Quel avenir pour la course au large ? Enjeux environnementaux - sociaux - Economiques - Rôle pour la plaisance
J'ouvre ce fil suite à la discussion sur la démission de Stan Thuret.
Le fil avait tendance à partir en vrille comme souvent, mais le sujet me parait intéressant.
Il ne s'agit pas de dire que tel activité pollue plus ou moins (genre la plaisance plus que la course), mais d'intégrer que la course peut-être un moteur pour la plaisance. Et que si on mettait en avant des procédés un peu plus respectueux à haut niveau, il est probable que l'ensemble de la plaisance serait tenter de suivre.
J'ai fait quelques propositions dans le fil précédent, elles valent ce qu'elles valent mais elles ont pour but d'ouvrir le débat:
Faire des courses avec une vocation d'utilité dans le domaine du transport maritime pour le rendre moins polluant => par exemple une course avec une charge à transporter.
Modifier les jauges pour intégrer des contraintes environnementales.
Faire des courses avec des bateaux éco construits...
Evidemment arrêter les convoyage de voiliers par cargo, les moultes voyages en avion, les maxi hors bord d'accompagnement, les bateaux construits pour ne faie qu'une course etc. Ou du moins y réfléchir...
Etc.
Depuis que la course a été récupéré par le business, c'est ainsi et donc depuis 50 ans ?
Et tu te réveilles maintenant ?
On a une triple championne du monde et par ailleurs prof d'EPS au Havre, qui en parle ?
Ouvrir ce débat est une entreprise audacieuse...A la lecture des commentaires avisés !
"Faire des courses avec une vocation d'utilité dans le domaine du transport maritime pour le rendre moins polluant => par exemple une course avec une charge à transporter." sic
Ben oui une charge à promener tout autour du monde sur un voilier de course, la belle affaire! Il faut peut-être arrêter les délires de pseudo écologistes hors sol, (ou hors mer)! L'objectif de la course en haute mer est sportif dans le but d'arriver le premier ou le mieux classé! Pour le transport il y a les cargos !
Mon dieu où s'arrêteront t-ils ?!
Heureusement que touctouc n est pas ministre des sport on se ferait grave ch.er
J'ai quelques lointaines connaissances qui sont devenus "très" riches grâce à la plaisance de masse et la course au large...si j'étais à leur place je serais bien content ! Il n'y a jamais eu autant d'argent dans la course au large ! Et la plaisance voile de masse c'est des bateaux neufs de 200000 euros à 1.5 millions d'euros ! Une industrie qui n'a jamais produits autant de valeurs ! Au grand jamais les acteurs de ces business ne vont penser décroissance.
Gagner, tout et n'importe quoi, quel que soit le moyen.
Et si les records de vitesse actuels (magnifiques humainement et technologiquement en leurs temps) ne méritaient plus d'être battus? D'autres records sans doute. A quoi bon faire l'atlantique en deux jours, le tour du monde en vingt? Une page pourrait se tourner, tout en gardant ses enjeux performance et découverte: autant Tabarly que Moitessier. Un ajout scientifique (collecte de donnée obligatoire dans des contrées inoccupées?), commercial (amenons le pinard bio au Venezuela), technologique (bateau issu du recyclage/recyclable), autre?
La course existe aussi car elle a des sponsor. Elle a des sponsor car elle est médiatisée. Suivons les nouveaux projets plutôt que les anciens qui ne prennent pas le virage climatique.
Je trouve que c'est une très bonne idée la course avec une charge à transporter. À l'époque du commerce à la voile, les navires étaient en compétition pour aller toujours plus vite avec toujours plus de charge. Ils étaient motivés par l'argent évidemment, c'était un réel enjeux économique.
Aujourd'hui les armateurs de cargo à moteur ne font quasiment aucun effort pour optimiser leurs formes de carène ou trouver des modes de propulsion alternatifs, car le pétrole est encore trop bon marché. Mais viendra vite le temps où ils seront forcés à l'innovation par la hausse du coût du carburant.
Alors pourquoi ne pas prendre de l'avance dans la recherche ?
Pourquoi ne pas décider que, plutôt que de chercher à voler sur l'eau avec des bateaux ultra-léger, le but du jeu serait de transporter une charge de 1000 tonnes le plus vite possible, mais en consommant le moins possible ?
C'est sûr, on trouverait vite des solutions techniques !
J'ai bien conscience que ça ne paraît pas "sexy" comme compétition, mais c'est bien là tout le problème de l'écologie face à la société de consommation... nous sommes éduqués à trouver la sur-consommation "attrayante", et tout ce qui sort de cette norme est décrié... "on se ferait chier", qu'ils disent...
Et bah, on se fera bien chier quand il n'y aura plus rien ni dans les puits de pétrole, ni dans les mines de cuivre !
Et pourtant, ça va arriver !
Salut.
Après avoir passé leurs vies à travailler pour la destruction des futurs générations, ils entendent passer leurs retraites à profiter de leurs caravanes en plastiques en se prétendant marins... Leurs modes de vie n'est pas négociable et ils sont conservateurs pour protéger leurs acquis. Bienvenus chez les boomers bourgeois biens pensants et incapable de remettre leurs quotidiens destructeurs en question. Pur produit de la société de consommation, ils ne connaissent que ça, consommer et jeter. Pas étonnant qu'ils soient heureux de voir des imocas à foils avec une espérance de vie d'un ou deux VG... consommer jeter consommer jeter... au delà de l'emprunte carbone, c'est toute l'idéologie qui est totalement dépourvu de sens.
La course au large est à vomir.
Bonjour,
je me glisse dans votre discussion, juste pour dire ce qui m'intéresse principalement dans la course au grand large, c'est "l'aventure humaine" ensuite l'optimisation de la route à suivre en fonction des éléments, puis les idées d'optimisation de la conduite du bateau.
bonjour
et bien moi la course m'interesse et je trouve celà tres bien n'en deplaisse ,pour plusieurs raisons .
il me semble plus "constructif" et plus positif de financé des bateaux qui devienent des supports publicitaire que les inepties publicitaire à la telé ou sur les affiches , au moins là on fait travailler du monde à tout niveau et c'est utile .
