiale pépère :famille:

06 fév. 2014

Bonjour,

perso, couché une fois avec un First Class 10 (sous spi, on voulait empanner avant le grain, et le grain est arrivé pendant l'empannage...).
Et là, ben le bateau ne remonte pas : eau dans les voiles, vent et courant contraires au couple de redressement, pas de vitesse longitudinale : ça reste couché !
La solution a été de mettre le moteur pour relancer le bateau. Des qu'il a eu un peu de vitesse, et s'est redressé.

Voilà, A++

06 fév. 2014

Sauf moteur d'avion de voltige, un moteur n'est absolument pas conçu pour tourner quand on est très incliné (nombeuses raisons) et quid de l'efficacité de l'hélice. On peut sans doute relacher ou couper toutes les manoeuvres qui retiennent la voile fautive.

06 fév. 2014

pour le moteur, on est d'accord, on a eu de la chance qu'il démarre et que l'hélice puisse nous faire reprendre un peu de vitesse. L'idée n'était pas de rentrer comme ça ;-)
Pour ce qui est des voiles "fautives", il s'agissait principalement du spi : deux tours autour de l'étai plutôt en haut du mât, d'où le couchage du bateau. Impossible d'affaler. Dernière précision, on n'avait tout l'après-midi, cela se passait en baie de St-Malo et les caillasses nous regardaient d'un drôle d’œil.

06 fév. 2014

STOP les gars !
On parle d'un Fantasia de Jeanneau ! pas d'un First
Merci de ne pas tout mélanger dans le sujet

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

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2022