Que faire lorsqu'au mouillage le vent passe à force 8-9?

Bonjour,

Je voudrais avoir la conduite à tenir que ferais certains (si possible des pros) lorsque le vent prend de la puissance au mouillage alors que la météo ne le prévoyait pas. (Ceci pour la méditerranée.

J'ai un bateau de 9,2m sur 3 (archambault suspens bateau de regate avec un moteur 9.9 dedans, dans les 3tonnes le bateau, tirant d'eau 1,8m). Pas caréné de deux ans, par temps calme, la bateau fait du 4,2noeuds en vitesse croisière au moteur. Lorsqu'il y a dans les 23 noeuds de vents (en prenant le vent de face, ça tombe au moteur à 3,3 noeuds.

Ma question serait la conduite à tenir au mouilage si le vent prend de la puissance. Exemple, on part au mouillage entre Saint tropez et Cavalaire par vent de force 4, la météo prévoit rien de spécial. On ancre. Puis 4 heures après le mistral se lève (Possible avec le mistral du 70-80km/h soit du force 9).

Faut'il rester au mouillage mettre une deuxième ancre (On a deux ancres plates de 16kg et deux chaine de 15m). Car tent le mistral peut passer de 80 à 100 voir 110 km/h d'où rester au mouillage car si cela forcit en mer bonjour l'horreur.

Faut il ne pas rester au mouillage, et rejoindre le premier port. Dans le cas de rejoindre le premier port (Si l'on n'est pas des marins aquérit et surpris par cette météo), la conduite serai de mettre le moteur, le pilote automatique pour le cap et se mettre à l'intérieur du bateau tout en regardant a travers les hublot le cap et sortir de l'intérieur pour simplement corriger le cap à la barre.

Sinon, d'autre m'ont dit de mettre un petit peut de génois (Quelque tour), mais par fort vent, cela semble difficile.

Le bateau au moteur par un vent de face de 23 noeuds ne fait que du 3,2noeuds. J'ai peu que par un force 8 ou plus (Tel avec le mistral), au moteur je ne fasse du reculons! Sinon peut être que la vitesse tomberait à 1 noeuds, ce qui nous permettrait d'avancer. Car au mouillage par force 9 ou plus, les vagues sont importante et en général je mouille par 4m de fond.

Donc voila, c'était pour avoir des idées de conduite à tenir dans ce type de situation. Un mouillage, le vent se lève très fort (mistral soit possible 100 km/h voir 110km/h): Rester au mouillage, essayer de rejoindre le premier port? Et comment le faire pour le rejoindre?

Cordialement

L'équipage
02 nov. 2013

"Le bateau au moteur par un vent de face de 23 noeuds ne fait que du 3,2noeuds"
pourquoi être au moteur dans ce cas ?
cela ira toujours plus vite à la voile, surtout avec ce type de bateau.
si c'est juste pour quitter le mouillage, ce n'est pas grave de marcher à deux noeuds (il n'y a pas toujours assez de place pour quitter le mouillage à la voile)
Par contre, se faire surprendre au mouillage avec 60 noeuds ... soit le mouillage est sur et on reste en mettant tout le mouillage possible.
soit on part le plus tôt possible chercher un autre abri, ou au pire si la position le permet rester à la cape au large

02 nov. 2013

Tout dépend de l'endroit où tu es mouillé et protégé de la mer; si il n'y a pas de vagues, le vent en lui-même se gère très bien.

Si par exemple, par mistral, tu es à l'est du Cap Lardier ou du Cap Taillat, mouillé sur fond de sable par 3/4 mètres de profondeur, autant rester sur place en affourchant au besoin avec ta 2ème ancre.

Personnellement c'est ce que je fais dans des situations identiques; car partir pour rejoindre un port est nettement plus aléatoire.

02 nov. 2013

cette année j'ai étalé au mouillage de maccinagio
pendant trois jours un libeccio qui d'après le sémaphore
et monté à 150km/H EN RAFALES ..
de l'autre coté j'avais des pointes à 60nds sur l'anémo
donc
une ancre delta de 20kgs 50m de chaine de 10 avec un poids de 10kgs au milieu dans 3m d'eau fond de sable .

pour arracher l'ancre le guindeau a disjoncté ,je l'ai sortie au moteur avec élan en ayant tourné un bout sur la chaine et sur la bité à l'avant pour ne pas forcer sur la mécanique .

alain

02 nov. 2013

Idem à Maccinagio j'ai eu 50nd en 2011, mis 55m de chaîne de 10, ancre delta de 20kg, sur sable fond de 4m se mettre au maxi près de la jetée le vent était d'W, aux rafales les bateaux remontaient au loof, il est clair que la nuit nous avons partagé le quart de veille avec ma femme.

02 nov. 2013

Ce n'est pas le rôle du guindeau d'arracher l'ancre du fond.
Quand la chaîne est remontée et l'ancre à pic en continuant d'avancer au moteur on arrache l'ancre de sa souille avec le poids du bateau. Même si le vent n'est pas monté à 60noeuds!
C'est une bonne habitude à prendre pour que son guindeau dure longtemps...

02 nov. 2013

Un voileux doit admettre de s'adapter au temps!
Il doit tenir compte de la météo.
Deux possibilités:
Le mouillage parait vraiment tenable et relativement protégé: on renforce sérieusempent l'amarrage au besoin au pire en prenant des points d'attache terrestres (il faut avoir les cordages.
Le mouillage parait rapidement intenable à dangereux:
vous avez alors le choix de perdre le bateau à la côte ou de partir assez au large et alors il faut tenir le temps qu'il faut, raison pour laquelle la bateau et l'équipage doivent y ètre préparés. Le vrai danger c'est la côte!!!!!!!!!!!!!!
La mise à la cape nécessite de l'eau à courir.
Le problème n'est plus d'avancer mais de tenir. A ce stade en effet en dehors d'une grande baie accueillante vouloire rejoindre un port difficile peut-ètre suicidaire, ou alors il fallait anticiper.
On peut éventuellement si les conditions le permettent appuyer au moteur, mais il vaut mieux le garder au cas où on fait côte. Quand au PA il risque d'ètre parfois dépasser.
Il faut gardre le contrôle du bateau pour ne pas se faire rouler ou sancire (habituellement on reste 3/4 à la vague en adaptant selon les possibilités avec avancer ou fuire .
Le génois enroulé n'est vraiment pas adapté à cette situation. L'intéret d'une trinquette puis d'un toumentin devient évident. Il faut que le bateau puisse en ètre équipé.
Tout le monde se fait tabasser un jour!! C'est très fatiguant et ce n'est pas le moment de perdre les pédales ou de croire au Père Noèl. La Med peut ètre très très mauvaise.

02 nov. 2013

"Que faire lorsqu'au mouillage le vent passe à force 8-9?"

Aller à l'hôtel ?

02 nov. 2013

Donc il vaut mieux essayer de rester au mouillage, mettre toutes les lignes d'ancres et attendre. Sinon, se mettre au large, ne pas essayer de rejoindre le port et attendre également.
Bon, le fait est que defois le mistral dure 3 jours. Donc se mettre au large, ca peut être difficile. Vaut mieux attendre au mouillage le temps que celui-ci s'amoidrisse.

Par contre d'avoir simplement 2 ancres de 16kg et deux chaines de 15 metres pour chacunes (Pour un bateau de 3 tonnes) ça peut suffir? (Pour du mistral) Vaut mieux que je rajoute une chaine de 30 metre à ma chaine existante?

Avec deux ancres de 16kg et deux chaines de 45 mètres avec le mistral (Qui va entre 70 et 100 km/h) ca tiendrait au mouillage pour mon bateau de 3 tonnes?

02 nov. 2013

Il vaut mieux une seule grosse ancre sur un long mouillage chaîne 15-20m + câblot 50m.

02 nov. 201302 nov. 2013

Si un port se trouve au portant pas trop loin de votre mouillage, vous pouvez parfaitement envisager de vous y réfugier, même avec beaucoup de vent.

cela dépend des ports ... quand cela devient vriament pas bon peu de ports sont accessibles si le vent est de mer avec vagues et houle.
Mais si c'est vraiment un port de refuge, bien sur ne pas hésiter.

02 nov. 2013

de façon plus générale, si on prévoit gros baston, ça dépend des conditions:
- soit le vent pousse au large
- soit le vent porte à terre

02 nov. 201302 nov. 2013

salutatous
tout a été dit et pour résumer :
- rester au mouillage si il n'y a pas de vagues et pas de houle qui rentre, donc avoir le mouillage adéquat et le tien n'est pas suffisant pour l'instant,
- si il faut quitter, le mistral étant un vent de terre (sur le continent bien sûr et sauf si la baie où tu es mouillé est mal tournée mais là c'est pas de bol), si tu restes dans le 1er M de la côte, la mer n'est pas trop levée et tu navigues en sécurité, un voilier est plus stable sous voile, donc tu gardes un bout de Gv et pas de voile d'avant, tu t'appuies au moteur et tu rentres portant,
si tu n'es pas dans ces 2 cas, ça commence à être la merde ... mais si tu prépares ta nav avec un port de secours toujours à disposition, tu seras forcément dans un de ces 2 cas,
cordialités maritimes
larent le hareng

02 nov. 2013

-Pour la chaine et l'ancre, il faudrait quoi exactement?

1 seule ancre de 16kg et 60 mètre de chaine au fond + la corde (boot) qui la relie au bateau? Et ne pas mettre deux ancres? Ayant déjà une chaine de 15mètres, j'achete une autre de 45 metres, je la relie à celle de 15 m par une manille? Ou il faut racheter une chaine de 60m?

-Pour rester ou partir, le mieux d'abord est de voir si le vent passe de 4 à 5 de ne pas rester déjà à 5 au mouillage loin du port et de se rapprocher pour mouiller près d'un port comme cela si le vent forcit, on peut aller s'y abriter.

Par contre si tranquillement on mouille par force 4, et que dans la nuit le vent se lève, il vaut mieux rester au mouillage et mettre un peu plus de chaine au fond (Les 60 mètres de chaines)? Que tenter par la nuit de rejoindre un port.

Pour l'exemple du cap Taillat à coté de Ramatuelle, lors de mistral et en se baladant à pieds, les vagues peuvent être assez impressionnante (Bien 2 mètres, c'est pas l'atlantiques, mais elles sont plutot puissante). Est-ce-que avec une chaîne de 60m, si la houle est fortement présente, est-ce-que tout de même le bateau tiendra au mouillage?

(Je parle pour des plaisanciers non expérimenté comme je le suis)

02 nov. 2013

Au moins 45/50 mètres de chaîne, cablôt 10/15 m derrière pour ammortir.
Le poids sur la chaîne (comme narré par Alain 60nora plus haut), type gueuse ou poids d'altères (décathlon) c'est super.
Mais derrière Taya, tout va :)

02 nov. 2013

Au mouillage l'important est que l'ancre tienne!!!!
Il faut donc que le fond permette l'accroche, que l'ancre soit adaptée aux fonds et à la masse du bateau, quil y ait du lest en chaine suffisant (réglementairement minimum 8m) pour que le jas de l'ancre reste à l'horizontal, que le mouillage soit assez long pour que l'angle d'attaque global soit le plus petit possible, qu'il y ait si possible assez de souplesse pour amortir. Au final on peut se retrouver avec tout le mouillage sorti (voulu ou non) souvent 100m, tendu à fond. Il faut donc prévoir aussi une longueur importante pour l'évitage et la possibilité très desagréable de dérapage de l'ancre (parfois recul jusqu'à plus de 100m).
Le mouillage tout en chaine est lourd et plutot utile quand le fond est susceptible de trop raguer.
Un deuxième mouillage doit ètre près à servir en cas d'imprévu. (on peut mème prévoir un 3° dit de miséricorde, c'est tout dire!!!). L'affourchage peut poser de problème ultérieur, l'empénélage est à étudier, les deux demandent de l'anticipation. En cas de'évolution très défavorable, il faut savoir abandonner son mouillage marqué avec un orin pour la récupe. L'art du mouillage fait intégralement partie de la navigation, et ne doit absolument pas ètre pris à la légère!!!!! (ne pas oublier les marques réglementaires de mouillage).

