Premières sorties en solo

Bonjour,
Je suis un équipier "confirmé", je navigue depuis plusieurs années (formations, co-navigation...) et je désire passer en sortie sans skipper (solo ou en couple).
Pour vous, quel est le meilleur bateau (nom ou type de bateau) pour commencer (je commencerai à La Rochelle) ?
Je vous remercie.

L'équipage
14 mai 2018
14 mai 2018

Bonjour,

difficile de donner une réponse sans connaître la taille ni le budget!

Gorlann

14 mai 2018

Un bateau qui a des winchs self tailing, un bon pilote auto (sur secteur de barre), pas de bastaques, une surface de voilure adaptée à son physique, un plan de pont bien pensé. Un post en cours signale que easy bag + lazy jack aident aussi (je confirme)

14 mai 2018

Je pense qu'il faut commencer avec un bateau pas trop grand afin de pouvoir maîtriser seul physiquement les différentes manœuvres.
Par exemple, prendre un ris seul peut être compliqué. Mais le principal problème est, à mon avis, celui des manœuvres de port comme une prise de ponton avec vent et/ou courant. Pour une prise de ponton, si par chance ces deux composants collent le bateau au catway, pas de problème, mais s'ils contrarient l'opération, le skipper solitaire risque de se retrouver à barboter dans l'eau, entraîné par son esquif réfractaire.
Je navigue seul depuis plus de 20 ans avec mon Ecume de Mer (7,90m) et je pense bien le maîtriser. Plus grand, cela deviendrait problématique.

14 mai 2018

Un bateau que vous connaissez bien

14 mai 2018

Hello,

Pratiquement tous les voiliers pas trop grands et avec pilote auto sont aptes pour des sorties en solo.

En tant qu'équipier confirmé, tu ne devrait pas avoir de soucis pour des sorties solo. Le plus compliqué restant, à mon avis, les entrées/sorties de ports avec du vent.

Il faut tout de même s'habituer et donc sortir par beau temps les premières fois pour prendre ses marques.
Egalement se maintenir en bonne forme physique ( sans pour autant avoir besoin d'être un sportif de haut niveau )

Le grand danger avec le solo est d'y prendre gout et de ne plus pouvoir s'en passer...

14 mai 2018

Je sort seul dans la majorité des cas, mon bateau est équipé d'un enrouleur de grand-voile et d'un enrouleur de génois ...
Pouvoir réduire la toile depuis le cockpit c'est vraiment un plus en solitaire !
Ne pas oublier les lignes de vie et bien sûr s'attacher dès qu'on sort du cockpit, même par temps calme ... J'ai commencé directement avec un 36 pieds, j'avais des notions, mais j'étais quand même un débutant ...
Une cartographie électronique aide aussi beaucoup, ça n'empêche pas de savoir faire le point à l'ancienne, mais ça aide à simplifier la navigation. Dans tous les cas, il faut un pilote auto fiable !

14 mai 201814 mai 2018

Pas besoin de GV enrouleur pour naviguer en solo, il faut garder ces habitudes, les prises de ris ne posent pas de soucis. Sur mon bateau, seul les bosses reviennent au cockpit, je vais au pied de mat pour le croc et ça se fait tout seul sans s’attacher, il faut juste se tenir. Rappelez vous l'adage "une main pour le bateau, une main pour soi" Une fois au pied de mat, on se cale bien avec les haubant et on est bien stable.

Sur mon ancien bateau, tout était au pied de mat et ça ne posait pas de soucis non plus.

Pour naviguer en solo, il est plus important d'être alerte et à à l'aise sur le pont que d'avoir tout sur enrouleur et de s’attacher systématiquement

AMHA.

Pour le bateau j'ai oublié, des passavants bien larges et dégagés sont un plus même si pas obligatoire.

14 mai 2018

Entièrement d'accord, il faut démystifier une fois pour toute les mousquetons, les prises de ris avec croc au mat, les bastaques et j'en passe. Tous ces trucs basiques sont ce qu'il y a de plus sûr sur un bato, ça ne tombe jamais en panne au mauvais moment. Certains soit disant progrès ne sont lá que pour rassurer.
Mon beau bato est flush deck, il n'a pas la hauteur sous barrots, pas de lazyjacks, pas d'enrouleur, pas de guindeau (ni de baille á mouillage), des ris classiques qui se prennent en 30 sec maxi, des bastaques pour ne pas s'ennuyer, des réglages fins partout parce que j'aime les ficelles, un vrai spi avec tangon et tout le bazard, la longueur idéale pour mon programme, une petite bibliothèque, et un pilote auto: c'est un vrai vélo qui ne m'a jamais fait la moindre vacherie et qui continue á supporter son capitaine de 69 ans presque toujours seul. En plus j'aime bien porter la toile du temps et de l'allure et je ne rechigne pas de me traîner á 2 nds ou de foncer á 10; quand je ne pourrai plus le faire je passerai á autre chose.
Bref et pour répondre á la question c'est le mien le meilleur pour commencer, continuer et finir (le mien et plein d'autres...).