Par ailleurs les retombés de la recherche dû toujours plus vite est source de progrès pour nous plaisanciers du dimanche et m^me pour bien d'autre secteurs
Et par dessus tout c'est une aventure humaine et sportive que peut d'autre sports peuvent s'en glorifier ..et le milieu n'est pas encore trop "pourri" par le fric ..
Pour le reste , pollution ,CO2 ..c'est la mode du moment
josé
Je sais pas ce que tu entends par pourri par le fric, mais un maxi 100 ou trimaran, un bateau de l'America c'est en dizaines de millions.
Perso j'aime bien cette idée de course avec une certaine charge et en matériaux composites recyclables. Je serais curieux de voir les carènes qui en sortent.
PS :Pollution et C02 la mode du moment? Pour longtemps... juste le plus gros problème qui se pose et se posera à l'humanité depuis sa création... bref.
Pourquoi l'écologie c'est toujours chiant ? Si on arrêtait de parler d'empreintes carbone, mais "d'empreintes plaisir" il faut voir les voiliers du vg, ils sont magnifiques, conception extraordinaire, il y'a sûrement à bord un peu de la plaisance de demain. Heureusement la mode écolo Barjot est récente, sinon il n'y aurait pas eu de beaux bateaux, quoi de plus beau qu'un Riva stella, et son énorme moteur, et son bruit..sa mélodie.
La course aux larges est un exploit humain, dans un univers qui peut être hostile, sur des machines fantastiques.
De toute façon la planète va nous cramer, alors autant en profiter, soyez vivant.
Rien à voir avec la plaisance, mais le voisin de ma mère a une Lexus électrique, pourtant il adorait avoir ma fire bird, V8, moteur 5.7, lui empreinte carbone chiant, moi empreinte 100% plaisir
Oui c'est sûr avant la course au large sur Open 60 il n'y avait pas de beaux bateaux... Preussen, France II, capables d'empanner par f9, cap horniers. La colonisation du Pacifique, Le voyage de Magellan, les batailles et la navigation de commerce n'étaient pas des "aventures humaines" ...
la course type VG ou ultimes, c'est à la fois beau et en même temps, une débauche d'argent qui limite ce sport à un tout petit nombre de skippers. Les classe 40 ont de la gueule, c'est un budget moins démesuré, un mini 6,50, cela reste beaucoup plus abordable, la G2R c'est encore plus. Il y a de la place pour une compétition intéressante tout en restant dans des limites plus raisonnables.
les bateau ventouse qui encombrent les pontons pour ne sortir que 3 jours par an, ont coûté leur pesant d’énergie grise, on n'en parle pas mais cela doit peser plus lourd sur l'environnement que le Vendée globe.
Cet hiver, croisière en méditerranée sur un océanis 51 de location. Si l'on regarde les caractéristiques catalogue, rapport poids/surface de voiles, puissance moteur/tonnes lèges, aptitude à naviguer dans le petit temps, etc., il coche très au delà les cases fifty, pas besoin de faire ces calculs pour s'en rendre compte, suffit de naviguer avec. Mon vieux voilier quille longue classé dédaigneusement fifty par certains à son époque, affiche de meilleurs ratios et 46 ans plus tard,navigue toujours sans grand besoin de faire usage de son petit moteur.
La compétition est un peu l'arbre qui cache la forêt, pas question de revenir aux vieilles carènes mais il serait utile de revenir à des bateaux plus sobres et plus aptes à naviguer sans trop de moteur et durant de longues années.
Problème d'une construction plus durable, il n'y aurait pas de place pour caser les nouveaux bateaux, alors vive l’obsolescence programmée et les marins de ponton.
Le boom des constructions et autres inscriptions, c'est juste l'effet COVID.
Interview de loic bonnet dream yacht charter...c'est le début de la fin pour certains acteurs de la plaisance voile ? -40% de vente de bateau neuf depuis octobre dernier.
Ça serait intéressant de savoir comment vie touctouc. Voiture habitation bateau travail pour prendre exemple......
Pour ne pas brider l'innovation, je serai pour la livraison d'un package de matériaux identique pour chacun des concurrents, de + en + recyclables/bio-sourcés/autre, et de moins en moins en quantité et en prix au fil des éditions.
On tirerai au sort ou choisirait le(s) parcours, le nb d'équipiers (solo/duo/+). Jauge libre sur la longueur, juste définir multi/mono et foil/pas foil. C'est une base largement modifiable, sans rentrer dans le détail, mais qui devrait rester simple.
Vous avez 2,5 ans pour être sur la ligne de départ, puis circuit de courses sur 2,5 ans.
Et tous les 5 ans on recommence avec un nouveau package de + en + "éco-responsable"
Recycler un bateau au bout de 5 ans c'est stupide, donc il y aurait des courses par génération.
Bref je me comprends, soyez indulgents, c'est juste un embryon d'idée :)
On peut ergoter à refaire le monde, ce n'est pas ce qui fera changer les choses, débat stérile.
1 l'on veut demander des efforts aux autres, il faut commencer par les appliquer à soi même.
2 la compétition, les sponsors investiront tant que les bateaux supports publicitaire seront regardés par un public nombreux, si on n'aime pas, alors ne regardont pas.
3 Si on est exigeant dans nos achats, les constructeurs devront s'adapter.
4.............etc....
Bref, pas la peine de perdre son temps dans ce genre de discutions, que ceux qui veulent que ça change, agissent en fonction de leur conviction. Pas certain que cela suffise, par contre assuré que blablater ne mène à rien.
La course c'est la course avec des bateaux conçus et optimisés pour aller le plus vite dans le cadre des règles de jauges.
Le transport c'est réservé aux cargos ou bateaux spécialement conçus pour le transport de fret en conciliant capacité d'emport et économie.
Ce sont 2 activités qui présentent intérêt ou utilité, mais ce sont des activités bien différentes.
Le "en même temps", dans ce domaine comme dans d'autres 🙄 n'a jamais été le garant de l'efficacité et de la réussite..... bien au contraire !