02 nov. 2013

Le mistral soufflant du NO, normalement la baie de Bon Porte entre le cap Taillat et le cap Camarat est un abri correct sous le vent. Il n'y a pas de grosse vagues.

Une ancre de 16 kg, pour un bateau de 3 tonnes est largement suffisante, mais il vaudrait mieux avoir une ancre soc (Kobra, Delta, Brake...qui tiennent nettement mieux.

Pour la ligne, une trentaine de mètres de chaîne et 50 m de câblot serait également mieux.

Mais surtout ne pas la rallonger avec un maillon à river; il faut qu'elle soit d'un seul tenant.
www.hisse-et-oh.com[...]-bateau

02 nov. 2013

Il est préférable de prévoir la chaîne d'un seul tenant sans chercher a rabouter des morceaux. Les raccords constituent des points faibles.

02 nov. 2013

Bonjour,

60 m de chaîne sur un bateau comme le tien (Suspens) ça me paraît un peu beaucoup !!!
Trop de poids sur l'avant en navigation...
Ancre de 14 à 16 kg + 30 m de chaîne + autant de câblot devraient suffire
Le vent n'est pas le problème, un bon mouillage tient un bateau dans des vent de 8 à 9, c'est plus l'état de la mer qui rendra la tenue difficile.
Penser que les points de faiblesses du mouillage sont à la liaison ancre-chaîne et chaîne-câblot (à surdimensionner autant que possible, et pas de chaîne faite de plusieurs tronçons !)
Protéger le passage dans le davier (tuyau, chiffon...)
Empêcher également la chaîne ou le câblot de "sauter" du davier.

02 nov. 2013

par risque de gros temps, mettre le moteur en préchauffe, puis éventuellement en prise au ralenti en marche av, ça soulage le mouillage, et en cas de besoin, on peut lui demander toute la puissance sans risque ...

02 nov. 2013

D'accord, donc 50 mètre de chaines. J'en ai déjà 15 donc j'en rachète 35 que je fixe à l'existante par une manille.

Par contre pour le poids haltère de 10 kg de décathlon, je le met donc au milieu des 50 mètres de chaines comme l'a dit 60nora. Un disque d'haltère de 10 kg que je fixe à la chaine par une corde? entre le trou du disque de l'haltère et une des maille de la chaine? Ceci permet donc de bien positionner l'ancre au fond et donc de moins soulever l'ancre tendu par la force du vent et de la mer?

02 nov. 2013

Ok rectificatif, je balance ma chaine de 15m, en rachète une de 40m (pour pas trop de poid à l'avant et cela d'un seul tenant donc). PLus 40 mètre de corde. Et si par gros vent, je mets un poids de 10kg au milieu de mets 40 metres de chaine pour mieux la fixer au sol

02 nov. 2013

Les mouillages à problème sont surtout ceux à la petite semaine avec une longueur très insuffisante. Parfois on récupère un bateau parti au large, ou on en voit passer un avec le skipper ahuri en pleine sieste .
Quand il fait très mauvais on est obligé d'ètre plus sérieux.
Mettez assez de longueur!!!

02 nov. 2013

OK, donc pour résumer:
Pour mon bateau archambault suspens de 3 tonnes:

Pour ne pas trop l'alourdir de l'avant mais avoir un longueur de chaine suffisante pour un mouillage par fort mistral.

Je mets: 40 mètres de chaines, 50 ou 60? sachant que j'ai une ancre plate de 16 kg. (Avec donc comme l'a dit 60nora un poids de 10kg au milieu de la chaine à mettre en plus: qui je pense le fixe aux maillons de la chaine par une corde?)

02 nov. 2013

As-tu regardé les posts et les document donnés plus haut, qui précisent les valeurs ?
50 ou 60 m de chaîne pour ton boat, ce serait trop lourd. Avec 30 m et 50 de câblot ça devrait suffire.

Pour le poids, il ne doit pas être fixé à la chaîne mais pouvoir coulisser, retenu au davier par un cordage.
www.le-bar-du-port.com[...]cre.htm

21 nov. 2016

sur ton suspens ,je verrais une bonne ancre de 14/16kgs ,30m de chaine de 8
et 50m de câblot de 16 ,un deuxième mouillage dans une bassine au centre du bato avec une ancre de même taille
et la possibilité de l'empenneler sur la première ,le poids si tu en a un facile à installer le mettre sur la jonction chaine/ancre .
évidement du tuyau fendu pour protéger le câblot au passage du davier .
entre nous le mistral entre st tropez et cavalaire c'est très rare par contre les coups d'est sont redoutables ,donc bien écouter le canal 63 vhf
alain

02 nov. 201302 nov. 2013

Si tu ne veux pas rester 3 jours au mouillage, si le mistral est vraiment fort, il est aussi possible de partir au portant sous tourmentin vers St Raphael, Antibes à quelques milles.

Sinon avec GV deux ris, avec un mistral "normal", un Suspens correctement réglé est encore capable de louvoyer vers Ste Maxime ou St Tropez, si tu as des équipiers au rappel.
A condition d'être capable de naviguer deux à trois heures dans ces conditions. Mais pour cela, il faut s'y être entraîner...
Evidemment, si le voilier n'est pas caréné depuis deux ans, cela marche moins bien...

"Je voudrais avoir la conduite à tenir que ferais certains (si possible des pros) " c'est quoi un pro du mouillage ?
içi en mediterranée force 8 a 9 au mouillage c'est frequent (mistral) et avec une ancre delta ou cobra de 20kg et 45 m de chaine de 10 +un bon amortisseur on dort tranquille si le mouillage a bien été choisi

:-)

02 nov. 2013

J'entendais par pros, des personnes qui ont l'habitude de naviguer et connaissent ce type de conditions.

Oui effectivement, c'est souvent en méditerranne que le vent se lève vite sans forcement prévenir.

Donc en ayant suivit l'ensemble des discutions, une bonne ligne de mouillage serait:

-Ancre de 16kg ou la changer par la delta de 20 kg + 40 à 50 mètre de chaîne d'un seul tenant + 40 metre de corde. Le point de liaison ancre-chaine et chaine-corde le plus resistant possible. Mettre au milieu de la chaine par gros temps un poids de 10kg fixé par une corde pour bien plaquer la chaine et l'ancre au fond.

Ayant 15 mètre de chaine en rab (Les 15 metre actuelle de ma ligne de mouillage existante, je peux toujours les rajouter au 15 mètre de ma ligne de mouillage secondaire, d'où j'ai une deuxième ligne de mouillage moins performant que la première mais avec tout de même une ancre de 16kg et une longueur de chaine de 30 en 2 partie de 15).

Bien cordialement

Une video vue sur internent d'un mouillage par mistral en méditerranée mais pas par force 9:

www.dailymotion.com[...]mv_news

je prefere l'amortisseur au poids immergé

un gros boudin en caoutchouc qu'on utilise roulé autour d'un bout en fait c'est un amortisseur d'amarre :-)

02 nov. 2013

Quel amortisseur utilises tu Pierre ?

02 nov. 201302 nov. 2013

Albert21, la vidéo :
peu de fetch dans cette configuration, les vagues sont courtes mais pas fortes, même à la fin par 54 nœuds. C'est la houle et les vagues qui sont le plus à craindre.

02 nov. 201316 juin 2020

Tout à été dit plus haut, mais je dis la mienne par convivialité...
:alavotre:
Dans ton cas (mistral qui se lève dans le var)
Ne pas hésiter à partir au portant (avec très peu de voile sur l'avant) si on n'est pas abrité des vagues, jusqu'à rejoindre un bon endroit : Le vent doit venir de terre, et non l'inverse. Choisir, si possible, un fond de sable, c'est là que les ancres tiennent le mieux.
Pour ce qui est du mouillage, c'est simple, en ancre comme en chaîne : plus on est gros, lourd et long, mieux ça vaut !
En tout cas, ne surtout pas écouter les minimalistes. Deux mouillages sérieux et complets (au moins) sont indispensables à bord ! Qui peut le plus, peut le moins !!! Et malgré ça, il y a des fois où on n'est jamais sûr d'en avoir mis assez !
Choisir une bonne ancre moderne type Delta ou Cobra. (je mets une doc comparative)
On voit régulièrement des "minimalistes" partir à la dérive. Et en regardant leur mouillage, on constate que, sauf malchance ou incident, ils sont ("montés" :mdr:) trop petits, trop légers et trop courts...
Pour ce qui est du poids à l'avant, on entend toujours ça : "ne pas charger l'avant". Oui, mais trop charger l'arrière n'est pas souhaitable non plus. Et quand on regarde les bateaux en ordre de marche, avec les équipiers dans le cockpit, on s'aperçoit que , très souvent, c'est l'arrière qui est trop chargé. Alors mettre plus de chaîne à l'avant peut justement rééquilibrer le bateau.
Pour ce qui est des cordages, attention à l'usure sur le davier : En moins d'une nuit un gros cordage peut se cisailler. Pas une chaîne !

:alavotre:


02 nov. 2013

J'ajoute ma part à ce qui a déjà été dit même si je suis convaincu qu'il y a pas une réponse unique à une telle question car beaucoup trop de variables à considérer (il y a même des ports à risques par fort vent !)
Dans tous les cas ajoute à ta panoplie un masque, un tuba, une paire de palme et une combi comme ça tu va voir ce qui se passe et même plus (il m'est arrivée de déplacer mon ancre en apnée comme d'aller ceinturer une roche avec de la chaine!)

02 nov. 201302 nov. 2013

Absolument Babar !
Je vais systématiquement regarder ce qui se passe (en été... :oups:). Et ce, juste après avoir mouillé, plus tard et le lendemain matin. C'est très instructif.
Par exemple cet été, en Corse mouillage d'Arbitru, on avait 20 nds (25-30 rafales) de vent venant de terre. Par 5 m de fond sur du sable, j'avais 30 m de chaîne de 10, avec une grosse Spade alu, avec un bateau de 5,5 t. Eh bien dans les rafales, la chaîne se tendait droit sur l'ancre, plus aucune chaîne ne touchait le sable ! J'ai pu constater qu'avec cet angle de traction (6 fois la profondeur) l'ancre s'enfonçait de plus en plus. Au matin elle était complètement enfoncée. J'ai eu du mal à la sortir de là...
Il y a un mois, aux îles de Lérins, en allant voir mon ancre, j'ai halluciné ! Ma Delta était bien mais... à quelques mètres, une ancre se baladait sur le fond de sable !!! C'était l'ancre du bateau voisin qui dérapait. Elle s'était positionnée à l'envers, et la chaîne la tirait ainsi... Je l'ai de suite mise dans le bon sens... Le gars était sur son bateau et ne se rendait compte de rien... Il avait du, pour en arriver là, balancer la chaîne en tas sur son ancre, voire en continuant d'aller au vent... Petite précision : c'était une ancre plate type Britany ou autre.

02 nov. 2013

Pour l'exemple donné initialement, en cas de Mistral même très fort, la mer reste plate à l'est du Cap Taillat. On peut s'approcher relativement près de la côte, on évite les vagues qui peuvent conourner le cap et il reste 5 mètres de sable de bonne tenue. En pensant à supprimer tout ce qui peut faire du fardage inutile, on peut vraiment voir venir.

