Quelle part de risque sommes-nous prêts à assumer?
C'est dans le titre:
Devant les innombrables débats sur l'équipement, la sécurité, la météo, les stages, formations, diplômes, etc...
Quelle est la part de risque que vous assumez dans vos navigations, quelles soient lointaines ou au bord du jardin?
Pour ma part je ne suis pas casse-cou, mais ce qui me plait dans notre voyage au long cours c'est l'aventure, et s'il n'y a pas un minimum de risque c'est beaucoup moins exitant, comme le sel dans les haricots. Donc j'ai le strict minimum niveau équipement, mais j'ai pas lésiné sur la fiabilité et la robustesse du bateau, le reste c'est de l'humain et on s'adapte en fonction de ce qu'on se sent capable de gérer à un instant donné.
Un risque important à mon avis: quand on lit qu’une survie doit être accessible en 1 minute et que dans le même temps on navigue sur de la grande série a pas cher… on est prêt à devoir embarquer avec une certaine probabilité dans un radeau et c’est accepté !
Il ne suffit pas de penser aux propres risques que l'on prend sur un bateau ou en prenant la mer, il faut aussi penser à celles et ceux qui prendront tous les risques pour venir vous sortir d'un mauvais pas, voire d'un péril certain. Et ça, ça se réfléchit avant.
C'est l'hiver ?
La robustesse ? De quoi, comment la garantir.
Fiabilité ? C'est comme la robustesse, non? Je préfère être réactif et si possible ingénieux, à défaut d'être ingénieur.
Une part de risque ? J'évite.
L'outillage au bricolage, 3 trousses d'écolier et tu fais beaucoup.
On verra avec le nouveau bateau.
Faire plus confiance aux voiles qu'au moteur. Avoir des cartes papiers. A l'opposé des transhumanciers, c'est sûr.
Plus on met de dispositifs de sécurité plus on repousse les limites et la vigilance s'émousse... et on revient au niveau de risque initial, celui du risque acceptable.
à trimaran et aux autres qui régulièrement utilisez des termes genre "transumanciers" pour montrer votre mépris des autres qui "bossant" ne peuvent passer qu'en coup de vent.
je crois que tous, on vous emmerde!
avez vous une petite idée de comment on surnomme ceux qui comme vous pourrissez dans les ports?
il serait bien que chacun respecte un peu le style de navigation de chacun et n'en profite pas tous les 5mns pour glisser un petit pic.
Comme toutes les activités la navigation de plaisance peut présenter des risques, très minimes, bien souvent on se fait peur avant d’avoir mal!! Comme c’est une activité en mode lent ça laisse tout le temps de gamberger et de fantasmer.
La conscience du risque, c'est subjectif. On a fait des trucs il y a cinquante ans comme partir de nuit en visant Minorque sur une queue de Tramontane sans survie, feux de route éteints, sans harnais et sans même avoir capelé un gilet de toute la traversée. En revanche, la bouteille de La Mauny était bien à l'abri, pas question de la mettre en péril. A l'époque, on ne pensait même pas qu'on prenait un risque.
On ne le ferait plus maintenant...
VdB
J'ai eu mon brevet de pilote avant l'âge du permis de conduire dans un milieu où éviter les risques n'était pas un signe de faiblesse. Faire de l'entretien préventif, des check-lists et imaginer des scénarios catastrophe afin d'emmener le matériel nécessaire pour s'en sortir est donc resté une évidence...et ça m'a permis de gérer des situations imprévues.Connaître ses limites limite aussi les risques.
Bonsoir
En y réfléchissant je pense prendre un minimum de risques mais en quelques décennies,j’ai eu quelques galères rarement dues à mon imprudence.2 ou 3 talonnages,un démâtage,quelques navigations très musclées.L’experience m’apporte plus de sécurité et pas plus que ça d’envie de prises de risques.Mais sur la mer tout peut arriver.Un coup de vent imprévu,une faute d’inattention.Alors n’ajoutons pas aux risques des prises de risques pour nous et les nôtres
Hello,
Perso je vise le zéro risque.
Et quand je sens que je suis en train d'en prendre un, je prévois le plan B illico.
Mon job n'est pas aventurier du dimanche, mais plaisancier.
Amicalement.
FX
On n'a pas parlé d'impondérable !
On a parlé de prise de risque. Ce n'est pas pareil.
Un impondérable, la seconde d'avant tu ne savais même pas que tu allais le prendre sur la gueule.
Un risque quand tu le prends c'est volontaire.
Amicalement.
