Procès en vue pour la SNSM suite au naufrage du Breiz

28 août 2023
28 août 2023
28 août 2023

Naufrage du Breiz : la SNSM se rassemble un mois avant le procès
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Par Frédéric Jacq

Le 27 août 2023 à 22h29
Un bénévole de la SNSM est mis en cause après la mort de trois pêcheurs lors d’un sauvetage en janvier 2021. Alors que son procès aura lieu dans un mois, un rassemblement de soutien, « dans l’intimité », s’est déroulé à Ouistreham ce week-end.

(Photo d’illustration François Destoc)
Le petit monde de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et ses 9 000 bénévoles est toujours secoué par un sauvetage tragique qui s’est produit, il y a deux ans et demi, en Normandie, et la mise en cause de l’un des siens. Un rassemblement de soutien s’est d’ailleurs déroulé, ce dimanche, à Ouistreham, avec la volonté affichée de ne pas le médiatiser.

Le drame s’est noué dans la nuit du 14 au 15 janvier 2021 : trois marins-pêcheurs, âgés de 19, 26 et 27 ans, sont décédés lors d’une opération de sauvetage de leur chalutier-coquillard dans une mer formée. Appelés par ces trois hommes pour une « avarie de barre », les sauveteurs avaient remorqué leur bateau, le Breiz, jusqu’à son naufrage en pleine nuit, durant l’opération de secours, à quelques milles au large de Lion-sur-Mer (Calvados), en direction du port de Ouistreham. Cinq sauveteurs de la SNSM de Ouistreham avaient été placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie de Caen, en novembre 2022, à la suite de l’ouverture d’une enquête pour homicides involontaires.

Procès les 2 et 3 octobre
Après deux ans d’enquêtes et d’expertises, le parquet du Havre a finalement décidé de poursuivre cinq personnes, a révélé le quotidien Ouest-France, le 23 juin dernier. Parmi eux (*), un seul sauveteur, le patron du canot tout temps de la SNSM de Ouistreham. Il lui est, notamment, reproché d’avoir commencé « trop brutalement le remorquage », qui aurait été réalisé « à une vitesse trop élevée et avec des changements de cap trop brutaux », selon le parquet. L’audience se déroulera les 2 et 3 octobre au Havre (Seine-Maritime).


28 août 202328 août 2023

Le rapport d'enquête est ici

L'enquête de gendarmerie n'est pas accessible ...la comparaison entre les faits et les heures fournis par l'enquête du BEA mer avec le CROSS sont en contradiction avec le rapport de mer du patron SNSM .


29 août 2023

Dans un sauvetage il n'y a pas d'obligation de résultat, aller faire un procès a leur encontre c'est une honte!!!!!!!


Lulu2:Il n’est pas question de résultat, mais de savoir s’il a eu faute entraînant le décès des pêcheurs. Le procès permettra de clarifier.·le 29 août 08:58
Trimaran:Merci Lulu pour la réponse ·le 29 août 09:17
02 avr. 2024

Bonjour,
Le procès commence aujourd'hui et devrait avoir lieu jusqu'à vendredi :

france3-regions.francetvinfo.fr[...]78.html


06 avr. 2024

je profite que ce fil soit resté ouvert malgré le fait qu'il soit parait-il interdit de parler de sujets en cours de traitement judiciaire, sauf des fois mais on ne sait pas pourquoi.

A lire ce jour le très long article de la chroniqueuse judiciaire du Monde Pascale Robert-Diard
www.lemonde.fr[...]24.html

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/06/au-proces-du-naufrage-du-breiz-la-mort-de-trois-jeunes-marins-et-les-mots-manquants_6226311_3224.html

On note comme souvent une petite dyslexie entre SNSM et SNCM qui sera corrigée, mais cette chronique traduit très bien les enjeux de ce procès.


entre-cotes:Merci, intéressant ·le 06 avr. 07:48
06 avr. 2024

Après les réquisitions et les plaidoiries de vendredi, les décisions du tribunal seront rendus le 4juin.

france3-regions.francetvinfo.fr[...]70.html

france3-regions.francetvinfo.fr[...]16.html

www.francebleu.fr[...]8075754
Philippe


06 avr. 2024

Quelle honte !!! Que l'on fasse une enquête pour trouver les failles et y remédier est une chose , que l'on cherche un bouc émissaire pour détourner l'attention des malfaçons de divers fonctionnaires et de professionnels, est lamentable.
Dire à des bénévoles qu'au péril de leurs vies ils pourront être condamnés en cas de problème est catastrophique.
Quelle sera la réponse de la SNSM en cas de condamnation, on ne va plus au charbon quand sa bastonne....?
J'espère que dans sa sagesse selon les thermes en vigueur la justice relaxe Phiphi un bénévole grand professionnel de la mer !


Calosorus:"Au péril de leur vie" ???Déjà, personne ne les oblige, s'ils le font c'est qu'ils y trouvent une satisfaction personnelle qui peut être de multiples natures, et surtout cela ne les autorise pas à commettre des erreurs. Dans cette affaire, il y a tout de même deux morts. ·le 06 avr. 10:39
Lady_C:non, trois morts.ne pas le savoir démontre un grand n'importe quoi.·le 06 avr. 11:12
Calosorus:Il n'y en aurait eu qu'un, cela ne change rien.·le 06 avr. 11:56
Toby64:Et alors, vous avez lu le rapport du beamer ? Il y en a des condamnations a faire avant de l'éventuelle faute de la SNSM ! ·le 06 avr. 19:34
Calypso2:ou il semble bien que du coté des aff mar il y a probleme ,sans doute par gentillesse ou compassion·le 06 avr. 19:28
06 avr. 2024

On peut s’interroger sur les intentions de la famille des victimes en intentant le procès. Mais le bénévolat ne met pas à l’abri des responsabilités. En l’occurence, l’intervention de la SNSM se déroulait par des conditions maniables et devait être assez banale au départ. Comme tout accident, celui-ci est multicausal en ne met pas en cause que la SNSM.


captain :Extrait d’un article du Monde : Dans cette affaire, les familles n’ont pas porté plainte contre les prévenus. « Il ne s’agit pas d’une lutte fratricide entre sauveteurs et marins, souligne Me Edouard Habrant, l’avocat de la mère et des sœurs de Quentin Varin. C’est un combat commun. Les sauveteurs d’aujourd’hui peuvent être les Quentin Varin de demain et vice versa. La SNSM, c’est une icône. La famille Varin la respecte profondément et continue de lui verser des dons. Le cercueil de Quentin a été porté par des bénévoles de la SNSM. Mais le sauvetage n’a pas été effectué dans les règles de l’art. Le naufrage n’était pas fatal. »·le 06 avr. 11:23
Calypso2:laissons donc les juges jugés....·le 06 avr. 11:13
06 avr. 2024

C'est l'esprit du temps tout judiciariser et chercher des responsables des catastrophes même naturelles. (Et si possible se payer des politiques). Je suis donateur à la SNSM. Ce sont des bénévoles professionnels de la mer formés et entrainés qui vont sauver des gens en difficulté souvent dans des conditions très dangereuses et s'ils font une erreur d'appréciation au cours d'une intervention ils ne méritent pas de se retrouver condamnés par un tribunal.


06 avr. 2024

Ce sont des bénévoles *professionnels *de la mer *formés *et *entrainés *

Professionnels
Dans les équipages, on trouve de tout. Des cuisiniers, des commerciaux, des vieux pêcheurs, des jeunes étudiants, de tout.

Formés.
Sur le tas, et au minimum, genre permis côtier. Vois le reportage sur la SNSM "La (sic) Bonne Mère" dont il est question sur un fil récent, où on enseigne à un futur second la manœuvre de l'homme à la mer (le pare battage). Mort de rire.

Entrainés.
Entrainés à quoi ? J'en ai vu qui ne savent même pas faire un nœud de taquet. Les entrainement existent, mais plus ou moins nombreux et plus ou moins sérieux, selon les stations.

Il ne faut pas déifier les équipages de la SNSM.


Calypso2:ah oui Calosorus et bien va leur demandé de t'en roler comme équipier !! on lit des choses tout de m^me assez étonnante ·le 06 avr. 11:11
Boatallo:@Calosorus : Peux tu nous apporter des preuves de ce que tu avances ? Merci.·le 06 avr. 11:00
Kerloulou:Globalement on est quand même content de les voir arriver lorsqu'on est en grande difficulté... Et on parle de gens qui prennent sur leur temps libre pour venir chercher des gens parfois bien imprudents. Mais c'est le jeu.Concernant cette affaire, on peut trouver des fautes partout, mais il y a déjà un certains nombre d'erreurs qui font que le bateau n'aurait pas du se retrouver en mer ce jour là. Tenir pour responsable celui qui vient essayer de rattraper ces erreurs, mais si son intervention n'est pas à l'état de l'art, je trouve que ça envoie un très mauvais message.·le 06 avr. 11:02
baronyan:Calosorus changera sans doute d'avis quand il se trouvera dans une situation l'obligeant à faire un choix entre mourir noyé ou faire appel à la SNSM.... Il sera peut-être mort.... Mais pas de rire!·le 09 avr. 17:32
06 avr. 2024

Calyso2 bonjour. Puisque tu un interviens, je te suggère de livre "Sauvetage en Méditerranée".

Sinon, voici une réaction à la lecture de ce livre, qui a été publié lors de sa parution sur un forum nautique :

(...)
Mais venons en à la SNSM, puisque c'est le sujet ici, sujet lancé suite à la présentation [] d'un livre, Sauvetages
en Méditerranée, qui relate un certains nombres d'interventions d'assistance en mer. Ce livre a, à mon avis, un intérêt certain : il relate les faits tels qu'ils sont vécus à bord d'un canot de sauvetage et le narrateur fut membre de l'équipage de ce canot. Le
récit vient donc de "l'intérieur" et, sans doute un peu naïvement, l'auteur nous livre des pistes de réflexions, pour peu que nous
ayons envie de réfléchir.

A mon avis, deux impressions particulièrement fortes ressortent de la lecture de cet ouvrage. La première : le courage. Tout le
monde se doutait que les équipages des canots tout temps de la SNSM étaient constitués de gens courageux. Comment pouvait-
il en être autrement ? Mais en lisant ce livre, on en a la totale certitude, et plus encore, on voit bien qu'il s'agit d'un très grand courage. Quiconque a navigué à bord d'une vedette à moteur par force 6 peut imaginer ce que c'est que de le faire par force
10, fusse à bord d'un canot insubmersible et auto redressage, avec 6 mètres de creux, pendant des heures à toutes les allures.
Lorsqu'en plus, ces intervention, souvent nocturnes et hivernales, se font dans des conditions dramatiques - et une action de
sauvetage est toujours angoissante -, alors qu'on vient d'être tiré du lit par le bip d'alarme, lorsqu'il va falloir se déplacer sur le pont d'un canot ballotté comme un fétu de paille, noyé sous les embruns, et manipuler des engins rendus dangereux par les
conditions de temps, c'est vraiment un courage à tout épreuve qui est nécessaire, un courage qui force le respect.

La seconde impression ressentie à la lecture du livre, c'est celle du manque de professionnalisme des équipages des canots.
Comprenons nous bien sur ce point, délicat. Il ne s'agit pas ici de critiquer l'action d'hommes courageux, qui donnent de leur
temps et de leur énergie au service des autres. Il s'agit plutôt de comprendre et de dire les limites du système, ce qui est très
différent. Cette impression n'en est d?ailleurs pas une, c'est une réalité éclairée par les termes mêmes de l'auteur. Prenons
quelques exemples dans le livre :

« [Le canot] est armé par un équipage de huit hommes, tous bénévoles et formés sur le tas »

« (...) j'ai eu la surprise de constater qu'aucun [des équipiers du canot] n'était marin professionnel »

« Gilles était un des rares marins professionnels de la station. Maître principal infirmier dans la marine (...) »

« Jean-Yves (...) trouvait toujours que l'équipage qu'il avait sous ses ordres n'était pas assez entraîné (...) Il était impitoyable avec la sécurité de ses hommes (...) Cela ne plaisait pas à certains équipiers, mais c'est lui qui avait raison»

« Il était un des plus assidus aux exercices du dimanche (...) »

« A mon grand étonnement, je découvris un ensemble de personnes, venu de tous les horizons (...), touchant un peu ou pas du
tout au milieu maritime »

On serait, en effet, étonné à moins. Les équipages sont formés sur le tas: on croit rêver.

Aucun des équipiers de la vedette n'est marin professionnel (certains ne sont même pas marins du tout).

Gilles, un des rares marins, est infirmier.

Jean-Yves insiste sur l'entraînement, ce qui signifie que ce n'est pas le cas d'autres patrons.

L'un est assidu aux exercices; et les autres ?

Cela fait bien entendu toute la différence qu'il existe entre, d'une part, des équipages professionnels, correctement formés,
encadrés et entraînés, équipé d'un matériel dont l'entretien fait l'objet de procédures rigoureuses, comme cela est le cas des
Coast Guard US, et, d'autre part, la SNSM, dont les canots sont armés par des bénévoles. L'engagement de l'Etat n'est certes
pas le même ! On a tout de même l'impression que la SNSM se débrouille comme elle peut avec les moyens qu'elle a.
La France n'a pas souhaité confier l'action de sauvetage maritime à un corps spécialisé, au contraire d'autres pays maritimes. La
conséquence en est qu'une partie de la mission globale de secours en mer est assurée par des gens qui, quel que soit leur
mérite, ne sont pas des professionnels. Partant de ce constat, car s'en est un, on peut légitimement se poser la question du
niveau de compétence des équipages de la SNSM. Il est facile de comprendre qu'il ne saurait être du même niveau que celui
d'équipages pro., correctement formés et entraînés. Cela ne signifie pas obligatoirement qu'il soit insuffisant, et encore moins
insuffisant en toutes circonstances. Pour certaines missions, comme aller remorquer par temps maniable un plaisancier en panne
de moteur, il n'y a pas de commentaire à faire. Il est certain aussi que lorsque la nature de la détresse l'exige, d'autres moyens
sont mis en oeuvre, comme par exemple ceux de l'aéronavale, diablement efficace (par exemple, on ne leur connaît aucun cas
d'échec d'hélitreuillage). Restent beaucoup d'autres interventions, pour lesquelles on demande à des gens courageux de risquer
leur santé ou leur vie, bénévolement, et dans lesquelles ils ne pourront agir que « de leur mieux », dans la mesure de leurs
moyens.

Tout le monde a l'air de trouver cela normal et la moindre critique formulée à l'encontre des intervenants de la SNSM est en
général très mal perçue. Sans doute parce qu'ils sont courageux, peut-être simplement parce qu'ils sont là, il semble qu'il soit de bon ton de tout leur pardonner, voire même de tout accepter. Qu'un canot de la SNSM remorque un voilier échoué et, ce
faisant, arrache la quille, il ne faut pas en parler. Qu'une vedette SNSM défonce un bateau qu'elle assiste parce que son timonier
a mal manœuvré, silence SVP. Que le canot tout temps entre à 11 nœuds dans le port (et que son sillage fasse valdinguer la
casserole d'eau bouillante qui chauffait sur mon réchaud), je n'ai qu'à me taire. Et tout le monde a intérêt à se taire, ne serait-ce que parce que la SNSM véhicule une impression favorable auprès du public, public dont elle a besoin, financièrement, pour assurer sa mission. Que demain, l'image de marque de la SNSM se dégrade, qu'en sera-t-il de ses revenus ? Parviendra-t-elle
encore à recruter des bénévoles ? Or, nous qui naviguons, nous risquons un jour ou l'autre d'avoir besoin d'aide. Alors on
continue à verser sa cotisation annuelle (et on a raison de le faire) et à vanter les mérites de ces "marins" qui "risquent leur vie bénévolement" pour secourir les autres. La SNSM, sans doute consciente du problème (ses cadres en tout cas) fait d'ailleurs très attention à son image, ce qui se ressent bien lorsqu'on est attentif à sa communication, très bien faite et très professionnelle, elle.

Fin de citation.


Lady_C:les Coast Guard US ne font pas que dans le sauvetage.
en.wikipedia.org[...]t_Guard
fr.wikipedia.org[...]t_Guard ·le 06 avr. 13:09
Calypso2:Calosorus ; ce que tu evoque c'est un livre ,une enquete sur 1 bateau ..mais ce n'est surement pas une generalité nationale et quel credit peut on donner a l'auteur ,il juge ? ok quel sont ses propre competences pour juger ??? autour de moi la grande majorité des copains de la SNSM sont d'anciens marins , et pour etre a bord et etre nageur sauveteur il faut etre bon ,m^me tres bon ... ·le 06 avr. 13:59
Calosorus:Ca existe aussi, donc, de bons marins à la SNSM. Tu as raison de dire qu'il ne faut pas généraliser. Ni dans un sens, ni dans l'autre.·le 06 avr. 14:03
Calypso2:si dans un sens celui de la competence nautique , dans la tres tres grande majorité ils connaissent la mer et c'est bien normal ·le 06 avr. 14:14
Domde:Ça fait penser à l’arbre qui cache la forêt et on en déduit que la forêt n’existe pas. Les quelques contacts que j’ai eu avec des équipages ne m’ont pas du tout donné cette impression ·le 06 avr. 23:55
delices2:Ce qui est cité par Calosorus n'est pas un livre mais un commentaire sur le livre : "voici une réaction à la lecture de ce livre". Quel intérêt y-a-t-il à citer un commentaire qui plus est d'un anonyme de 2005 ? Voir ici : stw.fr[...]erranee Je me demande qui est l'anonyme 🤔·le 07 avr. 00:34
Domde:Tirer des conclusions sur la foi d’un commentaire après la lecture d’un livre à charge écrit il y a 20 ans ça manque pour le moins de sérieux.·le 07 avr. 09:07
Calosorus:Delice2 bonjour. Il y a des extraits du livres, commentés en effet. Si les commentaires ne te conviennent pas, il reste les phrases extraites de livre. Après je suis d'accord ça date de 2005. Mais à lire plus bas certains intervenants, pas l'impression que ça se soit améliorer.·le 07 avr. 08:56
Polmar:On vante l'apprentissage (tous corps de métier). L'apprentissage n'est-il pas une formation "in situ", "sur le tas" en bon français? Il faut tout de même remarquer que les simulations (exercices) de sauvetage sont rarement effectuées dans les conditions météo des sauvetages réels. Appliquer une peine pour les sauveteurs n'est-il pas aussi la porte ouverte à un sauvetage limité à celui des personnes et pas des biens; avec la probabilité de sur -accident avec une épave vivant sa vie?·le 09 avr. 10:34
baronyan:Il n'est pas très discutable qu'en général, en cas de sauvetage en mer, les guignols incompétents sont plutôt du côté des remorqués que de celui des remorqueurs!·le 09 avr. 17:35
06 avr. 2024

Calosorius tu doit être un champion de la littérature et des frissons dans les livres.
Oui ce sont des bénévoles souvent d'anciens professionnels de la mer et toujours des gens prêts à sortir pour ramener des marins en péril.
Et toi tu es qui la dedans ?
Vu tes réflexions j'espère qu'un jour tu ressentiras le bonheur de voir la snsm venir à ton aide et je t'imagine leur demander si ils savent faire un nœud de taquet.
Quand je lis des gens comme toi j'ai toujours l'impression qu'il y a plus con que con!


Calosorus:Tes insultes me laissent froid. Gloire à ton Dieu, la SNSM.Ceci dit, le nombre de plaisanciers qui savent faire un nœud de chaise, de cabestan et d'autres encore et qui se trompent sur le nœud de taquet m'a toujours étonné :) ·le 06 avr. 13:23
thierry0809:Mon dieu n'est pas la snsm loin de là d'ailleurs perso je ne reconnais aucun dieu, mais ça c'est une autre histoire.Je trouve uniquement que tes propos sont très loin de la réalité de CE procès. Philibert est un homme d'expérience et lorsque l'on connaît le sujet on voit bien que ni ce bateau ni cet équipage n'aurait dû être à la mer ce jour là. Et j'ai cette nauséabonde impression que l'on cherche un bouc émissaire. Maintenant il reste espoir que la justice ne se trompe pas de coupable.Voilà c'est tout.·le 06 avr. 13:22
matelot@127876:Thierry0809, tu es un peu en colère mais tu devrais bien relire la "longue" prose de Calosorius, sans te commander.Calosorius explique que ce qui se passe actuellement contre l'intervention de la SNSM Normandie n'est que la conséquence du choix politique de la Nation Française pour le sauvetage en mer.Pour les gros navires, et les risques de pollution => aéronavale + remorqueurs Abeille, et cela est très très efficace, mais coûte de l'argentPour les marins pêcheurs et les plaisanciers => SNSM, bénévoles courageux et qui méritent TOUT notre respect, quelle que soient les compétences professionnelles de chacun d'eux.C'est le système de la SNSM qui montre dans cette affaire toutes ses limites.Malheureusement, c'est le patron du canot qui est mis en cause, et non le système, attitude typiquement française.Enfin pour terminer, je connais énormément de plaisanciers qui ne sont pas professionnels de la mer et dont les compétences sont grandes.Pour ma part j'ai été officier nav dans la Marine Nationale et j'en apprends encore tous les jours à 64 ans.en conclusion, tout le monde a sa place dans la SNSM, mais l'entraînement et la formation continue au fil du temps restent essentiels·le 06 avr. 13:31
06 avr. 202406 avr. 2024

Et si on regardait la situation avec un peu d'objectivité ?
Personne ne met en doute le dévouement du personnel de la SNSM (surtout pas moi; un plongeur de la petite station de Trélevern m'a tenu compagnie pendant des heures de nuit alors que mon voilier était en mauvaise posture échoué à l'horizontale sur un rocher suite à une erreur de ma part, alors que leur gros zodiac restait à proximité, jusqu'à la marée montante - reconnaissance éternelle).
Mais d'autre part, il ne reste plus guère de professionnels de la mer dans beaucoup de coins de France, donc la compétence proprement maritime tend à diminuer, et les stages de formation ne peuvent compenser l'expérience d'un embarquement professionnel.
Enfin, que la justice soit saisie dans les cas où l'on déplore la mort accidentelle de personnes lors d'une activité quelconque fait partie du droit de toutes les nations. Cela vaut aussi bien des chirurgiens que des moniteurs de colonie de vacances, comme des policiers en intervention, des responsables d'accident de la route etc... Attendons le jugement (et même le résultat d'un appel éventuel) avant de nous exprimer sur cette bien triste affaire.