02 nov. 2013

Au mois de Juin, avec notre dufour 27, une de FOB de 12 kgs, nous sommes restés au mouillage pendant 5 jours par un mistral qui est monté à 45 noeuds ! Nous avions les 30 mètres de chaine et 20 mètres de cablot. Fond de sable par 4 mètres d'eau. Nous étions coté Est du cap BENAT. Rien n'a bougé, mais bon, ça décoiffe.

02 nov. 201316 juin 2020

35 nœuds de tramontane avec fortes rafales, au mouillage de cala Garvet (Espagne).
On voit sur la photo que les 40 mètres de chaîne de 10 sont bien tendus. Mais l'ancre, une Kobra de 16 kg, bien plantée dans le sable, ne bronche pas.

02 nov. 201316 juin 2020

N'étant pas "pro" du mouillage mais seulement croyant et pratiquant :heu: , j'ai foi dans le principe énoncé plus haut : plus il y a de chaîne mieux ça vaut, pour que la verge de l'ancre reste le plus possible à l'horizontale. J'ai une Delta de 24 kg et 60 m de chaîne que je balance en totalité s'il y a du fond et/ou s'il y a du vent fort, pas de câblot mais la patte d'oie en guise d'amortisseur (sur cata) et qui met 10 m de plus.
J'ai utilisé l'empennelage (à 3 ancres) une fois pour laisser le bateau en Martinique en saison cyclonique, mais c'est un tel bazar, en plus dangereux à manipuler (les ancres font 24 kg), que je n'en ferais pas une pratique courante.
J'ai chassé une fois, pris au piège dans une calanque près de la Ciotat après renverse du vent où ça aurait pu mal finir, sinon pas de problème au mouillage jusqu'à 7-8 Bft.
Par chance je n'ai pas connu de mer forte dans ces conditions : la recherche d'une eau abritée est un critère prioritaire quand on choisit un mouillage... sauf quand ça se renverse inopinément ! Mais j'ai eu aux Antilles des mouillages un peu chahutés par un fort courant à 90° du vent : le bateau qui s'aligne travers au vent, ce n'est pas idéal, mais ça a tenu.

02 nov. 2013

Je navigue depuis longtemps dans ce coin et ça ne monte pas a a f9 en 1 heure, déjà le ciel est très dégagé, l air sec , la visibilité plus que bonne, on voit des détails que l on ne remarque pas en temps normal, puis ça devient rafaleux et après ça monte. Généralement les coup de mistral sont annonces mais plus à l ouest et il leur arrive de déborder à l ESt, de même les Bms sont souvent annoncés avant l heure et se terminent également avant. Avec un peu d observation, tu ne dois pas te faire piéger. De toutes façons, mouillé dans du sable et attend que ça passe, sinon à 3 nds tu rentre sans souci sur cavalerie ou tu pars sur TAillat ou Pampelone à ras la plage

02 nov. 2013

Bonsoir
Quand même une chose m étonne, 30 ans que je navigue en med, je ne me souviens pas que le vent soit passé de f4 à f9 en 4h soit que cela ne soit prevu par la météo qq heures à l avance .

02 nov. 2013

Je ne suis pas pro, mais je vais essayer de décrire ce que je fais habituellement. Si le coup de vent est bien annoncé, que le vent doit rester stable en direction (mistral, meltem, ...), je mouille le plus long possible et si possible passe un bout à terre. Mais cela suppose que l'on soit déjà dans un mouillage bien abrité.
Dans tous les autres cas je commence par partir au large, puis j'avise. Cela m'a sauvé la mise plusieurs fois en particulier lors de passage d'orages.

02 nov. 2013

La décision de partir au large n'est pas toujours facile à prendre car l'on sait qu'on va en prendre plein la tronche et pour pas mal d'heures, qu'une partie de l'équipage ne va pas supporter, et la terre parait toujours humainement rassurante mais c'est parfois la seule façon de sauver le bateau. Dans cette situation le skipper se sent bien seul pour décider.
Très anecdotique il y a aussi des mouillages tellement rouleurs que passer une nuit est un enfer. Impossible de dormir.

02 nov. 2013

HELLO
passes 45 kts , boire et prier
lol

02 nov. 2013

Dans la baie de Porto Vecchio (anse de Stagnolu), mouillage d'une dizaine de bateaux, mistral fort surtout en rafales. 8 bateaux ont dérapé, soit ils ont appelé au secours, soit ils ont été sur la plage, mais ca ne risquait rien vu la configuration. On a été 2 à tenir, simplement en mettant ce qu'il fallait : pour moi, 30 m de chaine de 8, 40 m de bout de 18. Comme la plupart te l'ont indiqué. Donc, surtout faut s'habituer, on finit par voir ce qu'il faut.
Sinon, l'idée de partir vers l'est en rasant la cote comme indiqué plus haut, c'est pas mal du tout car rester 3 jours au même endroit en situation un peu stressante, c'est moins bien que d'être tranquillement mouillé beaucoup plus loin, surtout que petit à petit la houle finit par rentrer.
A noter que pour avoir vu un genois très enroulé par force 10, j'ai vite roulé tout, car ce mouchoir au milieu de l'étai l'aurait, je crains, serieusement mis à mal. Le tourmentin, sur le bas étai, à 1 m au dessus du pont, c'était beaucoup mieux.

02 nov. 2013

Tiens ! Il y en a comme moi, qui se font chambrer quand ils parlent mechantes de bascules de vent en med. ;-)
N'empeche pour les dubitatifs moqueurs: Il y a le vrai Mistral qui s'établie pour plusieurs jours annoncé à la meteo. Mais il y a les vents non annoncés du fait de configurations particulieres dans les montagnes alentour, qui on l'apparence du Mistral ou de la Tram ou du marin ou d'autres NE ou vent d'Esapgne. Qui se levent violemment, ne durent pas plus de quelques minutes à quelques heures. Qui se terminent généralement par le dominant : Mistral ou Tram musclé.
Apprendre petit à petit à pouvoir naviguer sous 40 nds, pour savoir rejoindre un abri le jour j, me parait plus sur que le mouillage sous un Mistral surprise, qui personne ne sait pas combien de temps et jusquà quelle monstrueuse force il peut sévir.
Bref si le temps n'est pas celui annoncé, houla houla ! il est prudent de se mettre à l'abri d'urgence en attendant d'en savoir plus les previsions, surtout en med.

Noubliez pas qu'une baie abrité devient un piege à rats en cas de bascule.
bonnes nav

02 nov. 2013

Seul problème la météo depuis 3 ans est moins stable et les prédictions sont moins fiables même une météo à 3 j n'était plus sur, cette année en Mai et juin c'est la première fois que depuis 2005 en Med que j'ai été obligé de me mettre à l'abri 14 j en Sardaigne dans des ports dont 7 j à Cagliari , 3 j a Olbia etc.. Habituellement en 2 mois de nav je ne faisais maxi 4/5j de port pour le plaisir, le reste mouillage, heureusement en sept traversée direction Minorque et la 1 mois de plaisir et seulement 2 jours de port pour voir des amis.

02 nov. 2013

en ce qui concerne ton mouillage je garderais celui que j'ai avec une ancre plus performante et 40m de cablot derrière .
le cablot doit faire au minimum de double de la taille de la chaine c'est a dire du 16pour de la chaine de 8
une bonne épissure et prévoir un poids avec un mousqueton pour casser l'angle .
un deuxième mouillage prêt dans une bassine que l'on peut stoker au centre du voilier .
pour éviter le ragage du nylon prévoir un morceau de tuyau d'arrosage suffisament gros pour qu'il coulisse facilement enfilé d'avance sur le cablot avec un petit bout pour le fixer au davier .
alain

02 nov. 201302 nov. 2013

Tout a été dit:
tout dépends si tu est protégé de la mer ou pas (c'est surtout en grimpant les vagues que cela tire le plus sur le mouillage) ... plus il y en a mieux c'est... la chaine d'un seul tenant ... alourdir avec un plomb ... empenneler (quoi que c'est à faire avant) ... affourcher avec une annexe (jamais fait, mais cela doit être sacrement galère)... soulager au moteur...
Bref, tu as de quoi déjà te faire une bonne idée.
.
Je vais en profiter pour raconter une histoire ... qui a fait beaucoup de bruit dans le petit Landerneau de la base des Glénans de Paimpol vers 1992/93. En ce temps là un moniteur (certainement confirmé) prends le bateau le plus difficille de la base pour un stage vers l'Irlande. C'est "Septentrion" un Mallard 10.40 de 11t,Flush-deck, et sans moteur. Aucun, juste deux godilles sur la jupe AR. C'etait un bateau de haute mer assez manoeuvrant, deriveur lesté, et l'absence de moteur était trés formateur, car toute decision devait l'être en fonction de ce seul critère. La géstion de l'énérgie etait assurée par un petit groupe éléctrogène. Pas de guindeau non plus, mais un mouillage lourd très bien pourvu, et un mouillage léger en plus.
Le bateau arrive en Irlande et là il se fait piéger dans un mouillage sauvage qui le drosse doucement à la côte. Face au vent, mais surtout face à la mer. Ayant largué tout le lourd, il tente de déhaler avec l'annexe le mouillage lèger le plus au vent possible. Cela freine un peu mais le bateau recule un peu a chaque fois qu'il escalade une vague un peu plus forte...
N'ayant plus de recours, personne sur place pour l'aider, l'équipage débarqué gràce à l'annexe dans des conditions périlleuses, il tente donc une manoeuvre de la dernière chance: Il ouvre un passe coque et coule le bateau. Pas complètement bien sûr, mais il laisse rentrer 200? 400 l? en tout cas bien au dessus des planchers.
Et cela à sauvé le bateau! Ainsi lesté, il ne montait plus sur les vaques, ne tirait plus sur son mouillage, ne se couchait plus dans les rafalles... Le skipper y est resté seul à bord durant deux jours.
Quand la météo s'est sufisament calmée, l'équipage qui avait trouvé refuge chez un fermier a pu ré-intégrer le bord, vider le bateau et repartir...
Sacrément couillus, mais la chance ne se provoque t-elle pas?
.
Je ne préconise pas du tout de faire cela, on est dans une situation extrême, mais c'est pour illustrer que quelques fois, la solution se cache là ou on ne l'attends pas...
Oliv

03 nov. 2013

excellente ton anecdote Oliv44, fallait avoir des "corones"; de plus, à l'époque, y avait pas de smartphone pour contacter le chef de base et avoir son accord :mdr:

02 nov. 201316 juin 2020

Comme déjà dit plusieurs fois plus haut, remplace ton ancre plate par une Kobra (meilleur rapport qualité prix), installe une ligne avec au moins 30 mètres de chaîne de 8 mm et 50 mètres de câblot de 14 (voir 16) mm et tu pourras parer un mistral très musclé.
Plus de chaîne ne fera pas de mal pour la tenue, mais rajoutera du poids mal placé à l'avant qui accentuera le tangage.

Pour protéger ton câblot, comme le dit Alain, installe lui à demeure un morceau de tuyau PVC dans lequel il coulisse et qui sera amarré sur le davier lorsque tu mouilles avec ce cordage.
Pour la liaison ancre chaîne, une manille de 10mm fera l'affaire, pas d'émerillon inox sur une ancre à verge fixe.

Quant à ton mouillage supplémentaire avec l'ancre plate, garde-le tel quel et ne fait pas de raboutage de chaîne.

Va voir les liens indiqués

02 nov. 2013

Pour le rapport qualité prix, la fob rock, moins chère chez le chip que sur le test me parait vraiment bien positionnée. J'en ai acheté une car même à 225 euros la 14 kg, elle est encore fabriqué en France, en Bretagne.... j'y ai vu peut être à tort une fiabilité dans la construction. pour l'instant je l'ai utilisé fort peu, une fois en urgence et par rapport à ma cqr, j'ai été impressionné ! et le test publié semble confirmer que c'est une des toutes meilleures, à un prix en magasin qui me parait compétitif. par contre, souvent il fait la commander.
par ailleurs, si on raboute une chaine sur une existante, il me semble préférable de le faire avec 2 manilles plutôt qu'une et normalement on prend la taille au dessus de la chaine.