FX·le 23 déc. 2023 21:20
Ben quand on part en immersion dans un milieu naturel, en mer comme en montagne ou dans le désert par exemple, il y a toujours une part de risque.
Bien évidement le but est de le minimiser, ou du moins le comprendre et s'y adapter, mais je pense que cette part de risque fait partie de l'activité même quand on est dans un cadre de loisir.
Parfois je me demande quelle gratification à ma pratique je pourrait avoir si je naviguais sur un bateau 200% insubmersible, avec un contact permanent à terre, un rooting pour toute chose, tout en double ou triple, milles balises dans chacune de mes poches, etc...
Et je pense que ça me parraitrait un peu chiant, car ça reviendrai à retirer l'inconnu et l'imprévisible à la chose.
Ça ne veut pas dire que je recherche la galère ou l'accident, bien au contraire, mais juste que cette petite part d'incertain fait toute la saveur de cette pratique, sinon autant rester sur le canap à regarder la télé non?
En tout cas je suis fier de mener ma barque, et chaque arrivée à bon port est toujours une satisfaction. Si j'avai la certitude que tout serait sous contrôle à chaque instant, je me priverais de la gratification d'avoir su justement anticiper et décider pour faire en sorte de rester maitre de la situation...
Henry de Monfreid disait que l'aventure est l'art de prendre tous les risques et d'éviter tous les problèmes.
Cela fut ma philosophie de la vie en général et du bateau en particulier.
Il y a plus de 60 ans en venant au monde j'ai pris de suite le risque de mourir, je l'assume. Vivre c'est prendre le risque de mourir !
Alors vivont le plus longtemps possible nos passions intensément comme des victoires sur la mort qui aura de toute façon le dernier mot. Sur ce joyeux Noël.
Ne serait-ce qu'acheter un bateau, c'est dèjà prendre des risques,il n'y a qu'a voir tous les fils qui en parlent, alors naviguer en plus, faut être fou.
il y a tres longtemps lorsque j'ai commencé à faire du bateau avec ma famille certains collegues considéraient que j'étais irresponsable de partir en vacances 3 semaines en mer ..ça me faisais bien rire alors qu'eux partaient en voiture dans le midi de la France et a l'époque il y avait 1500 morts chaque mois sur les routes , mais ça c'était "normal" ...
comme quoi !!
En toute franchise, la plaisance n'est pas considéré comme une activité particulièrement risquée.
Personnellement je ne navigue pas pour prendre des risques.
Je navigue pour le plaisir de mener une barque d’un point à à un point b en utilisant le vent comme moyen de propulsion et en l’utilisant le mieux possible.
Je navigue pour la beauté de la mer, de la nature en général.
Je navigue pour ce que la navigation peut me faire voyager entre les continents sans les contraintes des moyens de transports publics, sans les horaires à respecter.
Je navigue pour la liberté que ça me procure.
Je navigue aussi pour le plaisir que peut me procurer d’avoir bien négocié un coup de vent et une mer développée.
Et n’exagérons pas : la navigation n’est pas franchement un sport à risque si on la compare à l’alpinisme ou au vol libre par exemple.
J’ai fait 10 ans de parapente en montagne. Avec des vols en haute montagne jusqu’à des altitudes proches de 5000 m .
Ce qui se dit dans ce sport c’est qu’un bon libériste est un vieux libériste.
Autrement dit en vol libre on fait tout pour ne pas prendre de risque.
En navigation c’est la même chose.
Je ne comprends pas vraiment cette association mer/risque. Il est bien plus risqué de vivre à terre qu'en mer.Je ne ressens aucune angoisse en mer alors qu'à terre, le danger est partout.
Souvent la prise de risque n’est pas consciente. Par exemple, à l’abri dans un port où on se croit protégé, sur les pontons en passant du bateau au quai.
Pour l'initiateur du fil, je t'invite à lire le fil sur le Habana 3.
www.hisse-et-oh.com[...]-glenan
BAh…!! faire de la voile,du parapente ,du ski ,du velo,de la moto,une rencontre d’un soir,manger un kebab ,prendre le metro,traverser la rue,trouver l’interupteur en pleine nuit,ouvrir sa grande gueu.. sur HEO ( et j’en passe)
C’est prendre des risques..mais calculés,anticipés..etc
Alors oui,je prends des risques 🤪
JOYEUX NOEL FELIX …!
En temps qu'ex moniteur de voile je suis naturellement/instinctivement enclin à veiller constamment à la sécu de l'équipage et la mienne. Ca passe par mettre systématiquement une retenue de bôme lors de long bords de vent arrière, port du gilet dès que sa bouge un poil, usage du harnais la nuit etc. Par contre lorsque qu'on navigue on pousse les limites de l'enveloppe assez loin. Arrivées et départs de nuit relativement fréquents et on accepte un peu de gros temps. Les coins fortement mal pavés de me font pas peur.