14 mai 2018

J'ai commencé avec mon Hanse 315, qui avait ce qui est décrit plus haut mais surtout un foc auto-vireur : ça décharge de pas mal de soucis aux virements de bord et permet de se concentrer sur le reste. Plus tard je l'ai remplacé par un vrai génois car c'était vraiment sous-toilé mais l'initiation était acquise.
Ensuite le solo ne pose pas de gros problème quand on connaît bien le bateau. J'aimais bien mes sorties en solitaire sur mon 37 pieds et même sur mon cata de 48 pieds (là il faut certes un peu d'aide aux manoeuvres de port...). :goodbye:

14 mai 2018

Un hobie cat.

14 mai 2018

sur mon bateau les winchs d'écoutes de voile avant sont très en arrière, tu peux barrer et les atteindre.

commencer par faire un peu de dériveur en solo par temps modéré, cela permet de " bien sentir le vent et bien sentir sa barre "
pour se lancer en habitable en solo commencer par un 18 à 20 pieds pas trop sportif, dans cette taille les efforts restent modérés et les erreurs ne portent pas trop à conséquence, ensuite on peut se lancer sur un croiseur de moins de 33 pieds, bien équipé comme dit bmayer, bien préparer sa nav, prendre un ris avant de partir si il y a un peu d'air, c'est plus facile d'être sous toilé que trop, laisser le spi dans son coffre avant d'être à l'aise avec son bateau, s'entrainer aux manoeuvres de port par petit temps et puis progressivement on se sent plus à l'aise, penser à sa sécurité, s'attacher court, ne pas négliger son bateau, ne pas laisser trainer une écoute dans l'eau etc....
Il faut forger pour devenir forgeron.
Mais quel plaisir.....

14 mai 2018

Grosso modo, tout a été dit. Lorsque j'ai acheté mon bateau (27 pieds), je savais que je serais souvent seul. N'étant pas aussi aguerri que toi, j'ai modifié le gréement courant afin que toutes les ficelles reviennent au cockpit et que j'ai le moins d'aller-retour à faire sur l'avant. Après, comme dit + haut, entrainement, soft au début, puis montée en puissance au fur et à mesure que je maîtrisais. Ce que je crains toujours aujourd'hui en solo, les manœuvres de port. Mais apparemment je suis pas le seul.

14 mai 2018

un pilote auto, une carto électronique, un moteur fiable.

14 mai 2018

Hello
Sur mon Gibsea la barre est tellement longue que tu peux virer en tenant une écoute dans chaque main et en gérant la barre entre les jambes. Je pense sinon qu'un pilote à virement automatique peut être également pratique. Quoi qu'il en soit un pilote est indispensable pour prendre un ris sauf à tout ramener au cockpit : impossible (enfin je n'ai pas encore trouvé l'astuce) dans mon cas car je dois enlever des coulisseaux pour prendre les ris

14 mai 2018

Au pire, sans pilote, des ris peuvent se prendre à la cape: barre amarrée sous le vent, foc bordé à contre.

14 mai 201814 mai 2018

J’ai toujours pensé, et je continue, que l’idéal pour commencer, c’est un bateau dont la taille et l’évolutivité permet de manœuvrer facilement à la voile pure, disons entre 6m et 6.50m (genre kelt 6.20, first 210 par exemple), une taille suffisante pour naviguer en croisière avec du vent un peu soutenu, ce que ne permet pas un dériveur, et qui permet aussi, comme avec un dériveur, d’apprendre à tout faire à la voile pure (et aussi à la godille), ce qui n’exclut pas d’avoir un petit hors bord de 3 à 4 cv.
De cette façon tu auras acquis les fondamentaux ce qui te permettra plus tard avec un bateau plus grand, et en solo, d’être beaucoup plus à l’aise et de ne pas stresser exagérément en cas de problème moteur. Même chose pour les réglages, il est à mon avis plus formateur de naviguer avec un bateau qui réagit instantanément au moindre réglage, ce qui est le cas pour la plupart des petits bateaux.

14 mai 2018

Bonjour,
Tous les bateaux jusqu'à 45 pieds... pour ce qui est de la navigation et de l'entretien en solo.
Tous les bateaux jusqu'à 55 pieds pour le côté navigation...