02 nov. 2013

intéressant ce dernier recours, et malin.

03 nov. 2013

J'y connais pas encore grand chose aux bateaux et je me demandais justement si la coque ressent beaucoup les à coups au mouillage par gros temps.
Est-ce que ce type de contraintes ne la fragilise pas trop,surtout s'il n'y a pas de corde pour amortir les tensions?

03 nov. 2013

Deux manilles de 10 pour rabouter de la chaîne de 8 convient parfaitement sur le plan solidité; en revanche elle ne passerait pas dans un guindeau.

Pour les à-coups en cas de mouillage par gros temps, ils sont assez secs, si on est uniquement sur chaîne et c'est là qu'un maillon faible cassera !
Si on peut rajouter 2 à 3 mètres de cordage, avec une main de fer sur la chaîne, les à-coups sont déjà bien amortis.
En cas de mouillage mixte, le cordage absorbe complètement les à-coups, mais il faut impérativement le protéger (tuyau) au niveau du davier.

03 nov. 2013

La main de fer avec un bout de cordage permet d'amortir assez bien la traction.
Une chose à ne jamais faire: utiliser le guindeau comme bite d'amarrage!!!!!

03 nov. 2013

Bitte avec 2T.

03 nov. 2013

Suis pas un pro du mouillage limite, mais j'ai prévu plus de chaîne et de câblot que la norme. J'ai en plus un seau en très forte toile que je peux placer sur la chaîne pour amortir les mouvements. Tout ça avec une seule ancre Brittany de 16 kg sur un bateau de 8m.

03 nov. 201303 nov. 2013

Bite, bitte, bit, byte???
;-)
A la quatrième taupe, il sera exactement...

03 nov. 201316 juin 2020

Relier une chaine à un cablôt ? La solution dans le tome des glenans ed. 1972. Voir doc.

03 nov. 2013

well, je n'ai que des petites croisieres sur la cote 5 ou 6 fois plus habiter en corse depuis 3 ans.
jamais vu un coup de vent non annoncé par la météo, en général annonce 72 heures avant.

par ailleurs sauf raison impérieuse pourquoi rester à macinnagio la ou le vent est multiplié par le relief alors que 30 ou 40 milles au sud c'est peinard mouillé pres de la plage ??

05 nov. 2013

La référence est certainement de qualité mais ta photo est floue...
Cdlt
JM

03 nov. 201316 juin 2020

je suis loin d'être un pro, tout a été dit sur les différentes options.

Je rajouterai juste que dans les tests de nos chers magasines, jamais il est question de combien de fois je dois jeter l'ancre avant qu'elle n'accroche, dans certain cas cette question peut s'avérer utile.

avec les formes des nouvelles ancres, le poids a de moins en moins d'importance, j'ai vu les performances de la spade 4kg aluminium, cher mais simplement hallucinant.

Sur le first j'ai pris une Rocna de 10kg plus 2 ancres plates de 14 kg en secours.

Chaine plus cablot, et vu les force en présence à 110km/h de vent, passage par l'avant du bateau pour guidage et le tout accrocher en bas du mat, mes taquets ne m'inspirent pas une confiance absolue......

je n'ai pas de guindeau électrique, j'en cherche un manuel, petit et costaud.... si quelqu'un vend ça...

Je pense donc qu'il vaut mieux une excellente ancre de 10kg qui s'enfonce très profond (obligé pour cela de faire une bonne marche arrière pour l'enterrer) plutôt qu'une ancre moyenne mais plus lourde qui accrochera beaucoup moins. Mais ce n'est que mon humble avis, Oliv montre bien que chaque situation peut avoir une solution inattendue....

03 nov. 2013

" la météo prévoit rien de spécial. On ancre. Puis 4 heures après le mistral se lève (Possible avec le mistral du 70-80km/h soit du force 9)."
.
C'est tout simplement IMPOSSIBLE. Pour qu'il y ait du mistral il faut qu'une dépression Atlantique ait traversé la France assez bas pour aller stocker de l'air froid sur les Alpes, que l'air en passant les alpes ait donné par réchauffement une zone dépression sur le golfe de Gênes, que l'air froid ait descendu le couloir rhodanien etc ...
Comme le dit Borm çà n'existe pas !
.
En 2013 un coup de Mistral est prévu près d'une semaine à l'avance, avant que la dépression touche le golfe de Gascogne.
.
Les plaisanciers que j'ai connu victime d'un terrible coup de Mistral imprévu n'avait jamais pris la météo sérieusement.
.
Ce qui arrive par contre c'est un thermique nettement plus virulent que prévu mais jamais force 9 ou un orage et alors là on peut facilement attraper 50 noeuds à l'anémomètre.
Mais dans ce cas je te conseille de rester sur place, soulager éventuellement le mouiillage avec un peu de moteur et attendre que çà se passe.
.
Mais là encore les orages sont prévus et par temps orageux je préfère les affronter au port et au bistrot

03 nov. 2013

@ Steph 83 : Tu relances le vieux débat sur : "faut-il reculer pour planter l'ancre "? héhé...

@ Aupilau : Moi, je suis à Cannes. Le "Mistral" n'arrive pas toujours là, alors qu'il est à 9 à St Raphael... (20 milles). Ceci à cause des montagnes de l'Estérel. Alors je peux te dire qu'il m'est arrivé de le voir arriver d'un coup, alors qu'il souffle depuis longtemps dans le var.
Ça se passe comme ça : Tu navigues tranquille, genre à force 2, et tu vois tout à coup, au loin, la mer blanche couverte de moutons. Et les moutons se rapprochent... se rapprochent... très vite... et BOOM ! ton bateau et couché ! Si tu les a vu arriver à temps, tu as le temps d'affaler tes voiles, mais tout juste. C'est vrai, ce n'est pas très fréquent, mais ça m'est arrivé. Je n'explique pas le phénomène. Alors oui, le Mistral était annoncé et installé, mais il n'arrivait pas jusque là... et d'un coup il y arrive ! et quand je dis "d'un coup", je veux dire 2 minutes !
Ce qui est fréquent, par contre, c'est de partie du var en direction de l'est avec un vent très fort (8 ou 9) et d'arriver d'un coup dans la pétole. Alors que tu vois la mer et les moutons qui te quittent au fur et à mesure que tu avances. 100 m... 200 m... là bas ça bastone encore, toi t'as plus rien... C'est vers St Raphael que ça se produit.

03 nov. 2013

c'est généralement entre st raphael et le golfe de st tropez
il y a un couloir quand on va vers l'est généralement il y a pétole
d'un coup et après des vents bizarres ou carrément un retour de SE ce qui te donnes un beau travers.
alain

03 nov. 2013

Ça m'est arrivé aussi, juste devant Cannes. Le coup de mistral était bien annoncé et j'espérais passer avant pour rejoindre Fréjus. Si peu de vent (d'est) que j'étais au moteur, même le spi ne tenait plus. En 1 minute, non pas F9 mais un bon 30 kt de face, impossible de passer, je suis allé me réfugier à Cannes. Mais c'était bien prévu et je n'ai pas été surpris.

au millieu de la baie de st raph exactement ! :-)

04 nov. 2013

méfie toi quand même, quand tu as une dépression sur le Golfe de Gênes et en même temps une dépression au environ de l'Irlande on suivant son évolution, est à peu près sur d'avoir rapidement du Mistral et Tramontane. Cette année alors que rien n'était prévu j'ai vu mon baro descendre de 1015mb à 940mb, des rafales sont arrivées peut de temps après mais n'ont pas durées

03 nov. 2013

D'accord pour les mistral / tramontane ils sont toujours annoncés avec un délai très suffisant, même si ils peuvent avoir quelques heures d'avance sur les prévisions.
Des rafales d'orage à 50 nœuds, ça décoiffe mais ne dure pas très longtemps.
Des sautes de thermiques à > 40 nœuds, je n'ai jamais connu, mais ça ne fait que ~50 ans que je suis en Méditerranée (Languedoc / Roussillon).

Quoiqu'il en soit le B,A:Ba du mouillage est de prévoir une échappatoire, en cas de dégradation météo. Par exemple un cap de sortie si on est pris la nuit dans une calanque et qu'il faille partir.
C'est pour cela que, après quelques mauvaises expériences, j’essaye de mouiller toujours sur du sable, afin d'éviter de devoir oringuer.

03 nov. 2013

oliv 44 Ton histoire demontre l'inconsequence d'avoir un bateau sans moteur à notre epoque. Si ne pas avoir de moteur est formateur.. Alors ne pas avoir de gilets ou de VHF doit aussi etre tres formateur.
D'autant que nombre d'abris ne sont pas accessibles sans moteur because chenal etroit et bout au vent. Hallucinant !
i
Aupilau, Ya 15 ans J'ai failli me noyer un jour dans 1m d'eau dans l'etang du Ponant du cote du grau du Roy. La meteo pas claire du tout dans ses previsions, il y avait 15 ou 20nds SW bizarre. Et pour une fois au lieu d'aller en mer je suis dit la meteo est vraiment trop moisie je ne prends pas de risque (j'ai deja donné). bien m'en a pris : Bascule tres mechante à pffff 60 ou 80 nds pendant 5 mn , puis rebascule SE pendant 1/2 jour à 30 nds. Ma seule fois dans ce plan d'eau. Comme tu dis peut être un orage, mais sans nuages... il parait que ça existe en med.
Il fut une epoque ou mistral et tram étaient annoncé bien souvent le lendemain de leur apparition.

03 nov. 2013

cet été au mois d'aout j'étais à centuri et comme la météo en corse si on n'est pas dans un port rien ne passe même pas le gsm , quand j'ai vu le temps se dégrader je suis parti avec 2 ris repasser le cap dans le sens d'ou j'etais arrivé
entre la giragila et la côte ça fûmait , j'avais un contact visuel et vhf avec le sémaphore .
quand je suis arrivé à maccinagio bien que la mer soit plate je n'ai pas osé rentrer dans le port je me faisait coucher par les rafales à sec de toile ,donc je n'étais plus maneuvrant ,c'est pour ça que j'ai été mouiller devant la plage ,heureusement que j'avais de quoi manger trois jours c'est long ...
quand c'est tombé à 35nds ,j'ai trouvé ça calme et je suis rentré au port pour ravitailler .
mais rien à dire pour le mouillage le poids à bien fait son boulot .
alain

03 nov. 2013

@ Papy_jame : tu es toujours le même ! et si tu es en panne moteur sur ton voilier, tu vas faire comment ? tu vas appeler la SNSM ? ils vont te demander de rentrer à la voile,
cordialités maritimes
larent le hareng

03 nov. 2013

Ben oui tiens ! Essaie de rentrer à la voile au port de Barberousse Gruissan par tram. tu y arrive pas ? alors essai à coté à Narbonne à tu y arrive pas non plus ? alors encore à coté aux cabanes ? tu n'y arrive toujours pas ? alors à Chyichoulet ,à ce n'est pas possible alors encore à coté à Valras Heu non.

Je conclurais par la conclusion d'Oliv44 "Sacrément couillus, mais la chance ne se provoque t-elle pas?" Moi je dirais plutot quand on chatouille la malchance on la trouve.
Le moteur est un element de sécu indispensable. meme si comme ton ancrage ou ta VHF il peut tomber en panne.
Je conseillerais au boss de glenans de faire passer un organisme agrée ( Apave Soctec etc...) Pour mesurer les equipements et procedures, avant l'accident qui l'emmenera au tribunal.
Dans l'industrie des manquements pareils sur la sécu c'est au choix la porte ! Ou la greve ! Ou le tribunal ! Ou les Assises si il y avait drame.!