Les foils de ces bateaux me posent vraiment problème. Autant je n'aurais aucun problème a balancer des pétards à des orques ados forts occupés à faire des bêtises d'ado avec mon safran autant je trouve pas vraiment acceptable le fait de balader des lames de carbone à 30 noeuds dans l'ocean de jours comme de nuit sur des milliers de miles. J'adore les courses "à l'ancienne" par contre.
Pierre3 me dit pas qu'un figaro n'est pas beau ????
Dire qu un Imoca sous voile dans la piaule a plus de 20 nds , ou un ultim a 35 nds c est bof , alors il faut faire du camping car ....
Tikipat, Moana et consort: votre disque est rayé Je crois que tout le monde a bien compris que vous êtes anti ecolo, anti nouveau monde anti touctouc anti plein de trucs et surtout que vous ne voulez à aucun prix que l'on ne touche à vos sources de plaisir. Bref, ON A COMPRIS et ce n'est pas le sujet. Ouvrez un fil, si ça vous chante, où vous pourrez déblatérer sur tous ces idiots qui ont juste envie d'agir très modestement et à leur niveau, pour l'avenir de l'humanité.
Merci maintenant de laisser s'exprimer ceux qui ont quelques choses d'intéressant à dire sur LE sujet sans tomber dans la rancoeur et la caricature systématique.
touctouc nous avons bien compris que tu veux éliminer tout contradicteur qui n'embrasse pas ta vision et ta pensée sectaire.
Effectivement il t'est sûrement plus confortable de "débattre" dans l'entre-soi plutôt que d'être dans l'obligation d'argumenter contre ceux qui ne pensent pas comme toi.
D'autre part tu ne fais pas partie de l'équipage et tu n'es pas modérateur pour décider de qui peut intervenir ou non sur les différents fils.
Voilà bien des méthodes radicales et extrémistes. Est-ce une caractéristique personnelle ou commune à tous ceux qui pensent comme toi ?
Bien évidemment le monde de la course au large évolue vers plus de responsabilité environnementale (voir le travail de Rolland Jourdain à Concarneau) et cela pour plusieurs raisons, la première est generationnelle, les nouveaux skippers font partie d’une tranche d’âge sensibilisée à l’environnement, on ne jette plus les déchets à l’eau ni les voiles usées, ensuite les sponsors sont soucieux de leur image, d’autant qu’ils ont choisis la voile pour ce qu’elle représente de pureté et d’aventure humaine.
Je ne vois pas matière à désespérer.
Touctouc, personne n'est anti quelques choses ou quelqu'un. Comme tout le monde tu à le droit d'avoir tes idées et d'en parler, c'est le but du forum. En fait Demain sera comme hier, heureusement les choses ne changent pas rapidement, et le VG comme les autres courses ont encore des belles années, avec tout le spectacle qui va avec. La moralité de tout ça, c'est à part animer un débat tout le monde s'en fout. L'écologie j'ai rien contre, mais cela serait hypocrite de ma part, c'est à 100 lieu de mon mode de vie, je pars voir des bateaux, avec un camion (magirus) aménagé. Alors toi tu est disposé à changer, mais beaucoup d'autres non, car en vrai comme cité plus haut, on s'en fout.
Pour arrêter cette gabegie inutile, obscène et anachronique, il y a un moyen simple: l'ignorer. Sans intérêt du public, il n'y aura plus de retour sur investissement pour les sponsors, donc moins d'argent pour faire des machins en carbone sous vide, et ça se calmera tout seul.
Article intéressant je trouve :
"Le Vendée Globe est-il une sorte de gachis stérile à la surface des océans ? "
N'en déplaise à certains, ces courses intérogent de plus en plus et sans surprise ça derangent les protagonistes.
A l'heure de la fin de l'abondance j'ai du mal à croire qu'une telle gabgie puisse rester acceptable quand monsieur tout le monde ne pourra plus remplir sa piscine, arroser son potager ou devra circuler à vélo dans les zfe et acheter des brosses à dents avec manche en bambou par ce que le plastique pollue et détruit les eco systèmes.
En attendant lEurope vient de voter " Le projet de loi sur la restauration de la nature " ...et va fera avancer l'ecologie beaucoup plus que le debat sur la course au large .
Un collectif a été créé. Presque 3000 inscrits.
m.facebook.com[...]aularge
Finalement n'est pas si seul celui que l'on croit.
Les enjeux sont environnementaux et économiques, car la compétition fait vivre quelques milliers de personne mais qui pourraient travailler dans tout autre domaine (recherche médicale ou autres)
Pour les grandes compétitions l’environnement ne se limite pas à la simple fabrication des embarcations mais à tous le barnum publicitaire et marketing qui va avec ! Il n’y a qu’à voir le peuple se déplacer par grappes à St Malo ou aux Sables !
Pour ma part le monde sportif professionnel m’indiffère totalement et n’est que magouille financière (tous sport confondu y compris la voile (voir banque populaire plus tous les sponsors liés à la misère et au médical qui défiscalisent à tout va…)
Seule les premières traversées en compétition on suscité des vocations pour quelques plaisanciers, par contre les retombées techniques sont assez faibles eu égare aux investissements colossaux dans ce domaine depuis un demi siècle ! Nos croiseurs sont toujours aussi lents (par rapport aux bêtes de course), seul l’habitabilité et le confort ont progressé.
Il faut reconnaître que faire une route du rhum en 6 jours 19 heures 47 minutes et 25 secondes, cela laisse rêveur...Ces marins prennent un énorme pied en naviguant au large sur ces machines volantes à la voile ! Le dernier VG est le VG de tout les superlatifs pour les sponsors. The show must go on !!!
Bonjour,
l'administration pense et lance des actions dans le sens écologique pour nos bateaux. Vous pouvez lire ce topo:
Cela ne parle pas des courses au large, mais de notre quotidien sur nos bateaux, mouillage etc ...Là on peut agir au lieu de parler.
Il y a aussi 2 applications qui peuvent nous aider à mieux gérer notre influence sur la planète.
