Quelle voile pour un vent AR ?

Génois
Pour moi, sans problème, génois seul. Le bateau est tiré par le nez. Tu roules ou déroules à la demande et tu n'es pas emmer... par la bôme.
Mais ce n'est qu'un avis.

Pierre

amha

Vent arriere le genois plutot que la GV.

Le genois ce trouve sur l'avant du centre de derive donc il tire le bateau par contre la Gv pousse .Il est toujours plus efficace de tirer une charge (brouette) que de pousser.

Et autre avantage avec un enrouleur facile de reduire.Et biensur pas d'empannage.

josé

le génois...

bien sûr, GV affalée.

avec un bateau à dérive arrière, tu seras sur des rails, tiré par la voile d'avant.

Mais tangonné, sinon difficile à maintenir gonflée (surtout de nuit).

Et si nécessaire d'empanner, pas de problème : il suffit d'enrouler le génois tranquillement, et après manoeuvre simple (faire passer le tangon de l'autre côté) rebrasser le tangon en déroulant doucement, et c'est reparti...

25/30KN
vent arrière, de nuit. mer forte et désordonnée.
Le génois bien sûr.
le spi????

Exact
mais je préfère supporter cette contrainte parfois énervante, surtout en solo, où le spi devient pour moi une voile difficile.

La dernière fois que j'ai navigué avec mes génois tangonnés, c'était fin aout, entre l'ile de Groix et belle-ile. Soleil généreux, force 3, mer belle, petit roulis. Manoeuvre réduite au strict minimum.

J'en ai la mémoire qui s'émoustille.

Affaler la GV
selon le type de gremment c'est aussi affaler le mat.

À une époque,
pas si lointaine, on voyait encore assez souvent un génois double très léger qu’on ouvrait vent arrière dans le style trinquettes jumelles !
Dans notre coin, on appelait ce truc un « bolle-Jan »
Le problème par rapport au spi, c’est la traction basse qui engendre facilement un roulis rythmique

pfffzzzz

ça rappelle un peu...

le booster double pli : sur un bord sorte de gennaker replié sur lui-même, au portant déplié de chaque côté.

n\'a pas été je pense beaucoup diffusé. Je n\'en ai vu qu\'une fois en mer.

Je suis sidéré des réponses ...
Pour moi, c'est la GV telle qu'il la faudrait pour faire du près si jamais la casquette du barreur s'envole. De préférence, essayer avec une casquette visible de très très loin et qui flotte pendant au moins 30-45 min.
Je ne sais pas si c'est du vent apparent ou réel. Donc GV 1 ou 2 ris. GV affalée ou haute ça s'apparenterait pour moi à de l'inconscience, a moins que le bateau tienne GV haute au près par 25-30 kts de vent réel.

Si le barreur est reveillé et ya du monde sur le pont, le spi ça le fait. Sinon, le génois à point d'écoute assez haut tangonné, c'est cool.
La peur d'empanner, non. Si la bome est dans les haubans, il faut quand même que le vent passe de l'autre coté pour empanner. Ca fait loin. Ce qui est merdique, c'est les fins de surf, quand le bateau se fait rattraper par la vague. Et le roulis.

Génois pas tangonné : ça ne le fait pas. Il faut passer au grand largue.

Veuillez remplacer,
trouner par tourner

et je ne parle pas des autres fautes. Voilà ce qui est de ne pas relire avant d'appuyer sur envoyer.

Mais
spi avec GV, alors?

Mais non guy,
vent arrière, le spy est la voile la plus relax quant la marmite bouillonne un peu.

La dérive centrale est relevée, la dérive arrière tout en bas, et le spy tire le brion vers le haut
T’es sur des rails !
Et sur les 25/30 nœuds, t’en enlève presque la moitié... aucun risque

Tu devrais essayer, ça joue de une plus belle musique que les cordes de ta guitare... :alavotre:

pfffzzzz

Cela peut tourner,
au punk, avec une houle agitée, et départ au lof.

Ce qui se conçoit pour une sortie à la journée, où l'on a envie de voile sportive et musclée.

Quand on commence à engranger les miles, l'accent peut être donné à une certaine décontraction..

Ca dépend des rafiots
Je ne peux parler que du seul que je connais le mieux : mon Symphonie.

Avec un petit/moyen vent portant : la GV seule est plus eficace (vitesse). On la maintient près des haubans, le hâle-bas étarqué à mort et, bien sûr, il faut l'attacher solidement pour empêcher tout empannage. J'ai pratiquement fait toute ma première transat comme ça (une forte houle envoyée par les zones nord tempêteuses m'empêchait de mettre mon spi asymétrique).

Dès que le vent forcit cette GV n'est plus stable (embardée) il faut mieux alors utiliser le génois. Ce fut le cas lors de la deuxième transat où l'alizé était puissant et le génois a dû être réduit pour pouvoir utilier le pilote automatique sans efforts.