03 nov. 2013

Comme dit Oliv 44 c'est tres formateur :
Si tu n'as pas de moteur même le meilleur des moniteurs des Glenans est obligé de couler son bateau pour sauver sa peau.
Billante démonstration !

04 nov. 2013

Papy, encore a polluer des post? on parle de mouillage ici, pas de ton canal.
En cas de tram, sans moteur, tu ne tente pas ton canal, tu rentre par l'etang du Grazel.

04 nov. 2013

"Le moteur est un élément de sécu indispensable." Je dirais plutôt que c'est un plus appréciable.
Mais c'est un élément qui a la fâcheuse habitude de ne pas démarrer quand on a besoin de lui. C'est ce qui m'est arrivé dans les années 80 à Serk sur un Fandango (10m). J'y ai rencontré des circonstances proches au mouillage à Dixcart bay, mais circonstance aggravante, mon équipage était familial avec mes enfants de 5 et 7 ans.
A l'aube, à environ 50 m de la grève, j'ai donc remonté le mouillage à la voile, sans guindeau, alors que le vent était de F6/7. Sans une solide formation de navigation sans moteur, je n'aurais jamais jugé cela possible.
Et le cas relaté par Oliv 44 est très instructif et formateur. Il fallait y penser. Merci à lui.

04 nov. 2013

Pourquoi parler de "polluer des posts" ? Chacun a le droit de donner son avis. Ce sont les tons agressifs qui polluent, rien d'autre...
Pour ce qui est du moteur, comment peut-on discuter de son intérêt ? Il est évident. Ne serait-ce que dans les ports, il est interdit de naviguer à la voile...
Ça n'empêche pas de faire de la voile...

04 nov. 2013

Ben on peut trouver la charge anti glénans de papy jame agressive (même si je le soupçonne de ne chercher des poux dans la tête qu'a oliv) et de considérer qu'elle est par ailleurs inexacte du fait des taux d'accidents aux glénans et inapproprié du fait de l'effort constant de l'école en question pour promouvoir la sécurité (attitude souvent cause de charges anti glénans d'autre personnes).

04 nov. 2013

La question d'Albert21, qui navigue avec un 9 mètres sur la côte Varoise et pas la Languedocienne, concerne bien le mouillage.
Les réponses lui conseillent de remplacer son ancre plate par une soc moderne, avec une chaîne d'un seul tenant d'au moins 30 mètres et du câblot.

Pour la liaison chaîne ancre, il y a ce fil:
www.hisse-et-oh.com[...]e-ancre

et pour la liaison chaîne câblot celui-là
www.hisse-et-oh.com[...]pissure

04 nov. 2013

tu as raison koala, revenons à nos moutons...

04 nov. 2013

Pourquoi personne ne réagit à la solution préconisée dans le tome des glénans que j'ai mis plus haut ? le document est-il illisible ? Dommage, parcequ'en cas d'urgence, ce qui est le cas dont on discutte ici, la solution proposée est simple.

04 nov. 2013

oui , ton document est quasi illisible ...
tu peux le passer sous une autre forme ?

05 nov. 2013

Ben oui illisible la photo ; dommage c'est certainement bien et c'est sympa de toi de le partager ; ré-essaye avec une photo bien à plat??
Cdlt
JM

04 nov. 2013

-Je n'ai rien contre les Glénans, j'ai eu le livre une semaine dans ls mains, je les decouvre avec consternation à travers les forum H&O, souvent via Oliv44.
-Je n'ai rien contre Oliv44 je ne le connais qu'a travers H&O. Il ne m'a jamais rien fait de mal.
i
Mais sans moteur, c'est transformer des situations ordinaires en situations à haut risques, telles que:
-Se dehaler d'une baie abrité, piege a rat apres bascule de vent.
-Se dehaler dans la petole d'un courant qui jette sur les cailloux.
-Se dehaler dans la petole vers abri à l'annonce d'un orage, ou bms
-Rentrer dans un abri etroit nez au vent.
-....etc
Le moteur est le 1er équipement de securité, et c'est celui qui sert le plus.
Pourquoi s'en passer sachant que l'on est pas obligé de l'utiliser!? C'est radinerie sur la sécu ? Ou alors juste pour se la jouer " Super-voileux" sur les pontons !?
- i
Glenans est une usine à stages. Comme le droit l'exige pour toute industrie, les analyses preliminaires des risques ont elles été réalisés ? l'incident que relate Oliv 44 devrait aparaitre dans la revue de direction, quelle décision à t'elle été prise !?
Perso je n'enverrais personne ni moi même aux Glenans apprendre à mettre une poignée de penons à l'horizontale, et, ce uniquement a cause de l'aprehension de la sécu qui date visiblement d'une autre époque.
Bon dehalage à la godille aux Super-voileux.

04 nov. 201304 nov. 2013

Papy jame: Que tu le veuille ou non, apprendre à naviguer à la voile est le plus formateur et Les glénan est surement la meilleure école en France pour cette seule raison. Tout simplement, parce que ce qu'on y apprend est ancré pour la vie.
En effet, tu oublie quelques détails, et c'est normal puisque tu n'a jamais appris de cette manière.

-"Se dehaler d'une baie abrité, piege a rat apres bascule de vent".
Si tu a appris à faire avancer correctement un voilier au louvoyage et n'est pas encombré par des bimini, propulseur d'étrave et annexe à poste, ton voilier tirera des bords même s'ils sont étroits.
-"Se dehaler dans la petole d'un courant qui jette sur les cailloux. " Il est rare qu'un courant porte sur les cailloux, mais cela arrive, à Aurigny par exemple. Là aussi, cela s'anticipe ce que ne font plus 95% des navigateurs d'aujourd'hui.
-"Se dehaler dans la petole vers abri à l'annonce d'un orage, ou bms" Même réponse que précédemment.
-"Rentrer dans un abri etroit nez au vent. " Jamais cela ne me serait venu à l'idée.

A noter aussi, que même si je dispose d'un moteur fiable et puissant, je garde en tête ces principes, comme si mon moteur ne fonctionnait pas. En conséquence, je ne me trouve jamais en difficulté.

04 nov. 2013

sorry je me cite, bref témoignage (un fil de 2007) sur une galerna, je n'ai même pas pensé à me servir du moteur, ça a été la pire expérience que j'ai connu avec LW, des coups de gite terribles, une sortie étroite et des rouleaux

Photo_19
jeanlittlewing
Pour ma part je craignais bcp plus les autes d'humeur de la
météo en Atlantique (Pays basque) qu'en MED, les conditions de création du Mistral sont connués répertoriées et annoncées 3 jours à l'avance, pareil pour le vent d'est

J'ai par contre failli disparaitre dans une GALERNA pres de Bilbao - mouillage de Plencia - ou il y avait eu des morts quelques années auparavant.

dans une galerna le vent passe de zéro à 50 noeuds en 2 minutes et retombe en 15 minutes, conditions, tres chaud et lourd à terre, nuage lenticulaire non vu car dans le dos ...

C'est vraiment passé tout pres, je suis ressorti du piege avec quelques metres carrés de génoa mal bordé et des coups de gite spectaculaires

05 nov. 2013

il est extremement utile de savoir tout faire a la voile sans moteur et surtout seul ou a duex ( seul c'est un peu juste)...tous ceux qui estiment que le moteur fait partie integrante du jeu ont faux...pour plusieurs raisons, le moteur c'est un plus pour la paresse et le confort et j'en use a tord et a travers comme tout le monde:
*d'abord on fait de la voile et si possible dans la tradition car c'est plus class: enfin pour moi
*dans la grosse brise au pres le moteur n'est pas tres utile, au mieux il d'aide a faire un peu de cap
*de pas savoir partir et arriver au mouillage a la voile c'est en cas de panne moteur c'est: rester dehors , ou rester au mouillage, ce qui peu etre dangeureux ou au mieux denué de sens.
*si tu as 15 jours de vacances et plus de moteur = tu repares ou tu vas en vacances ; moi je repare plus tard
*s'eforcer de ne pas l'utiliser ( quand il y a du vent) c'est aussi faire en sorte d'avoir des voiles utilisables en manoeuvre de mouillage et d'approche tout temps
*et donc on peut remonter n'importe quel chenal etroit a la voile pure si le chenal fais au moins disons 4 fois la longueur du bateau, a condition d'avoir autre chose que le seul eroueur
*un seul probleme les marinas encombrées ou pas: ben la on met le moteur il est la pour ca. mais on peu aussi de dehaler avec l'annexe a couple ( sans vent). meme un 2ch pousse un bateau de 10t, idem pour la godille... s'il y a du vent la c'est baisé bien sur.
* et enfin si on utilise moins le moteur il dure plus longtemps car c'est de loin la source d'emerdements la plus grande sur un voilier
.
moi aussi je suis glenans mais ma technique actuellre est bien plus elaborée que celle enseignée aux glenans...Si vous ne maitrisez pas les techniques de base simples de ce respectable organisme, mettez vous y, vous en retirerez de grandes satisfactions. Avec oliv on est au moins deux faut pas nous regarder car des extraterrestres
www.hisse-et-oh.com[...]e-volvo

04 nov. 2013

Bonjour à tous

le sujet est des plus intéressants et instructifs . je pense que c'est la première fois que toutes les interventions même si quelques divergences se font sentir me gardent devant l'ordinateur aussi longtemps

JEAN

04 nov. 2013

J'aime bien les "Cours des Glénans" les éditions 1972 et 1982, avec lesquels j'ai appris beaucoup de choses depuis mes premières croisières des années 70 (il y a toujours un exemplaire à bord).
J'aime nettement moins la dernière édition de 2010.
Sur le plan mouillage justement il y a beaucoup d'informations intéressantes.

Désolé Paul, mais ton document, trop gité et sombre, n'est pas bien lisible.
L'avantage de l'épissure chaîne-câblot citée plus haut est qu'elle passe pas trop mal dans un guindeau (horizontal).

04 nov. 2013

Et ne jamais oublier qu'un moteur peut tomber en panne, un bout dans l'hélice etc. Sur nos voiliers le moteur est un auxiliaire...

04 nov. 2013

en tous cas même dans le davier c'est un bonheur !...

04 nov. 2013

Et puisque, grâce à Papy_jame, les Glénans sont de nouveau sur la sellette, il y a ce fil:
www.hisse-et-oh.com[...]a-voile

04 nov. 201304 nov. 2013

Voici le document de Paul.
@ Paul: En fait, pour avoir travaillé trois ans sur la base "la plus croisière" des Glénans, au début des années 90, je n'y ai jamais vu ce type de montage. Sauf pour les cavalles (5.50m) tous les mouillages étaient "Lourds", c'est à dire 100% chaine. Mais ceux qui étaient pourvus d'un mouillage secondaire dit "léger" (chaine + cablot) étaient tous épissé au niveau de la jonction chaine-bout (et tous les hivers au désarmement, ils étaient tous sortis, vérifiés et refait).
Il s'agissait là de mouillage destinés à faire la saison ainsi.
Dans une bible de 1995, cet "ajut" entre une ligne de mouillage et un cablot y figure toujours, mais le texte met en exergue la valeur "ponctuelle" de ce montage: il s'agit alors de ralonger temporairement et au mieux une ligne de chaine et une aussière, mais il ne s'agit pas là d'un montage définitif.
.
Quand au moteur, il ne s'agit pas là du sujet du post, n'en déplaise à Baboujoli. Mais cela pourrait être le sujet d'un post qui s'annonce sanglant et sportif!
Oliv

04 nov. 2013

C'est bien par son usage que ce montage mérite d'être connu, ne répond-il pas parfaitement à la situation qui initie ce post quand il faut dans l'urgence faire un ajut de cablot sur chaine ?
Si ça n'était pas au risque de faire dériver ce post je poserais bien la question: pourquoi utilise-t-on toujours "déraper" à la place de "chasser" ? On supprime un mot du vocabulaire marin en n'utilisant pas "déraper" correctement. Mot qui a son utilité pourtant. A vos dico!!! :-p

04 nov. 2013

Dans un dictionnaire de la marine à voile du débutdu 19 ième par BONNEFOUX et PARIS on trouve la définition suivante pour DERAPER:
"Lever, retirer sa dernière ancre du fond ; ainsi un navire Dérape, au moment où, quand il appareille, quand il change de mouillage, sa dernière ancre est arrachée de la place où elle était mouillée (...) Déraper ne s'emploie que lorsqu'il s'agit de la dernière ancre. (...) c'est, ordinairement, pour un appareillage que l'on Dérape ; aussi est-il assez fréquent d'employer Déraper comme synonyme d'Appareiller."
Chasser:
"Un navire Chasse, quand étant au mouillage, il entraine ses ancres par l'effet du vent, du courant et de la mer ; dans ce cas on dit que les ancres Chassent, ou qu'elles labourent ou draguent le fond."