Nav&Co : Naviguez bien informé et découvrez la vie sous-marine / Merci de laisser ce endroit intact en arrivant avec votre bateau
DONIA pour une navigation Eco Responsable prévoyez vos zones de mouillage
Toutouc,
J'ai lu plus haut que tu réclamais de l'écologie,alors dis-moi,penses-tu qu"'il soit possible d'être un amoureux de la course au large actuelle,voire même de la F1,tout en ayant des convictions écologiques affirmées,et soutenir certains mouvements et leurs actions,fussent-elles à la limite de la légalité,comme Sea Sheperd,le soulèvement de la terre,LR214,la LPO,et pleins d'autres qui œuvrent pour la défense de l'environnement?
Je considère en effet que l'on peut être amoureux de la course au large et des bateaux qui en sont la vitrine (comme les imocas),tout en estimant que celle-ci doit se remettre en question sans pour autant renier tout ce qui fait son ADN et tout ce qui nous fait rêver.
Je rejoins BlackNav plus haut puis je me retrouve plus dans une GGR. J'admets l'exploit des quelques 6 jours pour traverser l'Atlantique mais tt ce qui a derrière me révulse.
J'étais pourtant de ceux qui aimaient le laboratoire Mini Ttansat par exemple mais je colle plus à ces budgets nécessaires pour courir.
En revanche que vous aimiez ou pas croyez moi ça va changer par la force des choses.
Bonsoir,
je m'intéresse en ce moment aux 2 prochaines courses au large:
-La GSC Global Solo Challenge 2023 course en solitaire autour du monde sans escale avec départ échelonné en fonction de la performance du bateau
-La OGR Ocean Globe Race 2023-2024 avec 14 bateaux de légende comme Pen Duick VI etc ...beaucoup de Swan, course autour du monde avec escales
Pour la GSC je discute en ce moment avec Curt Morlock, l'américain qui acheté un IMOCA de 1999.
Dans cette course il y a pas ou très peu de sponsoring, chacun navigue sur son bateau pour réaliser son rêve.
Celui de Curt c'est de faire ce parcours avant de quitter ce monde, il a une Leucémie.
Sa devise devrait vous plaire : “Together, we can influence the Future"
Il porte les projets de Handicapped USMC Vet with Cancer
Un bel exemple d'utilisation d'un ancien IMOCA qui a beaucoup navigué depuis 1999.
Pour les IMOCA modernes on parle de centaines de milliers d'Euros voir de millions.
Lui cherche 40.000 Euros pour boucler son budget, refaire les haubans, avoir de nouvelles voiles, acheter le matériel de sécurité obligatoire.
Il semble plus "facile" de trouver des sponsors qui peuvent dépenser des millions sur un IMOCA que de collecter de l'argent pour un projet sur un ancien IMOCA
Si vous avez envie d'aider je peux donner la liste de ce qui lui manque...
De plus il est tout seul dans le chantier à Caen.
Regardez la liste du matériel obligatoire ici ...c'est démentiel
Les bateaux ont toujours fait rêver. Les bateau rapides encore plus que les autres.
Même si le public se désintéresse des courses, il y aura toujours des sponsors ou mécènes qui financeront pour rêver aussi.
La grande majorité des sponsorings et mécénats est surtout destinée à la communication interne des entreprises et à inviter des clients. Les bateaux font plus rêver que les oeuvres d'art achetées par certains groupes. Tant mieux pour les marins qui en profitent pour assouvir leur rêve en faisant rêver.
Je préfère que les hommes développent des bateaux de plus en plus rapides plutôt que des armes ou drones de guerre. L'impact sur la planète est négligeable rapporté à celui des trafics maritimes et aériens
Je crois que c'est de Kersauson, qui aurait dit en parlant des écologistes, qu'il faut être con, pour passer sa vie à s'occuper des choses qu'ils n'aiment pas, alors qu'ils auraient plus passer le même temps à faire se qu'ils aiment.
Le cobaturage pourrait-il être une solution. Interdiction de sortir du port si toutes les couchettes ne sont pas occupées ?
www.francetvinfo.fr[...]04.html
(A prendre au second degré, bien sûr)😆
Pas de soucis ni d'inquiétude, l'hémisphère Nord à un peu trop chaud et la transat Jacky Fabre bat des records d'inscription, en catégorie VG et pour la class 40. Rien ne change, tout empire. Continuons, yeux fermés...
Je suis passé aux Sables l'année dernière pendant la course Arctic des Imocas ( je ne me souviens plus du nom) Course assez pathétique où il a fallu déplacer le point à tourner trop nord. Bref. De ce que j'avais vu, pas grand monde sur le site et la course n'a pas semblé suscité un intérêt phénoménal.
Le VG reste populaire, pourtant il n'y a rien à voir ! Enfin moins beaucoup moins populaire qu'un tour de France à vélo, qui malgré tous ses excès présente un intérêt touristique, culturel, et se déroule certes sur des vélos high tech mais sans commune mesure avec le coût d'un Imoca.
@Touctouc : merci pour ce très intéressant sujet. Je n'ai pas lu tous les commentaires. J'ai envie d'apporter ma pierre à la réflexion :
Je pense qu'il y a quelques petites décennies, le modèle économique de ces sponsors dans la course au large étaient une "vitrine", "se faire connaitre". Plutôt que de se payer une publicité à la télévision ou à la radio ou sur un panneau publicitaire en bords de routes, ils optaient pour placarder leur logo sur les voiles des bateaux. Et autour de ça se greffaient des "villages" les jours précédent les départs de course avec toute l'économie ANNEXE que ça génère.
J'ai l'impression que ce modèle là est révolu depuis quelques petites décennies. Il y a bon nombre de sponsors dont on n'a jamais entendu parler ET dont on ne va pas trop chercher à savoir de qui il s'agit. Des exemples ? "Groupe GCA", il y avait un trimaran classe OceanFifty qui portait ce nom et il n'y est plus. Pour autant il y a maintenant ce logo sur plusieurs trimarans Ocean Fifty. L'immense majorité du public qui aime regarder ces trimarans n'a même pas remarqué que le logo est maintenant sur plusieurs trimarans, et n'a même pas été sur Google pour découvrir quel type d'entreprise est "Groupe GCA".
