Quai Philippe Jeantot

Juste remerciement pour celui qui a lancé l idée du Vendée Globe

L'équipage
2j

Sympa que la ville lui a fait cette honneur


oui il a été un peu éjecté suite à ses abus, si j'ai bien compris...

Il n'en reste pas moins un marin comme je n'en saurai jamais, et qui m'a tant fait rêvé ! au moins autant que Tabarly et tant d'autres, avec son livre sur Crédit Agricole "1" et les "plans" de son bateau avec les photos au milieu du livre, comme cela se faisait à l'époque. Il a été au bout de son idée, il n’était pas tout seul mais a bien mené son affaire !

C'est ce que je garde en mémoire.


Ca serait encourager les escrocs !


La justice est passé,il a perdu beaucoup,grand marin que j ai rencontré a Fort de France sur son crédit agricole
Sur YouTube on le voit sur le ponton du VG


le telegramme
Le Vendée Globe, c’est l’idée de trois mecs un peu bourrés dans un bar à Sydney… », se souvient Philippe Jeantot

Par Philippe Eliès

Le 02 novembre 2024 à 20h00
Créateur du Vendée Globe, Philippe Jeantot, 72 ans, n‘était pas revenu aux Sables d’Olonne depuis 20 ans. L’ancien coureur a changé de vie et de pays. De retour sur invitation du maire, il se dit « fier et étonné de voir ce qu’est devenu le Vendée Globe ».

Philippe Jeantot (à gauche) a répondu favorablement à l’invitation de Yannick Moreau, maire des Sables-d’Olonne. (Photo Philippe Eliès)

Vingt ans ! Cela faisait 20 ans qu‘il n’avait pas vu la ville des Sables d’Olonne. « Elle a bien changé, je ne reconnais plus rien », dit-il. Philippe Jeantot est de retour en Vendée ce week-end. Sans l’invitation du maire de la ville, Yannick Moreau, cela n’aurait pas été possible. « J’ai lancé une bouteille à la mer mais je ne savais pas où il vivait, donc je ne savais pas vraiment où envoyer la lettre. »

« J’ai changé de vie »
Philippe Jeantot s‘est exilé en Asie du Sud, il vagabonde en famille sur son catamaran de croisière. Depuis ses démêlés avec la justice et ses deux condamnations pour fraude fiscale, l’ancien plongeur de la Comex a disparu des écrans radar. Ruiné selon ses dires. « J’étais loin, j’ai coupé les ponts. J’ai changé de vie », explique Jeantot, qui, à l’époque, était défendu par un certain Éric Dupond-Moretti,

Pour vivre heureux, vivons cachés. Jeantot vit bien planqué. Au mouillage sur son bateau, à 10 000 km de la France. Il n‘avait pas du tout prévu de revenir en France et encore moins en Vendée, là où tout a commencé. Sans l’acharnement du maire des Sables, jamais il n’aurait inauguré, ce samedi, un quai à son nom à Port Olona.

Philippe Jeantot : « La lettre du maire était sincère, chaleureuse. J’ai accepté son invitation ».
« Moi qui pensais qu’on m’avait oublié »
L‘histoire entre le maire et le marin ne date pas d’hier. En 2000, les deux hommes se croisent aux Sables : Jeantot est déjà l’organisateur de ce tour du monde en solitaire et sans escale. Yannick Moreau n’est à l’époque « qu’un anonyme dans la foule ». Devenu maire en 2019, il se met en tête d’inviter Jeantot, un jour au départ du Vendée Globe. Parce que, dit-il, « la ville des Sables-d’Olonne croit utile de remercier le créateur de cette course. Oui, il est important de dire merci à Philippe Jeantot pour le Vendée Globe. Sans lui, la ville des Sables ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui ».

Via internet et quelques amis sur place, la lettre du maire est finalement arrivée entre les mains de Jeantot : « Au début, j‘avais l’impression que c’était « Wanted Jeantot, 20 000 dollars de récompense » (rire). J’ai lu la lettre et j’ai aimé cette sincérité. C’était très chaleureux. Et moi qui pensais qu’on m’avait oublié… »

« Je préférais mon époque »
Jeantot accepte l‘invitation du maire. Et se retrouve, ce samedi matin, à déambuler à Port Olona. Plusieurs anciens le reconnaissent :

  • « Salut Philippe, tu me reconnais ? »

  • « Heu… »

Aux Sables d’Olonne, ils sont nombreux à ne pas avoir oublié Philippe Jeantot… (Photo Philippe Eliès)
Le maire l‘invite à faire la visite sur un petit canot. « Je suis fier et étonné de voir ce qu’est devenu le Vendée Globe ». Sur les 40 solitaires engagés, il avoue n’en « connaître aucun… Ah si, Jean Le Cam ». Les Imoca d’aujourd’hui n’ont plus rien à voir avec les monocoques de la première édition : « Nous, quand on faisait 260 milles en 24 heures, on était contents. Avec ces machines-là, s’ils font ça aujourd’hui, ils font la gueule ».