06 avr. 202406 avr. 2024

Perso, j'ai mis mon sac à terre définitivement.

Donc, aujourd'hui, je peux dire que j'étais sauveteur en mer, et avec plusieurs fonctions:
Mécanicien (embarqué)
Responsable technique et logistique de la station
Equipier de pont
Secouriste PSE1 / PSE2
Radionav.

@Colosorus: vous n'êtes qu'un cynique grossier personnage méprisant qui ne colporte que du fake, vous n'avez même pas idée des formations qu'on est obligé de faire pour embarquer sur une vedette de sauvetage ou sur un semi rigide, activité chronophage dont vous ignorez tout.

Vous vous obstinez à critiquer la SNSM à charge, jamais à décharge, sans rien connaitre de l'activité de cette association de 8000 bénévoles qui assure une mission de service publique que lui attribue l'état Français.

Mais puisqu'on est dans une société de merde qui se judiciarise outrancièrement, à société de merde, je répond société de merde et demie, et donc que cette société de merde se démerde seule, sans moi.

Qu'est-ce que j'irais prendre comme risque d'aller sauver une vie pour me retrouver devant un tribunal avec un réquisitoire pareil ?

Que ceux qui tiennent ce genre de réquisitoire au nom de la société aille se faire..............et qu'ils se démerdent seuls.
Peut-être qu'un jour, on leur posera des questions à eux aussi.

Au nom de quoi j'me lève à 3H00 du mat pour me faire brasser dans une lessiveuse pour aller sauver 1, 2 3 types qui s'affranchissent de toutes les règles essentielles avec le risque d'y laisser ma vie et de me retrouver devant un tribunal qui va me condamner à de la prison, même avec sursis !

Point barre !

Quand j'entends parler de compétences ? Compétences de quoi ?
Dans la station ou j'étais encore hier, oui, on profs, boucher traiteur, proviseur de lycée, mécanos, pompiers, et alors ? Des gens qui mieux que 95% des intervenants ici sont en mesure de mener à bien une mission de sauvetage , parce qu'on est formé pour ça, j'ai bien dit formé !

Pour les noeuds pour répondre @ Calosorus: je suis nul en noeuds, par contre, mais pour faire un massage cardiaque ou tout simplement un bilan médical avec le Samu à l'autre bout, je n'ai pas besoin de savoir faire de noeuds
Pour faire une route derrière TimeZéro non plus
Pour relever un cap non plus
Et un bon noeud, c'est un noeud qui tient dans l'absolu. Et si faut couper, on a ce qu'il faut.

Bon, bref, je suis ecoeuré de cette mentalité de merde.


Calypso2:merci Maril03 de mettre les pendule à l'heure ·le 06 avr. 14:02
Calosorus:Tu étais dans quelle station ?·le 06 avr. 14:10
Toby64:Salut Laurent , Excellent ! ·le 06 avr. 19:42
MARILO83:Merci Thierry (Toby64). Et oui mon gars, je suis dépité par ce monde dans lequel j'avance de plus en plus difficilement pour toutes ces raisons. ·le 06 avr. 23:23
cowboy bebop :Marilo c'est le soucis d'une société ou les grandes gamelles s'expriment au nom des autres sans qu'on leur ai rien demandé. ... ·le 10 avr. 10:43
Corvette:Merci Marilo, 100% d'accord avec vous 👍·le 10 avr. 15:07
06 avr. 2024

on en reviens souvent au m^me , le sauvetage en mer est une mission de service publique mais que l'Etat delegue aux benevoles ..ça ce n'est pas normal ..les sauveteurs devraient avoir tout au moins le m^me statut que les pompiers . Etre pour une partie professionnelle accompagné et encadrant des volontaires si necessaire .


Calosorus:Je suis bien d'accord avec toi. Ce n'est d'ailleurs pas spécifique au sauvetage en mer.·le 06 avr. 13:59
MARILO83:C'est quoi le problème que ce soient des bénévoles ? Qu'est-ce qui n'est pas normal nà dedans? On a les compétences ou on a pas les compétences ? A la SNSM, on a des CFI de partout, la formation est omniprésente.On a des experts du secours maritime, des formateurs, des formateurs de formateurs.On forme même des acteurs de l'état en mer, tels que gendarmes, Aff Mar, Douane. L'état s'en remet à la SNSM, non pas parce qu'ils n'ont pas d'autre choix, juste parce qu'ils savent que la SNSM a toutes les compétences en interne pour ce faire; Les restos du coeur , tous bénévoles filent à bouffer a combien de personnes ? Qui va donner à bouffer à tous ces gens ? L'état ? On est surement mieux formé que les pompiers pour aller sur l'eau. Je dis bien pour aller sur l'eauPour les formations de secouriste, on a exactement les mêmes formations. Met un pompier sur un CTT pour aller chercher un gugusse à 15 milles, on va ramener et le gugusse et le pompier, lui aussi dans un sale état. Lors d'entraînements avec le SAMU (SCMM) les toubibs, infirmières sont plus blancs que leur blouse. Et oui, simuler une RCP dans 2 mètres de creux, c'est pas la même. ·le 06 avr. 14:09
Calypso2:Maril ; cote competences il n'y a pas l'ombre d'un doute , c'est le coté responsabilité ,disponibilité, permanence ,encadrement etc qu'il devrait avoir dans tout au moins les grandes station des permanents professionnels (tel que l'on les appelle chez les pompiers) ...les temps ont changé , il y a 20ou 30 ans l'état pouvait se dedouaner sur le benevolat mais avec l'elargissement de leurs mission il aurait dû y avoir une adaptation .Avant ils intervenaient lors d'un naufrage ..maintenant m^me sur les planches a voiles ils interviennent ,les évacuations sanitaires egalement , ils vont m^me dans les écoles ... Et evidement je ne dis pas que les pompiers doivent remplacer les sauveteurs , je dis que l'on devrait organiser un systeme comparable ·le 06 avr. 14:36
Lulu2:Au départ, ce n’était pas une mission de sauvetage, mais d’assistance. C’est dans ce cadre que la SNSM avait été missionnée par le CROSS.·le 06 avr. 14:48
MARILO83:Pourquoi le Cross demande à la SNSM de porter assistance ? Qui va y aller ?Qui part en pleine nuit sans piper mot pour aller chercher les 3 marins en perdition ? Qui ? ·le 06 avr. 15:03
Calosorus:Ben, ceux qui sont là pour ça et qui sont supposés être compétents. ·le 06 avr. 14:53
Lulu2:@Marilo. La SNSM a une disponibilité, une couverture territoriale et même une compétence que n’ont pas tous les autres services. En l’occurrence, la mission d’assistance demandée était tout-à-fait dans ses cordes. A moins d’avoir à proximité un bateau de la Gendarmerie, des Douanes, des Affmar ou de la Royale, il était logique de solliciter le canot tous temps de la SNSM pour ce remorquage. La SNSM est quand même financée en grande partie par des aides publiques et l’assistance fait partie de ses missions.·le 06 avr. 15:33
ecumeur:Pour remettre les choses en perspective, il n'est pas inutile de traverser la Manche. Chez nos amis de l'autre côté, l'équivalent de la SNSM est la RNLI qui fonctionne selon les mêmes principes de bénévolat et assure les mêmes missions sur demande des Coast Guards. Après un démâtage entre Aurigny et La Hague, je me souviens avoir été assisté et remorqué jusqu'à Cherbourg par le canot d'Aurigny dont le patron était ... agent immobilier! Egalement un grand professionnalisme. La grande différence est le budget annuel de la RNLI qui est le double de celui de la SNSM si mes souvenirs sont bons. Et ce n'est probablement pas le seul pays avec la FRance de faire appel à des bénévoles pour cette mission qui est une grande tradition de la mer.Dans le cas présent, le Breiz était un bateau dont l'état de navigabilité était pour le moins douteux (responsabilité de l'administration?), armé par un patron et un équipage inexpérimenté (qui n'aurait jamais du prendre la mer ce jour là) et surchargé, ce qui renvoie à mon premier point : surcharge sur le pont avec des caisses de coquilles et surtout drague tribord pleine et ballante, qui déséquilibrait le bateau, toutes données totalement inconnues du canot de la SNSM qui a réglé la vitesse en fonction des demandes du patron du Breizh. Quand à une prétendue falsification des données du journal de bord du canot, je suppose que son patron ne passe pas son temps à prendre des notes en pleine intervention dans le mauvais temps et qu'il rédige son rapport de mer après le retour.Bien au chaud et au sec dans un bureau ou un tribunal ainsi que devant son ordinateur, il est facile de condamner.·le 06 avr. 21:42
ecumeur:Pour remettre les choses en perspective, il n'est pas inutile de traverser la Manche. Chez nos amis de l'autre côté, l'équivalent de la SNSM est la RNLI qui fonctionne selon les mêmes principes de bénévolat et assure les mêmes missions sur demande des Coast Guards. Après un démâtage entre Aurigny et La Hague, je me souviens avoir été assisté et remorqué jusqu'à Cherbourg par le canot d'Aurigny dont le patron était ... agent immobilier! Egalement un grand professionnalisme. La grande différence est le budget annuel de la RNLI qui est le double de celui de la SNSM si mes souvenirs sont bons. Et ce n'est probablement pas le seul pays avec la FRance de faire appel à des bénévoles pour cette mission qui est une grande tradition de la mer.Dans le cas présent, le Breiz était un bateau dont l'état de navigabilité était pour le moins douteux (responsabilité de l'administration?), armé par un patron et un équipage inexpérimenté (qui n'aurait jamais du prendre la mer ce jour là) et surchargé, ce qui renvoie à mon premier point : surcharge sur le pont avec des caisses de coquilles et surtout drague tribord pleine et ballante, qui déséquilibrait le bateau, toutes données totalement inconnues du canot de la SNSM qui a réglé la vitesse en fonction des demandes du patron du Breizh. Quand à une prétendue falsification des données du journal de bord du canot, je suppose que son patron ne passe pas son temps à prendre des notes en pleine intervention dans le mauvais temps et qu'il rédige son rapport de mer après le retour.Bien au chaud et au sec dans un bureau ou un tribunal ainsi que devant son ordinateur, il est facile de condamner.·le 06 avr. 21:42
06 avr. 2024

Je n'irais pas plus loin que ce que j'ai dit, mes paroles vont dépasser mes pensées.

Je suis juste dégouté, ecoeuré, comme bien d'autres vis à vis de cette affaire.

Il y a un drame, et bien on répond au drame par le drame.

Donc stop. Moi on chie dans les bottes une fois, pas deux.

L'adage qui dit '' fait du bien à un vilain, il te chie dans la main ", c'est bon, j'ai compris !


Calypso2:je metterai un bemol Maril dans cette histoire : attendons patiemment le jugement ..apres on verra ·le 06 avr. 15:28
MARILO83:J'ai fait le conservatoire de musique de 7 à 18 ans ( Oui aussi)Met un bémol si tu veux, mais moi, je considère que la partition n'est plus bonne. Dire amen à ce qui se passe, c'est juste tendre la joue gauche après avoir pris une baffe sur la droite. Et je voudrais juste rajouter que toutes les stations SNSM ne se ressemblent pas, et que les ressentis de chacun sont forcément variables. Oui il y a des stations peu formées. En l'occurrence, sûrement pas la station de Ouistreham. Mais bon, même à la SNSM, et ça je le sais, on se tire dans les pattes et on se critique d'une station à l'autre. J'imagine que c'est pareil entre commissariats, casernes de pompiers ou de gendarmes. Mais à un moment donné, faut savoir faire corps. ·le 06 avr. 22:56
06 avr. 2024

Je suis plaisancier depuis quelques décennies, et ai été professionnel de la mer sous plusieurs casquettes.
J'ai également été dans la chaine hiérarchique du sauvetage en mer.
Ce que j'en retiens, c'est qu'il n'y a pas que des premiers de cordée dans la SNSM.
Il y a les canots qui enchainent les sauvetages, avec bien souvent un noyau dur depuis des décennies, qui se transmettent parfois la barre de génération en génération, et il y les stations avec parfois un vrai professionnel de la mer qui font les jobs faciles avec un résultat satisfaisant, et il y a les stations mal nées, avec des équipages hétéroclites, des patrons qui baissent les bras, remplacés par le premier qui a fait un pas en avant.
Dans professionnel de la mer, il y a de tout. Vous avez le le cuistot qui a fait 5 ans dans la royale et qui se retrouve parachuté patron, vous avez le vendeur de bateau qui connait toutes les bouées du coin et qui n'a jamais fait de remorquage, vous avez l'ancien patron pêcheur qui ne sait qu'aller entre ses bouées de casiers et se porte pâle lorsqu'il faut lire une carte, et vous avez la perle rare, celui qui tutoie tous les cailloux du coin, qui a fait du pilotage ou du remorquage.
Toutes ces stations ont un point commun; les patrons ne sont pas formés au remorquage pour la grande majorité.
Le remorquage, ça ne s'apprend pas par un tuto ou après 3 semaines de formation à St Nazaire. Il faut être passé par matelot ou second, regarder et comprendre, casser du matériel et apprendre de ses erreurs.
Remorquer un pêche noyade ou un voilier à 10 nœuds avec 25m de remorque, ça le fait la plupart du temps par belle mer avec un bateau à lège. Le faire avec la houle dans le cul avec un chalutier à la stabilité douteuse, ça peut le faire sur quelques milles, jusqu'à ce qu'on arrive sur des fonds remontants et les premières deferlantes......
Par le passé, il y a eu de la casse, parfois des morts, et il y a en aura d'autres, ainsi que des condamnés, jusqu'à ce que la direction de la SNSM ne décide à former ses patrons au vrai remorquage.


Lulu2:Bien d’accord. Le remorquage est loin d’être aussi aisée que ça peu paraître a priori. Ça demande de l’expérience, ainsi que de l’adaptation aux conditions et aux bateaux.·le 06 avr. 17:02
viking35:Excellent compte rendu de Red Sky avec qui je partage nombre de ses appréciations. Des remorquages mortels par la SNSM il y en a eu par le passé. Ils étaient accablants, en particulier celui de la Ste Bernadette dans le chenal de Ouistreham . Déjà. ·le 06 avr. 17:29
Lulu2:@ Viking. Ça, c’est perfide …·le 06 avr. 18:30
Calosorus:Merci. Je n'ai pas dit autre chose et on m'en a fait reproche.·le 06 avr. 19:07
viking35:Perfide? Pourquoi donc? Il ne faut pas rappeler la réalité? Tu te souviens aussi sûrement du remorquage mortel en Bretagne Nord d'un petit voilier. Je t'accorde que cela commence à dater. ·le 06 avr. 19:26
Lulu2:Je trouve perfide de ressortir, mine de rien, le passé de cette station qui est déjà bien éprouvée dans la situation actuelle.·le 06 avr. 22:33
viking35:Lulu: C'est sûr que les deux cas que j'ai mentionné n'ont pas fait l'objet d'un reportage dans la revue "Sauvetages". De plus, je pense qu'en dehors de H&O, aucun média n'en avait fait état. ·le 06 avr. 22:59
MARILO83:A ceux qui critiquent, je leur dis, faites les choses pour les faire évoluer, vous verrez si c'est facile. Et on viendra critiquer vos conneries. Mais vous n'en ferez jamais, on a bien compris, vous êtes parfaits. Le bateau remorqué était pourri et en surcharge avec un équipage de bric et de broc. Il a fait une avarie de barre à cause d'un flexible hydraulique qui a cassé. Et comme je ne me cache pas derrière mon petit doigt, j'ai une boite d'hydraulique, et voir un flexible de barre casser, faut-il qu'il soit pourri de chez pourri, et pas d'hier. C'est de la responsabilité du chef de bord et en 2ème lieu de ceux qui ont permis à ce bateau de naviguer. Tout par de là. Il n'en reste pas moins que c'est un drame, pour tout le monde. ·le 06 avr. 22:53
Lulu2:@Viking. En l’occurrence, j’ai connu la Ste Bernadette, car mon charpentier y a filé son câble par le bout. Mon propos était d’éviter de réveiller les vieilles histoires. On peut penser ce qu’on veut en privé, mais un peu de retenue est de mise sur un forum publique, surtout dans les circonstances actuelles.·le 06 avr. 23:19
Polmar:Comme l'écrit RedSky, pour savoir remorquer, il faut avoir cassé. Et ici, il y a eu casse. J'espère que cette triste affaire débouchera sur un Retex constructif.·le 09 avr. 10:47
06 avr. 2024

J’aime bien ceux qui pensent que tous les pompiers sont des professionnels


Calypso2:il y a 3 catégories : les professionnels, les permanents et les volontaires..avec des statuts differents ·le 06 avr. 17:50

Mon point de vue (sauveteur embarqué) :
- il y a un gros problème de recrutement, comme partout dans le monde associatif, les gens ne veulent plus s'engager. Dans ma station il n'y a aucun ex professionnel de la mer (à part un ex cuisto dans un sous-marin). Les équipages vieillissent et s'amenuisent. Ainsi dès lors qu'un (rare) postulant habite à moins de 10 min du port et est prêt à assumer une semaine d'astreinte 7/7 et 24/24, par mois, il est enrôlé.
- Les formations SNSM sont de très bon niveau, soit. Néanmoins, pour d'obscures raisons, il est très difficile (impossible ?) d'en bénéficier. Qui plus est, comme toutes formations, elles ne sont qu'une première étape et doivent être complétées par l'expérience du vécu. De plus, selon les instructions générales de la SNSM, elles ne sont pas obligatoires mais uniquement "fortement conseillées à terme".
- Ainsi, oui, les équipages sont de bric et de broc, mal formés, mais tous de bonne volonté. Cela suffit pour 99.9% des interventions (dans ma zone les touristes ne savent pas qu'il faut de l'essence pour faire tourner un moteur ou, qu'au mouillage, frigo et musique à fond vident les batteries).
- Dans ce cas précis, selon les infos (et les intox) disponibles, il me semble que le patron a été un peu léger dans sa prise en charge du requérant, même si, de nuit, dans une mer forte, dans l'urgence, la prise de décision est plus complexe qu'a posteriori bien au chaud dans un bureau.
- Si responsabilité il y a à chercher, c'est au niveau de l'Etat, qui -pour des raisons sans doute financières- laisse perdurer ce système bancal, sans même avoir mis en place un statut protégé de tous ces valeureux bénévoles.
- Enfin, quelle que soit l'issue du procès (12 mois pour le patron, 6 mois pour l'armateur et peine de principe pour la DDTM), dans 6 mois tout le monde aura oublié, sauf mes camarades de la station de ouistreham, les familles des victimes, marqués à vie....


Calypso2:et puis il y a aussi ce que beaucoup ignore tout un travail administratif et des reunions a ne plus en finir avec le port,la mairie, la communauté , le departement etc et ça c'est le jour durant la journée de travail des administrations , donc le patron il doit etre disponible en un mot retraité si possible ·le 06 avr. 19:12
Calosorus:Donc, sauveteur embarqué, tu dis la même chose que moi. ·le 06 avr. 19:03
Francois dit Arthur:@calypso2 : ça sent le vécu ! tu peut rajouter les DPS, les journées portes ouvertes, les actions marketing, l'entretien de la vedette, ...@Calosorus : Oui, malheureusement. Je vais de ce pas acheter le bouquin que tu mentionnes. Plus généralement, je me pose la question du pourquoi de mon engagement...·le 06 avr. 19:37
viking35:Connaissant bien certains équipages il y a une trentaine d'années, j'étais très critique d'autant plus que tout n'était pas dit. L'omerta régnait. Depuis des années, il me semble que le ménage a été fait et que de grands progrès ont été réalisés mais je n'ai plus de contacts proches.·le 06 avr. 19:33
Francois dit Arthur:@viking35 : Dans ma station les postes clé sont tous tenus par d'anciens militaires avec 2 règles de base : 1 tu n'as pas à savoir, 2 réfléchir c'est désobéir. Ce à quoi les civils, majoritaires et dont je fais partie, répondent Magouille et Copinage ! (Avec un peu d'humour)·le 06 avr. 20:33
MARILO83:Bah @François dit Arthur, tu dépeins sûrement l'ambiance de ta station, mais je puis te dire qu'il y a des stations où ça se passe très bien, et ou tu peux évoluer à ton rythme en passant par des formations que tu connais ou que tu devrais connaître. Au rythme de nombreux entraînements avec tous les cas de figures possibles, y compris les plus improbables. Mais dans la station dans laquelle j'étais, puisque j'ai décidé d'arrêter, le dicton est simple: entraînement difficile, guerre facile. Et ça marche. Pour ce qui est du recrutement de bénévoles, sur ma station, on a pas de mal à recruter. Mais ça va peut-être venir.Moi je ne suis plus tenu par la charte du bénévole, mais attention quand même Et j'ai envie de te dire, si tu penses que dans ta station, c'est magouille et copinage entre anciens militaires, rien ne t'empêche de te barrer. Moi je ne subis pas ce que je fais, je le choisi. ·le 06 avr. 23:00
Francois dit Arthur:@MARILO83 : merci pour ton rappel à l'ordre, je vais mettre la sourdine.·le 07 avr. 00:22
06 avr. 2024

En intentant des procès pour un oui pour un non on atteint la limite du bénévolat que ce soit pompier ou SNSM Au vu du compte rendu, les pêcheurs ont payé cher leur inexpérience et leur manquement aux règles élémentaires de sécurité sur un navire, mais le procès leur rendra t'il la vie? Alors sauf une histoire de gros sous ce procès ne sert à rien.
Il va être grand de se pencher sur la création d'un corps d'état spécifique aux sauvetages en tout genres (montagne, mer et j'en passe) financé surtout par les pratiquants eux même !