18 nov. 2013

....Et à la page 435 dans l'édition de 1982, que j'ai à bord.

  • On est à "Long Pic", lorsqu'un partie du mouillage a été relevée, mais il reste suffisamment de ligne dehors pour que l'ancre tienne bien au fond (dans les conditions du moment).
  • On est à "Pic", lorsque l'étrave du bateau se trouve à l'aplomb de l'ancre et que celle-ci, tenue encore au fond, est prête à chasser.

"A long pic ça s'estime, mais à pic ça se sent" Citation Cyrano de Bergerac

04 nov. 2013

J'avancerais que "chasser" et "déraper" sont tous deux du vocabulaire maritime. Dans ta "Bible" de 1974, les deux termes cohabitent (page 330 et 331 sur "appareiller" du mouillage à la voile.
p330:
- On est a Pic, lorsque l'étrave du bateau se trouve à l'aplomb de l'ancre et que celle-ci, tenue encore au fond, est prête à chasser.
p331:
- Lorsque l'équipier annonce "à Pic", le chef de bord a un temps très limité pour decider si l'on part ou si l'on ne part pas -selon que l'amure choisie parait assurée ou non (ce temps est de l'odre de 5 secondes si le bateau est vraiment à pic, nettement moins si l'ancre est, en fait déjà dérapée!)
Oliv

04 nov. 2013

l'attitude et les affirmations un peu trop péremptoires de Papy_jame me rappelle une discussion entendue à la VHF :

  • allo le CROSS ? je suis en panne de gasoil;
  • ici le CROSS, quel est votre type de bateau ?;
  • allo le Cross, c'est un voilier;
  • ici le CROSS, vous ne pouvez pas rentrer à la voile ?;
  • allo le CROSS, on ne sait pas faire ...
  • gros soupir du gars du CROSS, on va vous envoyer la SNSM ...

effectivement, il n'est pas utile de se former à naviguer à la voile ... sur un voilier

cordialités maritimes
larent le hareng

04 nov. 2013

L'annectode d'Oliv44 est instructive (et aussi très extrème). J'imagine que de ne pas avoir de moteur a dû facliter la descision de lester son bateau.
D'un autre côté, le débarquement en annexe alors que les conditions sont dantesques me semblent froler inconscience, non? Déjà dans le port du Palais abrité avec de l'eau à 5cm, j'ai l'impression de jouer ma vie :tesur:

04 nov. 2013

Au Palais le danger est aussi le gros qui vient débarquer la faune , je l'ai vu arriver un jour, plein badin dans le port et rentrer dans une annexe qui était au milieu de la passe à traverser à la rame entre le moment ou il a joué de sa sirène pour dire qu'il arrivait qu'il était déjà à l'entrée , l'annexe a été renversée avec tout le monde !!!

04 nov. 2013

Cambuse l'anecdote d'oliv44 est effectivement instructive. Si ils en etaient là c'est qu'ils n'avaient pas de moteur, mais une bonne ancre pour un bateau transformé en baignoire.
i
On est pleinnement dans le sujet. Si ton moteur est HS ou que tu la frime sans moteur, tu as interet à bichonner chaque cm de ton ancre.
i
Le harent On peut se former parfaitement à la voile en ayant un moteur, et l'utiliser uniquement comme équipement de securité.
Les bateaux moteurs on un moteur annexe. Le moteur d'un voilier c'est la voile, le moteur annexe en cas de panne de vent ou de voile c'est un petit moteur.
i
Quand aux voiliers retournés, dématés, dans la petole ou la grosse brafougne en mauvaises posture des courants de marées ou des cotes sous le vent Le CROSS ne doit pas manquer d'anecdotes concernant les super-voileux de pontons.

Bonne baignade les super-voileux

04 nov. 2013

Non papy, elle n'est pas instructive parce qu'ils étaient coincé dans un mouillage au vent de la cote, ni parce qu'ils n'avaient pas de moteur.
Elle est instructive car ce type à eu l'idée d'utiliser du lest liquide pour "assoir", "alourdir" son bateau face à la mer et au vent et enrayer le dérapage de l'ancre.
C'est une sacrément bonne idée et d'autant plus courageuse qu'elle est contre nature et demande de sacrifier une partie de son bateau (les aménagements) pour en sauver au final la totalité.
Sur "Septentrion" les aménagements étaient très simples, en CP peint à la Polyhu.bi-composante, très "Glénans 1970".
C'est tout, ne pas chercher plus loin.
Oliv

04 nov. 2013

Tu pourrais commencer par caréner ton bateau, si tu ne carènes pas régulièrement il ne doit pas en être autrement de l'entretien moteur.

04 nov. 2013

et bien carréné tu gagnerais 300 tr/mn et sans doute plus d'un nd
c'est dommage d'avoir une porsche et de rouler comme un R5

04 nov. 2013

Est-ce-que Albert21, l'initiateur de ce fil, assez sportif, a trouvé des réponses satisfaisantes à ses questions ?

04 nov. 2013

Hello,
Je viens de lire le fil et c'est la réflexion que je me faisais... ça sent très fort le troll à mon avis !
;-)

04 nov. 2013

N'etant pas un navigateur très expérimenté, je ne me suis pas mélé aux différentes réponses. En tout cas j'ai trouvé les réponses intéressantes et instructives. Il est vrai que le moteur peut lacher et cela est important de pouvoir savoir manœuvrer sans moteur si cela le permet. Bon après, qu'il lache juste au moment où un fort vent se lève et qu'on est au mouillage...mais ça peut arriver.
Le fait d'accrocher par un boot le bateau à un relief, mettre le moteur en marche pour soulager le mouillage...sont des conseils qu'un navigateur peu expérimenté ne pense pas forcement. Donc je trouve ce post utile pour ceux comme moi qui n'ont pas l'habitude de conditions météos défavorable et soudaine (Ce qui peut arriver parfois). Je regarde souvent "méteo consult" pour le vent, en général c'est plutôt fiable, mais défois il y a des erreur au niveau de la force du vent. EN tout cas je pense que ce post a aidé des personnes dans mon cas.

04 nov. 2013

Pour MN31.
Qu'est-ce qu'un troll ? Qu'est-ce qui sent le "troll" dans ce fil ?

04 nov. 2013

Pour la météo il faut prendre l'habitude de la recouper avec mini un autre site , quand aux prédictions de force du vent comme Météo France l'annonce en préambule que le vent et rafales peuvent être supérieures de 50% une année faisant la traverse du Golfe de Gascogne sur un Bav 41 départ de L'orient vent annoncé pour les 36h vent de NE de 25nd en final nous avons terminé avec 50nd de vent une vague a couché le bateau.

En 2011 sortant du port de Bastia au moteur, GV monté à poste vent de 5nd j'étais sous pilote je remontais sur Maccinagio , pas de nuages baro normal, d'un seul coup le bateau est remonté au Loof, une rafale de plus de 30nd venait de me tomber dessus, j'ai eu juste le temps de débrancher le pilote pour éviter la casse

04 nov. 2013

_ugo rien de mysterieux du vent d w canalise a cause du relief

04 nov. 201304 nov. 2013

Albert21, tu peux aussi te procurer ce N° de Voiles et Voiliers
www.boutique.voilesetvoiliers.com[...]bis.cfm
et également ce livre d'Alain Grée, un peu dépassé pour les ancres elles-mêmes, mais toujours d'actualité pour la technique.
www.amazon.fr[...]14IMD5M

04 nov. 2013

UGO certains qui naviguent depuis 50 ans en med, vont te dire moqueurs que ce n'est pas possible des rafales sorties de nulle part. Moi je te crois, et je connais.
-Je prends meteo France cote pour mon livre de bord, meteoconsult, pour croiser , et enfin wind'up pour verifier la realité.
Cette ete encore: Orage non annoncé sur MF mais annoncé sur MC.
autre jour : Force de vent absude sur MC bonne sur MF.
Je confirme :Impératif de recouper, et toujours ouvrir l'oeil en med au pied des montagnes surtout par beau temps.

19 nov. 2013

C'est pour cela qu'une année je me suis mis à l'abri à Taverna campoloro car c'est le seul pour qui est bien abrité ( il a une grosse montagne qui l'abrite sans un col) d'un vent d'W cette année la il y a eu 140 km au cap Nord et de la casse dans tous les autre ports de la cote dont beaucoup à Solenzara

04 nov. 201316 juin 2020

Bon, puisque vous aimez les histoires, en voilà une, et avec images !
Voilà ce qui m'est arrivé au mois de juin ce cette année :
J'étais mouillé entre les îles de Lérins quand, en me promenant à terre, j'ai vu arriver les nuages de la première photo : Une barre de nuage, comme une poutre ! qui avançait vers nous... Un truc hallucinant... J'ai compris que ça allait souffler gravement et... très vite. Je me suis précipité en annexe vers mon bateau (2ème photo). Bien m'en a pris car, 5 minutes plus tard on avait un vent d'une violence incroyable et des grêlons. J'ai alors donné toute la chaîne que j'avais et suis resté en alerte, à surveiller qu'on tenait bien. Plusieurs bateaux ont dérapé...
La 3ème photo montre ce qui se passait dehors, mais je ne l'ai malheureusement pas prise au pire moment... C'était un vent d'ouest, qui a soufflé moins d'une demi heure, et tout est redevenu calme. N'empêche qu'il y a eu de la casse autour de moi.

04 nov. 2013

Baboujoli Faisait il beau temps ce jour là ? des orages etaient ils annoncés ? As tu vérifié à postériori les diverses previsions ?
C'est tres interessant à analyser.

04 nov. 201316 juin 2020

Fichtre impressionnant, il vaut effectivement mieux être à bord.
Même chose ou presque cet été (août) au mouillage de Carteau, vers 16 heures, mais le phénomène est passé un peu plus loin et le vent n'est pas beaucoup monté.

Avec les orages, au passage du Cunimb, le vent peut être démentiel.

04 nov. 2013

Non, rien de tel n'était annoncé. Et c'est tranquille que je me promenait sur l'île. Seuls les nuages m'ont alerté.

04 nov. 2013

Comme quoi la meteo en med....Bizarement je me demande si le plus sécur n'est pas d'etre sous mistral ou Tram "modéré"bien installé.

05 nov. 2013

Le Mistral est un vent merveilleux ! Il est lumineux et souvent chaud et sec (comme sur le post voisin "petite vidéo d'aujourd'hui). De nombreux grands peintres sont venus s'installer dans la région pour jouir des couleurs et des contrastes que le Mistral apporte...
J'adore !
Mais attention, il a un sacré tempérament !

05 nov. 201316 juin 2020

Un beau vent d'orage 35/40 nœuds du SE au mouillage de Porquerolles.
Dans un cas semblable, il vaut mieux rallonger la toué et attendre.