14 mai 201814 mai 2018

Hello

Cette envie de partir seul pour le premier rond dans l'eau est souvent le début d'un syndrome inguérissable, et dont les manifestations iront grandissant.
Il y a cent manières de répondre techniquement à ta question, chacun aura la sienne, selon son vécu et sa perception des "tenants et aboutissants" ... y ajouterai-je la mienne ? Finalement pas, par contre je livre ici un écrit qui date du 3 octobre 2009, date de ma première sortie solo sur mon arpège de l'époque (prises de ris et pas mal des manœuvres au pied de mat, petit pilote basique de barre franche et pas sur secteur ... avais-je tout faux ?)
Mes premières réflexions écrites dans la foulée résonnaient déjà d'un appel inextinguible .... dont je t'en souhaite autant de bonheur et d'intensité.
..........
Moins de 6 ans après cette première et modeste sortie "solo", je partais pour ma première grande virée solo, un tour complet de l'Irlande en 3 mois via un peu d'Ecosse, suivi juste après d'une boucle atlantique solo en un an.

............. Fais gaffe quand même, drogue dure et ya pas d'antidote, hein !!

Ecrit le 5/10/2009, dans la naïveté et l'illumination d'un premier bonheur entrevu :

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La tentation solitaire
J'ouvre cette page un samedi 3 octobre 2009, à bord d'Elixence, mon voilier. Je suis seul à bord et si cela peut paraître assez banal pour bien des marins chevronnés, pour moi c'est déjà comme une petite victoire...sur moi-même.
Pour la première fois je suis parti en solitaire pour un week-end, sans aucun autre équiper. Etre seul sur un voilier habitable – mon arpège fait 9 mètres 20 de long - suppose une certaine assurance de soi-même pour mener à bien toutes les tâches qui sont nécessaires pour faire naviguer correctement et sans risque ce genre d'engin.
Mais j'en ai rêvé, depuis longtemps, à travers les écrits de voyages et d'aventures de marins, et depuis toutes ces années où j'ai découvert la voile puis navigué mais toujours avec quelqu'un avec moi, que j'ai fini par me persuader que cette fois-ci je n'avais plus aucune raison de reculer éternellement cette décision. J'ai repensé à ce vieil homme qui était venu discuter avec moi un jour sur le ponton du port et m'avait dit en parlant de mon bateau «si vous saviez ce que je vous envie, monsieur» et puis au fil de la discussion avait ajouté «il ne faut pas attendre, le temps passe vite et la vie est courte, il faut faire les choses».

Alors voilà, j'ai franchi le reste d'appréhension qui me restait et je me suis lancé. Tout est différent quand on est seul, plus question de demander quoi que ce soit à quelqu'un et pourtant dieu sait qu'il y en a des choses à faire, des réglages à assurer tout en gardant le bateau sur sa route de manière sécurisée. Il faut avoir une vision globale, les sens en éveil....mais il y a une sorte de fascination qui s'installe quand, éloigné du port, en pleine mer, on se dit «ça y est», conscient qu’on vient de se lancer seul dans un espace qui n’a rien d’une promenade dans une galerie commerciale, qui peut être un pur moment de bonheur tranquille ou une sérieuse bagarre avec des éléments parmi lesquels il faut se faire accepter, quitte à faire le dos rond parfois.
Pour cette première, tout s'est bien passé, j'ai pu cependant remarquer les limites de mon pilote automatique quand le vent monte un peu vers force 5 avec un cap «au près bon plein» et que le bateau est bien gîté. Cela me renforce dans mon idée qu'un régulateur l'allure serait une bonne solution. Cet appareil qui s'installe sur le tableau arrière du bateau fonctionne comme un pilote automatique mais qui barre «au vent» et non pas «au cap» comme un pilote automatique électronique.
Et puis ce qui m'intéresse dans cet appareil qui permet au bateau de tenir un cap au vent est que l'énergie qu'il utilise est ... le vent! Donc pas de problème de gestion de batterie, et c'est déjà un point notable. Bien des bateaux de grands voyageurs équipés de régulateur d'allure ont rendu de fiers services à leurs propriétaires, à commencer par l'illustre Bernard Moitessier qui écrit dans «la longue route» avoir fait son tour du monde ( ..et demi..) sans quasiment jamais avoir barré grâce à cet appareillage.
Pour le moment, le régulateur attendra, ce n'est pas donné..et puis n'exagérons rien, je n'en suis pas - encore - au grand voyage ( pas encore...).
Ces considérations sont importantes malgré tout, car sans équipier ni aucun substitut capable de tenir la barre à sa propre place, les diverses manœuvres sont quasi impossibles à réaliser, et en tout cas de manière sécurisée. Donc pilote à poste, puis vigilance sur la consommation des batteries pour ne pas se retrouver en panne de démarrage moteur, reprise de la barre en manuel autant que possible...on a finalement peu de vrai moment de repos, ou alors tout ceci viendra avec le temps, avec l'habitude.
Le solitaire a quelque chose de différent, je voulais m'assurer que ça irait: naviguer, mais sans personne, seul en mer, seul à gérer ses manœuvres, sa route, son atterrissage, sans l'apéro festif le soir au mouillage avec les copains, sans tout ce côté convivial qui constitue les sorties en mer bien souvent, le temps s'écoule de manière différente.
Coté sécurité, il faut là aussi se préparer, j’avais mis le gilet gonflable et préparé la longe de harnais prête à crocheter pour les manœuvres sur le pont, à l’avant ou en pied de mât. Une chute à l’eau qui plus est avec un bateau réglé sous pilote automatique serait fatale, et une chute, c’est toujours et par définition imprévu et bien souvent pour des raisons idiotes ou banales.
On n'entre pas dans la quatrième dimension sans un minimum de préparation, ou alors certains le font, à l'arrache, culottés ou imprudents, des qui ont l'âme des vrais bourlingueurs, ça passe ou ça casse. Moi pas, il me fallait tout ce temps d'incubation, j'avais besoin de me sentir prêt, et cette fois ci je viens pour ainsi dire tout juste d'entrouvrir la porte de cette quatrième dimension convaincu désormais d'avoir envie d'aller y voir un peu plus loin. Tout devient possible désormais, même ce qui n'était que du domaine du rêve il y a encore peu de temps.