Autre exemple : Lazartigue. Qui a été chercher , qui a pris conscience qu'il s'agit d'un laboratoire pharmaceutique de cosmétiques ? ... Et est-ce que les particuliers se sont alors dit «eh bien le fait que ça fasse de la publicité pour le laboratoire Lazartigue, maintenant quand j vais acheter des cosmétiques ça me tentera d'acheter ceux de ce laboratoire» ? Non.
Il y aurait plein d'autres exemples.
Le modèle aujourd'hui me semble TRES différent de ce qu'il en était il y a 20 ans. Il ne s'agit plus d'une vitrine publicitaire pour les clients-particuliers.
Et à partir du moment où le modèle économique est différent, alors la reflexion sur "comment pourrait être menée AUTREMENT la course au large ?" va être totalement différent aussi.
Je crois (je ne suis pas sûr) que le modèle économique aujourd'hui est : «Je suis PDG du super-groupe AAAAA, je souhaite signer de super gros contrats avec d'autres groupes BBBBB et CCCCC, alors j'investi XX millions d'euros (avec une mega réduction fiscale et ... je ne sais pas trop quoi) et ceci va me permettre de dire à BBBBBB et CCCCC «Hey regardez, mon groupe AAAAA se porte économiquement tellement bien que je peux me permettre de claquer XX millions d'euros avec tel bateau de course, c'est bien la preuve qu'économiquement nous nous portons super bien, venez signer de méga gros contrats avec nous».
On est là très loin de la petite ou moyenne entreprise qui se sert de ces bateaux de course au large en guise de panneau publicitaire à destination des particuliers.
Ce ne sont plus des PME qu'il y a derrière ces couteux voiliers de course mais des GROUPES, et la logique comptable/économique est radicalement différente.
Un célèbre psychologue avait longtemps travaillé dans des centres de désintox et il avait dit : «Une personne addict a la drogue ne changera pas de drogue tant qu'on ne lui aura pas proposé quelque chose de + intéressant». Le parallèle avec l'avenir de la course au large est le même : les GROUPES (et leur logique financière particulière) ne mettront pas sur la table autant (voire pourquoi pas +) d'argent qu'actuellement sauf si c'est pour de nouvelles règles qui leur sont + intéressantes.
Ces Groupes ne sont pas intéressés par l'opinion des particuliers, du grand public. Ils ne vont donc pas faire quelque chose qui intéresse les convictions environnementales des particuliers.
Autre point de réflexion : la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprise) est au coeur des communications des différentes "écuries" de voiliers de course au large. Ca n'est pas par conviction, ça n'est pas pour faire plaisir au public, ça n'est pas pour faire de la pub, ça n'est pas pour que des particuliers deviennent d'avantage clients de l'entreprise Duchmol dont le logo est sur le voilier de course Duchmol, non, c'est parce qu'il y a un intérêt fiscal.
En d'autres termes, et à titre d'exemple, proposez des nouvelles lois (exemple intégrer du poids de transport dans les voiliers de course) qui permettront aux GROUPES une fiscalité encore plus avantageuse (soyons fous, un crédit d'impôts) et vous verrez alors de nouvelles courses au large avec des réglementations différentes et en apparence "écolo".
Le sponsoring est sûrement le centre nerveux de la course au large. Article interessant de 2018 qui donne des pistes sur les motivations des sponsors : www.leparisien.fr[...]705.php
L'image donnée par la course est essentielle pour le sponsor, et l'entreprise doit être associée à de belles valeurs pour être gagnante. La mésaventure de Banque Populaire cette année illustre bien le principe. Ils n'ont pas compris suffisamment tôt le risque d'ecarter une femme maman, quoique l'on pense de la skippeuse d'ailleurs.
Je pense que dans les années à venir si le nom d'une entreprise sponsor est associée à une activité non respectueuse de l'environnement (et d'autres valeurs du moment) et qui ne s'engagerait pas dans une cause un minimum vertueuse, cela serait très rapidement néfaste pour son image.
Jusque-là les sponsors ont pu jouer sur une fausse image écolo de la voile et donc tout allait bien. Sauf que de plus en plus de voix font écho. Quand une grande majorité du public aura pris conscience du côté non respectueux de la course au large, les choses ne pourront que changer car aucun sponsor ne voudra s'associer à cette image. Pour le moment le grand public à l'air encore naïf. Même si les affaires Cremer et Escoffier font déjà des remous, avec un niveau de confuance du public affaibli et montre surtout que la course à la voile à la papa, c'est terminé. Et il ne faudrait pas grand chose pour que tout bascule. Un petit reportage au 20h genre "la course au large est-elle vraiment ecolo' ou un peu de buzz sur les reseaux sociaux. Bref, si j'étais sponsor c'est clairement un risque que je prendrais en compte.
Mais que BMW Moana and co se rassure avant de m'insulter, je ne suis pas sponsor.
j ai l image d une technologie de pointe , des skippers hyper valeureux d une élite , d une grande aventure risquée ... pourvu que ça dur ....
L avenir écologique ?
Un article intéressant à ce sujet ici aussi seatizens.org[...]ssaire/
Extrait
Faut-il jeter la course au large dans la grande poubelle bleue ?
La course au large est-elle vraiment un luxe à l’empreinte carbone désastreuse ou a-t-elle quelque chose à apporter à la société qui justifie qu’on la sauve du naufrage climatique ?
L’argument le plus évident est l’émerveillement qu’elle suscite. Peu de sports aujourd’hui sont capables d’éveiller autant l’imaginaire, d’ouvrir les horizons et de fasciner les foules. Les skipper.euses embarquent leur public dans leurs assauts des océans en leur faisant vivre par procuration une étincelante palette d’émotions et d’aventures.
L’attention ainsi captée permet de mettre en lumière l’importance de la protection de l’environnement marin. De très nombreux skippers collaborent avec des associations sur ces sujets et certaines organisations de courses font un travail louable dans ce domaine. La course au large permet donc à la fois de s’échapper de la morosité et d’offrir une excellente tribune pour la sauvegarde des écosystèmes marins.