Lady_C:Donc, c’est mort d’avance·le 06 avr. 19:30
MARILO83:Parfaitement d'accord avec vous Garden. Sauf pour la création d'un corps d'état spécifique. Avec quels personnels ? La flotte de la SNSM c'est plus de 785 moyens nautiques :41 canots tous temps35 vedettes de 1ère classe75 vedettes de 2e classe42 vedettes légères90 véhi­cules nautiques à moteur (scoo­ter des mers)473 pneu­ma­tiques dont 192 semi-rigides.Et les équipages pour armer ces moyens, vous les trouvez où ? Etant entendu que les gens ne bossent pas 24H00/ 24 et pour armer un moyen, c'est au moins 3 équipages pour ce même moyen.Puis qui va payer ? Les plaisanciers ? Vaste utopie, moins de 11% font un dont à la SNSM, même de 1 ou 2 €. Vous rigolez ou vous êtes sérieux ? ·le 06 avr. 23:18
San Marco:@ Garden : Pour un oui pour un non ??? C'est comme cela que tu perçois la mort de 3 personnes ??? Franchement, c'est terrible de lire ça 😕·le 07 avr. 10:16
06 avr. 2024

""12 mois pour le patron, 6 mois pour l'armateur et peine de principe pour la DDTM ""

C'est quand même fou que ce soit celui qui part sauver ceux qui subissent le laxisme des autres soit celui qui prend le plus !


06 avr. 202406 avr. 2024

Il y a certainement des raisons historiques qui expliquent ce statut curieux (bénévolat) mais même si mettre en cause ces gens est un tabou probablement pire que de dégobiller sur les genoux du pape, le monde a changé, peut-être faut-il faire un travail de réflexion et voir si c'est encore adapté. Le monde est devenu + complexe et plus judiciarisé or il s'agit de la vie d'hommes dont il est question. Je sais que la comparaison est trés hasardeuse mais imaginez un chirurgien "bénévole" qui ferait cette activité "à côté".
D'ailleurs, est ce que cette tradition du bénévolat ne daterait-elle pas de l'époque ou les chirurgiens à bord des vaisseaux de guerre étaient également les barbiers du bord ? Une profession qu'elle quelle soit doit être comptable de ses actions or si ce statut particulier pourrait donner une forme d'impunité il y a déjà un souci.


Peace And Love:Chez les anglais la RNLI fonctionne t’elle sur la base du volontariat ?·le 06 avr. 22:28
Lady_C:Raisons historiques ? Facile : les pêcheurs sauvaient d’autres pêcheurs ·le 06 avr. 23:18
Pierre3:Je pense que oui Jean (la RNLI), elle est aussi trés respectée. Temos que ça fonctionne bien pourquoi y toucher ? Mais le jour ou il y a des dysfonctionnements le bénévolat ne peut être un écran or il me semble que ça soit un peu le cas dans le cas qui nous occupe. ·le 07 avr. 10:15
06 avr. 2024

Ce matin sur ce fil j'ai posé une question à Calosorus, il n'a pas daigné apporter les preuves de ce qu'il disait, je le considère donc comme un imposteur vu qu'il a largement répondu à d'autres.
Benoît.


Francois dit Arthur:Dans mon équipage, nous avons un plâtrier, un informaticien, un cuistot, un chauffeur de camion poubelle, un chauffagiste, un pilote de ligne. Même si je t'envoyais leur CV (que je n'ai pas), tu n'y croirais pas. Ainsi je t'invite à passer dans une station et à discuter avec les gens pour te faire ta propre opinion, dès lors que tu sais reconnaitre un nœud de cabestan.·le 06 avr. 22:57
Boatallo:C'est François dit Arthur qui aurait osé me metre un moins un ??? à moins que ce soit un inconnu ???Note : pour le noeud de cabestant : je sais parfitement le faire les yeux fermés tout comme le noeud de chaise (idem, les yeux fermés et très rapidement).·le 06 avr. 23:00
Shari:Quel talent pour les noeuds, cela fait sans doute de toi un marin émérite...·le 07 avr. 18:10
06 avr. 202406 avr. 2024

Je voudrais juste m'adresser à Ecumeur, sûrement le plus expérimenté de tous ici, car sa description du remorquage en l'occurrence celui du Breiz est typiquement ce qui s'est passé.

Quand vous êtes dans 3 mètres de houle, de nuit, croyez vous qu'on mesure si la remorque fait 180 ou 200 M ? Non on sait combien de mètres de remorque il y a d'enroulé sur le touret, et c'est une estimation proche, mais 20 M sur 200, c'est 10% d'erreur.

Et on s'en fout.
Quand le patron prend la décision de changer de cap avec son radionav, si radionav il y avait ce jour là, croyez vous qu'il le note (dans 3 mêtres de creux ) à la seconde ou que des fois, pris par la manoeuvre, il le note 3 ou 4 minutes tard en regardant sa montre pour noter l'heure, à quelque chose près.
Croyez vous que lorsqu'il note ce changement cap il pense 1 seule seconde que le bateau qu'il remorque va sombrer avec ses marins corps et âmes ?

_le Breiz était un bateau dont l'état de navigabilité était pour le moins douteux (responsabilité de l'administration?), armé par un patron et un équipage inexpérimenté (qui n'aurait jamais du prendre la mer ce jour là) et surchargé, ce qui renvoie à mon premier point : surcharge sur le pont avec des caisses de coquilles et surtout drague tribord pleine et ballante, qui déséquilibrait le bateau, toutes données totalement inconnues du canot de la SNSM _

Quand ça c'est dit, je pense qu'on peut en tirer quelques conclusions assez simples.


matelot-heol:Lire le rapport sur le site BEA mer est très informatif. Le patron inexpérimenté du Breiz a accumulé les erreursLa famille qui s'est portee partie civile pourrait s'interroger sur son absence de conseil au patron du breiz malheureusement disparu avec 2 matelots eux aussi sans beaucoup d'expérience ·le 07 avr. 15:16
ecumeur:@matelot_heol "la famille ...sans beaucoup d'expérience". Je ne parviens pas à comprendre clairement le sens de cette phrase.Effectivement, le rapport du BEA mer est très clair sur le déroulement de cette triste journée et nuit. Finalement, ce jeune patron inexpérimenté qui venait d'acquérir une partie de ce bateau et de ce fait endetté n'a pas voulu manquer une marée à la coquille et a pris la mer dans les conditions que l'on sait et malgré le conseil de son associé. A cause de son inexpérience, lorsqu'il s'est trouvé en difficulté, il a été dépassé par les évènements et s'est trouvé incapable d'une analyse claire de la situation qui aurait sans doute exigé pour le moins de larguer cette drague tribord pleine, très lourde et qui déséquilibrait un bateau déjà très incertain, ainsi que les caisses sur le pont, ce qui renvoie à la situation du patron liée à cette acquisition. Mais c'est une estimation personnelle, au chaud et au sec.Je ne suis pas expert en remorquage, mais cette situation avec une mer assez forte de l'arrière peut entrainer des accélérations du remorqué, voire des embardées suivies de reprises de tension de la remorque. Je pense qu'une certaine vitesse est nécessaire par rapport à la mer pour limiter ces phénomènes, mais je peux me tromper. ·le 07 avr. 16:32
07 avr. 2024

Bonjour à tous. Des avis, souvent tranchés, parfois agressifs et même des insultes.

Sujet polémique s'il en est.

Je maintiens tout ce que j'ai écrit, que je peux résumer ainsi : le niveau de compétence des équipages de la SNSM est globalement plutôt bas, les sauveteurs embarqués sont des gens courageux.

Je m'en tiendrai à ça, terminé pour moi sur ce fil.


baronyan:Inscrit depuis quelques mois, et ça insiste. Savoir se taire.....·le 09 avr. 19:33
07 avr. 2024

Bah moi je maintiens que tu n'as pas de raisonnement, que tu es un provocateur, un personnage cynique, grossier, que tu ne connais rien du sauvetage en mer, que tu ne connais rien de la mer, pas plus que d'un bateau, et que tu es comme bien des gens, qui ne savent cracher que leur fiel derrière un écran sans aucune compétence par ailleurs.

Moi aussi je m'en tiendrais à ça.


07 avr. 2024

On ne vit pas dans un monde idéal donc si pour des raisons économiques la seule façon d'avoir des sauveteurs en mer est d'avoir des bénévoles dont ce n'est pas l'activité principale alors soit mais dans un monde idéal sans restrictions de budget les sauveteurs devraient être de vrais pros AMHA. Erik Anderaa, le Youtuber norvégien que je suis sur son Contessa 35 avait ça comme profession à 100% avec les entraînements récurrents qui vont avec etc. mais c'est la Norvège avec ses revenus du pétrole et les budgets qui vont avec.


Calypso2:ce n'est pas une question de revenus d'un pays mais plutot un choix politique ...·le 07 avr. 10:21
Pierre3:Dans le cas précis de la Norvège le choix politique est rapidement pris, les sauveteurs en mer vont aussi s'occuper des types sur les stations de forage 365/24 en mer du nord. Ils ne vont pas demandé au coiffeur du village de descendre en rappel sur une station de forage battue par des vagues de 10m de haute en janvier en mer du nord...·le 07 avr. 11:19
MARILO83:@Pierre3, qu'est-ce tu en sais si le coiffeur du village ne s'entraine pas 2 x 3HOO par semaine pour aller chercher un blessé, un bateau en difficulté à quelques milles de son village ? En plus de son taf de coiffeur. Parce qu'on a pas passé le bac, on est un abruti, c'est ça que tu es en train de dire ? On a pas le droit d'avoir des compétences parce qu'on ne serait pas dans une branche professionnalisée? Et bien met toi le doigt dans l'oeil profond, car justement, le monde de la SNSM dans son ensemble, c'est bien de ça dont il s'agit, de bénévoles formés comme des professionnels. Et il ne t'aura pas échappé qu'en France, on a pas de plateformes pétrolières au large de nos côtes, par contre, on a une belle bande de vainqueurs qui les longent. Et qui se permettent de critiquer sans savoir. Rien de surprenant d'ailleurs, les ceux qui croient savoir sont immensément plus nombreux que ceux qui savent. Qu'il y ait des station à la traine, peut-être, mais en l'occurrence, le patron de la station de Ouistreham est un professionnel, car en plus d'être patron du CTT de la SNSM, il est patron de son propre bateau de pêche. Donc là, il prend 1 an avec surcis, à priori et en plus il perd son job. Tout le monde peut le voir en photo ce type, il a quel âge ? Au nom de quoi il ne serait pas compétent en mer ? ·le 07 avr. 11:32
Domde:En réponse à Pierre 3 la Norvège est assise sur un tas d’or en ressources énergétiques qui lui permet de financer ses retraites pour le 22ieme siècle sans problème alors le financement de spécialistes du sauvetage tous azimuts c’est une goutte d’eau. En France on a guère de ressources énergétiques à part le nucléaire on a plus ou peu d’industrie performantes et on creuse la dette pour financer des dépenses sociales à court terme que l’on a plus les moyens de payer. Champion du monde de la fiscalité on arrive au bout du bout.·le 07 avr. 16:25
baronyan:Et tout est dit par Domde..... Malheureusement.·le 09 avr. 19:36
07 avr. 2024

Dans les anciens militaires, il n'y a pas que des premiers de cordées non plus, j'en ai fréquenté quelques milliers.
La plupart n'ont aucune expérience en sauvetage, n'ont aucune notion de stabilité ou d'état de la mer, et ne savent même pas se servir des moyens radio.
Je préfèrerais de loin être remorqué par le patron de la pilotine que par certains pachas.
Bref, tant qu'il n'y aura pas un noyau dur de professionnels (patron, second) aidés par des volontaires rémunérés ou pas, on assistera à ce genre de drame.
Les solutions à bas cout existent. Il suffirait de 2 anciens marins expérimentés, ayant acquis leur droit à la retraite, sur certaines stations très sollicitées dans le remorquage lourd. Mais ça ne se fera pas tant que la maison sera tenue de cette manière, avec un taux de réussite satisfaisant à 95%.


Pierre3:Dès qu'on a un système basé sur le bénévolat on laisse tomber une partie des critères d'embauche. C'est comme cela que ça fonctionne depuis que le bénévolat existe.·le 07 avr. 11:10
Lulu2:Les patrons des canots sont presque toujours des professionnels émérites. Le patron en second et certains canotiers également (nageurs, radios, mécaniciens, etc.). En revanche, d’autres canotiers sont moins spécialisés et embarquent lors des interventions ou des exercices pour se former..·le 07 avr. 11:26
07 avr. 2024

Je ne vois pas l'utilité de s'invectiver sur un forum, échangeons nos points de vue avec respect
Revenons à l'essentiel, nous sommes tous heureux de voir la snsm arriver sur zone quand nous avons un gros problème
Et dans ce cas là je ne leur demande pas leur CV
Je fais confiance au patron du canot qui sait avec qui il navigue et intervient
Et quelles que soient les qualifications de l'équipage qui vient à mon aide, j'ai un très grand respect et une immense gratitude
Mon profil : ancien de la Royale, en passerelle, plaisancier à temps plein
Bon vent calme à tous


07 avr. 2024

Vous occultez tous que la SNSM effectue une grande minorité des sauvetages et une majorité de remorquages. Comme vous oubliez que tous les Français, navigateurs ou pas, financent la SNSM.


07 avr. 202407 avr. 2024

Red Sky: c'est quoi un marin expérimenté ?

Sur un canot de sauvetage, on a :
1 patron, qui prend des décisions liées au sauvetage
1 barreur, qui barre
1 radionav qui trace la route et qui communique, avec le Cross, avec le requérant, avec le Samu s'il y a lieu, et avec l'hélico de mar nat s'il y a lieu aussi. Qui a l'expérience de ça ici pour en juger et même jauger quelque chose. Et je peux vous dire que sans entraînement, le plaisancier, même très expérimenté est chiffon carpette au bout d'une minute quand il y a du grabuge. Communiquer à plusieurs sur différents canaux en même temps pour coordonner une action de sauvetage en mer demande des heures et des heures d'entraînement
Et on a des équipiers de pont, et tous (sauf les débutants) sont secouristes PSE1 / PSE2
Le patron décide de tout, y compris quand il y a des blessés graves, avec hémorragie, malaise cardiaque, multi-victimes, j'aimerai les voir les critiques professionnels en telles situation qui prétendent que les bénévoles de la SNSM ne sont pas formés.

Dans un abordage récent, 11 personnes prises en charge, 2 bateaux, 2 blessés graves, la préfecture maritime et le CROSS ordonne et confie la coordination à la SNM de tous les moyens engagés, Samu, Hélico, Pompiers. Croyez vous que ce soit un hasard ? Non, le sauvetage en mer en France, les compétents ce sont les bénévoles de la SNSM. Mais quand tout va bien, c'est à dire 99,99% des cas tout monde ferme sa grand G*****
Et quand il arrive un drame qui doit représenter le 0,01% des cas, la SNSM est à jeter dans la cage aux lions, on se défoule, on crache son venin. Quelle honte !!!


Calypso2:👍👍👍·le 07 avr. 14:42
baronyan:Ils ne disent pas ça (que la SNSM est bonne à jeter) non plus. Ils débattent sur le fait qu'une professionnalisation du sauvetage ne serait pas forcément une mauvaise chose. Mais ancore faut-il en avoir les moyens (comme la Norvège) et c'est là le problème, nous sommes en France: 3100 milliards de déficit public!·le 09 avr. 19:42
Meganeuropsis:Bah justement ! On n'est plus à 100 millions près. 😎·le 10 avr. 11:29
Lady_C:fainéants de fonctionnaires, sont payés alors qu'il fait beau et qu'ils n'ont personne à sauver, f'rait mieux d'avoir des bénévoles payés à la mission.·le 10 avr. 11:40
loulouton:C’est marrant le raccourci « payé par l’état » égale « fonctionnaires ». Les soignants du secteur libéral sont payés à quasi 100% par la sécu et c’est pas des fonctionnaires. ·le 12 avr. 03:53
Addiction:@loulouton, ça n'a pas de sens, l'origine des revenus n'a aucun rapport avec le statut social qui est totalement différent, dans ce cas il faudrait appliquer cette réflexion à chaque entreprise contractant avec l'état. L'état est un donneur d'ordre.·le 12 avr. 04:32
loulouton:Exactement l'état est un donneur d'ordre. Ce que je veux dire c'est qu'on pourrait avoir une "SNSM like" en délégation de service public ou même des professionnels contractuels payés par l'état. Parce que créer systématiquement des nouveaux fonctionnaires c'est pas super efficace disons.... C'est pas que j'aime pas les fonctionnaires, mais il y a des secteurs pour lesquels j'estime que le statut de fonctionnaire apporte peu pour la collectivité. Et enfin pour être tout à fait clair ma préférence serait pour un système de type Coast Guard US: professionnels de type militaire super formés et entrainés. Mais je débat public/privé reste intéressant...·le 12 avr. 11:43
07 avr. 2024

Un marin expérimenté, c'est un marin capable de remplir vos 3 premières fonctions sans souiller son slip, et qui est capable de ramener tonton René qui a oublié d'ouvrir l'évent de la nourrice, sans arracher les taquets. Il sera capable aussi de dire "non je n'y vais pas", ce qui évitera de revenir les hélices en chou-fleur, remorqué par un pêcheur. Le marin très expérimenté, c'est le même mais en plus qui sera capable de remorquer le chalutier faisant plusieurs fois son poids par mer 6, sans péter toutes les remorques du bord.


07 avr. 2024

Je suis bien d'accord avec Marilo83 : Quelle honte !
Si vous n'êtes pas satisfaits du service des bénévoles de la SNSM, je propose d'imposer une taxe dite SNSM de 2000€ sur chaque transaction d'occase et de 10 000 à +100 000 sur vente neuve, également une taxe annuelle forfaitaire obligatoire de 1000€ afin de financer les secours 5 étoiles dont vous rêvez ... et là, vous serez, j'en suis certain, les premiers à râler.
Vous ne valez pas qu'un équipage de bénévoles risque sa vie pour vous tirer d'affaire
Quelle mentalité de m...


Lulu2:Je n’ai pas lu ici que quelqu’un n’était pas satisfait des services de la SNSM. En général, ceux qui en bénéficient sont satisfaits.·le 07 avr. 14:28
07 avr. 202407 avr. 2024

Déjà le fait qu'il y ai tellement d'outrance dans ce fil n'est pas du tout normal.
Je dirais qu'à défaut d'un salaire en mesure avec l'exigence, la dangerosité, la disponibilité et la compétence demandée (je ne serais pas étonné que le salaire d'un sauveteur pro comme ce Youtuber norvégien auquel je fais référence plus haut soit au minimum 5'000 EUR/mois), le bénévole se rémunèrera par d'autres façons. Lançons quelques pistes, par goût du métier, par le statut, l'aura de la fonction, par tradition familiale etc.
Si la moindre mise en cause de la compétence de ceux-ci amène un barage d'invectives on est en droit de se demander si la pondération de l'aura de la fonction n'est pas plus important qu'il serait sain dans le cadre de toute prestation professionnelle. A partir de la on est également en droit de se demander si cet état de fait attire les bons profils.
Je ne souhaiterais certainement ne pas me faire sauver par les personnes de ce fil qui montent sur leurs grands chevaux au quart de tour à la moindre critique mais plutôt par un pro "level headed" bien rémunéré, le fruit d'une sélection poussée.


07 avr. 2024

Je suis choqué par cette histoire

Faire une erreur ce n’est pas commettre une faute.

Quel contrôle l’Etat exerce-t-il sur les équipages SNSM. Aucun.
Pourquoi. Parce qu’ils ne coûtent pas cher.

Autrement dit, l’autorité qui a validé l’envoi d’un moyen de secours sans s’être assuré de sa compétence est bien plus responsable.

Oui il y a des choses à améliorer pour que ce genre de drame ne se reproduisent pas. Mais pointer du doigt un équipage bénévole qui a commis l’erreur de ne pas comprendre qu’il remorquait un navire ne respectant pas les normes, c’est degueulasse.

C’est dangereux car les équipages ne sortirons qu’à coup sûr et auront tout intérêt à refuser l’intervention au moindre doute quand à leur capacité à intervenir en respectant toutes les règles de l’Art. Ce qui en mer est difficile.

Comment le leur reprocher. Si en plus de risquer sa peau on risque le procès à la moindre intervention.

Soutien de principe aux bénévoles de la SNSM qui ne sont pas des êtres purs et parfaits mais sur qui tout marin longeant nos côtes sait pouvoir compter.


