Positionnement sans GPS avec les technologies de 2024

Bonjour,
pour faire suite à des échanges sur ce fil relatif aux éventuels brouillages GPS en navigations à proximité (ou pas ) des zones de conflits :
www.hisse-et-oh.com[...]ailloux

https://www.hisse-et-oh.com/discuss/tavern/ne-passez-pas-pres-des-cailloux

Je propose d'ouvrir la discussion suivante :
comment se positionner en mer (à vue ou hors vue des cotes) avec des moyens modernes

NB : la question n'est :
- ni de savoir si "on sait le faire depuis l'antiquité" / "quoi tu sais même pas faire un point au sextant, trop nul "
- ni de savoir si c'est utile ou pas
Bref, ne vous sentez pas obligés de répondre !

A titre d'exemple, le conflit en Ukraine se déroule dans un environnement GPS extrêmement complexe, avec types de brouillage.
Les drones notamment doivent donc s'adapter à voler dans un environnement sans GPS, sans pour autant avoir de sextant à bord, ni devoir attendre midi pour faire le point ;-))
la technologie s’adapte donc, avec une régression dans la précision par rapport au GPS, mais en faisant au mieux avec les technos du moment.

L'équipage
02 fév. 2024
02 fév. 2024

Faire l'équivalent d'un sextant automatique basique avec un smartphone classique ne me semble pas impossible. Faire de la gonio en utilisant des émetteurs radio connu me semble également techniquement très simple.
Mais tout cela restera moins précis qu'un GPS.

Autrement on peux aussi se pencher sur les centrale de nav, mais encore une fois le cout et la complexité sont bien supérieur au GPS pour une précision moindre.

02 fév. 202402 fév. 2024

Exemple avec deux RACON, stations terrestres (souvent des phares) qui émettent un retour radar sous forme de signal morse. Là c'était en Galice.
Sinon on l'a fait comme exercice avec les AtoN AIS en passant de l'un à l'autre (Range/bearing), mais là ils en ont enlévés pas mal il n'en reste pas beaucoup.

correction, l'AIS non car il passe par le GPS

02 fév. 2024

peut être pas celuila du coup ^^ mais l'idée reste intéressante.

02 fév. 2024

Je sais pas* mais je vais suivre ce fil avec intérêt...

  • A part tenir une estime minutieuse avec un compas dûment compensé, un loch étalonné dont on connaît l'erreur et un bon sondeur... et la possibilité de la "rafraîchir" grâce à des amers remarquables, sur lesquels faire des relèvements avec un compas adhoc fiable... je sais pas ! (sans oublier les cartes des lieux, y compris pour les courants réguliers ou de marées).
02 fév. 2024

@Flora
C'est précisément ce que l'on apprenait à la fin des années 70... et on arrivait à destination!

02 fév. 2024

Ben oui, c'est bien à ce moment-là que je l'ai appris... et que je le pratique encore à l'occasion. ;-)

02 fév. 2024

Comme cela que j ai fait fin décembre 1977 Marseille Alexandrie avec un cata de 28 pieds, en convoyage à deux mais j étais skipper navigateur sans expérience sextant

02 fév. 2024

Par définition un moyen moderne dépend de la modernité qu'il utilise.
Toute utilisation d'une modernité expose à une panne de cette modernité.
Donc GPS, modernité ou pas, on doit avoir et savoir se positionner avec les moyens qui restent disponibles. La navigation est intellectuellement intemporelle et repose sur l'application de principes simples utilisés par les hommes et les animaux depuis qu'ils se déplacent:
partir d'un point connu, se diriger dans une direction donnée et faire le parcours dans un temps donné. L'homme disposant d'une main et de ses doigts et de ses yeux peut très facilement faire des mesures angulaires à 5° près sur des amers quelconques, observer le Soleil qui donne Est Ouest Nord sud Méridienne, la nuit l'étoile pôlaire pour l'hémisphère nord, etc...
Les sous marins utilisent depuis très longtemps la navigation inertielle.

02 fév. 2024

Oui, les avions aussi.