L'estimation du risque est une affaire d'âge et de culture aussi, quand certains pays ont creusé un déficit considérable en mettant tout le monde à la maison lors du covid d'autres ont laissé les jeunes au boulot. Mon milieu d'origine (Bruxelles) est en moyenne trés "risk adverse" , peur de tout, alors que celui dans lequel je baigne au travers de ma compagne (Lituanienne) est fort différent. Trés jeune je ne suis frotté au monde anglo-saxon ou le courage physique, l'exploit sportif en milieu naturel, sont des valeurs fortement misent en avant, ça m'a ouvert les yeux par rapport à mon milieu d'origine. Donc en gros quand je reviens dans mon milieu d'origine je passe pour un fou furieux mais pour une bonne partie du reste du monde je passe pour un type tout à fait normal. Donc tout est relatif.
Même si j'ai connu quelques galères, et plutôt plus que la moyenne, j'ai eu jusqu'ici une belle vie et je ne regrette rien.
Si la décision de partir s'est faite un peu dans l'urgence, passer 10 mois par an en mer, bosser à 30% (mars, juin et septembre sur le bateau, décembre à terre) me conviennent parfaitement. Je suis serein. Je commence vraiment à me détacher du stress de la vie à terre.
Le seul risque que je prends, c'est de connaître encore quelques années de bonheur et de mourir en faisant ce que j'aime plutôt qu'en EHPAD. :-)
Moi je fais vachement gaffe dans deux situations :
Quand je dois monter dans mon lit, car c'est quand-même l'endroit statistiquement le plus mortel.
Et ensuite quand je rentre dans un hôpital.
Autre réponse à la même question. Une minorité d'entre nous dont je fais partie auront besoin d'un minimum de sensation de faire quelque chose de particulier, ou d'inconfortable pour se sentir vivre. Pour les plus timorés se sera oser parler du temps qu'il fait à la jolie boulangère chez qui ont ira chercher ses croissants, pour d'autres ce sera faite du "base jump" dans les Alpes. Dans mon cas cet été c'est de gentiment se trouver toute une nuit à tirer des bords contre un force 6 en face des pays bas en mordant d'un côté sur la limite du rail des cargos et sur l'autre côté attendre la ligne de sonde des hauts fonds avant de virer de bord au milieu des bateaux de pêche, tout cela en prenant un saut d'eau dans la figure toute les 10 secondes. Difficile d'estimer la prise de risque mais non d'une pipe qu'est ce qu'on se sent vivre, quel état de grâce après, quels élans d'affections pour l'équipage et le bateau après. C'est la somme de ce genre de moments d'aventure humaine accumulés au cours de la vie, comme se trouver de nuit au fin fond de la brousse en Afrique assis sur la benne d'un camion sur un tas de poisson séché en ne connaissant de mes compagnons de voyage que le son de leurs voix qui probablement feront que je pourrai crever en paix sans regrets au moment ou ça arrivera. Pour moi c'est trés trés important. Ca et la beauté du monde.
En fait, la question est trop large.
On pourrait lister par exemple des situations.
Veillez vous la nuit en traversée?, portez vous un gilet de sauvetage à bord/dans l'annexe/dans le métro parisien?
Évitez vous le Pacifique sud ou sont envoyés les satellites obsolètes etc...
Allez vous passer vos vacances en Ukraine à naviguer sur le Dniepr?
On aurait une vision plus précise, non?
Je me souviens d'une discussion autour de la table du carré. Quelqu'un déclarait," Je ne suis pas très bon marin, je prends bien la météo une fois, deux fois, trois fois si il faut et je m'arrange pour toujours naviguer dans des conditions maniables pour moi et pour le bateau". Ce à quoi quelqu'un a répondu."Ah non, ce sont les bons marins qui naviguent comme ça".
Il faut demander aux peuples en conflit dans le monde quels sont les risques qu'ils sont prêts à prendre pour survivre, aux immigrés quels sont les risques à prendre pour quitter leurs pays, aux pêcheurs quels sont les risques qu'ils sont prêts à prendre pour aller pêcher en plein hiver par tout temps....Les risques dans la plaisance? Y en a pas, en tout cas pas plus qu'à traverser un passage clouté dans une grande ville !!!