Pierre3:C'est pas cher et à ce titre le travail fait est exceptionnel. Je pense qu'on pourrait tous se mettre d'accord sur ce point. En ce qui me concerne je serais prêt à faire comme est semble-t-il le cas des secours en montagne Suisse. Payer un montant annuel obligatoire qui agit comme une assurance et en contrepartie le sauvetage y est professionnalisé de A à Z et certainement pas bon marché.·le 07 avr. 17:37
tiktak:Le fait de payer ne permet pas à navirr1/ qui ne respecte pas les normes2/ surcharger 3/ mal chargé 4/ ne respectant pas le rôle d’equipage3/ mal entretenuDe sortir en mer sans problème et d’être remorqué en sécurité.Le tort de la SNSM dans ce cas. Être intervenu. Un hélitreuillage de l’equipage par des professionnels et la perte totale du navire aurait évité le drame et le proces infamant.Il ne faut pas avoir navigué beaucoup pour savoir qu’un remorquage c’est toujours dangereux. Les patrons vont refuser les remorquages. C’est le risque.·le 07 avr. 18:00
07 avr. 202408 avr. 2024

« un remorquage c’est TOUJOURS dangereux » : non. Pas toujours.


tiktak:En voilà un argument.Je suis convaincu. Merci.·le 07 avr. 18:29
Lulu2:Je réagissait par rapport à ton affirmation qui est trop péremptoire pour être exacte. Un remorquage peut être difficile dans certaines conditions, voire impossible ; il demande des compétences et du matériel adapté, mais il n’est dangereux que si on ne prend pas les précautions nécessaires. Il y a des quantités de remorquages qui se déroulent sans incident. Par exemple, j’ai moi-même été remorqué par la SNSM sur une vingtaine miles par un équipage compétent et je crois que personne ne s’est senti en danger, ni à mon bord, si à celui de la SNSM.·le 07 avr. 19:15
red sky:la plupart des remorquages sont faciles, la principale difficulté étant de trouver un accastillage adapté sur le remorqué. ça se complique lorsque le remorqué est lourd et lorsque la mer est mauvaise. On peut y pallier en rajoutant soit de la longueur, un spring, ou un poids au milieu, voire les 3 en même temps. Les anciens mettaient un pneu au milieu, mais ça ne faisaient pas professionnel......·le 07 avr. 19:45
tiktak:Ce n’est pas parce que la manoeuvre bien réalisée dans de bonne condition se passe bien qu’elle n’est pas objectivement dangereuse Dans une remorquage les dangers objectifs sont nombreux et garantir au risque du tribunal de les éviter est difficile.Ne pas le prendre en compte c’est pousser la snsm à ne plus remorquer des que la situation est delicate du fait de la situation du remorqué.C’est le patron qui apprécie les risques. Veut on ajouter un risque judiciaire ?·le 07 avr. 19:55
tiktak:Conduire une voiture c’est dangereux et je le fais tous les jours.Si au moindre accident le vendeur etait mis en cause, plus personne ne voudrait vendre de voiture!·le 07 avr. 19:57
Lulu2:Tic-tac. Pourrais tu dire quels sont les dangers que tu évoques, qui seraient présents dans tout remorquage exécuté dans les règles ? Prendre la pomme de touline dans la figure au moment du passage de la remorque ? ·le 07 avr. 20:58
tiktak:Non ce n’est pas dangereux d’ailleurs il n’y a jamais d’accodent.D’ailleurs le remorquage est si peu dangereux que même sur route on n’impose pas de permis supplémentaire T’attache une ficelle et paf ça marche.Les dangers sont multiples.Va lire le rapport du BEA.Force 6 mer agitée la SnSm de Port en Bessin inapte à intervenirAccident survenu de nuit.BMS à venir.La remorque a detruit les chaumards et les chandeliers du coquilliers. Aav’t d’etre prise sur un bollard central.Une promenade de santé donc.La SNSM de Ouistreham a fait 130 remorquage en 13 ans… Le patron du CTT a 35 ans de SNSM dont 13 ans comme patron Je trouve que venir ici donner des leçons s’apparente à de la cuistrerie.C’est dit.Mais c’est la mode ce soir.·le 07 avr. 21:43
07 avr. 2024

C'est une perte de temps d'expliquer que la SNSM a un bilan de sauvetage qui en dit plus que tous les discours qu'on peut prononcer.
Tant que certains grincheux du clavier ne se seront pas retrouvé à appeler à l'aide à cause d'une situation qui dégénère ils ne comprendront pas. Je salue le dévouement des équipages qui ont des c...... et qui vont toujours au devant du danger pour sauver des vies. Je discute souvent avec les équipiers ( mon ancien facteur en faisait parti et oui il n' y a pas que des marins ) et ce qui revient souvent c'est que c'était chaud mais en même temps on lit dans le regarde la fierté d'avoir réussi la mission.
Je peux vous dire que on est écœuré par le procès en cours et que si toutes les stations se mettent en indisponibilité et bien elles auront raison.


07 avr. 2024

Y a-t-il un texte de loi qui exonère les bénévoles de leurs responsabilités juridiques ?
Pas que je sache.
Qu'on le veuille ou non les temps changent et dans une activité humaine (sauvetage) ou les actions sont si lourdes de conséquences il n'est pas idiot d'imaginer que les procès se multiplient dans les années à venir. Si c'est le cas ça mettra probablement fin de manière brutale au bénévolat. Ausi je comprends mal comment un tel système qui me parrait anachronique puisse se maintenir dans le cadre de la navigation de plaisance ou les gens s'exposent au risque dans le cadre d'un loisir. Imaginons que pour maintenir l'immatriculation de nos bateaux ou pratiquer une activité comme le kayak de mer ou de kite surf nous devions tous payer 100 EUR de cotisation annuelle pour le sauvetage en mer. Ces 100 EUR couvrirait les "vrais" sauvetage ou il y a risque "à l'intégrité physique" comme on dit mais, par exemple, que des appels pour panne de fuel etc soit facturés à 1000 EUR/heure, ça me parraîtrait à moi en tous cas un système normal et pas une curiosité historique chargé de passions au-dela du raisonnable à voir le vocabulaire utilisé dans ce fil.


MARILO83:@Pierre3Effectivement, notre société se judiciarise. Effectivement, ça mettra une fin violente aux bénévoles motivés que par quelques sentiments, l'amour de la mer, l'empathie pour aller tendre la main à son prochain, jusqu'à être pris dans le tourbillon de la chose publique utile, et à y consacrer une partie de sa vie avec l'abnégation que ça suppose, l'humilité que ça impose. J'espère au moins que chacun peut comprendre pourquoi je suis remonté comme une pendule vis à vis de cette affaire. Dans laquelle je me sens hyper concerné, est-ce anormal ? Moi je serais très surpris, que le procès ne suivent pas le réquisitoire . Si c'était l'inverse, j'en serai content, ça n'enlèvera rien au drame de ces pauvres marins qui sont morts dans cet accident, ni au drame que vivent leurs familles. Mais ça permettra de ne pas charger un homme qui ne mérite en rien ce qui lui est reproché, pour toutes les raisons évoquées par les uns et les autres. Mais je considère que le mal est fait quand même. C'était le coup porté de trop. En 2019, lorsque les 3 équipiers du CTT des Sables d'Olonne ont péri, on les a élevé au rang de héros, avec un hommage national. Et là, on te colle un type irréprochable, et je pèse mes mots au rang d'incompétent ou de négligeant avec ce qu'il encourt sur le plan judiciaire, très lourd de conséquences. Aujourd'hui, selon la longueur du bateau, les remorquages sont facturés. C'est ce qui permet en partie, et je dis bien en partie seulement de couvrir les frais d'entretien des moyens (canots) engagés, de payer leurs frais de carburant. Je sais combien coute et pour cause, les frais d'entretien courant, de carburant d'une vedette V1 et d'un SR de 7 mètres, et je pense que beaucoup ne s'imaginent pas. Alors on critique l'institution, mais 11% des plaisanciers font un don, le reste c'est l'état, les mécènes sans qui le système s'écroule. Alors effectivement, comme l'état finance, les cocos de service se disent qu'ils payent des impôts pour ça. Mais la quote part de l'état ne sert qu'au renouvellement de ma flotte, âgée maintenue en état par des bénévoles, mécaniciens, qui usent de tous astuces pour ce faire, sans jamais déroger à la moindre règle de l'art pour maintenir un bateau en état de prendre la mer à des fins d sauvetage. Quand on a dit ça: on ne parle plus des 8000 bénévoles qui ne touchent pas un rond et qui font ça pour les raisons que j'évoque plus haut. S'il fallait payer tous ces bénévoles, que certains appelleraient professionnels uniquement parce qu'ils seraient payés, on les trouverait où ? On les formerait comment, par qui ? Qui aujourd'hui, plus que la SNSM est en capacité de faire ça ? Tu parles du kite surf, kayak, planche à voile, wing foil, et tu as raison d'en parler. Oui ça a augmenté significativeme·le 07 avr. 20:42
tiktak:C’est un pro qui a été secouru.Donc taper sur les bénéfices est encore plus cynique.·le 07 avr. 20:40
tiktak:Taper sur les bénévoles ·le 08 avr. 17:12
07 avr. 2024

Dans cette histoire du Breiz, si objectivement, on avait quelque chose à reprocher de tangible, technique, à l'équipage du CCT de Ouistreham, ça ne me ferait pas plaisir, mais je pourrais comprendre.

Or, il n'en est rien. Si ce n'est que ça permet à quelques mal famés de trouver le moyen d'en rajouter une couche en critiquant une institution dont ils n'ont même pas idée de son organisation, ni de près, ni de loin.

Pinailler sur une longueur de remorque, sur une heure décalée d'écriture de quelques minutes, sur le journal de bord parce qu'un équipage prends garde à la manoeuvre avant d'écrire sur ce journal de bord ce qui se passe, c'est vraiment désolant de vouloir trouver un bouc émissaire à tous prix, surtout quand on ne s'en prends pas aux bonnes personnes.

Bien sûr que oui sur remorquage, il y a toujours une part de risque.
Et la SNSM a des dizaines ou centaines de RETEX sur le sujet, qui d'autre peut en prétendre autant ?


tiktak:Puisque lulu2 te dit que ce n’est pas dangereux…·le 07 avr. 20:45
baronyan:Moi, j'aimerais connaitre le niveau de compétence maritime des jurés et juges qui vont prendre une décision. Comment peuvent-ils comprendre réellement ce qui s'est passé et en tirer des conclusions valables, déjà que ceux qui comprennent ne sont pas vraiment d'accord, sauf pour dire que le patron de la SNSM n'aurait jamais dû être mis en cause..·le 09 avr. 19:52
08 avr. 2024

Après avoir relu attentivement le rapport du BEA Mer, (Ce que -je suppose- tous les intervenants de ce fil ont fait) je ne comprends pas ce qui a pu justifier une garde à vue et des poursuites au pénal !


tang-nard:Je suis d'accord avec toi. Après lecture du rapport, ce que je retiens de ce l'on reproche au patron de la SNSM c'est de ne pas avoir anticipé l'inexpérience du patron du chalutier, la surcharge du bateau et une mauvaise préparation du bateau au remorquage et tout ça dans la nuit et une mer assez forte. ·le 08 avr. 17:32
Lulu2:Il faut parfois lire entre les lignes et prendre en compte d’autres informations, notamment apparues lors de l’enquête judiciaire et du procès. En tout cas, il n’y a aucun lien entre l’enquête du BEA et la garde à vue ou les poursuites.·le 08 avr. 17:57
red sky:Heureusement qu'un procès ne se résume pas à un compte rendu, c'est beaucoup plus complexe.·le 08 avr. 18:03
tang-nard:Éclairez moi sur ce qui a conduit à la garde à vue alors ? ·le 09 avr. 10:18
Calypso2:la garde à vue lors d'une enquete evite que tout le monde s'accorde et ont tous la m^me version des faits ·le 09 avr. 12:22
08 avr. 2024

les stations SNSM de Courcelles sur Mer et Ouistreham sont temporairement indisponibles.

surprenant ?


ecumeur:Deauville la Touques s'est mise en arrêt.·le 08 avr. 14:51
tiktak:Je pense que si le patron du canot tout temps est condamné le mouvement va faire tache d’huile et cela sera justice.·le 08 avr. 17:14
Calypso2:s'il y a condamnation,ça va remuer mais pour que ça change en France ne faut il pas à chaque fois et dans tous les domaines montrer les dents !!! ,c'est dans la culture du pays ,il faut manifester pour obtenir un tout petit poil de rien du tout·le 08 avr. 17:36
08 avr. 2024

Ce que je retiens de cette histoire c'est que l'on risque de ne plus avoir personne qui veuille intervenir pour une assistance ou une détresse de peur de se voir reprocher quoi que ce soit et de voir sa resonsabilité engagée, que soit du côté des professionels comme des plaisanciers, on est en train de perdre la sodilarité du marin...


tiktak:Oui.Tu interviens tu es responsable.Au cross de se débrouiller pour engager la marine nationale.Mais les delais d’intervention vont être tres differents.·le 08 avr. 17:16
08 avr. 2024

Le fond du problème est que les canots de la SNSM ne sont pas réellement adaptés à du remorquage, qui demande des moyens et personnels adaptés.
Pour sauver des vies, il faut un bateau rapide et marin, pour remorquer, un bateau plutôt lent avec une grosse hélice et une plage arrière adaptée...
En cas d'accident sur la route, les pompiers s'occupent des blessés et on fait venir une dépanneuse, pas de mélange des genres.


Calypso2:c'est vrai ·le 08 avr. 18:39
Lady_C:@Fregoli : alors, je te mets un lien vers une photo du canot SNSM de Ouistreham, il est tout à fait visible que rien n'est prévu pour le remorquage.tiens, toi qui est sachant, tu peux me dire ce que peut être la grosse bobine ? scontent-cdg4-1.xx.fbcdn.net[...]8_n.jpg ·le 08 avr. 19:26
alcatorda:Les canots sont prévus pour effectuer des remorquages , ils sont motorisés pour ça. C’est toujours impressionnant de voir la différence de volume entre le canot et un gros chalutier.·le 08 avr. 19:46
Calypso2:desolé , ils remorquent effectivement mais ce ne sont pas des bateaux conçu pour dans le sens architectural ·le 08 avr. 19:56
Lady_C:ils sont conçus pour l'usage spécifique de la SNSM, et il est sûr que l'usage remorquage fait partie du cahier des charges·le 08 avr. 20:27
red sky:Les canots SNSM ne sont pas des remorqueurs, le point de tire est trop en arrière. Ça fait le job sur les faibles traction par beau temps, pas plus.·le 08 avr. 20:42
Calypso2:exactement red sky , le point de tire est tres mal situé ,mais comment faire autrement?·le 08 avr. 20:46
Lulu2:Les canots ont leurs remorques stockées sur une bobine, mais la remorques en service est tournée sur un arceau. Même les CTT n’ont pas de treuil, et encore moins de treuil a tension constante comme les remorqueurs.·le 08 avr. 21:05
08 avr. 2024

Je ne suis pas surpris que des familles portent plainte suite à un tel accident. C'est malheureusement normal

Autant je trouve le rapport du BEA clair et instructif, autant je suis perplexe sur la capacité de la justice à établir des faits et accuser l'un plus que l'autre dans un tel accident. L''excellent film "Anatomie d'une chute" montre que les experts et témoins se trompent souvent, en toute innocence, et qu'un jugement tient finalement à très peu de chose. Des innocents en font parfois les frais.

Dans le cas présent, le BEA établit des faits inquiétants et récurrents concernant la stabilité du bateau, une certaine irresponsabilité de l'armateur ainsi que des lacunes dans la formation des pêcheurs. Il omet par contre de dire si le contrôle administratif du 13 octobre a vérifié ou non l'enfoncement du bateau par rapport à ses marques d'enfoncement. Il est également surprenant que l'armateur et les contrôleurs de l'administration n'aient pas réalisé que les portes de la timonerie risquaient de ne plus pouvoir s'ouvrir à la gite. Quand je vois que la justice met au banc des accusés un patron de canot SNSM, appelé pour une avarie de barre, en lui reprochant de ne pas avoir anticipé l'instabilité récurrente du remorqué et l'inexpérience de son équipage, je suis un peu inquiet sur l'issue du procès.

J'espère au moins que l'armateur et les responsables du contrôle du navire le 13 octobre 2020 étaient aussi au banc des accusés.
J'espère surtout que l'armateur n'est pas partie civile, ce qu'on ne peut pas savoir sur l'article du monde si on est pas abonné...


08 avr. 2024

Les canots de la SNSM, tous, même les semi-rigides sont prévus pour du remorquage, leur limite est connue, c'est la force nominale du biton de remorquage, et on connait même leur charge à la rupture, puisque c'est un test qui est fait depuis bien longtemps lorsqu'un bateau est construit. Sur le prototype, donc le 1er d'une série on casse le biton et on connait la charge à sa rupture.

Ne pas croire que la remorque se fait depuis le touret qui lui ne sert qu'à emmagasiner la remorque. Et on a jusqu'à 400 mètres de remorque embarquée.
@ Lady-C, donc tout faux !


Lady_C:mais non.
je n'ai pas dit que le remorquage se faisait sur le touret, j'ai demandé à Fregoli à quoi pouvait servir ce touret, si, comme il l'écrivait, rien n'était prévu pour le remorquage :-)retour sur le dynema, et on voit un biton de remorquage bien abîmé page 12 www.calameo.com[...]392a479 ·le 08 avr. 20:47
Calypso2:on casse le biton ??, tout de m^me .. les essais sont fait au dynamometre et on tire avec la pleine puissance de traction du bateau ..et en mesure en principe on fait 10 tractions . Mais lui le biton on sait calculer sa force de rupture point besoin de le détruire ·le 08 avr. 20:51
MARILO83:Tu crois que sur les bateaux d'il y a 30 ans, on faisait des calcul par éléments finis ? Et crois tu que dans la construction navale d'aujourd'hui, on soit équipé de ce genre de logiciel. Un biton, c'est un mélange de tube alu avec platines et goussets, sur une structure composite, boulonné avec de l'inox. Alors, oui les essais au dynamomètre, c'est pour les Aff Mar ou BV. Mais c'est tout. ·le 09 avr. 12:35
Calypso2:ah bon , je puis te dire que des bitons de remorquage j'en ai calculé et echantillonné quelques uns ..et ils étaient éprouvé mais non cassé ..et ça fait bien de celà 40 ou 50 ans ..et avant moi aussi ..avant les logiciels on a construit des ponts et même la Tour Eiffel etonnant non ? ·le 09 avr. 12:43
tiktak:T'inquiète Marilo83 Calypso2 sait. mais si tu parles d'expérience, il sait.Dans calcul théorique, que veut dire théorique? les autres ne dites rien...Etonnant non.·le 09 avr. 13:05
James :C'était le métier de Calypso...lui a de l'expérience !Alors Tiktak tu peux ergoter sans aucun argument,ça ne fera pas avancer les choses...·le 09 avr. 13:55
tiktak:Bof, il donne des avis à torts et à travers, pourquoi pas moi?Et je ne vois pas pourquoi je ne croirais pas Marylo83 qui lui a navigué sur un canot SNSM.Les essais destructif, cela existe: exemple crash test des voitures, pourtant tout est calculé avant.Dans modèles numériques, quel est le mot important, les autres ne dites rien...·le 09 avr. 14:00
Calypso2:tiktak ;tu as echantillonné un biton de remorquage ? moi oui ! tu as fais des essais de rupture de ce biton ? moi oui ...alors..laisse moi pouffer aussi à mon tour ... ·le 09 avr. 14:12
thierry0809:L'amiral qui a chargé phiphi a quand même dit à la barre qu'il était passé au sud d'une cardinale nord sans même parler de la hauteur d'eau à l'heure du passage....Encore un bon militaire les doigts sur la couture. Je m'explique cardinale nord sonde à 4 mètres pratiquement 14 mètres à l'heure du passage qui a part cet amiral va prendre nord pour redescendre après travers à la houle????Phiphi navigue depuis plus de trente ans dans cette baie de Seine si il passe sud à la cardinale nord c'est qu'il sait que ça passe.·le 09 avr. 14:17
Polmar:Dans le même style de navigation, j'ai croisé le ferry de Saint Malo qui passait à l'est de la cardinal ouest des Minquiers. 😯 Quel risque imposé aux passagers🥺!·le 09 avr. 15:45
thierry0809:Aucun risque à PM ·le 09 avr. 16:42
Hubert, de Cherbourg:les ferrys de jersey ... à force de couper à Corbières il y en a eu un qui s'est éventré même chose à la nord est minquiers (ou peut être aux ardentes)·le 09 avr. 19:02
ecumeur:Quand on coupe à Corbières (j'avoue, je l'ai fait), et si ma mémoire ne me trompe pas car cela remonte à pas mal d'années, il y a quelques cailloux parfois immergés à parer et cela nécessite quelques précautions.·le 09 avr. 20:13
08 avr. 202408 avr. 2024

Pour info, à titre exceptionnel, l'article du Monde



roberto:Cit. "Quelques mois après le naufrage qui a emporté son fils, Bruno Varin s'est pendu".Quel drame humain absolu tous ces faits.Merci pour l'article. ·le 09 avr. 13:06
09 avr. 2024

Je viens de lire l'article du Monde. Si ce que rapporte leur journaliste est exact, je suis stupéfié par le rapport de "l'expert" qui parait imputer ce drame uniquement au remorquage sans tenir compte d'éléments essentiels que sont l'état du Breizh, l'importance et la répartition des charges, l'inexpérience de l'équipage. On peut raisonnablement penser que si ces 3 points avaient été positifs, ce remorquage aurait été certes difficile, mais le drame aurait probablement été évité.
Une question : un amiral qui a commandé des navires de guerre est il compétent comme expert judiciaire dans un procès où il est question d'un relativement petit navire de pêche en avarie de barre pas en état, surchargé et déséquilibré avec un équipage inexpérimenté remorqué dans des conditions météo difficiles?


J-Marc:Surtout qu'en lisant le rapport du BEA, on peut aussi se demander si le petit navire de pêche n'aurait pas chaviré seul avec le mauvais temps et une mauvaise vague dans ces conditions.·le 09 avr. 10:49
thierry0809:Dans ce procès on recherche un bouc émissaire et on charge celui qui paraît le plus atteignable. C'est une honte!·le 09 avr. 14:20
09 avr. 2024

Pour moi, nous sommes dans une situation où deux mondes se percutent.
Celui de la mer, avec ses traditions, ses difficultés et surtout ses risques.
Celui de la terre avec son confort et surtout son code pénal.
Ici une affaire maritime est jugée par des terriens, qui peuvent n'avoir jamais vu la mer et qui utilisent ce qu'ils connaissent: les textes, mais sans contractualiser 🤬. D'où notre incompréhension à nous un peu ou beaucoup au fait maritime.

J'ai souvenir d'une triste affaire maritime où à l'évocation du contexte de l'événement et du code de Colbert (1681) par l'avocat de la defense n'avait obtenu du juge que le laconique "je ne connais que le code pénal" 😡


Polmar:🤬Contextualiser, pas contractualiser ·le 09 avr. 15:46
Polmar:Pour mémoire le code Colbert n'a été définitivement abrogé qu'en 2006.·le 09 avr. 15:47
09 avr. 202409 avr. 2024

Bonjour,

Les familles n'ont pas porté plainte, ils se sont portés "partie civile" pour avoir accès aux dossiers.

Cinq personnes – un capitaine de la SNSM, le co-armateur du navire, deux fonctionnaires de la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer) et un expert maritime – sont poursuivies pour homicide involontaire et négligence

Pour le patron du canot SNSM, outre les poursuites pour non-respect de la convention Colreg ou négligence du capitaine, chef de quart ou pilote ayant entraîné la mort , il lui est également reproché des faux en écriture , qui concernent les horaires des opérations

Le jugement est mis en délibéré à la date du 4 juin 2024 au tribunal maritime du Havre.

Le procureur de la République a requis
-12 mois de prison avec sursis et une interdiction de naviguer pendant 2 ans à l'encontre du patron du canot de la SNSM
-Six mois de prison avec sursis requis contre le co-armateur
-Une peine de principe a été demandée pour les deux agents de la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer).
-Rien contre l'expert de l'assurance

Voici le résumé des faits cités par le major de la Gendarmerie maritime, puis les positions du propriétaire et de l'expert qui a vu le bateau pour l'assurance avant ce drame.