Ma crainte était que le bateaux au vent dérapent/chassent et viennent se prendre dans mon mouillage, surtout que par endroit ils pouvaient être sur des algues; mais ils avaient tous tenu.

Le jour suivant, nous étions mouillés à la Badine sous un bon coup de mistral. Mais là sur fond de sable et personne devant, nous étions tranquilles

05 nov. 2013

La Badine : voici une excellente solution de repli en cas de Mistral ! … pas de houle, fonds de bonne tenue, de l'eau à courir au cas où …

05 nov. 2013

Tu aurais aussi pu te rapprocher de terre, pour avoir moins de vagues... mais bon, si ça allait comme ça...

05 nov. 2013

L'objectif grand angle allonge toujours la perspective lorsqu'on fait des photos à bord. Ce n'étaient que des vaguelettes.

De plus j'étais arrivé la veille avec un peu de vent d'ouest et il y avait déjà beaucoup de monde plus près de terre.

D'autre part, lorsque je mouille, je préfère avoir suffisamment de place par derrière pour parer les sautes d'humeur d'Eole.
Je ne veut surtout pas risquer de me retrouver le dos au mur, en cas de saute du vent, sans possibilité de rallonger.

05 nov. 2013

Bien sûr, tu as raison. Il est vrai que sur la photo on se croit très loin du bord.

05 nov. 2013

C'est d'ailleurs pour ça que les photos de vagues de gros temps sont toujours décevantes sur le plan rendu.

05 nov. 2013

@albert21

Ayant moi-meme un bateau aussi leger que le tien (3 tonnes), par experience je te previens: ne sousestime pas le problem des à-coups très violents sur la ligne de mouillage qui se produisent quand le bateau bouge aoutour de la proue et l’ouvre morte est frappée par le vent à gauche et à droite sans arret: il te faut absolument une ligne de mouillage très lourde pour que l’ancre ne chasse pas!
Donc je te conseille:
- installe 50 metres de chaine de 8 mm (et non pas du cablot de mouillage, qui ne te sert pas pour alourdir ta ligne de mouillage) et 5 mètres de cordage, avec une main-de-fer à installer sur la chaîne;
- alourdis la chaine par quelque chose de au moins 10/12 kilos;
- emploie les deux ancres plates en serie (empennellées) reliées par une des deux chaines de 15 metres;
- emploie l’autre chaine de 15 metres et 5 mètres de cordage, avec une main-de-fer à installer sur la chaîne pour mouiller par l’arrière du bateau avec une simple ancre grappin de 10 kilos répliable (très pratique) pour amortir les à-coups sur ta ligne de mouillage qui se produisent quand le bateau bouge aoutour de la proue

…et tu pourras parer n’import quel vent très musclé! (…bien sur abrité des vagues, ça va sans dire)

05 nov. 2013

A votre avis

Actuellement j’ai 50m de chaîne.
Une main de fer et 2 cordages aux taquets avants.
J’envisage de prolonger ma chaîne par du câblot.
Chaîne 8 mm et câblot 14 mm pour mon guindeau mixte Lewmar pro série.
Quand le câblot sera sous tension, quelle solution adopter en remplacement de la main de fer ?
Bosser 2 cordages vers les taquets ?

05 nov. 2013

ne prolonge pas ta chaine par du cablot dans l'optique de mieux tenir en cas de vent fort..cette mesure est plutot destinée a mouillée par grand fond ( au dela de 15-20m
.si tu veux tenir mieux rallonge avec de la chaine: 70-80m me parait assez tout terrain..
parcontre il fat avoir environ 20-30m d'orin de merde qui tienne tout de meme le bateau a la suite de la chaine ( exteremité amarée au bateau), pour rallonger en cas de besoin lors de mouillage bizarres (avec plusieurs ancres , avec des aussieres a terre etc...)
mais un tel poids est penalisant en traversée aussi, il eut etre judicieux de ranger la chaine au centre du bateau dans les fond pour les traversée longues

05 nov. 2013

tourner ton élingue sur une bitte et surtout la protéger du raguage
alain

05 nov. 2013

attention à la main de fer dont le petit "bitogno" conçu pour bloquer la chaîne peut se coincer, ça s'est déjà vu et ça commence à être la merde alors;
2 amarres en patte d'oie devant et deux nœuds de bosse sur la chaîne, ça tient très bien (déjà pris 45 nœuds au mouillage)

05 nov. 2013

Tout à fait d'accord. De 40 à 50 nœuds pendant deux jours en Irlande, aucun souci ensuite pour défaire le nœud de bosse et l'amarre protégée dans un vieux chiffon n'avait pas une trace d'usure.

05 nov. 2013

l'Irlande doit être coutumière du fait car moi aussi j'y ais pris une bonne claque comme toi au mouillage ...

05 nov. 2013

et en plus, avec la patte d'oie, tu répartis les efforts sur les 2 taquets donc beaucoup moins de chance d'arracher les taquets

06 nov. 2013

Un peu hors sujet, mais puisque l'on parle de Gruissan Barberousse, la profondeur du canal du Grazel (~1 mètre) doit sérieusement limiter la taille des voiliers pouvant y rentrer, à la voile comme au moteur. Une année j'y ai vu un Ecume de Mer planté à l'entrée.

Et pour les mouillages amarrages, une petite vidéo d'une tempête à Gruissan.


Que faire dans ce cas: rester au mouillage dans la partie NO du chenal ou rentrer au port ?

06 nov. 2013

Sympa de filmer tranquilou pendant que le bateau fracasse son étrave sur le quai!!!!!!

DT...

06 nov. 2013

Une petite entrée au port à la voile par les moniteurs des Glénans, via ce chenal de Gruissan Barberousse, par Tram, pile dans l'axe.
Beau challenge : J'offre le pastis à l'arrivé et je leur cire les pompes avec le manche de ma chemise. Juré !
www.francevuesurmer.com[...]014.jpg

19 nov. 2013

Effectivement lors de ce coup de vent un cata a été renversé dans la zone technique, mais quand on voit sur le film un voilier avec sa capote en place surtout au quai dit de la tramontane, adhérant en hiver j'enlève toujours ma capote. Par contre il est bien connu que par vent du SE supérieur à 7B avec une houle bien établie, il vaut mieux pas tenter de prendre le risque de rentrer surtout avec un voilier qui a comme moi 2,10 de TE la passe du chenal est trop faible.

06 nov. 2013

@ bitkine : pas facile, facile d'intervenir; j'ai eu une fois une nuit très diificile amarré au ponton à ste marine (bretagne sud) avec un bon coup de vent de sud et la houle qui rentrait dans l'odet; les bateaux faisaient les cabris et certains, mal amarrés, montaient sur les pontons; heureusement, j'avais doublés toutes mes amarraes et tout repris au winch sur les gardes, donc j'avais tout mulé à fond; j'ai un couple d'amarre sur un taquet qui dans la nuit a pris un jeu de jeu et j'avais peur que le bateau finisse par taper le ponton; je suis sorti pour retendre cette seule amarre; je te dis pas comment j'ai bataillé pour une seule et j'ai même failli me faire arracher un doigt; pour aller sur le ponton, je me suis mis à genoux pour passer le cat way ... c'était l'enfer; sur le ponton, les bateaux mal amarrés, j'avais mal pour eux car les étraves étaient en train de se défoncer mais pour rien au monde j'aurais toucher aux amarres, trop dangereux un bateau mal amarré; je me serais gravement blessé, rien qu'en essayant de monter dessus; alors de là à pouvoir retendre les amarres, c'était trop tard;
cordialités maritimes
larent le hareng

06 nov. 2013

bien d'accord avec toi "larent" pas facile d'intervenir et très dangereux. je suis toujours surpris par le trop grand nombre de propriétaires qui laissent les génois enrouleur à poste pendant l'hivernage. j'ai mon bateau à sec, sur berre, à martigues et on y voit des bateaux qui passent l'hiver avec les voiles à poste. je n'ose imaginer le carnage si l'un d'entre eux venaient à se dérouler!!! et quant ça poche dans les hauts dans la baston que faire?

06 nov. 2013

Pour revenir à la question, en admettant que vous soyez mouillé dans l'étang du Grazel et que la tramontane commence à souffler très fortement; resteriez-vous au mouillage en le renforçant ou essayeriez-vous de rejoindre le port pour vous amarrer au quai d'accueil ?
Moi je resterais au mouillage.

Une réponse pour la profondeur du canal du Grazel ?

06 nov. 2013

@ koala-5

Tout depends; Si il y a de la place sous le vent d'un quai, sans bateau a droite et à gauche j'y vais sans hésiter, sauf si j'ai entierement confiance en mon mouillage (empennelé + grande longueur). Si c'est pour être au vent ou même travers appuyé sur un cat-way... je préfère le mouillage.
Oliv

06 nov. 2013

J'ai pas mon pilote cotier dans la main pour confirmer , mais le mouillage est interdit dans le Grazel. Inversement le quai d'acceuil est tres facile d'acces, et secu car Tram dans le nez.

06 nov. 2013

Mouillage interdit dans le Grazel ? A voir le nombre de bateaux mouillés là dans la journée et même la nuit, peu de gens doivent le savoir.

Mais rentrer au port et s'y amarrer par F8/9 et au dessus ne doit pas être de tout repos, avec les rafales et les tourbillons générés par les immeubles.
Qu'en pensent les locaux ?

07 nov. 2013

a "porto puzzu"..porto pozzo...grande baie orientéé N/S(zone sardaigne NE)les fonds(herbes et petits"graviers")ne sont pas de bonne tenue....
un gros coup de mistral avait bloqué là une dizaine de bateaux....qui la plupart dérapaient...remouillaient...redérapaient....y compris nous(CQR+35M de chaine+30m de cablot)pas de moteur d'annexe...j'ai fini par chausser les palmes et pousser jusqu'à terre 50 m de bouts accrochés à un jerrican,trés légèrement lésté avec un peu d'eau....j'ai tourné autour d'un solide arbuste...et retour au bateau en dévidant...(bouts en polypropilène légers et flottants)....+quelques défenses pour baliser cette longue ligne à terre....
le fond de ce "fjord" serait plus vaseux et de meilleure tenue????
ps:le vent était vraiment trés fort(9/10....)

07 nov. 201316 juin 2020

Le fil "que faire au mouillage" s'étant complété par des considérations de navigation voile/moteur et panne, je crois qu'un article que j'ai écrit dans Yachting Sud trouve ici sa place.

C'est une histoire qui se passe en fin de transat nord lors de notre arrivée en vue de Terre-Neuve.


07 nov. 2013

@ Micmarin : super ton récit/témoignage; ça fait du bien de lire des récits de vrais marins à la voile après tant de cabotinage et babillage de plaisancier ...
cordialités maritimes
larent le hareng

07 nov. 2013

He bé S'il faut avoir un moteur moisi , pour devenir grand marin.....Moi misérable petit plaisancier, j'arrete la maintenance mécanique sur mon boat....
Micmarin dans ton article tu as oublié de faire l'inventaire des opérations de maintenance préventive notées sur ton livre de bord.
Etait ce un reel coup de pas de chance mécanique, ou bien de l'insuffisance d'entretient et d'utilisation, ou d'eau dans le carburant ?

07 nov. 2013

Je n'ai rien oublié du tout, c'est juste pas le sujet de l'article.

Pauvre Papy_jame, t'es aigri ou juste .... (Je me censure!) :mdr:

07 nov. 2013

Cet article confirme une fois de plus que le moteur reste l'élément le moins fiable et qui demande le plus d'entretien, d'un voilier, qu'un voilier marche bien à la voile (le contraire serait facheux) au point mème de pouvoir gagner un port (mais on peut parfois s'en faire interdire l'entrée à la voile!).