"...Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais..." écrivait Baudelaire dans "Le voyage".
Quand le rêve devient de plus en plus fort au point qu’il se transforme en un désir prégnant, la réalisation n’est plus très loin, ne manquent plus alors que quelques ingrédients qui peuvent être teintés, selon le cas, d’un peu de courage - sur soi-même il en faut, souvent - d’un zeste de ténacité, parfois d’une légère pincée d’inconscience - chez certains - et puis n’oublions pas quelques mécanismes du hasard, appelons les comme cela, qui servent de déclencheur final - mon vieux visiteur impromptu venu dans le port me parler du temps qui va trop vite, par exemple – en fut un certainement.

Cette première expérience du solo a été une vraie réussite, je dirais bien un enchantement mais cependant dans un état de bonheur très serein, comme une découverte de quelque chose qui m’attendait depuis longtemps, avec au final l’envie de me dire tout simplement « voilà, c’est fait, t’as mis le temps mais cette fois-ci tu y es».

14 mai 2018

Bonjour et merci à tous pour ces réponses,

Quelle taille de bateau ? C'est bien un des objectifs de ma question : 21.7, 25.7, plus grand ? Pour un débutant, vaut-il mieux commencer par un petit bateau ou le 25.7 est un minimum ,en-dessous duquel il est inutile d'aller ?

Il est vrai que mon souci principal est de remettre le bateau à son emplacement (catway).

Merci d'avance.

14 mai 2018

On peut déjà faire de belles sorties, et même de belles navigations avec un F 210 (et suivants).
L'avantage, c'est que la mise de fond est modeste, l'entretien peu onéreux, le fonctionnement simple.
Le premier bateau qui m'a donné envie de sauter le pas était un petit Gib Sea de 7 mètres; son capitaine passait l'été à naviguer vers l'Irlande, l'Angleterre et l'Ecosse, voire l'Espagne.
Avant de parler avec lui, j'ignorais qu'on pût partir si loin avec un voilier si modeste, et c'est précisément cette révélation qui m'a montré que c'était possible pour moi.

14 mai 201814 mai 2018

A mon avis la question qu'il faut que tu te pose c'est:
Quel est le bateau et la taille dudit bateau qui me permettra d'effectuer n’importe quelle manœuvre en solo, de la prise de ris aux manœuvres de spi (envoi, affalage, empannage), en passant par les manoeuvres de port sans moteur (on suppose qu'il est en panne).
La réponse à cette question, que tu es seul à connaître, déterminera la taille de bateau adaptée à ton expérience.