Le major de la gendarmerie maritime met en cause le bateau, un vieux chalutier en bois de 11 mètres, dont les engins de pêche étaient trop lourds, et pointe l'absence de diplôme du jeune patron et de qualification pour un des deux matelots.
Mais ses mots les plus durs concernent l'opération de remorquage.
"Des changements de cap brusques", un temps trop court, "3’17 pour mettre en place le remorquage, c'était insuffisant", une mauvaise communication avec l'équipage du Breiz, puis "une vitesse trop importante lors du remorquage", le passage par la zone dangereuse des Essarts au large de Langrune, "dangereuse avec des courants forts et des remous".
Enfin plus étonnant, l’équipage de la SNSM, "dont plusieurs bénévoles étaient malades ou dormaient et n'assuraient pas de veille". Rien de tout cela, s’étonne le major, "ne figure dans le journal de bord du capitaine du canot".

Le rôle de l'expert maritime, prévenu lui aussi pour homicide involontaire, est plus difficile à cerner. Il a fait une visite du bateau. "Le but était d'estimer sa valeur vénale, explique-t-il. Je ne savais pas que le propriétaire voulait le vendre. C'était pour l'assurance." Il a bien préconisé de l'alléger. Mais il n'a pas correctement estimé le poids des dragues pour la coquille, pourtant beaucoup trop lourdes pour ce petit chalutier vieillissant

Le propriétaire, un agriculteur devenu poissonnier avec sa femme à Courseulles-sur-Mer. Il achète le bateau en 2013 et en revend la moitié en 2020 à Quentin, le jeune patron qui décèdera dans le naufrage. "Il m'a dit qu'il allait avoir son diplôme et qu'en attendant il avait une dérogation" explique-t-il. Quentin embarque avec deux matelots, dont un qui n'est pas qualifié, et par gros temps. "Il voulait y aller, la coquille c'est 80% du chiffre d'affaires, se dédouane le co-armateur. Et il avait l'air de s'y connaitre".


09 avr. 2024

La plupart des pêcheurs n'ont pas de notion de stabilité, ce n'est au programme que du 500, et même là c'est laborieux pour la plupart.
Il suffit de faire un tour dans un port côté mer pour s'en rendre compte, aucun n'est dans ses lignes, et encore on ne parle pas du poids de la pêche.
Ça m'a toujours interrogé de la manière dont certains passent le CSN.


09 avr. 2024

bonjour ,
n'oublions pas les sauveteurs qui ont péri en mer en essayant de sauver parfois des imprudents


09 avr. 202409 avr. 2024

Tout à fait Tabouo

Les derniers en date en 2019 trois sauveteurs ont peri aux Sables d'Olonne.

Encore très présent dans l'esprit des sauveteurs en mer.

Personne n'a fait de procès !


09 avr. 2024

Un élément important dans ce sauvetage est le mal de mer sur le canot de la SNSM: "Le major a aussi incriminé l'action de la SNSM lors du remorquage fatal: l'absence de veille par les équipiers du canot SNSM dont "cinq étaient malades, et trois dormaient"
Le mal de mer annihile tout sens d'analyse de discernement et de prise de décision. Seul les gens sujets au mal de mer, et ils sont plus nombreux qu'on ne l'imagine, savent que ça rend inopérant et que ça retarde toute prise de décision.


09 avr. 2024

Rendez-vous début juin, car pour l'instant, les peines ont été requises, pas prononcées.
Donc on ne s'emballe pas, même si...


09 avr. 2024

Dans cette histoire rien ne va

1/ le bateau de pêche ne respectait aucune règle : stabilité, position administrative de l'équipage, diplômes, poids. Rien
2/ le bateau de pêche était mal entretenu.
3/ le BEA fait appel a deux experts l'un dit que le remorquage est normal. L'autre pas. On ne présente que l'avis négatif au tribunal.
4/ on reproche à un équipage d'avoir le mal de mer par F6 mer agité, BMS annoncé. C'est une blague? Et on appelle faux en écriture le fait de ne pas tenir le JDB à la minute près. Mais un CTT ce n'est pas le CDG bordel. Il faut vraiment être militaire pour oser dire une chose pareille.
5/ on reproche un manque de communication, mais sur le chalutier, c'était censé être des professionnels à même de communiquer, c'est bien ce qu'à dit le patron SNSM.

Qui a autorisé ce bateau à sortir en pêche? On parle de coquille c'est très surveillé. Qui a déclenché la SNSM et ose maintenant dire qu'ils étaient incapables? Qui contrôle la compétence de la SNSM ?

Surtout où était la gendarmerie maritime qui dispose de moyens de sauvetage également.
Pourquoi ne sont-ils pas intervenus?
Pourquoi ont-ils préféré envoyé en pleine nuit des bénévoles?

Etait-elle trop occupée à ne pas répondre aux SOS de migrants dans la Manche

Où sont ces gens au tribunal?

Franchement c'est écoeurant. Je crains que beaucoup de stations SNSM ne sortent plus, un hélitreuillage fera bien l'affaire dans bien des cas et s'il est mal fait, c'est l'armée personne ne fourbera son nez dans l'affaire.

Les risques juridiques sont trop grands, les risques physiques l'étaient déjà mais cela tout ce beau monde s'en fiche. C'est inquiétant. En cas de problème, qui viendra?

Le procureur fait le réquisitoire au nom de tous.
Moi un réquisitoire pareil ne me représente pas.


ecumeur:@TiktakJe comprends ta colère, mais cela ne doit pas empêcher d'être lucide.Tu interroges pour savoir qui a autorisé le Breizh à sortir, qui a déclenché la SNSM, où était la gendarmerie maritime et pourquoi n'est elle pas intervenue.L'appel du Breizh en avarie de barre a été traitée par la CROSS qui naturellement dans ce contexte a déclenché la SNSM qui est équipée en canot dédiés et équipages ad hoc. La station de Port en Bessin contactée en premier n'a pas accepté de sortir en raison de la météo semble-t-il (ne pas oublier que Port en Bessin assèche à basse mer et que l'entrée par mauvais temps avec un bateau en remorque peut être quelque peu acrobatique, au point que le canot de Ouistreham a décidé de rejoindre ce port accessible sans problème). Ce n'est pas la gendarmerie maritime qui intervient dans le choix des intervenants. Elle dispose d'un bateau, peut être basé au Havre (je ne me souviens pas), qui peut intervenir dans une procédure d'assistance, mais dont ce n'est pas la vocation première, tout comme la vedette des douanes, de caractéristiques assez proches de celles de la gendarmerie maritime.On peut rappeler que les familles des victimes n'ont pas attaqué la SNSM à laquelle ils ne reprochent rien. J'ai même lu que lors de l'inhumation, les cercueils étaient portés par des sauveteurs de la SNSM.On peut espérer que d'ici le mois de juin, les juges prendront réellement en compte la totalité des données.·le 09 avr. 13:59
ecumeur:Je complète mon post.J'ai navigué pendant plus de 40 ans dans ce secteur et j'ai vu maintes fois un canot de la SNSM ramener un chalutier en remorque. Quant au major enquêteur qui reproche dans son rapport au canot de la SNSM son passage dans le secteur des Essarts de "forts courants avec des remous". Le plateau des Essarts en face de Langrune est aux alentours de la cote zéro et je doute que le canot de la SNSM se soit engagé au dessus du plateau. Par ailleurs, les courants dans ce secteur ne sont pas plus forts que sur l'ensemble de cette côte. Le terme de "remous" me semble également très étrange.Je suis allé voir les informations sur l'Amiral expert. Il a fait sa carrière dans les sous marins, a commandé deux sous marins nucléaires et terminé sa carrière comme commandant de la base de Toulon. Les "fortunes de mer" font partie de ses compétences indiquées comme expert. Comment sont elles contrôlées avant de lui confier un dossier? That is the question!·le 09 avr. 14:12
red sky:Beaucoup d'affirmations populistes et de raccourcis qui prouvent un manque de discernement de d'expérience.·le 09 avr. 14:33
09 avr. 2024

L'avantage sur Héo, c'est que certains font tout, enquêteurs et juges... même Dieu n'arrive pas à leur niveau,ils savent tout sur tout...
Le tribunal devrait avoir ces forumeurs dans le prétoire,on ne perdrait plus de temps,hi hi hi


tiktak:James, il ne s'agit pas de juger. Il s'agit de s'offusquer qu'un patron de CTT risque un an de prison pour être aller porter secours. Même s'il était avéré qu'il ait commis des erreurs ce qui est loin d'être évident ici.Cela pose un problème éthique. Imagine, tu réponds à un Mayday et le cross t'engage sur une manoeuvre. Par exemple récupérer un équipage de voile légère qui se trouve à côté de toi.Tu interviens, la mer est pas terrible tu assommes un gars, il meurt. La famille porte plainteIl y a enquête, ton journal de bord n'a pas été rempli à l'heure, tu as fait une manœuvre de récupération qui n'est pas celle des livres de la Royale, on te colle en procès parce que tu as estimé sur le moment que c'était la meilleure solution. La République requit 1 an de prison contre toi. Tu deviens un meurtrier.Au yeux de la Loi tu es responsable. ·le 09 avr. 15:20
Lulu2:Il ne faut pas se focaliser sur la peine de 12 mois. Si jamais elle était confirmée ce qui est peu probable, elle ne serait pas exécutée. Ce qui me semble plus grave, c’est l’interdiction de naviguer pendant deux ans qui interdit de participer aux opérations à la SNSM, et surtout l’accroc fait dans la réputation du patron et de la station. Même si les condamnations ne sont pas prononcées, ce dernier point restera durablement. C’est le plus dur.·le 09 avr. 15:50
Prospero:12 mois avec sursis. Et la station se retrouve sans patron. ·le 10 avr. 06:30
09 avr. 2024

Paix aux victimes. Compassion pour leurs familles.
Et soutien inconditionnel aux intervenants de la SNSM.

Se retrouver jugé à la suite d'une action de sauvetage (qui plus est, bénévole), c'est pour moi INACCEPTABLE.

Contrevenir à ce principe, c'est ouvrir en grand la porte du "quant à soi" :
- ne pas s'arrêter sur la route en cas d'accident pour porter secours aux victimes. On pourrait mal faire et cela pourrait nous être reproché.
- ne pas donner suite à un appel de détresse reçu par VHF. Il suffira de dire qu'on a pas entendu.
...

Est-ce vers cette société que nous voulons aller ?

Il y a 3 ans, mon père a eu une opération bénigne. Le chirurgien s'est trompé et a coupé "un mauvais tuyau".
Le lendemain de l'opération, le chirurgien a reconnu son erreur et a présenté ses excuses à mon père qui lui a répondu qu'il ne lui en voulait pas.
Ce jour là j'ai compris la responsabilité que prenaient les "aidants" et le vrai sens de l'expression : "l'erreur est humaine".
L'idée de voir le chirurgien dans un tribunal nous aurait été insupportable.
Après 7 mois d'hospitalisation et une nouvelle opération, le mal était "réparé".

J'ai lu le BEA (c'est super instructif) et ne commenterai pas.
Par contre je crois qu'il faut tenir à des principes, et dans le cas présent, j'ai le sentiment qu'il y en a un qui se fait piétiner, c'est celui de la solidarité.


Lulu2:@oursin. A la base, ce n’était pas un sauvetage, mais une assistance qui a mal tourné. Pour filer ta comparaison, c’est comme si tu te faisais remorquer sur l’autoroute et que dans un virage glissant, le dépanneur t’envoyait dans le décor. Ce n’est pas comme si tu avais défoncé la porte de ton voisin pour le sauver des flammes et que ce dernier te demandait de rembourser la porte.·le 09 avr. 16:07
MARILO83:Lulu, à tu déjà vu une dépanneuse auto sur l'eau, dans 2 ou 3 mètres de creux ? Ce n'est pas le bateau de la SNSM qui a coulé. C'est celui qui était remorqué. Si une dépanneuse tracté une bagnole pourrie, avec une corde, en montagne, avec des montées et des descentes, avec un conducteur inexpérimenté, et que la bagnole pourrie aille au talus, est ce que tu seras offusqué ? Tu penseras peut-être que le dépanneur est mauvais ? ·le 09 avr. 16:12
tiktak:Lulu ta comparaison est profondément fausse.1/ le dépanneur est payé pour intervenir et il dispose d'un agrément pour intervenir sur l'autoroute, agrément qui lui impose d'intervenir. Ces dépannage sont très chers. Il sont souvent accompagné par les services de la gendarmerie.2/ En cas d'accident de la route, il n'y a pas de procès sauf s'il y a faute, et la faute suppose l'intentionnalité (cf l'affaire Dussopt qui lui s'en tire étonnant non?). Ici les "fautes" pointées sont:-des équipiers souffrants du MdM-le non respect d'une cardinal prévu pour les tankers- une écriture dans le JdB pas fait à la minute prèsOn ne parle pas d'un dépanneur qui roule pris de boisson ou en excès de vitesse ou à contre sens. On parle d'un accident du à par exemple du verglas alors que le dépanneur roulait prudemment.3/ Le canot SNSM n'a aucune obligation d'intervenir. Une intervention par un autre moyen SAR était possible mais le bateau aurait été perdu.4/ Un BMS était prévu le CTT ouistreham est intervenu pour sortir de la merde un équipage qui sinon allait perdre son bateau. Et il pensait avoir affaire à des professionnel de la mer.Donc non ta comparaison ne tient pas. Définitevement pas.Si tu veux comparer, c'est comme ci tu intervient sur un malaise dans la rue, que le type meurt et que l'on te condamne car quand tu as appeler les secours, tu t'es trompé d'un numéro en désignant l'adresse et que ton massage cardiaque était un peu rapide.C'est honteux.·le 09 avr. 16:18
Lady_C:Pas de remorquage de voiture sur l’autoroute, plateau obligatoire·le 09 avr. 16:21
oursin:Merci Lulu pour la précision.Reste que se retrouver au tribunal suite à une opération d'assistance (d'un bateau en avarie de gouvernail dans force 6), ca passe pas pour moi.Sinon demain, quand on me demandera de remorquer un navire en détresse, ben je préfèrerais ne pas à avoir dans un coin de ma tête le fait que si ca tourne mal (comme les autres je suis pas infaillible), ca peut finir devant un juge pour bibi.·le 09 avr. 16:20
Calypso2:Je redis d'après la loi et au dire de la SNSM le skipper remorqueur devient responsable du bateau remorqué et de son équipage ·le 09 avr. 17:08
tiktak:et ?Donc aux yeux de la Loi il faut être fou pour faire patron de canot SNSMDès qu'un requérant porte plainte tu es certain de finir au tribunal.Ce n'est pas possible.·le 09 avr. 17:35
Pytheas54:Non Tiktak. Il n'y a pas eu de plainte (sans doute confusion avec le fait de se porter partie civile). La justice peut se saisir d'elle même quand il y a mort d'homme, ce qui doit ête la norme dans un pays de droit·le 09 avr. 17:39
tiktak:Et bien d'autant plus. C'est encore plus grave.Si a chaque accident mortel dans lequel intervient la SNSM il y a enquête, les bénévoles vont tous débarquer. Et ils auront raison·le 09 avr. 17:48
red sky:c'est encore heureux qu'il y ait enquête pour connaitre les circonstances.·le 09 avr. 17:52
Calypso2:j'ai un copain patron local de la SNSM un jour en reunion il fait connaitre qu'il est a la recherche d'un bénévole qui aurait comme mission de s'occuper des plaintes deposées par les personnes secourus car lui passait trop de temps sur ces dossiers ...donc s'il y a un juriste dans la salle!! ·le 09 avr. 18:14
09 avr. 2024

Perso, je pense que le mal est fait. Que la peine soit confirmée, ou pas,même si je ne me fais guère d'illusion. Et tant mieux si je me trompe.

Personne ne sait ici les conditions de garde à vue, à charge, l'equipière ce soir là si elle pouvait parler en ferait bondir quelques uns. Traités comme des voyous !

Mais je vois bien la p'tite musique de ceux pour qui il faut un coupable, et puis après tout, un an avec surci, pas si grave....bah voyons !!!

Ça ne m'arrivera pas. J'ai mis sac à terre définitivement, et désormais, je n'entends rien,ne vois rien, ma VHF capte mal, on antenne est de mauvaise qualité, et comme je l'ai dit dès le début, à société de merde, société de merde et demie.

Pour ma part, puisque c'est comme ça, chacun se demerde tout seul. Comme ça, y'aura pas de procès contre celui qui aura voulu aider.


thierry0809:Tu as tout à fait raison la garde à vue a été odieuse comme si il arrêtait des délinquants de droit commun, une honte.Dans l'équipage il y avait un ancien gendarme qui a eu honte pour ces collègues. Enquête a charge exclusivement. ·le 09 avr. 16:50
09 avr. 2024

" ne pas s'arrêter sur la route en cas d'accident pour porter secours aux victimes. "
Non-assistance à personne en danger, évidemment sanctionné par la loi.

Je voudrais faire un parallèle. Prenez un chef d'établissement, par exemple un principal de collège. Un élève chute dans les escaliers et se tue lors d'un déplacement de la classe. Ou alors, un élève se tue à la suite de la casse d'un agrès dans le gymnase. Ce principal passera en correctionnelle après un enquête approfondie: a-t-il scrupuleusement appliqué toute la réglementation. La famille se constituera partie civile pour avoir accès au dossier, sans nécessairement porter plainte. Elle veut avoir la vérité. S'il y a un tout petit manquement à toutes les normes et règles (sans tenir compte par exemple des finances du collège pour faire exécuter des travaux, ou un petit retard dans le passage d'une commission de sécurité), le procureur (ou le substitut) va demander l'application (stricte) de la loi: c'est son travail. Les avocats plaideront en faveur de l'inculpé présentant toutes les circonstances atténuantes. Mais ce sont les juges qui vont apprécier la totalité du dossier.
Etre inculpé ne veut pas dire être coupable.
PS Les milliers de chefs d'établissement ne se mettront pas en grève si une peine (souvent de principe, en cas de manquement mineur) est prononcé. Il savent les risques qu'ils encourent en faisant ce métier, même si la grande majorité des citoyens l'ignorent...