Par ailleurs, on observe souvent dans les sports mécaniques un glissement des technologies utilisées dans les prototypes de courses vers les modèles de série. En suivant cette logique, les bateaux à voile devraient pouvoir aider à décarboner tout le secteur maritime. Il est vrai que la course au large a permis de faire évoluer durablement la pratique du nautisme. En ce qui concerne les navires commerciaux (pêche, fret, etc.), la passerelle n’est pas aussi évidente.
Certains exemples de technologies développées pour les bateaux de course et appliquées aux navires marchands existent, mais il semble improbable que de petites équipes de sport apprennent quoi que ce soit aux géants du secteur. L’industrie maritime possède en effet des capacités (en termes de budget et de temps alloué) de recherche et développement souvent bien supérieures à celles des équipes sportives. Cependant, les armateurs des navires de commerces orientent leurs campagnes de recherche et développement selon des logiques économiques, et jusqu’alors le développement durable était loin de faire partie de leurs priorités.
Toutefois, les coûts du carburant et les perspectives d’avenirs de ces derniers, les poussent à explorer des pistes qui leurs semblaient jusqu’ici improbables. Aujourd’hui l’optimisation des propulseurs ne permet plus d’obtenir des gains de rendements significatifs. C’est ainsi que les thématiques telles que l’optimisation des carènes, ou l’ajout de structures pour améliorer l’aérodynamie, connaissent un regain d’attention. Or ce sont des sujets qui ont été très étudiés sur les bateaux de l’America’s cup ou sur les Ultims. Les outils, notamment les codes de calculs utilisés pour modéliser les écoulements de fluide et optimiser les navires de course intéressent alors de plus les armateurs de navires marchands.
Au delà de cette application concrète, les bateaux de courses, ces bolides des mers parfois volant qui dépassent la barre des 40 noeuds (environ 80km/h), contribuent à faire évoluer l’imaginaire collectif, du voilier lent et hors d’âge vers un véhicule à la pointe de la technologie qui se déplace plus vite que le vent. Cette image a participé au contexte favorable actuel qui voit le développement de divers projets de cargos à voile.
En quelques mots, la course au large est certes un luxe polluant loin d’être durable mais elle a aussi beaucoup à apporter à notre société. Cela vaut donc la peine de remuer ce milieu, afin de solliciter son intelligence collective pour en faire fondamentalement évoluer les pratiques.
Et le rapport complet de 11th Hour racing au sujet de la conception et construction durable www.11thhourracingteam.org[...]nch.pdf
Hello,
La course au large,et la compétition de manière générale,une affaire de bourrins,ou plutôt de sangliers comme le dit si bien le dernier vainqueur Bestaven... être le premier est l'ultime récompense..
Il y a évidemment de la technique derrière,des heures d'entraînement,de la finesse, mais tout ça pour quoi ??
Ces courreurs magnifiques, incapables de préserver un bateau en état sur une course lente à l'ancienne...
J'exagère bien sûr,je trouve ces bateaux beaux mais ce sont plus des jouets de riches dans un monde qui se meurt...
Un jeu pathétique où le combat des égos se mêle aux intérêts des sponsors pour une "image" totalement artificielle...
Le regard d'un Georges Meffre a une autre profondeur que ceux de tous ces coureurs réunis...
J'ai un tout petit peu fréquenté ce milieu,moi je moi je...
La seule chose que j'en retiens c'est la résistance à l'adversité,mais ils ne jouent qu'un jeu,pas leur vie ...
Ils sont un peu creux, désespérément creux c'est dommage...
Même si je n'adule pas Moitessier,loin de là,je le comprends...
Et je ne suis pas fasciné par ces fous qui filent à 40 noeuds, dechiquetant tout sur leur passage pour gagner, être devant les autres, être les plus forts...
Quelle vacuité !
• "la course au large ça fait rêver, ce sont des sportifs extraordinaires et des machines high-tech qui font honneur à l'inventivité humaine"
-> Chacun ses sensibilités, personnellement je suis largement plus inspiré par la Golden Globe Race que par un petit groupe d'ingénieurs qui régalent entre eux à coup de millions d'euros.
• "les innovations de la course au large sont réinvestis dans la plaisance quelques années après"
-> C'est bien là le problème ! La plaisance moderne est un scandale écologique (aménagement du littoral, fin de vie des navires, pression sur les écosystèmes côtiers...), et elle est amenée à disparaître avec la raréfaction des ressources.
La classe moyenne qui pouvait se payer un pavillon, un camping-car et un voilier, c'est bel et bien derrière nous. Je n'en saute pas de joie, j'aurais bien aimé, mais c'est factuel, nous n'en avons plus pour longtemps à ce train là.
À la limite, je suis content du développement des foils dans le cadre des engins de plage (surf, PAV, etc).
• "le transport maritime va s'inspirer des innovations venant de la course pour améliorer les carènes et développer la propulsion vélique"
-> je ne vois pas bien comment on va faire voler 300000 tonnes sur des foils. Les contraintes ne sont pas du tout les mêmes, les voiliers de course vont plus vite que le vent parce qu'ils sont légers.
Le secteur du transport de marchandises à ses propres bureaux de recherche et développement, et ce ne sont certainement pas les imoca qui vont les inspirer.
Et les pêcheurs font toujours des boîtes à chaussure flottantes qui poussent autant d'eau qu'elles consomment du gasoil.
• "la course au large permet de sensibiliser le public sur les enjeux environnementaux dans les océans"
-> Peut-être. Un peu. Admettons.
Pour ceux qui vont me traiter de peine-à-jouir et d'extrémiste-ecolo-anti-tout, je suis pour :
- une planète vivable pour mes enfants;
- les expéditions scientifiques, humanitaires, sociales,... à la voile;
- voyager autour du monde en voilier;
- l'innovation autour des matériaux de construction en général, et aussi dans le milieu maritime.
Spolier : une coque en fibre de chanvre et résine epoxy, c'est toujours une coque en epoxy !
- liste non exhaustive...