Pour répondre à ED850, je porte un gilet en annexe surtout par déformation "professionelle" d'ex mono de croisière ou s'était dans les "procédures". Pour le harnais, je ne m'accroche pas trop en déplacement sur le pont mais lorsque j'arrive "à mon emplacement de travail".
Je note aussi qu'après 3 semaines à bord mes déplacements se font d'une manière bien plus adroite donc le harnais, c'est en partie pour compenser ma maladresse de "terrien". Aussi je note depuis un moment, déjà quand j'étais mono de croisière, que l'oreille interne semble se détériorer avec l'âge et que donc si un stagière de 17 ans semble doté en général d'un bon équilibre, pour un stagiaire de 67 ans se sera moins évident. Cette règle s'applique à présent à moi-même.
Aussi, comme j'aime repousser les limites dans mes navigations, je m'impose aussi des règles qui essayent de minimiser les risques éventuels que ces navigations peuvent apporter, cela permet de rendre ces moments encore agréables. Finalement, rien de plus dangereux à bord que des personnes qui ne prennent jamais de risques d'aucune façon dans leur vie qui soudain se trouve en situation ou ils estiment prendre des risques (et le seuil chez ces personnes est souvent très bas). Panique, actions iréfléchies vraiment risquées pour le coup. Je me sens toujours beaucoup plus en sécurité parmis "les routiniers du risque", mettant en place leur petit protocole perso anti-risques suivant les circonstances, fiables et calmes en toutes circonstances, d'une grande valeur ajoutée comme membre d'équipage. Pour la météo, ça dépend dans quel sens souffle le vent, si c'est vers la côte un force 6 est déjà à considérer avec bcp de respect.
le risque existe lorsqu'il n'est pas identifié quelques soit l'activité , bateau ou autre chose .
Donc le jeu s'est de l'identifié et pour celà rien ne vaut la formation puis l'experience pour au moins connaitre le risque avant qu'il ne nous tombe dessus, lorsque on le decouvre ça peut faire mal voir plus mais il est parfois trop tard ...
exemple dans une heure je vais donner à manger a mes chevaux ..avec certains si je n'y prends mal je risque de passer le reveillon aux urgences ... mais ayant identifié le"risque" ça devrait bien se passer ..😂
Moi, je suis très humble lorsque je sors avec mon bateau. je suis plutôt du genre bretelles et ceinture.
Je ne fais jamais le mariole en mer car je sais que c'est elle qui gagne à tous les coups, le tour de force pouvant se transformer très, très, très vite en tour de con.
En mer, en voiture, à moto, en avion, avec en main une disqueuse ou un fusil de chasse ...... tant que l'activité inspire méfiance et crainte, rien de fâcheux ne peut arriver, c'est toujours l'excès de confiance qui est dangereux et provoque l'accident.
C'est mon avis.
La notion de risque est relative, subjective et donc PERSONNELLE, afférente à divers paramètres comme le démontre la diversité des réponses ci-dessus.
Tout comme est personnel le "besoin de sécurité", matériel mais surtout psychologique pour y remédier: assurances, équipements divers et variés dans tous les domaines de la navigation, bassin de navigation, équipage, etc....
Aucun jugement, juste un constat de la diversité des "navigants" dans la perception des risques et des "remèdes" apportés.
Pas lu le livre, mais je vais l'embarquer.
www.lefigaro.fr[...]e-16445
Waouh,le plus beau des commentaires !
Merci Zoom pour le partage ...
On se chamaille ,on s'incendie,on est d'accord,mais c'est juste un forum restons légers (pour le moment,après le fromage y'aura le dessert...)
Bonne soirée à tous !
Bonjour
À mon actif, une transat ouest-est, sans radeau de survie, avec pour seul moyen de communication une vhf portable.
Et un voilier pas tout à fait prêt pour un tel trajet.
Bien sûr, je l'ai fait sans équipier, seule ma responsabilité était en jeu.
Pas de problème de conscience.
Je serais prêt à reprendre ce type de risques si la nécessité s'en faisait sentir.
Vive la vie hors norme !
Entièrement d'accord avec Lorenzo,et chacun prends les risques qu'il veut,point barre.
Par ailleurs les comparaisons avec l'aviation ne me paraissent pas pertinentes car un avion qui se crash est susceptible d'occasionner de graves dommages,alors que si Lorenzo,ou moi et ma compagne qui avons fait notre première transat aller-retour dans les mêmes conditions (on avait même pas de vhf),disparaissions,ça ne concernait que nous.
pour Dreinek; tout a fait ok avec vous perso je suis comme chez les british =on est libre de s’équiper suivant son ressenti!on prend ses responsabilitès!
quand à la question sur la part des risques,?je ne me suis jamais posè cette question debile! si je deçide de partir je fais le boulot et basta!