tiktak:Toi il faut encore que tu racontes des imbécilités crasses.Le Principal de collège n'est pas bénévole. Il est très bien payé pour assumer ses responsabilités et dispose de service pour l'aider? Ce n'est pas un bénévole qui se lève la nuit pour aller dans un avis de vent frais porter assistance. Le Principal dispose d'une formation juridique et au moindre doute il se couvre avec les services juridiques du Rectorat. Tout est bordé. Il n'est pas dans des creux de deux mètres. Le Principal quand cela va mal, il est soutenu par sa hiérarchie. Et il dispose d'un syndicat le SNPDEN UNSA qui fait la pluie et le beau temps. Quand il n'y a pas d'argent les installations fermentQuand la commission de sécurité donne un avis il le suitPar ailleurs dans les deux cas que tu cites, ce sont les professeurs qui vont être poursuivis pas le Principal.Tu n'y connais rien mais tu causes.Et au final sur le fond oursin a raison, la judiciarisation dans l'EN a fait du mal: les voyages ne se font plus, les sorties ne se font plus, beaucoup de sports ne se pratiquent plus, on ne fait plus d'expérience en sciences, il n'y a plus de machines dans les ateliers, même des ciseaux, on ne s'en sert plus qu'avec apréhension... Bref, le risque stérilise tout.Après des donneurs de leçons comme toi viennent se plaindre de la qualité des cours.Il ne faut pas manquer d'air.Rien n'oblige à intervenir en mer. Si on ne se sent pas en capacité d'intervenir, on le dit au cross.On accuse réception du Mayday ( ou on accuse sa radio de ne pas capter, encore plus simple) puis on déclare ne pas être en capacité d'intervenir. Dans le fond c'est ce qu'aurait du faire le CTT puisque d'après le Procureur ils ont tout fait mal et étaient mauvais.Dernière chose. ici on ne parle pas de jugement on parle de réquisition et cette réquisition elle se fait en ton nom en mon nom en notre nom à tous.Ce réquisitoire, c'est une gifle à tous les secouristes volontaires.·le 09 avr. 16:46
oursin:Oui, tu as raison. Mais non, le parallèle n'est pas faisable pour moi.Un chef d'établissement, c'est son métier d'avoir un établissement qui respecte toutes les règles. Et je trouve normal que suite à un accident il y ait enquête ET jugement.Dans le cadre de secours en mer, on a des bénévoles qui sont volontaires pour effectuer des sauvetages et assistances. Ils se forment au mieux mais si à la moindre erreur on leur tombe dessus, ca ne va pas.Le résultat final risque de se retrouver avec une pénurie de bénévoles, et on ne pourra alors ne blâmer que nous-même.·le 09 avr. 16:54
tiktak:Tout à fait oursinLa première mission d'un Principal c'est de faire respecter la Loi et les règlement dans l'EPLE dont il a la charge.Encore faut-il le savoir.Si Pytheas avait voulu faire une comparaison viable, il aurait parlé d'un maire de commune rural. Avec pour conséquence que dans les petits villages plus personne ne veut être maire!·le 09 avr. 16:58
Pytheas54:Le fait d'être salarié ou non n'a rien à voir. Le principal a accepté une mission, le patron de la SNSM a accepté une mission (qu'il pouvait refusé), tout comme un maire. D'autres exemples: un chirurgien, un maître-nageur, un conducteur SNCF, un pilote d'avion, un chef d'entreprise vis-à-vis de ses salariés etc...Le fait d'être bénévole n'exonère pas d'avoir à suivre les règles implicites ou explicites de "bonnes" pratiques, C'est la tâche de la justice de trancher s'il y a faute ou pas... ·le 09 avr. 17:21
tiktak:Tu lis ce que l'on écrit ou tu le fais exprès? La vache quand on mets des phonèmes dans l'ordre tu as du mal à suivre.Le Principal, ou le chirurgien il est payé pour son travail et aussi pour la responsabilité qu'il prend.Qui ferait Principal bénévolement? Personne.Tu le vois le problème.Et puis ici dans cette histoire, il n'y a pas eu faute de la part de la SNSMLe chalutier pourri c'est pas euLe chalutier surchargé c'est pas euxLe patron de pèche sans diplôme et sans expérience, c'est pas euxLes porte étanches pas fermé c'est pas euxLe CTT n'a pas respecté une cardinal destiné aux tankers afin d'éviter une mer de travers c'est autorisé. Le journal de bord n'a pas été rempli dans les règles avec un équipage malade cela se comprend. Que des familles dans la douleurs portent plainte c'est moche mais cela reste humain mais que des personnes non concernées viennent cracher sur un patron de CTT c'est vraiment vilain.Je vais te dire comme pour l'enseignement. Vas-y montre nous.Moi un canot tout temps je ne suis même pas capable de le démarrer.·le 09 avr. 17:33
Pytheas54:Ta petite vendetta ne me fera pas perdre mon calme.La justice , heureusement, ne se préoccupe pas du statut salarié ou non de la personne. Tu affirmes qu'il n'y a pas eu de faute(s). Moi je n'affirme rien, n'ayant pas accès au dossier. C'est à la justice de se prononcer. Comme je l'ai déjà dit, qu'elle soit saisi de l'affaire n'est pas en soi un scandale. Au plan plus général, je veux vivre dans un pays de droit, où la clameur populaire ou la réputation ne décide pas qui est coupable ou qui ne l'est pas. Ce qui me consterne, c'est la confusion dans les esprits entre assignation devant un tribunal correctionnel et culpabilité. ·le 09 avr. 18:33
tiktak:Tu n’es pas capable de comprendre ce qu’est un principe et tu parles d’etat de droit. Franchement tu imagines ce que vis ce capitaine de CTT? Arrêté comme un voleur, traiter de faussaire et de meurtrier et comble de tout contre qui est requis la plus grosse peine.Tu confonds requisition et jugement.Tu ignores qu’une enquête ne signifie pas une mise en examen et qu’une mise en examen ne debouche pas toujours sur un procès et qu’enfin au proces.Ce qui est en cause ici c’est la position du Parquet.Tu interviens sur un sujet sans rien connaitre. Contrairement à toi j’ai lu l’intégralité du rapport BEA dès sa sortie. Parce que je lis tous les rapports du BEA mer. Ce rapport ne met pas en cause le CTT a aucun moment.La vérité c’est qu’une foi la SNSM dissoute un gros marché pour les assureurs privés et les remorqueurs privés va s’ouvrir.Car après un procès pareil. Plus personne ne va lancer une remorque.·le 09 avr. 18:45
Lulu2:+1 Pour les deux post Pythéas·le 09 avr. 19:08
Pytheas54:Comme tu lis tous les BEA MER, tu as dû sauter par mégarde la phrase suivante, en tête de chaque rapport"..l’analyse de cet événement n’a pas été conduite de façon à établir ou attribuer des fautes à caractère pénal ou encore à évaluer des responsabilités individuelles ou collectives à caractère civil."Quant au reste de ton délire...·le 09 avr. 18:53
tiktak:Je l’attendais celle-là Tu as lu l’enquête du BEA sur cette affaire ?Oui ou non?·le 09 avr. 19:57
Pytheas54:C'est comme l'hypothèse du continu.... Indécidable·le 09 avr. 20:12
tiktak:OuiOu non·le 09 avr. 20:17
Pytheas54:Je me sens un peu comme le chat de Schrödinger ...Ma réponse est celle d'un autre Françoiswww.ina.fr[...]e-eleve ·le 09 avr. 20:27
tiktak:Donc c’est non.Merci c’est tout ce que je voulais savoir.Tu donnes ton avis sans avoir fait l’effort de lire.La déontologie de la Recherche ne t’étouffe pas.·le 09 avr. 20:49
Pytheas54:Une affirmation, ça se démontre...enfin, je croyais. Surtout de la part d'un agrégé de maths...·le 09 avr. 21:07
tiktak:Tu affirmes que l’assertion selon laquelle tu n’airais pas lu le rapport avant d’intervenir ici serait fausse.Applique-toi tes principes: démontre-le.Pour ma part, ta parole me suffisait. Ton exigence de preuve montre que tu n’accordes aucun crédit à ta parole.C’est noté.Une dernière chose. Pense à envoyer le nom de ton bateau aux stations de baie de Seine qu’ils sachent à quel genre de procédurier ils ont à faire si ils sont déclenchés pour toi.L’éthique c’est d’assumer ses paroles.Moi je defends que les equipages SNSM mais aussi les maires agents hospitaliers medecins pompiers policiers professeurs etc bénéficient de la protection que doit la Republique aux personnes exerçant une mission de service public et qui s’exposent pour le bien de tous.Je le demande car je sais que je leur suis redevable.Chacun son éthique. Sont-ce deux phonèmes qui assemblés font sens pour toi?·le 10 avr. 10:45
Pytheas54:Je te dénie simplement le droit d'exiger une réponse, étant donné ton attitude. Quant au reste, nous divergeons, tout simplement. Un bénévole de la SNSM a droit à toutes les garanties offertes aux citoyens de ce pays. J'espère que la SNSM fournit une assurance garantissant une aide juridique à ses bénévoles. Je cotise à la SNSM depuis des décennies et je vais bien sûr continuer à le faire, ma voiture porte l'autocollant de l'année, je garde la carte postale que m'envoie tous les ans le patron de la station de Trélevern comme fidèle donateur. PS Je n'ai personnellement jamais intenté la moindre procédure. Je fais confiance au tribunal maritime pour trancher des responsabilités dans cette très douloureuse affaire, pour ce patron comme pour ces familles...·le 10 avr. 13:30
Woodcutter56:Les différences sont les suivantes : 1 - les principales sont payés par l'état (éducation nationale). Pour la SNSM se sont des bénévoles2 - pour les collèges le matériel est financé par les régions (l'état). Pour la SNSM se sont principalement les Dons.3 - le mobilier et l'immobilier d'un collège appartiennent à l'état. Ici le matériel en cause (défectueux et mal entretenu, géré par des personnes inexpérimentées) et appartenait à une entreprise privée donc ni à la SNSM en tant qu'asso ni en privé par ses membres...4 - J'irai aussi jusqu'à dire que le plus grosse différence c'est que le principal d'un collège peut vite rejeter la faute plus haut car il n'a qu'à suivre des procédures. Ici ce n'est pas le même feu de l'action.Espérons que le jugement prenne en compte ces faits.·le 11 avr. 20:29
Pytheas54:Juste un détail. Un principal de collège ou un proviseur ne peut PAS rejeter le faute sur un supérieur ou sur un manque de financement. Il est responsable à 100%. L'état n'est pas fou, et se protège bien !Pour le reste, ce n'est pas pertinent...·le 11 avr. 21:00
Woodcutter56:@Pytheas54 : Petit détail qui n'en est pas un... le principale ou le proviseur peut rejeter la faute bien au contraire! On peut avoir deux cas : 1 - Le défaut de surveillance.Aux termes de l’article L 911-4 du Code de l’Education, « Dans tous les cas où la responsabilité des membres de l’enseignement public se trouve engagée à la suite ou à l’occasion d’un fait dommageable commis, soit par les élèves ou les étudiants qui leur sont confiés à raison de leurs fonctions, soit au détriment de ces élèves ou de ces étudiants dans les mêmes conditions, la responsabilité de l’Etat est substituée à celle desdits membres de l’enseignement qui ne peuvent jamais être mis en cause devant les tribunaux civils par la victime ou ses représentants.2- Le défaut d’organisation du service public : D’une manière générale, il s’agit d’un déficit de moyens humains ou matériels, voire d’une mauvaise répartition desdits moyens.La compétence du juge judiciaire est écartée lorsque le préjudice subi est indépendant du fait de l’agent.Ainsi, en cas de défaut d’organisation du service public, c’est l’administration en la personne du Recteur d’académie qui sera responsable. donc l'ETAT pas le principale/proviseurDonc c'est bien plus pertinent que ce que vous avancez bien au contraire!·le 11 avr. 21:43
Pytheas54:Le 1° est sans objet en ce qui concerne cette triste affaire. Pour le 2°, l'état ne reconnaît (pratiquement) jamais qu'il est responsable d'un déficit de moyens humains ou matériels... Il y a de nombreux exemples...·le 11 avr. 22:45
Lady_C:@woodcutter. ce serait bien d'être précis
financement des lycées : région
financement des collèges : département
financement des écoles maternelles et primaires: commune les salaires des enseignants : Etat
les salaires des autres personnels : variable pour la SNSM, c'est là
www.snsm.org[...]022.pdf ·le 12 avr. 12:12
09 avr. 2024

Dans un post, il est indiqué que dans son rapport,l'amiral aurait mentionné comme une faute que le canot de la SNSM soit passé au sud d'une bouée cardinale nord.
Il s'agit sans aucun doute de la bouée des Essarts qui marque la limite nord du plateau des Essarts, mais il y a une large marge qui permet de passer sans risques, ce que font les pratiques du secteur. Ce qui est une obligation avec un gros navire est un signal pour les petits.


thierry0809:Comme je l'ai déjà dit les doigts sur la couture. Par contre on couvre des violeurs en virant les victimes, la grande muette ,c'est plus simple comme ça.·le 09 avr. 16:57
09 avr. 2024

Je n'ai pas assisté à l'audience.

Il me semble que les avocats peuvent/doivent poser aux témoins, experts et entendus toutes les questions en rapport avec l'affaire qu'ils jugent pertinentes.
L'avocat de la défense avait-il les compétences maritimes, la pugnacité la volonté et le courage pour bousculer et tirer les vers du nez de tous ces entendus à charge, malgré leur titre et grade?

Un très bon avocat peut vous sauver la mise, même si vous êtes responsable, et éventuellement coupable😯


tiktak:En effet c'est aussi là le problème.Avec ce procès, on utilise nos dons pour devoir défendre un homme courageux qui devrait pas être là.·le 09 avr. 17:49
red sky:Parfois, la défense fait le choix de prendre un avocat pénaliste pour trouver la faille, il y a assez peu d'avocats spécialistes du maritime, et la plupart défendent les grosses compagnies.·le 09 avr. 17:55
Calypso2:ce qui m'interpelle c'est en quoi ce tribunal est competent pour juger cet accident maritime .Qu'est-ce que ces juges connaissent de la mer? j'aurais compris s'il s'agisait d'un tribunal "maritime" mais là ?? qu'ils jugent le droit ok , mais dire que la mer était mauvaise à tel endroit et qu'il aurait dû passé ailleurs etc ... on parle d'incompetence elle est aussi du coté du tribunal ·le 09 avr. 18:22
Polmar:@Red Sky: c'est tellement plus simple d'obtenir la relaxe sur la forme que sur le fond ! Mais les familles des victimes ne peuvent trouver cela juste: elles n'obtiennent pas de réponses à leur angoisse: qui est réellement responsable?·le 09 avr. 18:34
Pytheas54:Capypso2: il passe devant un tribunal MARITIME !!!!·le 09 avr. 18:36
Calypso2:ah ok je n'avais pas vu ça ,donc rien a dire de ce coté ·le 09 avr. 19:06
ecumeur:Il y a, je crois 5 juges dont deux professionnels de la mer.·le 09 avr. 20:17
red sky:@Polmar; le DE et le juge d'instruction ont la plupart du temps l'intime conviction de qui est responsable, ensuite c'est la justice qui décide.·le 09 avr. 20:19
red sky:@calypso; c'est pour ça que c'est au Havre.·le 09 avr. 20:20
Calypso2:ok compris merci·le 09 avr. 20:44
09 avr. 202409 avr. 2024

En rapport avec le rapport de la DEA, remorquer un bateau en avarie de barre c'est vraiment chaud.
Dans le sens que dans ce cas la barre du bateau remorqué sert à maintenir le bateau dans l'axe du cable de remorque. Une remorque par mer forte se tend et se détend de manière trés brutale.

Si la barre ne fonctionne pas et si le bateau remorqué se met (par exemple à cause d'une vague) à un certains angle par rapport à l'axe du cable de remorque, la force exercée par celui quand la remorque se tend brutalement ne sera plus dans l'axe du bateau, et dans le pire des cas, fera chavirer le bateau remorqué.

Le pire des cas serait quoi ? Par exemple un bateau d'une stabilité précaire et avec un point de remorque situé haut. Ce qui est le cas de ce bateau semble-t-il.

D'ou me vient l'expérience qui me permet d'en parler ? Lorsque j'étais mono aux glénans, on embarquait les stagiaires à Concarneau sur tout ce qui flotte (Folavoahl, Dogres ou cottres) et on les remorquait avec un bateau de pêche reconditionné en bateau de "liaison" (l'archipel et le Penfret pour ceux qui se souviennent) pendant 10 miles jusqu'aux Glénans. J'ai officié des deux côté, côté remorqué et côté remorqueur. Un remorquage est une opération délicate. Obligation d'avoir quelqu'un à la barre sur le bateau remorqué, un mono dans notre cas.

En fait le bateau lors de l'appel de détresse n'était pas en danger imminent si je comprends bien. En avarie de barre et "ancré" sur un bâton de drague comme le rapport l'indique. Les jeunes à bord indiquent à la radio qu'ils embarquent de l'eau sur la plage arrière lorsqu'ils sont en attente des secours. Cela indiquerait, et c'est logique, que le bateau est ancré "par l'arrière", du côté ou se trouve l'équipement de pêche.
Si c'est le cas, idéalement l'équipage du bateau de pêche aurait du frapper un bout sur la bite d'amarrage de la plage avant, avec ce bout faire un noeud de bosse sur le bout du bâton de drague et laisser filer un peu le bout du baton de drague de manière à faire pivoter l'avant vers la mer. A ce moment le bateau aurait pris la mer de l'avant et donc arrêté d'embarquer des lames (de leur propre aveu l'équipage indique qu'il a peu d'expérience).
L'équipage du bateau en panne de barre aurait pu embarquer à bord du bateau de la SNSM et laisser sereinement leur bateau "à l'ancre" en attente que la mer se calme pour procéder aux réparations de l'hydraulique du système de barre.
La question que je me pose est pourquoi les 3 jeunes n'ont pas évacué le bateau quand celui ci à commencé à couler. Juste une hypothèse, je ne connais pas ce bateau. Est-il possible que la sortie du poste de timonerie soit vers l'arrière ? Si oui comme d'après le rapport le bateau a coulé rapidement vers l'arrière, dans le cas ou ces 3 jeunes était équippés de gilets il est possible que ces gilets les ai empêché d'évacuer par l'accès de la timonerie déjà engloutis (je n'ai pas lu le rapport DEA jusqu'à la fin, donc c'est peut-être évoqué dans les conclusions).
Le rapport indique que le comportement du bateau remorqué n'était pas "normal" depuis le début. Un bateau en avarie de barre ne peut être remorqué "normalement" à vitesse élevée d'après mon expérience, d'autres auront d'autres expériences et me contrediront, c'est à ça que sert un fil de discussion entre gens bien élévés. Entretemps je termine la lecture du rapport du DEA...
P.S.: OK, les conclusions indiquent que le bateau remorqué était visiblement instable et que le remorqueur aurait du en tenir compte. La rencontre de deux incompétences en quelques sortes (côté remorqué et côté remorqueur). Pour moi ça ne fait que me conforter dans mon opinion du début qu'il faut professionnaliser le secors en mer et pour cela imposer à tous les usagers de la mer une sorte de "taxe sauvetage" pour financer ce personel bien qualifié, entraîné et trié sur le volet.


tiktak:Abandonner le navire avec un BMS prevu, c’etait perdre la pêche et perdre presque surement le navire.. Le Patron l’a dit il ne se voyait pas leur ordonner de jeter la pêche.Après une affaire pareille, les navires ne seront plus sauvés. Et les helicos vont voler. C’est mon hypothèse.Bien sûr aucune pêche ne vaut la mort. Mais la perte du navire et ou de la pêche pour un équipage raide c’est la mort sociale.·le 09 avr. 18:56
Pierre3:Port en bessin est sous le vent des coups de vent d'ouest et sud ouest, pour nord-ouest c'est effectivement chaud, le pire étant pour les vents de nord.·le 09 avr. 20:08
09 avr. 2024

Personnellement je trouve cette américanisation de la justice épouvantable. Qu'il y est un rapport d'accident soit, ça peut améliorer les équipements et le savoir faire de tous, mais que ça se termine devant un tribunal je trouve cela très discutable et malsain. En aucun cas ça ne fera revenir les morts. Les tribunaux ont bien autre chose à faire il me semble.
Il y a beaucoup à dire sur l'organisation et la formation des membres de la SNSM mais pas devant un tribunal dont la bonne moitié des membres n'a peut être jamais mis les pieds sur un bateau de pêche ou de sauvetage!


09 avr. 2024

le probleme c'est qu'aujourd'hui on veut tout juger ,expliquer tout, designer un coupable pour tout et tous , on n'admet plus le "destin"
Dans cette affaire il n'y a eu que des courageux ,des valeureux , qui ne cherchaient qu'à vivre de leur travail et les sauveteurs qu'à leur venir en aident ...
Il y a eu un rapport BEA ..c'était suffisant pour en tirer un enseignement pour d'autres...
Il n'y a pas eu plainte de la famille ..
Le procureur a eu tord de ne pas classer l'affaire , il n'a fait qu'ouvrir la plaie et crée la rancoeur qui durera longtemps dans le milieu et qui aura des concequences néfaste quelque soit le jugement final..
josé


tiktak:Oui.·le 09 avr. 20:02
Addiction:C’est peut être un peu osé d’invoquer le destin à propos d’un accident dont la principale cause est la dangerosité d’un navire sous normes, l’état du chalutier était connu des deux armateurs.D’autre part il n’est pas scandaleux que la justice fasse son boulot quand il y a trois morts, la philosophie du BEA n’est pas d’être un auxiliaire de justice.La procédure est normale , ce serait l’inverse qui serait inquiétant, quand l’opinion se substitue à la justice … ·le 10 avr. 02:10
MARILO83:La justice, c'est la justice des hommes. Et elle n'est pas parfaite, loin de là. Et la justice repose sur des lois, et l'opinion des jurés lorsqu'il y en a. Sinon les lois reposent sur les opinions des législateurs. ·le 10 avr. 12:21
Lulu2:… et les législateurs sont élus par le peuple.·le 10 avr. 12:32
10 avr. 2024

bonjour,
en espérant que tous ceux ,critiquant la SNSM donneront le nom de leur bateau , car en cas
d'extrême urgence , au moins ils refuseront l'aide et le soutien des sauveteurs


thierry0809:J'aimerais que tous ces gens en en-cas de soucis disent d'eux-mêmes :Mayday mayday mayday venez me secourir au secours mais pas de Snsm ,Merci!....Il faut rester cohérent avec ses convocations.·le 10 avr. 09:49
thierry0809:Convictions bien sur.·le 10 avr. 09:50
tiktak:C’est clair.En vérité. Ils crachent leur venin, ils ne cotisent pas à la snsm, ils font certainement de l’optimisation fiscale, mais ils seront les premiers à appeler les secours après une erreur de leur fait puis à leurs foutre un procès pour pas payer le remorquage avant de critiquer le service.Ce n’est pas beau.·le 10 avr. 10:34
kivoila:Vous n'avez pas l'impression de dériver un peu, là !?·le 10 avr. 12:07
red sky:Au contraire, ça devient intéressant, on entrevoit le fond de la pensée de certains....·le 10 avr. 15:01
James :Très révélateur en effet ...·le 10 avr. 18:49
10 avr. 202410 avr. 2024

Bonjour,
je redonne le lien sur le rapport du BEA-Mer. Chacun pourra y relire la demande d'assistance du Breiz et pas son MAYDAY. Le CROSS diffusera à tous un message de type PAN.

Jeudi 14 janvier 2021
Sauf indication, les communications sont effectuées par VHF.
À 18h57, le BREIZ contacte le CROSS Jobourg et se signale en avarie de barre.
À 18h59, le navire confirme au CROSS qu’il demande une assistance pour être remorqué vers
Port-en-Bessin.
À 19h01, le CROSS diffuse à tous un message d’urgence (message PAN) informant de la
situation du BREIZ.
À 19h02, faisant suite à ce message, le navire BONNE SAINTE-RITA 1 qui se trouve à proximité du
BREIZ se propose pour le prendre en remorque mais prévient que l’entrée dans le port de Port-enBessin sera difficile en raison des conditions météorologiques : « pour le rentrer avec ce tempslà, ça va être chaud ».
À 19h05, le CROSS se renseigne sur la présence à bord d’une barre franche ou de la possibilité
d’utiliser une clef à griffes pour manœuvrer l’appareil à gouverner, en retour le BREIZ informe de
la présence de caisses de coquilles sur la plage arrière qui empêchent d’accéder au bouchon du
nable de pont et du fait que la barre est dans l’axe.
À 19h10, contacté par le CROSS par téléphone, le patron de la vedette SNSM de Port-en-Bessin
indique que les conditions météorologiques ne lui permettent pas de sortir et qu’à cet instant « la
mer est méchante ». Il peut toutefois assister le navire s’il est amené jusque dans l’avant-port.
À 19h13, le chalutier ENOSIS a entendu les messages VHF concernant le BREIZ et se propose
également pour le remorquer vers Port-en-Bessin.
À 19h14, au regard des risques encourus pour un convoi s’engageant dans les passes du port de
Port-en-Bessin avec un vent fort de noroît, le CROSS suggère au patron du BREIZ un remorquage
sur Ouistreham. Le patron répond qu’il débute dans le métier et qu’il ne sait pas quelle est la
meilleure option. Il accepte le remorquage par le canot tous temps de Ouistreham qui semble être
l’alternative présentant le moins de risque.

Vous pouvez lire la suite dans le rapport du BEA pages 10 et 11.
Ce sont des faits précis, incontestables.
Date, heure et conversations enregistrées par le CROSS.