Une réponse au pourquoi du sponsoring nautique. Réponse donnée par l'administration fiscale.
J'extrais:
_ ... Remarque: Sont susceptibles de bénéficier du régime du 7° du 1 de l'article 39 du CGI les dépenses de toute nature résultant de l'achat de la location ou de toute autre opération faite en vue d'obtenir la disposition de bateaux spécialement équipés pour la course et utilisés exclusivement à des fins de promotion de l'entreprise ou des ses produits. Il en est de même des dépenses d'entretien afférentes à ces biens.emphasized text._
In bofip.impots.gouv.fr[...]0140218
Mais ne pas confondre ce mode de financement avec celui beaucoup moins transparent des voiliers affichant de "nobles causes".
Comme si la marine militaire et marchande avait attendu la course à voile pour comprendre l'intérêt d'une carène optimisée... une mauvaise carène sur un PC de 200 000 tonnes c'est des millions de dollars en fumée. Il y a des contrats avec des cibles de conso... bref.
Actuellement, nous nous trimballons à droite à gauche pour trouver un bateau.
Les campings, sont pleins, pareil pour les aires de camping car, les marinas en ébullition, et beaucoup de monde aux visiteurs, sans parler des cales et les jet, scooter des mers,bref il y'a de la vie. Sincèrement je ne me vois pas aller leurs parler d'empreintes carbone, de pollution ou d'écologie....ceux qui se font tirer dans une bouée, va sert à rien, c'est juste sympa, inutile mais sympa. Alors quel rapport avec la course aux larges et la plaisance ? C'est simple, c'est sympa, un beau spectacle, c'est passionnant, les gens adorent, et malgré les "scandales" tout le monde s'en fout que quelques skippers arrêtent, car ils seront remplacés, et ils pourront assister aux départs/arrivées des courses.
Vive Pen Duick 6 et la course a venir
En plus il est recyclage car en aluminium 😇🤓
j'ai été voir les bateaux de la route du Rhum à St Malo en novembre ; il y avait le Pen Duik 3 et juste a coté les nouveaux bateaux , Quelle Evolution !!! c'était tres interessant de comparer , les carénes, le greement ,le pont , etc ...c'est formidable la course au moins techniquement ..ça c'est beau , moi j'admire ..
Pour en arrivé à cette "revolution" que de genie humain à tout niveau !! et celà grace à la recherche constante du plus vite ... bravo ...
le reste c'est du pisse froid ...
Intéressant ce fil de discussion, je n’ai pas tout lu mais de ce que j’ai vu je n’ai pas trouvé de mention des "rencontres” voilier/cétacé qui sont souvent pudiquement appelées collision avec OFNI. C'est un des problèmes de la course au large, particulière les bateaux à foils qui sont capables de couper un petit mammifère marin voir un requin en deux. Rapidité et silence relatif ne font pas bon ménage pour les habitants de l’océan.
Ouh là là,quel mélange de réacs !
C'est vrai c'est toujours agréable de comparer avec pire...
Et Tikipat qui se vante de conduire à 45 noeuds son super yacht de 3600 cv... magnifique !
Quoi,moi j'ai seulement violé deux nanas, mais d'autres ailleurs font bien pire,alors lâchez moi les baskets.
J'ai aussi certes écrasé le chien du voisin (qui aboyait trop) et le chat du voisin (qui miaulait trop) car ils m'énervaient trop mais quand on voit le carnage sur les routes je vous assure que c'est juste un petit moment d'égarement...
Bravo les gars,encore bravo vous êtes formidables !
L'avenir de l'humanité...
Un beau dérapage, peut être temps de fermer ce fil vu la qualité des échanges hyper agressifs de toujours les mêmes ?
Bon je synthétise quelques éléments du fil :
La course au large n'apporte rien aux transports maritime. Les industriels sont assez grands pour innover.
La course au large n'apporte rien.ou quasiment rien à la plaisance. Les bateaux sont trop éloignés en terme de poids et de performance. Juste quelques effets de mode inutile comme les etraves perce vague par exemple sur des multicoques de croisière.
Mais la course au large fait rêver et les innovations et les gains en performance sont indéniables. C'est un milieu qui progresse pour lui même et qui reste fascinant pour cela malgré une certaine inutilité.
Je reste persuadé que la course au large, comme tout sport de haut niveau, devrait être exemplaire et pourrait tirer la plaisance vers le haut, notamment en terme de valeur, en étant capable de placer certaines de ces valeurs plus haut que la performance pure et la victoire. Un Jean Le Cam illustre bien cet état d'esprit je trouve. Et la plaisance aurait à mon avis bien besoin d'etre tirée vers le haut.
La course au large evoluera-t-elle ? Tout dépendra de l'opinion du public et de l'impact en terme d'image sur les sponsors. Mais j'ai du mal à croire que rien ne change.
Je continue de trouver le sujet intéressant et je ne regrette pas d'avoir ouvert ce fil, même si je reste atterré par l'agressivité de certains commentaires. Comme si poser la question de la course au large était un crime en soi aux yeux de certains.
Il est amusant ce fil.
Finalement on peut résumer la situation comme ça :
- on veut réduire le transport routier ? Les routiers protestent.
- on veut réduire les vols en avion ? Les amateurs de bronzette sous les tropiques en maillot ficelle protestent.
- on veut réduire la taille et la présence de navires de croisières dans les ports ? Les amateurs qui se sacrifient pour se payer le droit de danser la chenille et la danse des canards au-dessus des flots protestent.
- on veut réduire la production de plastique ? Les pétroliers protestent.
- on veut réduire la consommation de carburants ? les amateurs de bagnoles protestent.
- on veut réduire la consommation d'eau ? Les amateurs de pastis, de jardins fleuris, de golfs et de piscines protestent.
- on veut réduire l'usage des climatiseurs ? Les amateurs d'air frais protestent.
Que les amateurs d'Imoca rugissant au-dessus de la houle se rassurent. La situation n'est pas prête de changer.
En plus de débat sur l'avenir et la cohérence de ces courses avec les temps actuels on pourrait se poser la question si ces dernières étaient accessibles au plus grand nombre pour qui voudrait se lancer?