Je serais tenté de mettre en parallèle le fil sur la problématique du compteur de chaîne. Dans le fil, on s'aperçoit que cet appareil est fol, il n'indique pas la bonne longueur mouillée (car il ne décompte plus). C'est l'angoisse! On va jusqu'à trouver un 'spare' en chronométrant le temps que la chaîne mets a descendre ! Je conseille la marina pour pallier ce genre de déconvenue.
J'essaye d'eviter de prendre le risque de regretter d'être en mer. Ça m'est pourtant déjà arrivé... mais je fais plus gaffe avec l'âge.
Une citation de noël mais valable pour tous les jours de l'année :
« Si vous pensez que l’aventure est dangereuse, essayez la routine, elle est mortelle. » Paulo Coelho
le risque c'est un mélange d'inconscience et d'âge . Quand j'étais jeune je partais à la Corogne avec mon triskel qui prenait l'eau . Trois boites de pois chiches . Une gonio , un régulateur fait maison ..... et le soir je me couchais tranquille jusqu'au lendemain ......
Et avec l'âge ......Quand j'y pense .!!!
De toutes façons il me semble qu'essayer d'échapper à la vie, qui par essence est faite de contrastes, de moments heureux suivis de moments pénibles, de pluie suivie de beau temps, de confort suivi d'inconfort, de maladie suivie de bonne santé, de disputes suivies de réconciliations, de laid suivi de beau, est probablement pour le moins un peu illusoire et aussi probablement à notre détriment. Vouloir un peu en écorner les crêtes quand c'est possible est probablement une bonne chose, mais vouloir à tout prix un consensus mou en tout domaine est probablement en partie la confection d'une cocotte minute qui ne demande qu'à exploser à terme. En témoin la tendance "politiquement correct" de ces 15 dernières années qui commence à prendre de l'eau de toute part. La vie doit être vécue, et si on est toujours dans le confort, toujours dans l'évitement du conflit, toujours dans le tièdasse, toujours dans la sécurité, vous aurez une "vie-eke" (c'est du patois bruxellois pour dire une "petite vie"). Alors ça peut parfaitement convenir à beaucoup de monde et c'est très bien, on n'est pas la pour juger mais il est probable que vouloir se mettre à l'abris de la vie à tous prix ,est un pari dangereux, car, à adopter cette posture elle revient vite vous mordre aux fesses et parfois sous ses aspects les plus misérables et injustes comme la maladie. Alors, temps qu'à faire, autant en prendre aussi les raisins.
A chacun son Everest !
Raconter qu'on pratique un sport dangereux en gonflant le torse fait toujours son petit effet auprès d'un public qui n'y connaît pas grand chose.
Ceux qui pratiquent la trottinette pensent que c'est un mode de transport très dangereux parce qu'il y a des morts.
Bien sûr qu'on peut se viander en bateau jusqu'à trépas. Ca arrive même à des professionnels de la mer.
Mais certains le cherchent : aller à l'avant de nuit sans gilet, sans longe, grimper au mat pour changer une ampoule de feu de pont pas forcément nécessaire dans l'immédiat mais ça permet de rouler les mécaniques "Moi, j'ai pas peur !", y a quelques années, dans un port en Vendée, un mec a voulu changer le gréement dormant, mât en place et bateau sur ber (alors que c'est interdit), il a atterri sur le béton tête la première, ceux qui barrent en mode décontracté jusqu'à provoquer un empannage accidentel violent. Sans parler de l'alcool et des pétards.
Des fois on se demande si ce ne sont pas des suicides déguisés.
Hello,
Je ne sais pas si je prends plus de risques depuis que je vis et voyage une partie de l'année(qui diminue chaque année, pour le moment) à bord d'un voilier.
Dans mon ancienne vie, je montais toute l'année 6-8 chevaux par jour, été comme hiver, je roulais jusqu'à 80000km/ an, je fumais mon paquet/jour, sans parler des 50 steres de bois/ an que je coupais les dernières années...
Depuis que je dois à nouveau passer de plus de temps à terre(Maman vieillissante, caisse de bord à refaire...), je trouve même que j'en prends à nouveau bien plus.
Achat d'une petite bécane, slalom matin et soir pour échapper aux embouteillages, promiscuité des transports en commun, stress...pas sûr que je ne vive désormais bien plus dangereusement à nouveau que durant les presque 10 ans passées à voyager en bateau.🙂🙄
Il y en a qui laissent leur bateau à vendre chez un broker qui tarde à payer...comment arriver à dormir ?