J-Marc:Merci Courtox. Ces conversations me laissent perplexe car comment l'équipage du BREIZ a pu penser et affirmer que la barre était dans l'axe, en sous-entendant qu'elle resterait droite dans la mauvaise mer durant le remorquage. Si la barre n'était pas sérieusement bloquée dans l'axe, les changements de cap de la remorque n'ont rien de surprenant et peuvent difficilement être imputés au remorqueur. En plus, les plongeurs ont trouvé la barre qui n'était pas dans l'axe, ce qui laisse penser qu'elle n'était pas vraiment bloquée.·le 10 avr. 12:36
MARILO83:La barre était forcément libre puisque sur le plan technique, un des 2 flexibles hydraulique a cassé. Donc un vérin de barre à l'ai libre est libre comme l'air.En revanche, l'accès à la barre franche depuis le pont était entravé par une caisse, un palox de coquilles St Jacques. Faudrait peut-être faire un procès aux coquilles St Jacques. Allez savoir....·le 10 avr. 13:03
tdm2023:Petite remarque sans prétention car j'y connais peu, mais sur ma barre hydraulique qui comporte des clapets anti-retour et un vérin double effet, la rupture d'un flexible n'entraînerait pas, je pense, une barre libre. Si je dis pas de bêtises, la barre pourrait alors tourner dans un sens, mais pas dans l'autre, jusqu'à arriver en butée. Ou alors, elle resterait effectivement bloquée tant qu'il y a du liquide et que les clapets empêchent sa circulation. En tous cas il ne me semble pas évident de dire qu'un flexible cassé entraîne automatiquement une barre libre. Je parle d'une barre avec pompe manuelle à pistons type Vetus par exemple.·le 10 avr. 23:39
10 avr. 2024

Houla la , on est bien énervé sur ce post, je trouve que l'on y fait surtout le procès de la justice.
Malgré que l'engagement des équipages de la SNSM soit admirable et souvent guidé par des pensées altruistes il n'en demeure pas moins que tout le monde est justiciable, bénévoles, salariés, responsables d'entreprises etc.
Ce serait bien d'attendre le jugement avant de mettre la pression dans la cocotte.


tiktak:Ce qui ne passe pas c’est le réquisitoire. ·le 10 avr. 12:32
Addiction:Oui Tiktak mais le procureur est dans son rôle, c’est le fonctionnement de notre justice, les avocats seront dans le leur aussi, il y a un équilibre qui se produit.J’ai eu droit à des interrogatoires un peu désagréable de la part de la Gendarmerie après des accidents maritimes, cela m’a choqué mais le gendarme était lui aussi dans son rôle qui consistait à ne rien éluder même si c’était déplaisant, un des collaborateurs n’a pas résisté à la pression et n’a jamais pu toucher un radeau de sa vie par la suite, il n’y avait aucune faute de sa part, souhaitons que le patron mis en cause ne subisse pas le même traumatisme.·le 10 avr. 14:05
10 avr. 202410 avr. 2024

Alors, de ce que je sache,ce n'est pas un, mais 5 avocats de la SNSM qui ont assisté et qui défendent la cause. A n'en pas douter, sûrement affûtés pour ce genre d'affaire, le président national de la SNSM, l'amiral Emmanuel De Oliveira était lui même présent pour soutenir le, les bénévoles, à supposer bien sûr qu'il ait lui même l'adresse de quelques bon avocats pour la SNSM.

Effectivement, le procès se déroule dans un tribunal maritime. C'est bien là où le drame se corse.

Nul n'est prophète en son pays, la preuve !


courtox56:Bonjour, c'est le cabinet Clyde & Co Paris qui défend le capitaine du canot de sauvetage de la SNSM lors du procès du naufrage du « Breiz" . Gildas Rostain et Erwan Le Lay de l’équipe maritime du cabinet Clyde & Co ///////L'avocat Gildas Rostain est Patron du canot de la SNSM de Port-Manech, à NévezSource: le monde du droit ///////// /////////www.lemondedudroit.fr[...]iz.html ·le 10 avr. 15:30
10 avr. 2024

Sans préjuger de ce que décidera le tribunal, le rapport du BEA Mer que je viens de relire est "accablant" pour l'armateur et l'équipage du coquillier qui a payé très cher (et évidemment trop cher) son inexpérience, son inconscience du danger d'un bateau modifié un peu n'importe comment, et l'absence de mesures de sécurisation pendant le remorquage (notamment un panneau de pont ouvert).
Le remorquage est certes l'élément déclencheur, il est difficile de dire que c'est la seule cause du drame. Le patron de la SNSM pensait visiblement avoir des pros à l'autre bout de la remorque, et en tous cas ne pouvait pas savoir que le bateau était "dangereux" et fortement instable.
A ce titre, l'échelle des peines demandées dans le réquisitoire entre l'armateur et le patron de la vedette SNSM est un peu surprenante.

www.bea-mer.developpement-durable.gouv.fr[...]021.pdf
"Conclusions
Pour se mettre à son compte, un jeune marin-pêcheur achète un vieux coquillier de plus de
40 ans, le BREIZ. Avec un équipage qui a quelques jours d’ancienneté à bord, dans le mauvais
temps, le navire chavire et coule instantanément lors d’une opération de remorquage conduite
par un canot tous temps de la SNSM.
L’enfoncement du navire et le basculement à la mer d’un bâton de dragues causé par une trop
forte gîte ont très probablement provoqué le chavirement du navire.
Les paquets de mer sur le pont et le surpoids des dragues sont les origines certaines de
l’alourdissement fatal du BREIZ. Son enfoncement, la position des bâtons de dragues non saisis,
notamment celles dont les poches, encore pleines de coquilles et de roches, pendaient par-
dessus bord ont contribué à générer la forte gîte du navire conduisant au chavirement.
Pendant l’opération de remorquage, prenant la mer par le travers ou par l’arrière, le BREIZ a
beaucoup roulé et, sur des pointes de tension, la remorque a pu le faire gîter brutalement.
Lorsque le navire s’est couché sur le flanc, l’eau s’est engouffrée dans le local machine dont le panneau d’accès n’était pas verrouillé. Le BREIZ a coulé en quelques instants et les trois marins enfermés par la porte coulissante sont restés prisonniers de la timonerie.
L’équipage du BREIZ comprenait un patron débutant qui ne disposait pas du brevet requis et
découvrait son navire ainsi que la pêche à la drague. Pour l’assister, seul un des matelots
possédait le titre professionnel pouvant lui permettre d’exercer sa fonction à bord, l’autre dont c’étaient les tous premiers embarquements, ne connaissait pas le métier de marin pêcheur. Sur ce navire, l’équipage n’avait pas l’expérience nécessaire pour analyser les événements et se
rendre compte de la situation critique dans laquelle il se trouvait. Le remorqueur ignorait les
conditions de charge dans lesquelles se trouvait le BREIZ et le peu d’expérience de l’équipage.
Ni l’armateur, ni les procédures administratives réformées, n’ont fait obstacle à l’embarquement
d’un équipage ne correspondant pas à ce qui était requis.
L’inadéquation des qualifications de l’équipage au regard de ce qui était demandé réglementairement intervient lors de la dernière phase de la réforme de la gestion administrative des marins qui venait d’entrer en vigueur."


10 avr. 2024

concernant le "soutien " a la SNSM : tous les bateaux , a l'heure actuelle ,
sont assurés par leur propriétaire , il serait peut être possible de reverser une somme via l'assurance ,a la SNSM


Garden:Une assurance obligatoire "snsm" coûterait à la louche 35 euros par an et ça couvrirait le budget annuel de fonctionnement de la SNSM. Quand on voit ce que le plaisancier dépense en moyenne pour son embarcation ça laisse songeur...Il semble qu'à peine 10% des plaisanciers cotisent....·le 10 avr. 19:17
Lady_C:une partie de la DAFN part à la SNSM.·le 10 avr. 19:28
Addiction:Pour l’instant le groupe Total finance une partie du fonctionnement et ils ont l’air d’aimer ça , je leur laisse la priorité !!·le 10 avr. 20:43
Calypso2:a ce propos : la Compagnie des Ports du Morbihan qui gere environ 15 ports verse 1€ à la SNSM par visiteur dans leurs ports ..ça fait une jolie somme ..·le 10 avr. 20:50
Pierre3:@Garden. C'est clair. Qu'on arrête ces bricolages.·le 10 avr. 21:35
10 avr. 2024

Une avancée pour l’avenir ?
Puisqu'il faut bien penser qu'une telle situation judiciaire peut se reproduire.

www.ouest-france.fr[...]5d39d9d ).

En dehors de cette proposition, cet accident a-t-il donné naissance au sein de la SNSM à une réflexion sur le déroulement de celui-ci et ce qu’il pouvait mettre en évidence comme amélioration possibles des procédures de sauvetage et de la formation et responsabilités des équipages ?
La question devrait être aussi bien sûr posée aux autres parties prenantes : patrons de pêches, administration, experts, etc..
Philippe


LR:Effectivement, sauver la vie humaine pourrait rester la seule mission ; et tant pis pour remorquage et assistance technique qui ne rentrent pas dans ce cadre.Donc un peu comme aux USE.·le 10 avr. 21:56
Lulu2:Ce sont quand même les missions d’assistance qui payent en grande partie le fonctionnement des canots (gasoil, maintenance) et qui procurent des occasions d’exercices. Sans les remorquages, les canots resteraient très longtemps à quai. Certains ne feraient même pas une sortie dans l’année. Autant dire qu’ils ne seraient plus opérationnels.·le 11 avr. 10:47
Solbad:Il me semble que rien n’apparait dans cet article qui suggère de remettre en cause l’une ou l’autre des missions attribuées à la SNSM ?·le 11 avr. 10:22
11 avr. 2024

Avant de crier au loup, il faut attendre la décision du tribunal.
Sinon je pense que prendre le risque de finir au pénal pour une activité bénévole risque de refroidir bien des vocations.


Sypasi:"prendre le risque de finir au pénal pour une activité bénévole risque de refroidir bien des vocations."mais c'est TOUJOURS le cas. Etre bénévole de dégage pas de ses responsabilités civiles ou pénales. Il faut, pour penser le contraire, être totalement inconscient (et donc dangereux) ou n'avoir jamais fait que consommer de l'activité associative sans en organiser une seule,.·le 11 avr. 10:28
tiktak:Complétons: être poursuivi sans que l'enquête ne révèle de faute délibérée quand on est bénévole.Le Parquet aurait pu choisir de ne pas poursuivre.Combien de forces de l'ordre impliquées dans des "incidents" vont jusqu'au procès ? y compris en cas de blessures graves.Posez-vous les bonnes questions.·le 11 avr. 12:35
Kerare:Sypasi, avant cette affaire on en parlait pas mais maintenant que le problème est sur la place publique je pense que certains vont réfléchir.·le 11 avr. 12:48
Lulu2:Tiktak. Une fois de plus tu ne veux pas comprendre que l’enquête du BEA n’a rien à voir avec la justice et que la justice n’a rien à voir avec le BEA.·le 11 avr. 13:51
tiktak:Lulu2 L’enquête judiciaire relève 4 du éléments dans le requisitoire:1/ manque de communication. Ce n’est pas une faute2/ décision de shunter une cardinale destinée aux cargo pas une faute non plus.3/ faux en ecriture c’est une faute. Mais la décision de qualifier la rédaction a posteriori du JDB en faux est très discutable. A mon sens elle est scandaleuse !4/ mal de mer à bord de la vedette ce n’est pas une fauteLe BEA établit que les decision du patron ne sont pas des facteurs contributifs de l’accident.Rien à voir avec le BEA.Que vas tu chercher?·le 11 avr. 15:24
Sypasi:" avant cette affaire on en parlait pas "Bien sûr que si on en parlait. Peut-être pas dans le grand public ou chez les consommateurs d'associations, mais chez leurs responsables, on a toujours ça dans la tête, on en parle régulièrement, et on se remet en cause à chaque affaire. Je maintiens : le fier à bras qui hurle ne pas être responsable parce qu'il est bénévole, est dangereux. Je ne me prononce pas sur ce cas de la SNSM, mais je trouve normal qu'une action d'assistance (pas un may day) qui se termine par 3 morts soient examinée en tribunal. L'argument de la défense "on est bénévoles" ne tient pas plus d'une demi seconde. ·le 11 avr. 21:35
Addiction:@sypasi, entièrement d’accord avec toi, un bénévole n’est pas recruté de force, à lui de savoir si il possède les compétences nécessaires pour assumer sa fonction, en cas de pépins si la formation, les outils ou les procédures sont insuffisantes la responsabilité doit s’élargir, mais il faut bien admettre que l’on ne peux pas exiger d’un bénévole le même niveau de compétence qu’un professionnel dont l’activité est journalière, c’est je pense la limite des associations .·le 12 avr. 06:05
Sypasi:"on ne peux pas exiger d’un bénévole le même niveau de compétence qu’un professionnel"Mais on ne parle pas de compétences : on parle de responsabilités... Si des membres d'une association croient qu'ils ne sont nullement responsables de leurs actes et des conséquences au motif qu'ils sont bénévoles, ils se trompent lourdement.·le 12 avr. 07:41
Polmar:Je ne vois aucune raison pour lesquelles un bénévole pourrait être moins compétent qu'un professionnel🤔. Exemple, capillotracté: combien ici se pensent plus compétent qu'un professionnel pour entretenir leur bateau😉?·le 12 avr. 08:03
Addiction:@Polmar, pour des taches simples c'est évident, je sais aussi bien tondre ma pelouse qu'un pro en revanche je ne fais pas l'élagage, je change les filtres du moteur mais je ne fais pas la rectification des cylindres etc etcJe suppose que dans ta vie active ton expérience et ta formation te rendais plus compétent qu'un amateur.·le 12 avr. 08:51
Calypso2:tout depends surtout ce que l'on sous entends par pro : competence ou statut ·le 12 avr. 09:00
Lulu2:Rappelons nous que le Titanic avait été construit et était manoeuvré par des pros, alors que l’arche de Noé l’avait été par des amateurs. 😊·le 12 avr. 09:10
Addiction:C'est un débat sans fin, les amateurs éclairés, les mauvais pro... généralement on ne limite pas la fonction pro à un geste technique mais aussi à la gestion, à l'organisation....il y a des structures associatives et c'est très bien, il y a des entreprises et c'est indispensable, c'est un monde qui cohabite très bien tant qu'il n'y pas confusion sur les objectifs. ·le 12 avr. 10:11
Lulu2:A propos d’amateurs et de professionnels, on pourrait peut-être accorder davantage de crédit au professionnalisme des magistrats qu’à l’amateurisme de la plupart des forumeurs.·le 13 avr. 10:59
11 avr. 2024

"Les bénévoles de la station SNSM se déclarent indisponibles" titre la presse locale...
Le canot tous temps restera sur son corps-mort jusqu'à nouvel ordre en raison des réquisitions du procureur du Havre dans l'affaire du Breiz.

Il ne vaut mieux pas avoir de problème en mer...


Lulu2:Si ce sont bien des réactions au procès et non des motivations techniques, elles ne me semblent pas claires. Dans certains médias, il est dit qu’il s’agit d’un soutien à leurs collèges qui sont dans l'épreuve, ce qui est compréhensible à titre de solidarité, on d’attirer l’attention sur les risques judiciaires qu’ils encourent. Dans d’autres, c’est une réaction à l’action du procureur, voire une tentative de pression, ce qui serait criticable si c’était le cas.·le 11 avr. 20:33
tiktak:On ne peut forcer un bénévole à prendre la mer.Tu peux critiquer leur décision. La vérité c’est que tu n’es pas canotier. C’est sur eux que l’on compte nous les plaisanciers du coin. Pas sur toi.·le 11 avr. 15:30
Lulu2:Si tu as bien lu, je ne critique pas la décision. Je dis que la communication a ce sujet est ambiguë, tout au moins pour ce qu’en relayent les médias. Ce que je trouve dommage, sans parti pris.·le 11 avr. 16:18
tiktak:J'ai bien lu. et J'ai bien constaté que tu avais choisi une formule de jocrisse.Décision critiquable par qui? Si ce n'est par toi, pourquoi en parles-tu.Ce que m'a appris ce fil c'est que la SNSM n'est pas soutenue unanimement. Je n'ai pas bien compris pourquoi même si j'ai quelques pistes.J'étais naïf.·le 11 avr. 16:36
Lulu2:Titak. Jocrisse, je te renverrais volontiers le compliment. Quant j’évoque l’éventualité que la décision de retrait de certaines stations aurait pu entre prise en réaction contre le ministère publique, ce que laissent penser peut-être à tort quelques articles de presse, c’est pour dire que ce ne serait pas bon pour leur image.·le 11 avr. 20:10
Lady_C:moi je dis qu'il faut aller en canots SNSM devant les préfectures et déverser des algues, comme le font les agriculteurs, les gilets rouges et les bonnets jaunes.·le 11 avr. 18:20
11 avr. 2024

Une tentative de pression ?! Faut pas prendre les bénévoles de la SNSM pour des idiots. Si c’était le cas ça serait contreproductif.
On va dire que c’est par solidarité envers leurs collègues mis en cause injustement doivent-ils estimer; avis que je partage profondément au vu des éléments dont je dispose comme tout les participants sur ce fil.


Lulu2:Je suis bien d’accord. Faute d’une communication claire, il y a un risque que ce soit mal interprété.·le 11 avr. 16:25
tiktak:mal interprété par qui?Les canotiers sont-ils redevables de quoi que ce soit?Quand le service ne convient pas et qu'il est si mauvais que l'on traine dans la boue les serviteurs, il parait logique de le stopper. Il semble que les équipages ont bien compris le message au contraire.Le beurre, l'argent du beurre etc...·le 11 avr. 16:44
11 avr. 2024

Je voudrais bien savoir si cette affaire a eu un impact sur le recrutement (voire les démissions...)


oursin:Oui. J'envisageai de postuler pour rejoindre les troupes.La raison vient d'éteindre cette petite voix intérieure.Beaucoup ici considèrent comme normal de pouvoir être jugé et potentiellement condamné à de la prison suite à une action volontaire d'aide qui a mal tourné même sans volonté de mal faire.Donc je ne suis toujours pas d'accord mais je me range à l'avis de la majorité ou du moins à l'état des choses actuel et en tire naturellement les conséquences pour mes choix personnels.En élargissant, je ne conseillerais pas non plus à un jeune désireux de faire carrière dans la fonction publique de s'engager vers la SNSM, un casier judiciaire non vierge ayant quelques conséquences.
  • "Mais faut pas voir les choses comme çà !"
  • "Ben je les voyais pas comme çà mais on m'a ouvert les yeux. Merci."
·le 12 avr. 10:14
11 avr. 2024

Le personnel hospitalier est parfois au travail avec simplement un badge "en grève". La continuité du service est maintenue.


Woodcutter56:Le personnel hospitalier n'est pas bénévoles. C'est donc difficilement comparable·le 11 avr. 20:07
kivoila:Vu le nombre d'heures qu'ils font, des fois on se demande...·le 11 avr. 21:35
Woodcutter56:@kivoila : oui encore un défaut de gestion de l'état·le 11 avr. 21:45
Kerare:Woodcutter56, c'est vrai que le personnel hospitalier n'est pas bénévole mais au niveau du recrutement ça ne se bouscule pas au portillon. Chez nous ils ont fermé les urgences quelques week-end l'été dernier pour manque de personnel.·le 12 avr. 19:36
11 avr. 2024

Personnellement, si c'est pour réellement tirer des leçons plus que trouver des bouc-émissaires, je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas de procès contre le patron pécheur du chalutier, pour mise en danger de la vie d'autrui (équipage SNSM et équipage du chalutier) du fait de toutes les négligences constatées:
- défaut de qualification,
- défaut d'entretien,
- défaut de blocage des portes étanches,
- défaut de port d'EPI,
- défaut de conformité des équipements de pêche etc
Cela graverait les lessons learned dans le marbre et éviterait ce type de situation.


tiktak:La mort éteint les poursuites.·le 11 avr. 23:28
Domde:Effectivement on voit mal une justice poursuivre un mort, quoique cela a déjà dû arriver aux ayants droits sous un régime exotique tendance autoritaire.·le 11 avr. 23:33
12 avr. 2024

Donc si le chalutier avait entrainé dans sa chute le CanotToutTemps avec tous ses équipiers sauf un survivant, c'est lui qu'on pourrait poursuivre ?

Bon, je vais prendre l'air.


12 avr. 202412 avr. 2024

Je suis beaucoup ( trop peut être) intervenu sur ce post me sentant concerné au plus près.

Tout à été dit je pense.

On a ceux qui défendent la cause de la SNSM dans cette affaire ne voyant absolument rien qui puisse être etre reproché a l'ensemble de l'équipage,je suis tête de liste.

Puis il y a les autres.

En fait, c'est le reflet de notre société qui s'exprime.

On verra le résultat le 4 juin prochain. Ce sera le reflet aussi de notre société. Même s'il y a relaxe pour Philippe Capdeville, patron du CTT de Ouitreham, les reflets dégagés dans cette affaire donnent une vision de l'avenir.

A mes yeux, nauséabonde, ce n'est pas du tout ma conception du sens des responsabilités.

Mais vivant ou pas, la terre ne s'arrêtera pas de tourner, chacun sa life.


12 avr. 202412 avr. 2024

En gros le plan a un peu été "on ne les paye pas ou peu mais en contrepartie on leur explique qu'ils sont formidables". On a juste oublié de leur parler du risque juridique. Le bon vieux plan de radins s'écroule...zut.
P.S.: en fait ce qui me choque dans cette affaire est un peu de ma part une déformation professionnelle. Dans mon boulot l'analyse du risque juridique est constante, qu'elle soit dans une fonction, une prestation etc., chaque signature apposée comporte son risque. Donc le fait qu'on fasse une profession qui est plus exposée au risque juridique que la moyenne, sans rémunération adéquate par dessus le marché et qu'on découvre la réalité du risque juridique après coup me laisse un peu mes fesses par terre.


Calypso2:dans les faits il n'est pas rare que la SNSM soit poursuivie par les personnes secourus souvent pour rembourser les dommages subit apres remorquage ... c'est le remerciement ·le 12 avr. 12:20
12 avr. 2024

Pierre,

Il faut parler de ce que l'on connaît.

Quand j'ai passé mes PSE1 et PSE2 ( secouriste) les premiers mots du formateur étaient ceux de la responsabilité qui nous engageait, y compris devant un tribunal.

Et puis les bénévoles d'aujourd'hui à la SNSM ne sont pas des teubés. Certaines stations ont un médecin bénévole, des soignants, des pompiers pros et ou volontaires , des professeurs, des chefs d'entreprise, et même un curé.

Autant te dire que pour aborder les formations pour embarquer, faut a minima, un disque dur qui tourne rond, et vite.

Donc à la SNSM, on sait les risques que l'ont encoure à tous les égards, mais justement, comme on est pas des teubés, on aimerait être jugé à la hauteur de ce que l'on fait, surtout pas pour ce qu'on ne fait pas.