14 mai 2018

honnêtement je me suis beaucoup pris les tripes moi aussi quand j'étais "skippy" débutant même avec équipage avec les histoires manoeuvres de port et retours catways ( because bateaux de loc, peur pour la caution plus qu'autre chose) et puis avec mon premier canote arpège de 9m20, 30 pieds) et premiers solo, je me suis rendu compte que ça se passe bien, et j'ai cessé de me faire du mouron avec ça ... donc jusqu'à 31 pieds ( comme j'ai actuellement) solo = ce souci là que tu as actuellement s'effacera très vite ....

14 mai 2018

malgré quelques milliers de milles quand j'ai repris la voile et le solo, j'étais pas fier du tout les premières sorties, genre minable, force 2 mer plate et retour après un mille

et surtout je partais et revenais à une bouée, ça c'est génial

14 mai 2018

hihihi la bouée...
pour ma première semaine on n'était pas trop de 3. Un barreur et deux parbattages vivants.

14 mai 2018

je me rappelle être rentré de ma première sortie sans encombres avec un vrai sentiment de fierté et une vraie joie; une monde plus vaste venait de s'ouvrir.

14 mai 2018

Un petit détail en ce qui me concerne.
Ma question sur quel bateau ? Je désire un coup de main pour savoir quel bateau je dois louer, pas acheter.
Sorry !
Merci.

14 mai 2018

Un bateau que tu n'auras pas trop peur d'esquinter, donc pas trop grand.
Enfin... ce serait mon approche.

14 mai 2018

Je confirme, et en plus si tu te rate dans une manœuvre les éventuels dégâts que tu pourrais occasionner aux autres seront aussi plus limités.La différence fondamentale entre un petit et un grand bateau, c'est qu'il est beaucoup plus facile de rattraper une connerie avec un petit qu'avec un gros sur lequel on peut être vite dépassé. En bref un petit bateau est beaucoup plus pédagogique.

14 mai 2018

En ce qui me concerne, une bonne expérience de navigation tant en dériveur qu'en croiseur (Manche et Antilles françaises) après une interruption d'une 30 èmes d'années du fait de la vie prof. et familiale.

j'ai remis "le couvert" l'année dernière en septembre avec un bateau de 30 pieds et en solitaire durant eux mois.

Passé les 1ères 48 heures, le fait de naviguer seul ne m' a pas posé de problème malgré mes 62 ans et mes 120 kgs. J'ai veillé à une bonne hygiène de vie et à ménager mes tranches de sommeil au maximum.

Le bateau n'est pas jeune (1977) et a besoin de quelques travaux que j'ai en partie réalisés. Le reste des travaux sera fait au cours des prochaines semaines avant un nouveau départ.

Mon épouse ne sera à la retraite que d'ici 30 mois et je compte bien naviguer au maximum durant cette période et en solitaire.

Enrouleur de génois, renvois vers le cockpit, pilote ST2000 acheté d'occasion et électronique doublée pour la nav plus cartes papier.

La sagesse consiste à préparer ses routes de nav au minimum 24 heures à l'avance et de rester bien informé des conditions météo et de leur évolution.

Enfin, ne jamais oublier que sur la mer, il n'y a aucune place à l'improvisation et qu'il faut toujours essayer d'anticiper au maximum "l'imprévisible".

Partir en bonne santé en ayant pris soin de faire tous les examens dentaires et médicaux pour du semi hauturier ou de l'hauturier tout en sachant que l'homme reste une machine bien fragile...

30 pieds solide et tout sera envisageable avec prudence et raison.

14 mai 201814 mai 2018

avec le recul, je m'apercois que commencer par un 26 pieds , c etait bien les 3 premiers mois, pis apres je trouvais ca trop petit, il aura fallut attendre 10 ans pour passer a 31 pieds, ( le temps d economiser et trouver le bon 31, si c'etait a refaire je commencerais direct par le 31 aussi maniable en meren solo que le 26, plus maniable au port car plus de puissance moteur (pour un poids équivalent , le 26 datait de 1977, le 31 de 1991) bon, apres ca depend aussi du programme de nav, si c est pour aller faire des ronds a la journée par beau temps, le 26est largement suffisant,si cest pour faire des navs un peu plus conséquente dans des meteos incertaines( la meteo est une science exacte, ceux qui l applique sont beaucoup moins fiables lol ) , le 31 recule un peu la "mauvaise" meteo

14 mai 2018

Bonjour. Comme un âne, je suis resté au 26 pieds (écume de mer) !!!
Il faut faire comme dit Masdar ... jusqu' à 10 mètres (32 pieds) c'est faisable ou bien 4 tonnes maxi si tu préfères ... au desus, ça me parait trop lourd ...
Si tu en rêves, fais-le !!! ... au moins une fois !!!
Cdlt

Phare de Port-Navalo

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