"Attacher solidement le halebas"
Je pense que notre ami a voulu dire : "installer une retenue de bôme solide".
Facile à réaliser avec un palan gréé sur la bôme d'une part, sur la moitié arrière de celle ci, sur un point d'ancrage solide, et d'autre part sur le rail de fargue.
Le palan permet de régler la retenue sous tension et doit être bien souqué pour que la bôme ne puisse pas bouger. On se met ainsi à l'abri d'un empannage sauvage, surtout lorsque le roulis est important.
En cas d'empannage volontaire, cette fois, ne pas oublier de larguer ce dispositif avant de le reprendre sur l'autre bord.

j' aime bcp ce fil ..
il confirme mon impression et mon experience liee a la possession de 2 bateaux tres differents
un vieux sport boat Santana 22 a dominante GV et un non moins viuex First 30 a dominante Genoa

Pas photo pour moi, fractionne immensement superieur en cotiere, grand genoa immnensement superieur en hauturier

C'est un coup à se faire
crocher

Oui mais
à la limite drisse, écoute, amarres au lieu de corde, ça se coinçoit.

Mais saisir au lieu d'attacher, je ne trouve pas que cela change grand chose à la compréhension.

Je pense aussi que trop de vocabulaire trop spécifique nuit à la compréhension si tu as un équipage peu expérimenté.

Pour aider
ceux qui souhaitent s'initier :

Un site très riche par ailleurs :
www.mandragore2.net[...]/

les dictionnaires : www.mandragore2.net[...]te1.php

:litjournal:

tribalisme
je connais beaucoup de monde aujourd'hui que je fais de la voile m'avoir avoué qu'il avait eu leur période voile

ils ont abandonnées , car mare de se faire engueuller pour n'avoir pas tout de suite compris qu'un bout devient une aussière avant de devenir un amarre, alors ils en ont eut mare

il n'y aurait de bon marin que celui qui connait LE vocabulaire, avec le drapeau breton et ayant passé le cap horn ????

remarque le vocabulaire fais bien au coin du bar, et permet de devenir hermétique à l'extérieur au néophyte etc etc,

comme les mômes où on leur fait faire 4 ans de solfège avant d'avoir le droit de toucher un instrument de musique, et on oubli que le gamin veut jouer de la musique ou simplement naviguer,

alors le vocabulaire de base d'accord,

mais reprend un gars qui cherche une boite pour avoir un taff dans le bateau au lieu d'appeler ça un CHANTIER NAVALE il y a un pas de franchis,,

enfin chacun son combat , chacun sa croix

en claire ça s'appelle du tribalisme en passe de devenir une minorité appelée à disparaitre comme toute minorité, englobée dans la grande machine de la consomation

des torchons...
:-)

Attachés...
avec des ficelles!
Et hop!
A+

ouf !!!
le spi avec du 7 beaufort et de nuit ??

z'êtes pas un peu félés ?

jacques i'dit petit foc !

p.s. pour Kouros : précise avec quelle barquasse ?

:-D :-D

gentil serpent...
toujours le même plaisir à t'entendre...persi(f)fler !!

:-D :-D

jacques

Sur sa fiche
c'est écrit dériveur alu 39 pieds,donc il peut supporter un génois et s'il est sur enrouleur, malgré tout ce qu'on peut dire à son sujet, ça peut devenir un ti foc.

On est bien au vent arrière !
Alors pour ceux qui ont une ENORME GV .................. reste le cerf volant

:bravo:

il n'y a même plus besoin de pilote ni de conservateur d'allure. Il suffit de se laisser tirer barre amarée au lieu de se faire pousser à l'aulofée.

PS : barre amarée était la solution retenue par Marcel Bardiaux et ses focs jumeaux, tout comme Alain Gerbault qui batisait le système de spinakers jumeaux. (A l'époque, les spis sur gréement aurique étaient des focs ballons, amurés et bordés sur le même bord - voir célèbre photo de Shamrock V).... le booster avant l'heure, mais sur 2 drailles et bonjour les problèmes avec les mousquetons lorsqu'ils décidaient de faire cause commune. Excuses à Goudspide, mais çà s'appelle comme çà et le bon mot vaut mieux qu'un (trop) long discours.

Le dériveur ...
C'est un Madeira construit en tres petite série par le chantier Gamelin à La Rochelle. Dériveur alu intégral avec une dérive arrière en CP.
Très bon bateau, peu gitard (confortablement lesté) avec coque en forme et gréement en tête.
(Pour en savoir plus sur l'historique, voir mon blog)
Evidemment c'est pas le champion du pres serré, mais je n'ai pas trop à me plaindre, surtout avec un génois un peu fatigué sur enrouleur.
Concernant le vent, je n'ai pas d'anémomètre et le coup de vent n'était pas annoncé au moment ou j'ai vu la météo (1j et demi avant), mais je le déduis à létat de la mer : petites déferlantes, pas mal d'écume et des embruns. Donc 20 noeuds si ça vous chante moi ça ne me gène pas. Mer désordonnées parce que les courants sont assez forts dans ce coin et je les avais contre moi. Il est d'ailleurs possible qu'a cause de ces courants contraires, la mer ai un aspect beaucoup plus impressionant que ce qui est purement du au vent.
Cela dit, je ne serais pas allé seul devant pour sortir le spi. Mon pilote auto n'a pas la fonction MOB.
;-)

Gracias a todos