Calypso2:c'est vrai ,on passe le PSE1 on intervient sur une personne , on fait une c.. on peut etre tenu pour responsable ...·le 12 avr. 12:22
Pierre3:OK, dans ce cas ce procès aura au moins comme mérite de rappeler que ce risque juridique n'est pas que théorique. Il est normal qu'elle interviennent dans le cadre de la mort de 3 personnes dans des circonstances à élucider. S'étonner de l'action de la justice est simplement ne rien comprendre à la manière dont une démocratie fonctionne.L'action de la mer, ses dangers, sont les mêmes pour tous et expéditifs dans leurs éffets, les risques juridiques par contre, c'est la justice des hommes, souvent médiocre, quasi toujours très lente lente, politique et pas la même pour tous. S'exposer à un procès c'est des années de misères, de tracasseries, il est connu qu'à affaires égales les sentences de certains juges sont différente le matin que l'après-midi pour des histoires de diggestion ou autre, des aspects techniques absurdes, des inimitiés qui prennent l'ascendant sur le juridique etc. etc.. En gros c'est largemet pire que les dangers de la mer. Donc pour moi un type qui arrive à qui on explique qu'il s'expose à des risques juridiques importants et qu'il ne va pas être payé ou mal payé et qu'il accepte il prends la porte. Problème de discernement dans ses décisions, si d'emblée il prend cette décision, à quelle autre moment il va faire une erreur de discernement ? Lors d'un remorquage ?·le 12 avr. 12:35
12 avr. 2024

Concernant le financement, le DAFN finance (source www.mer.gouv.fr[...]rsonnel

1 Le Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres (CELRL) ;
2 La société nationale de sauvetage en mer (SNSM), depuis le 1er janvier 2018 ;
3 Les éco-organismes en charge de la filière de recyclage des navires depuis le 1er janvier 2019 ;
4 La Collectivité de Corse, pour les navires enregistrés dans un port Corse et ayant stationné au moins une fois en Corse au cours de l'année écoulée (justificatif taux Corse) ;
5 L'État.

Je serais intéressé par connaitre la répartition. Personnellement, je m'interroge fortement sur le point 5/ dont l'affectation est obscure, le point 4/ un non sens pour moi et je ne vois pas pourquoi je finance le point 1/ donc je vote pour une refocalisation du produit du DAFN sur SNSM et Filière de recyclage.


Lady_C:point 1 : les bateaux polluent, y compris les plages et les espaces protégés, dont est chargé le Conservatoire du Littoral
point 2 : évidence
point 3 : évidence
point 4 : mouais, encore une histoire de soutien à l'économie, de continuité territoriale, etc
point 5 : principe de droit fiscal et de budget national. la plupart des impôts et taxes ne sont pas affectés. par exemple, les taxes sur le tabac financent en partie la Sécurité Sociale, mais aussi, de façon générale, les budgets des organismes chargés de la prévention contre les addictions ou le trafic de tabac. les taxes sur le carburant ne servent pas seulement à l'entretien des routes. etc etc etcc'est comme le salaire. il n'est nulle part spécifié sur la fiche de paie qu'il y a x% pour la nourriture, x% pour le logement, x% pour .... et que c'est impératif.·le 12 avr. 12:33
loulouton:Point 1: bullshitPoint 5: la non affectation « à priori » de recette est une pirouette pour enfumer le contribuable. C’est incohérent et bien pratique pour avoir les mains libres. Pour en revenir au financement de la SNSM : quelqu’un a les pourcentages de répartition actuels du DAFN?·le 12 avr. 13:08
Lady_C:point 5: c'est la règle, dans tous les pays, et depuis bien longtemps.si tu veux changer la règle, tu montes un parti politique, tu obtiens 50% des voix plus une, 67% pour changer la Constitution.
ah non, je suis con, ces partis politiques existent déjà, ceux qui veulent supprimer les prestations aux travailleurs, aux immigrés, l'aide médicale, la Sécurité Sociale, les subventions aux associations en toute sorte, les services publics (ceux qui existent encore), etc·le 12 avr. 13:49
loulouton:Alors si c’est la règle 5 c’est dans tous les pays, ne changeons rien; c’est forcément bien l’immobilisme. Ah la pensée mainstream moutonnière quel régal! Dans la majorité des pays il n’y a pas de séparation entre les églises et l'état, pourquoi pas faire pareil chez nous alors? Et effectivement pas besoin de monter un parti politique, il faut utiliser son vote 😁·le 12 avr. 18:33
Lady_C:personnellement, je vote pour une affectation des impôts, et je suis d'accord pour que certaines personnes ne soient pas soignées.
tous mes impôts aux hôpitaux, à condition que loulouton n'y soit jamais soigné.
qu'en penses-tu ?·le 12 avr. 21:21
loulouton:Que tu dérailles et que la discussion tourne court. J’ai plus 6 ans. 👋·le 13 avr. 14:05
Lady_C:ah bah, c'est ça, l'affectation des ressources à des dépenses.quand les ressources sont limitées, on finit par exclure : les étrangers, les handicapés mentaux, les vieux, les malades irrécupérables, le voisin qui ne se comporte pas bien ...·le 13 avr. 14:11
12 avr. 2024

J'ai bossé dans un secteur d'activité ou chacun, même avec le statut d'employé, était personnellement et juridiquement responsable de ses décisions. Les risques étaient tels que la direction avait mis au point une règle "tournante" (et non écrite) ou chaque cadre dirigeant, même complètement en dehors du coup, accepterai de prendre les responsabilités nécessaires en tablant sur le fait que la première condamnation se solderait par un sursis.

Un dispositif amortisseur était également en place, proposer des prestations minimo-minimalistes (donc avec un certain succès puisque plus économiques) qui permettrait d'opposer un manque évident de moyens en cas de pépin.

Pour en revenir à nos sauveteurs, ne pourraient-ils pas se tourner vers l'état qui ne les met manifestement pas en position favorable pour effectuer des prestations pleines et entières? En premier lieu que l'accessibilité aux ports soient garantie, quel que soit l'état de la mer. Voilà déjà quelques dizaines de millions à trouver.

Sur certains documents, l'appellation de canots "tous temps" n'est plus utilisée ce qui montre qu'il y a une limite aux capacités d'intervention et que la SNSM a amorcé un virage juridique.

D'autant que l'hélicoptère arrive souvent le premier sur les lieux , que les personnes sauvables sont sauvées et que la SNSM en est réduite à évaluer les conséquences matérielles ou plus simplement à donner un avis sur les aspects environnementaux.


12 avr. 2024

Je suis et lis avec attention ce fil pour de multiples raisons et je lis avec beaucoup d'intérêt les interventions de ceux qui ont connu la SNSM de l'intérieur.

À chacune des interventions de marilo83, je constate malheureusement toujours la même confusion sur le sens et la portée de cette instruction et du procès qui en découle.

Suite à une intervention pour un remorquage considéré initialement comme sans risque majeur, trois personnes sont décédées. Qu'on ne puisse imaginer, sous prétexte de volontariat et de volonté de bien faire, qu'une instruction soit déclenchée me paraît relever au minimum d'une grosse mauvaise foi.

Comme l'a déjà dit sypasi, il me semble, et bien d'autres avant lui, il faut bien répéter ici que le fait d'agir dans un contexte de bénévolat ne dégage en rien la personne de ses responsabilités. Là encore, j'ai du mal à imaginer qu'une personne ayant œuvré longuement dans un système associatif puisse seulement découvrir à l'aune de cet événement ce qui relève du simple bon sens : un bénévole est responsable de la portée de ses actes, comme tout citoyen.

Enfin, ce qui m'ennuie le plus, c'est que, vu de l'extérieur, la grande majorité des intervenants semble considérer qu'il ne faudrait surtout pas se poser de questions, qu'il ne faudrait surtout rien changer et qu'oser imaginer investiguer le fonctionnement de cette merveilleuse association serait le pire des crimes de lèse-majesté!

Mais pardon, il me semble au contraire que ce genre d'événement doit absolument donner lieu à une prise de conscience aigüe, doublée d'un audit interne sérieux et sans concession, afin d'éventuellement relever les failles du système (il y en a forcément), corriger les dérives engendrées par de nombreuses années sans remise en question, identifier les manquements aux règlements édictés, bref, il faut secouer la bête!

Les vierges effarouchées qui interviennent ici en hurlant parce qu'on ose imaginer que la SNSM n'est pas exempte de tout reproche, ou que le fait qu'elle ne soit animée que par des bénévoles lui donne un blanc-seing, est tout simplement insupportable.

Le résultat du procès ne changera rien à cela et, sous cet angle qui devrait être le seul par lequel on devrait regarder cet événement du moment qu'on n'est pas proche des victimes ou des mis en accusation, peu importe qu'untel soit jugé coupable ou non. La seule chose qui devrait nous intéresser, c'est l'impact à venir sur la structure et le fonctionnement de la SNSM en espérant que cet accident serve de électrochoc et permette à tous les bénévoles qui l'animent de bénéficier de meilleurs soutiens, d'un plus grand nombre de formations, d'un cadre d'emploi plus précis, ou que sais-je encore afin de permettre à ce merveilleux outil de gagner encore en compétences.

Et que ceux qui pensent qu'il n'y a rien qui puisse être fait car l'ensemble des personnels et des moyens de la SNSM est déjà au top du top me jettent la première pierre.


Calypso2:je n'ai lu nul part que les moyens de la SNSM est au top et qu'il n'y a rien a redire , c'est plutot le contraire qui est souvent formulé ...·le 12 avr. 19:31
Calypso2:et c'est normal que pret de 2 ans apres le drame on met en garde à vue les sauveteurs presque durant 36h ..c'est à dire qu'ils ont dormis sur le beton de leur cellule comme des criminels..c'est tout celà cumulé qui ne va pas . Ils auraient pu etre interrogé un peut plus humainement l'enquete n'aurait pas faillit pour autant ·le 12 avr. 19:48
alcatorda:+1 pour Calypso2 ·le 12 avr. 19:55
Polmar:Une instruction judiciaire ne débouche pas automatiquement sur un procès. Les non-lieux existent. Mais cela est totalement indépendant de l'indispensable Retex.·le 12 avr. 20:11
Pierre3:Ce texte de Shari traduit ma pensée bien mieux que je l'aurais fait moi-même.·le 12 avr. 20:57
12 avr. 2024

Personne ne dit que les fautes commises par un bénévole doivent être absoutes. Personne.

Cela c’est ton interprétation et celle de tout ceux qui pour des raisons obscures veulent s’en prendre à la SNSM.

Bien sûr que comme toute organisation elle a ses failles. Mais ce soir là elle n’a pas failli.

Un journal de bord bien rempli n’aurait à coup sûr pas éviter le naufrage.

Une meilleure communication était elle possible alors que l’inexpérience des pêcheurs les empêchaient de voir le danger et de le communiquer? Pour condamner il faut être certain.

Quant aux critiques sur le mal de mer elles sont odieuses.

Donc ce qui choque c’est qu’une personne soit traînée en justice alors qu’elle n’a commis aucune faute.

Voilà ce qui choque.

Ce n’est pas parce qu’il y a eux accident mortel qu’il y a eux faute du remorqueur.

Le remorquage dans une mer agitée en Manche (agitée en Manche cela veut dire un mer mechante , les vagues ne sont pas la longue houle bretonne et chaque remontée de fond fait mal) d’un navire de pêche ce n’est pas une opération de routine. C’etait une veille de BMS. Il fallait intervenir.
On ne parle pas ici du remorquage sur plateau d’une voiture sur une route de campagne.

C’est une intervention qui comporte des risques.

Après coup c’est facile de dire ce qu’il ne fallait pas faire.
Le BEA le dit: les règles de l’Art ont été respectées et ce qui cause le naufrage c’est la surcharge du navire conjuguée avec l’inexpérience de l’équipage.

Le problème c’est de chercher un responsable et un coupable à tout prix parmi ceux qui sont revenus.

Car enfin si l’on veut minimiser les risques ils ne faut pas aller remorquer un tel navire. Un hélitreuillage aurait suffit. Le chalutier aurait été perdu.

Le non dit c’est que la SNSM a voulu tout comme l’équipage du chalutier sauver le navire et sa pêche. Voilà l’erreur. L’erreur et non la faute.

Cela merite-t-il le deshonneur d’un homme en plus de la mort de trois?

Ce qui choque d’autant plus c’est que les réquisitions frappent un homme qui auraient pu faire le choix de ne pas s’engager et qui n’avait aucun intérêt personnel à le faire. Qu’un procureur et à sa suite une flopée de plaisancier ne comprennent pas que cet engagement doit être pris en compte est choquant.


Calypso2:plus +·le 12 avr. 20:24
Sypasi:Oui. Mais en France, la recherche de responsabilités n'est pas faite par les réseaux sociaux, ni par Héo... mais par des tribunaux. Et je trouve ça très bien. C'est donc le tribunal, puis l'appel et la cassation, qui finiront par répondre définitivement à la question : la mort de 3 hormmes est elle due à une erreur ? La loi affirmant que le navire remorqué est sous responsabilité du navire remorqueur... C'est une question qui mérite autre chose que ce qu'on lit ici... ·le 12 avr. 20:44
tiktak:La loi est faite par et pour les citoyens Le procureur plaide en notre nom.En quoi les débats ne sortiraient-ils pas du prétoire Nous ne sommes pas dans l’Ancien Regime.·le 12 avr. 21:04
12 avr. 2024

pour moi a la lecture du BEA les choses sont simple , c'est l'équipage du bateau coulé qui est le seul responsable du drame ..point ...
Que les sauveteurs passent devant un tribunal ,ma foi pourquoi pas , mais qu'au vu des circonstances le procureur ,representant de l'état demande des condamnations c'est scandaleux ,je ne trouve pas autre mot ...
Les sauveteurs responsables de leur actes aurait été jugé ,c'est normal ,mais vu le deroulement des faits un non lieu s'impose
maintenant attendons le 4 Juin
josé


tiktak:Je suis tout à fait d’accordPlus.·le 12 avr. 22:54
Lulu2:Calypso. Je pense que tu voulais dire relaxe pour les SNSM, car c’est un peu trop tard pour le non lieu.·le 12 avr. 23:57
13 avr. 2024

Contrairement à certains ici, je pense que le fait d'être bénévole est à minima une circonstance atténuante.
Toutes les comparaisons faites ici (à un médecin, un salarié où à sa propre activité professionnelle) prennent comme exemples des professionnels qui sont payés pour cela, et dont on est en droit d'attendre qu'ils ne commettent pas d'erreur.
Les bénévoles de la SNSM ne sont pas des professionnels du sauvetage ni du remorquage. Un bénévole ne s'engage qu'à donner de son temps et de sa bonne volonté pour aider les autres et parfois en prenant des risques pour lui-même; rien d'autre (mais c'est déjà beaucoup).
Qu'il y ait procès et mise en cause du rôle de la SNSM est tout à fait normal pour un tel drame. Mais les réquisitions du procureur à charge contre ce bénévole sont indignes (et en plus très discutables sur la répartition des responsabilités).
Je comprends tout à fait les réactions de MARILO et des stations SNSM qui se mettent en indisponibilité et des bénévoles qui pensent renoncer à leur engagement selon la décision qui sera prise en juin.


Lulu2:Je suis bien d’accord que les mérites peuvent constituer des circonstances atténuantes. Ce sera très probablement le cas pour les SNSM. Mais ce ne sont, à proprement parler, ni des excuses, ni des motifs d'impunabilité. Par ailleurs, les bénévoles navigants de la SNSM ne sont pas des bénévoles lambdas qui ne donnent que leur bonne volonté. Ils doivent avoir des compétences adaptées. On n’imagine pas que le patron d’un canot, le mécanicien, le radio, le nageur-plongeur, etc. ne soient pas des spécialistes de leurs fonctions. Si ce n’était pas le cas, leur responsabilité pourrait être mise en cause en cas de fausse manip.·le 13 avr. 19:36
Addiction:Le débat est intéressant en ce qui concerne la qualification des bénévoles et particulièrement pour la snsm ou un grand nombre de patrons sont des marins pêcheur , l'espèce est en voie de disparition, du moins plus rapidement que le poisson pour lequel on s'inquiète généralement.Je suis parfois ému quand je vois des patrons et des équipages pas tout jeunes qui vont chercher dans leur ressource l'énergie nécessaire à la mission, c'est tellement dans leur adn qu'ils en oublient leur âge , et comment se passer d'eux et de leur connaissance de l'environnement ?·le 13 avr. 11:43
Yapadélisse:@Lulu. Tu t’engagerais toi, bénévolement sur ton temps libre à prendre des risques la nuit en mer par force 6/7 en sachant qu’à la moindre fausse manip tu peux te retrouver condamné?·le 13 avr. 12:41
Lulu2:Oui.·le 13 avr. 13:02
tiktak:Tu es sur quel canot ?·le 13 avr. 14:50
Lulu2:Tiktak, si tu veux parler de mon bateau, il te suffit de consulter mon profil. 😊 Mais si tu voulais parler de SNSM, il est clair que j’aurais candidaté si cela avait été possible.·le 13 avr. 17:04
tiktak:C’est pas de chance.·le 13 avr. 20:43
13 avr. 202414 avr. 2024

Pour compléter ma réponse précédente : la plupart d’entre nous sommes chefs de bord amateurs, bénévoles et non spécialistes. A ce titre, nous sommes quand même responsables du bateau et de l’équipage. Nous sommes donc justiciables et condamnables cas d’accident de notre faute.
Cela ne nous empêche pas de le faire pour notre plaisir.


13 avr. 2024

Cette responsabilité juridique est la raison pour laquelle j'ai refusé de faire les deux dernières formations SST dans mon entreprise. Il faut dire que le dernier formateur que j'avais eu avais lourdement insisté (un peu trop...) sur ce sujet de la formation


Lady_C:pour condamner un bénévole secouriste il faut vraiment qu'il ait fait n'importe quoi, comme par exemple arrêter un saignement en coulant le bras dans du ciment. 1er principe de base : on ne se met pas en danger. 2eme principe de base : on fait de son mieux. ne pas oublier qu'on se fait bien plus facilement condamner pour non-assistance pour personne en danger.
le secouriste n'a pas une obligation de résultats, mais une obligation de moyens. ·le 13 avr. 14:37
Polmar:Tous comme les médecins/chirurgiens. Mais il me semble que certains semblent vouloir que l'obligation de résultat leur soit imposée 😯·le 14 avr. 09:27
Lulu2:Non, pas une obligation de résultat, mais on est en droit d’attendre une « diligence normale » de la part de professionnels ou non en fonction des circonstances et des moyens disponibles, voire une « diligence considérable » lorsque l’enjeu le justifie.·le 14 avr. 09:49
13 avr. 2024

J'aimerais une bonne fois pour toute insister sur une chose essentielle :

Les bénévoles embarqués, que vous le vouliez, ou non, sont des bénévoles professionnalisés.

Il faut arrêter de penser, de croire, de dire que les bénévoles de la SNSM ne sont pas des professionnels .

Oui, ce sont des professionnels,et bénévoles.

Bien entendu, comme dans tous corps de métiers, on a les débutants, les confirmés, et les experts.

Comme dans tous corps de métiers, chacun à son niveau, on trouve des pas très bons, des moyennement bons, des bons, de très bons.

Comme chez les médecins, comme chez les professeurs, comme chez les électriciens, comme chez les informaticiens, comme chez les plombiers,ou que sais je encore.

Quand une station embarqué un médecin bénévole, il ne serait plus professionnel parce qu'il est médecin ?


Calypso2:Un professionnel c'est quelqu'un qui est payé, je dirai plutôt que ceux qui sont embarqué sont formés et compétents dans leur poste à bord ·le 13 avr. 15:37
Sypasi:Non Calypso, un professionnel c'est un "sachant" qui a les diplômes exigés pour exercer une profession. Les compétences sont décrites dans le "Registre national des compétences professionnelles", accessible en ligne, qui décrit pour chaque profession les diplômes, certificateurs, compétences correspondants.Exemple : le secouriste niveau 2 est un diplôme professionnel. Qu'il soit bénévole ou non, c'est un sachant qui a les compétences professionnelles, dont la responsabilité est évidemment engagée en cas d'erreur manifeste de sa part...www.francecompetences.fr[...]s/5720/ ·le 13 avr. 16:32
Shari:marilo, je te rejoins parfaitement dans cette correction que tu tiens a porter. La confusion ici vient du fait qu on entend généralement par professionnel quelqu un qui est payé pour la tache qu il exécute a contrario de l amateur ou bénévole qui ne le serait pas. Je n ai jamais cherché a pointer du doigt une éventuelle incompétence de telle ou telle personne, et je le répete, je me tiens le plus loin possible de ce proces et de son résultat quand bien meme je ne serai pas du tout indifférent au verdict rendu.En revanche, je reste persuadé que la SNSM, comme tout organisme existant, peut et doit gagner encore en compétence. Si le manque de moyens financiers est a l évidence une donnée essentielle du probleme, cela ne peut se résumer a cela. Ce genre d événement, aussi dramatique soit il, doit pouvoir permettre de plaider dans les plus haut lieux sa cause, et doit également permettre une sorte d introspection forcée afin de, justement, gagner en compétence. ·le 13 avr. 17:28
Calypso2:Sypasi :des diplomes pour exercer une profession : un coiffeur doit etre diplomé mais pas un cuisinier ..et perso je n'avais aucun diplome qui correspondait au metier pour lequel j'étais payé ·le 13 avr. 18:54
Yapadélisse:MARILO, la définition de professionnel ramène au métier de la personnewww.google.com[...]/search Il n'y a aucune honte à être bénévole sans être professionnel, bien au contraire.Dans mon activité bénévole d'aide aux enfants, je ne suis pas et je n'ai jamais été professionnel. J'accepterai parfaitement qu'on me dise que je ne fais pas bien et que je dois changer de méthode. Mais si on venait me dire qu'on peut me sanctionner parce je fais des erreurs malgré mon envie de bien faire, je rendrai mon tablier immédiatement.·le 13 avr. 19:10
MARILO83:Et si ma tante en avait, on l'appellerait tonton. Cette faculté a redire sur tout ! ·le 14 avr. 09:29
13 avr. 2024

Dans cette affaire, il serait intéressant d'avoir connaissance des grandes lignes des plaidoiries des avocats, sans que cela préjuge du résultat.


Phare du monde

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2022