Les foils, les étraves, le côté très professionnel du plateau, tout cela impressionne Jeantot. « Il y a toujours cette part d‘aventure. » Un bémol cependant : peut-être n’y a-t-il pas autant de poésie qu’au début où on aimait prendre le temps de contempler les albatros, d’aller voir les icebergs. « Aujourd’hui, les solitaires sont enfermés dans les cockpits, ils sortent de moins en moins dehors : je préférais mon époque. »

« La course aurait pu partir de Lorient ou Brest »
Sans cette idée un peu dingue de lancer un tour du monde en solitaire sans escale, jamais le Vendée Globe n‘aurait vu le jour : Jeantot aime à rappeler l’histoire de la naissance de son bébé : « On était avec mes deux copains, hélas aujourd’hui décédés, le Sud-Africain Bertie Reed et le Français Guy Bernardin, à Sydney. Le Vendée Globe, c’est l’idée de trois mecs un peu bourrés dans un bar. On était trois au départ, puis finalement 13 lors de la première édition en 1989 ».

À vrai dire, Jeantot a organisé cette course tout simplement parce qu‘il voulait y participer. « Je voulais en faire une seule : à la base, j’étais un coureur, pas un organisateur ». Ses premiers sponsors étaient vendéens. S’ils avaient été bretons, « la course aurait pu partir de Lorient ou Brest », selon Jeantot qui, après un tour du monde en famille qui a duré dix ans, s’est posé en Thaïlande. La France ne lui manque pas plus que ça : « On vit sur notre vieux catamaran, au mouillage, tout est ouvert. J’ai une vie très sympa là-bas. Je ne suis pas un flambeur, on vit simplement ».

« Le passé, c’est le passé »
Jeantot a définitivement tiré un trait sur le passé. Sur ses condamnations, le fait d‘avoir été déchu de son grade de chevalier de la Légion d’honneur et de chevalier de l’Ordre national du Mérite, il ne pipe mot. « On n’en parle pas : le passé, c’est le passé », dit-il fermement. « J’ai tourné la page, j’ai même changé de livre », assène-t-il lors d’un point presse dans les locaux de la… SNSM. Cette mini conférence de presse n’a pas eu lieu sur le village de la course alors que les organisateurs étaient parfaitement au courant de sa venue aux Sables d’Olonne. Ils n’ont pas déroulé le tapis rouge à Jeantot qui a toujours affirmé qu’on lui avait volé sa course.

« Donner le départ de ce Vendée Globe, ça me ferait plaisir mais je n’ai pas été sollicité. » Quelques heures plus tard, il a fait la demande aux organisateurs lors d’un déjeuner mais c’est niet : « On est très content de le revoir mais il ne donnera pas le départ. J’ai tellement de demandes », précise Alain Leboeuf, président du Vendée Globe… qui lâchera la meute des 40 solitaires, dimanche 10 novembre, à 13 h 02.


Oui dommage qu il donne pas le top départ , pas mal de coureurs interrogés à la volée ne savaient pas qui était Philippe Jeantot


Azur15:Tout à fait d'accord.Faire venir Monsieur Philippe Jeantot sur les pontons et qu'il ne donne pas le départ c'est encore une belle farce pour raison "politique" sans doute.Moi ça me donne le mal de mer et me fait vomir.·le 03 nov. 20:02

Je viens de retrouver un de ses bouquins "Trois océans pour une victoire" que j'avais beaucoup aimé. Je vais en profiter pour le relire.
Bien content que cet hommage lui soit rendu !



Imarra:Merci Fabien 33 pour le partage, belle histoire et merci à Philippe Jeantot pour cette idée 😀 ·le 04 nov. 11:58

pas très étonnant que les organisateurs ne soient pas très chauds pour s'afficher avec P. Jeantot.
Bien que fondateur du Vendée Globe, ses déboires judiciaires, pour lesquels il a été condamné, sont intimement liés à l'organisation de la course.

Condamné une première fois en 2003 pour fraude fiscale[4], il est de nouveau poursuivi par la justice à partir de 2005, pour avoir détourné une partie des revenus de la société organisatrice du Vendée Globe à son profit personnel. Il a été condamné en mars 2007 à trois ans de prison avec sursis et 100 000 euros d'amende.

Source wikipedia


Ligerien:Bonjour, tout le monde n'est pas expert comptable !🤕. Les propriétaires actuels du vg, non même pas la reconnaissance du ventre. Minable.·le 04 nov. 14:13
carpe diem:"Pour autant, les faits qui restent reprochés au gérant-navigateur représentent un préjudice d'environ 17 millions de francs, soit 2,6 millions d'euros. Philippe Jeantot devra, notamment, verser 90 940 € aux impôts et 1 794 172 € au liquidateur de sa société. "Pas besoin d'être expert comptable pour faire ses déclarations de revenus et payer ses dettes !larochesuryon.maville.com[...]ctu.Htm ·le 04 nov. 14:26
7h

Je pense qu'on lui a bien savonné la planche ... cherchez à qui a profité ses condamnations...
Philippe Jeantot est avant tout un grand marin , aventurier d'une époque révolue...pas un pleurnichard...sacré bonhomme !


La Contrie:Bien d'accord, d'autant que sa dette est sans commune mesure avec l'activité que le Vendée Globe génère aux Sables en Particulier, mais en Vendée en Général.D'ailleurs, c'était le projet initial, côté politique : offrir une visibilité à l'international à des entreprises locales (ce qui est terminé compte tenu de l'explosion des budgets de course), créer de l'activité, notamment autour du nautisme, promouvoir une région.·le 04 nov. 22:34

Phare du monde

  • 4.5 (192)

2022