07 nov. 2013

@ Papy_jame : avec tout le respect que je te dois, je me demande, pour le coup et de manière assez récurrente, si tu n'as pas, toi aussi, de l'eau dans le carburant
cordialités maritimes
larent le hareng

07 nov. 2013

-Je me positionne en expert assurance :
Effet domino de l'accidentologie, sur ce coup notre ami à eu chance de ne pas avoir un coup de lof ou autre bris de poulie, alors qu'il était de lui même inquiet de la forte proximité des cailloux. Quel est son taux de responsabilité si accident il y avait eu ? Son livre de bord fait fois de son entretient du moteur: Ne pas oublier de noter la maintenance sur le Livre db.
i
Je me positionne comme industriel :
Cette mesaventure sur chaine de prod c'est Arret de production (délais) et non qualité (C pas là qu'il voulait aller) En consequence c'est analyse complete du prevu/réalisé sur la maintenance, la normalité d'utilisation, la pertinence du plan de maintenance et des moyens. De l'analyse des modes de defaillance et des mesures correctives. Notre ami a t'il mené ces demarches ?
i
Bon marin peut etre oui si ces demarches sont . Sinon faut commencer par apprendre à bosser à l'usine du coin de la rue.
Ca prouve que les plaisanciers cotier, qui ont peu l'occasion de naviguer on raison de babiller ici ou là pour aprendre.
i
Il semblerait qu'en haute mer la panne moteur ne soit pas un gros pb. La plaisance cotiere necessiterait donc d'etre plus rigoureux ?
hum......
:policier:

07 nov. 2013

@ Papy_jame : tes arguments sont pertinents mais ne s'appliquent qu'à terre; la mer délivre des sortilèges tel que la loi de Murphy se vérifie au centuple; et je ne plaisante pas du tout; les marins sont d'affreux superstitieux, je ne l'étais pas et le suis devenu avec l'expérience; la maintenance même parfaite n'empêchera jamais une machine de tomber en panne et, en mer, c'est forcément toujours au mauvais moment ... va savoir pourquoi ! Eole et Neptune y sont certainement pour quelque chose;
pour ce qui est de la position éventuelle de la justice ou de l'assureur, un marin est jugé en position de marin donc ça implique une jurisprudence particulière;
cordialités maritimes
larent le hareng

07 nov. 2013

@Papy_jame: A 79°44 nord cet été, au mouillage avec un vent qui commence à monter fort et des glaçons qui reviennent nous chatouiller, au moment de relever l'ancre pour aller voir ailleurs s'il y fait meilleur, le petit coup de pouce sur le démarreur à fait ...., on recommence et ça refait .....
Un tour dans la cabine arrière pour ouvrir la trappe d'accès, une recherche finalement rapide nous a permis de voir que le fil d'alimentation des bougies de préchauffage était tout simplement débranché, une rondelle devait manquer au niveau de l'écrou. On remet un écrou (et une rondelle) et hot, démarrage au quart de tour, guindeau en marche, ancre relevée et route pour un mouillage plus abrité.
Ce petit écrou monté sans rondelle n'était pas prévu sur le carnet d'entretien ou le livre de bord...
Simplement, quand le concessionnaire Volvo le plus proche est à 600 milles de là, il faut bien se dire que quelque soit le niveau de préparation ou d'entretien, on peut avoir une panne et qu'il faudra bien la gérer d'une manière ou d'une autre.
Mais bon, je ne suis ni assureur, ni industriel
:heu:

07 nov. 2013

Hello
Une idée pour un bon refuge en Sardaigne Nord ou nord Est ?
un petit 45nds de NE est annoncé prochainement....
Stef a Rondinara depuis 3 jours, F6-7 rafales a 8 annoncées, sur sable et et 40 m de chaîne, on a eu tout de même une nuit 45nds, sans pb....

07 nov. 201307 nov. 2013

Pour compléter le post de 0491472506 concernant Porto Puzzu.
Le golfe d'Arzachena un peu plus à l'est est aussi un bon abri...contre la mer lorsque le Libeccio se déchaîne.
Cependant il ne faut pas mouiller trop au sud, par faible profondeur, car le fond, vase et algues, n'est pas de très bonne tenue.

Nous y étions mouillé une année, alors que la météo nous avait annoncé un coup de vent F8.
Nous avions préféré rester sur place, tandis que certains bateaux étaient aller s'abriter au petit port de Carrigione, où c'était rapidement devenu un peu la danse de St Guy.

J'avais suffisamment rallongé la touée (Kobra 16 kg, 32 m de chaîne et 20 m de câblot) par ~ 8 m de fond et nous n'avons pas bougé; mais près de nous, plus au sud, une dizaine de bateaux avaient dérapé et dû remouiller.
A l'occasion j'avais observé que la plupart étaient équipés d'ancres plates.

07 nov. 2013

Pour répondre à KOALA-5 sur le canal du Grazel,il m'est arrivé de passer avec 0,90m d'eau c'était très chaud mais en général il y a 1,10 m.Donc par tram forte depuis quelques jours méfiance.
A+

07 nov. 2013

Merci Corsso. Ce n'est pas pour moi, bien sûr, mais cela explique que j'y avais vu un EDM planté, et ce n'était pas par tram. Le livre de bord indique 1m20.
Qu'as-tu comme bateau ?

07 nov. 2013

@ steph & Mr Happy
Tu a deux baies bien abritées de tous les vents de Nord, elles sont toutes deux au sud des iles Caprera (là ou est l'ecole de voile) et San Stephano (baie plus petite).
Fonds de sable toutes les deux dans mes souvenirs.
Oliv

07 nov. 2013

@Oliv, merci pour tes infos. c est bien noté !

08 nov. 2013

L'ile de Caprera fait partie du parc national et on n'a pas le droit de jeter l'ancre à moins de 300 metres de la cote. Comme le baies dont Oliv parle sont très étroites, tu risques la visite de la Police pendant la nuit...

Vois-là un lien à régarder:

www.parks.it[...]par.php

Bonne nav.
Sandro

08 nov. 2013

stef et happy
cala francese...voir réglementation du parc...mais est elle appliquéé en "hiver"??
cala di volpe

08 nov. 2013

Merci
Peut être resté t il des corps morts hors saison...?...
Today petit tour a Porto Vecchio .... Pour l'avitaillement car c'est ville presque morte... Dommage car la vieille ville est sympa
On retourne a Rondinara pour le coup d ouest de dimanche et lundi (f8-9 rafales a 10....), ensuite on verra pour le coup de NE....

09 nov. 2013

@stef

Hors saison (1/11 - 30/5) il faut pas payer le permis qu'on doit absolument avoir en saison pour utiliser les corps morts, mais il rest tout de meme le fait que on ne peut pas jeter l'ancre à moins de 300 metres de la cote (er les deux baies dont Oliv parle sont très étroites, comme je t'ai deja écrit).

A mon avis pour s'abriter des vents de NO, N et NE le mieux c'est les baies à gauche de Bonifacio, mais il faut que vous partiez au maximal samedi de Rondinara (et deja la mer dans les BOuches doit etre assez agitée par f5 en ce moment).

Bonne nav.
Sandro

09 nov. 2013

@Sandro: suis tranquille a rondinara pour le coup de sud West puis nord-nordEst, pas trop l
intention de bouger vu les prev....
merci pour tes infos
stef&mr happy

09 nov. 201309 nov. 2013

@ sandro
Je n'ai pas mes cartes marines sous la main, mais si la baie au sud de san stephano est assez petite, celle de Caprera fait au moins 1 mille de large. Si tu appelle cela petit?
Il y avait des coffres (seront-ils libres?)
Oliv

10 nov. 2013

@Oliv

D'accord avec toi pour le mille de large, mais le pb c'est de respecter l'obligation des 300 metres de la cote: avec tous les hauts-fonds de cette baie de Caprera, ce n'est pas possible.

p.s. Je n'ai pas vu de coffres ce printemps (enlevés recemment...?).

Sandro

10 nov. 2013

Il me semble que la limite des 300 mètres (en général) concerne la vitesse qui doit y être < 5 nœuds.
Sauf si c'est indiqué sur la carte ou dans les instructions locales, il n'y a AMHA pas de raison que l'on ne puisse pas y mouiller.

19 nov. 2013

Non pas uniquement la vitesse surtout en Italie ou il te verbalisent si tu es à mins de 300m d'une plage, mais cela depand des endroits

19 nov. 201319 nov. 2013

En Italie peut-être, mais pas en France.

permis.bateau.mer.free.fr[...]ion.htm

www.saint-tropez.fr[...]lt.aspx

En cas de gros coup de vent d'ouest, les bateaux sont très nombreux à mouiller à moins de 300 mètres de la plage le long de la presqu'ile de Giens.
De même à Porquerolles, toutes les zones de mouillages sont à moins de 300 m des plages. En revanche il y a bien une ligne de bouées (zone baigneurs) qui doit se situer à environ 100 mètres du bord.

18 nov. 2013

A Vannes il y a des bateaux du centre des glénans , ils ont tous des moteurs ! Je ne vois pas bien comment ils pourraient faire autrement ! Il est interdit de naviguer à la voile dans la quasi totalité des ports bretons.
Les Glénans ont évolués, nous ne sommes plus en 1970 . De plus aujourd'hui un moteur entretenu démarre pratiquement toujours .C'est bien évidement un facteur de sécurité .

19 nov. 2013

Cet été aux baléares, gros coup de vent au mouillage (50 m de chaîne de 10 et ancre delta 20 kgs), descidons de rentrer au port. Impossible de remonter l'ancre, le guindeau disjoncte....exactement comme alain 60 nora !
Heureusement que j'avais l'orin, c'est assez sportif de remonter à bord l'ancre de 20 kgs et ses 50 m de chaine...

21 nov. 201616 juin 2020

Voilà un bel exemple de mouillage quand "ça souffle"
Extrait des photos du RNLI de Douvres prise lors de la tempête de ces 19-20/11/2016 (suite à un abordage entre deux bateaux)

21 nov. 2016

Me semble pas très abrité ton mouillage !........

21 nov. 2016

pour les cargos c'est rarement protégé !!!!voir les zones de mouillages sur les cartes.

21 nov. 2016

quand ce vent arrive au mouillage je mets le moteur en route embrayé simplement, je barre de façon à toujours garder l'étrave face au vent, si le bateau commence à se mettre en travers il peut arracher son ancre. Sinon beaucoup de ce qui a été dit précédemment est précieux et à conserver car quand ça arrive on est bien seul.
Si on est croyant une prière ne peut pas faire de mal dès fois que ça marcherait !

21 nov. 2016

Je viens d'avoir une idée qui pourrait peut-être soulager des mouillages dans les vagues, vous me direz si cela se fait, et si d'experience cela fonctionne.
- plusieurs navires sont chacun mouillés avec leur ancre, ils sont les uns derrières les autres. (pas obligé d'être en ligne, mais à plus de 45°, ca ne sert plus à grand chose)
- on lie les navires entre eux, avec la longueur d'aussière maximum, et une bonne élasticité. On s'arrange pour mettre une longueur qui ne corresponde pas à un multiple de la période de la houle.
 
Normalement, si le voilier de derrière monte sur la vague, il va tirer sur son ancre, mais aussi sur le voilier de devant qui descend une vague et donc ne tire pas trop sur son ancre
Et si le voilier de devant monte sur une vague, il était déjà en tension, et ne devrait donc pas prendre de vitesse en faisant un coup de butoir sur sa propre ligne, pendant que celui de derrière ne tire plus vraiment.
 
Ainsi, cela permettrait de stabiliser les 2 bateaux... Et plus on en ajoute, plus l'ensemble devient stable.
Le problème, c'est comme une cordée, on se retrouve à devoir faire confiance à toute la chaîne, plutôt qu'à soit-même.

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

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