Il y a des exemples concrets de mecs issues de milieux défavorisés ou de familles de classe moyenne qui ont percés?
Je faisais des compétitions (laser radial) étant gosse et mes parents me payaient les frais quant il s'agissait des déplacements, inscriptions, etc...
Si j'avais voulu aller plus loin je me pose la question du budget qu'il aurait fallut!?
Bonsoir,
juste pour le plaisir des chiffres
Sur le même parcours autour du monde il y a 2 courses
Vendée Globe (Course avec sponsors) 40 coureurs sur IMOCA pour 2024 ( 33 en 2020) 46 candidats à ce jour
Global Solo Challenge (Course sans sponsors bien qu'ils soient autorisés) 20 Concurrents dont un seul IMOCA. Le nombre baisse vu la difficulté à boucler les budgets. Départs échelonnés selon la performance du bateau.
1er départ en Aout 2023 le dernier en Janvier 2024
Questions:
Laquelle va le plus passionner les foules?
Laquelle aura la meilleure couverture médiatique?
Laquelle sera la plus passionnante,
la plus écologique?
La plus économe?
Quelles solutions techniques, grandes ou petites auront une influence sur nos bateaux de plaisance?
Attention quand même à l'usage des mots passion, passionné, passionnant ....
Je doute vraiment que la foule qui s'amasse au Cap Fréhel ou aux Sables d'Olonnes pour le VG soit une foule de passionnés. L'évènement est créé par le tapage médiatique, notamment par l'image télévisée dont la production est vivement encouragée voire maîtrisée par les sponsors. Il s'agit surtout de vendre des fenêtres Art et Fenêtres et des pizzas Sodébo. On s'amasse pour voir les bateaux et les skippers mais on n'a rien à dire ni sur les premiers ni sur les seconds.
L'instinct grégaire (la foule va là où on attend la foule), l'appétit pour un lot de merguez et la bière qui coule à flot feront le reste. Sans parler des goodies généreusement distribués comme on donne des croquettes à son chien pour en faire ce qu'on en veut pendant la balade quotidienne.
Je ne suis pas un passionné de Tour de France et pourtant, à mon grand étonnement, j'ai été capable de passer des heures à suivre une étape. Pourtant, si l'évènement n'avait pas existé je n'aurais même pas imaginé qu'il put l'être un jour. Sur la route du Tour, il y a des millions de spectateurs qui se relaient au bord des routes chaque jour et plus encore devant les écrans de télé. Si en France on avait autant de passionnés de vélo ça se saurait et surtout ça se verrait toute l'année sur les routes. Et malgré ce constat, on nous rebat les oreilles à coup de phrases insistant sur "les millions de passionnés !".
Sur H&O qui est sensé être un forum de passionnés de voile, sur des dizaines de milliers d'inscrits, combien sont réellement ceux qui, tous les 4 ans, suivent le fil consacré au VG avec une réelle passion ? Une quinzaine tout au plus à interagir chaque jour !
D'ailleurs ce sont toujours les mêmes qui participent à ces fils destinés aux compétitions.
Je note quand même que, il y a 3 ans et 7 ans, lors des JO, il n'y a même pas eu un fil ouvert sur la voile olympique. Ni en Laser ni en Fin ni en 470.
La passion est réservée à une toute petite poignée du public. Infime. Le reste n'est que du business savamment orchestré et l'organisation de ces évènements n'a pas grand chose à envier à la Foire du Trône.
Qui sur H&O se retrouve dans cet état de passion en regardant un Imoca passer le Cap Fréhel au point d'être prêt à tout casser ? Les passionnés, dénoncez-vous ! 🤣·le 20 juil. 2023 11:25
Le roi Jean toujours critique vis à vis des foils :
Bonour,
j'aime bien les chiffres alors je vous en donne ..
En ce moment il y a une petite régate côtière, avec 450 bateaux c'est la Fasnet.
Je vais comparer le prix de celui qui est 2 ème en temps réel à celui qui est le premier des petits bateaux (RC4)
Je vais comparer les prix entre un ULTIM et le premier de la plus petite classe (IRC 4A) de la Fastnet 2023
En classe ULTIM j'ai les prix annoncés par le sponsor Banque Populaire . Pour ce bateau de 32mx23m pour 16 tonnes, disposant de 12m2 habitable
Budget de construction: 12 millions d’Euros 150.000 h de travail sur 24 mois
Budget annuel de course: 7,5 millions d'euros
La plus petite classe, les IRC4A c’est par exemple SUN Hill III en tête de la Fastnet un Dehler 33 CR de 1997 50.000 Euros d’occasion, budget annuel de course: xyz €
Le prix d'un bateau neuf de 10m un X332 ou Dehler 34 c’est 200.000€ achat neuf et budget annuel de course: xyz €
En gros, Banque Populaire XI à 12 millions d’euros c’est l’équivalent de 60 Dehler 34 à 200.000€.
Questions:
Qui a t il de plus beau en régate 2 Ultim sur l’eau à 30 nds ou une flotte de 120 IRC4A à 7nds
Quelle est/serait la meilleure image marketing/sponsoring pour le sponsor la Banque « Populaire « c’est ce seul Ultim en régate à 2 bateaux, ou 60 bateaux de type RC4 Populaires avec le nom du sponsor sur les 60 coques au milieu de 120 bateaux identiques?
www.bretagnecmb-voile.fr[...]/equipe ·le 23 juil. 2023 18:39
Bonjour,
j’ai ouvert un fil de discussion pour aider un concurrent de la couse au large Global Solo Challenge (La GSC qui a des objectifs de pollutions minimales.)
Sa device:
“Together, we can influence the Future"
Il a une Leucimie et supporte avec ses faibles moyen l’association « Handicapped USMC Vet with Cancer »
Tout cela sans sponsor avec un ancien IMOCA de 1999 qui est un Open 60 pour cette course
Si vous avez envie d’agir pour ce type de course, c’est le moment!
Quant à moi, je croyais que c'était le fil sur le Fastnet. Désolé.