02 fév. 2024

toutafé, la navigation inertielle est extrêmement précise, la précision est d'ailleurs classifiée.
C'est la position du sous-marin qui donnait le point d'origine du missile, et donc sa précision. Sur les derniers missiles, le recalage de la centrale se fait avec un "viseur d'étoiles" pendant le vol, donc moins besoin de précision venant du sous-marin. ce système est bien sur utilisé pour les satellites. sodern.com[...]toiles/

03 fév. 2024

C'est précis m'enfin une centrale inertielle de sous marin c'est pas franchement un joujou a la porté de toutes les bourses

02 fév. 202402 fév. 2024

J'avais pourtant essayé de cadrer un peu le sujet, mais c'est pas grave ;-))

la question n'est :
- ni de savoir si "on sait le faire depuis l'antiquité" / "quoi tu sais même pas faire un point au sextant, trop nul "
- ni de savoir si c'est utile ou pas
Bref, ne vous sentez pas obligés de répondre !

02 fév. 2024

J'ai justement répondu de cette façon pour vous rappeler la VRAIE réalité de la navigation maritime et aérienne. Il faut TOUJOURS avoir une solution alternative y compris savoir revenir aux fondamentaux. C'est une énorme erreur de base de compter uniquement sur un Père Noel électronique pour tout solutionner. Par exemple Un coup de foudre sur le bateau ou même pas très loin et vous perdez instantanément TOUTE votre électronique. Et un bateau peut très facilement et très rapidement couler. Et encore heureux si vous avez le temps de libérer votre bib et de sauter dedans. La Navigation est une affaire sérieuse qui ne consiste pas uniquement à jouer avec un bidule électronique quelconque, d'autant que l'électronique tombe, hélas, facilement en panne toujours au plus mauvais moment, comme le moteur du voilier.

02 fév. 202402 fév. 2024

J'aimerais bien comprendre cette passion que certains ont ici pour le positionnement dans un radeau de survie... Pour ce qui est de la redondance du gps quand l'on vois le nombre de récepteur a bord pour tous les perdre c'est quand même de l'acharnement.

03 fév. 2024

En navigation TOUT peut arriver. Il faut en être convaincu.
La survie en condition hostile est fonction directe des moyens dont on dispose encore ou qu'on arrive à se donner pour essayer de rester un peu maitre de son destin. Arriver à savoir où on se trouve pour se donner une idée de ce où on peut aller, fait partie de ces moyens. Certains skipper TDM reprochent justement au BIB obligatoire de rendre le naufragé totalement passif et conseillent donc fortement de chercher à disposer d'une survie active non règlementaire mais pourtant logique sur le plan humain.
Sans remettre en cause la fiabilité relative des balises de détresse et du système mondial associé de repérage par satellite associé, on peut rappeler dans l'histoire marine connue qu'au moins 2 groupes de naufragés complètement abandonnés s'en sortis vivants par eux mêmes malgré 2 à 3 mois de navigation active et un le plus récent en dérive non active.
Aide de toi d'abord et le Ciel t'aidera. Cet adage ne mentionnait pas de bidule électronique.
Et même ne disposant plus que d'une VHF en marche un pilote convoyeur Pro totalement perdu entre la Nouvelle Zélande et l'Australie n'a du sa survie qu'à la chance incroyable d'avoir pu accrocher un avion de ligne volant très loin où le vieux CdB connaissait encore parfaitement l'intérêt d'un relèvement angulaire sur l'horizon seulement avec les doigts de la main (formidable Film à voir tiré de cette histoire vrai).

06 fév. 2024

Outremer, c'est un peu abscon ton discours moralisateur. Je serais curieux de savoir qui a une annexe évolutive, en remplacement du bib obligatoire.

06 fév. 2024

on entends souvent parler effectivement de survie evolutive mais on n'en voit gère.. et comme tu dis ,"c'est le destin "

02 fév. 202402 fév. 2024

je vais reformuler un peu le postulat de départ.

On est en 2024, on a plus de GPS/GNSS pour naviguer car il est brouillé.
Comment faire pour se positionner ?

  • Solution 1 : on ressort les instruments pré-GPS, on (ré)-apprend à les utiliser. pas de problème, ça marche, avec son (im)précision, ses avantages et inconvénients. rien de nouveau
  • Solution 2 :on on réfléchit à comment améliorer ou faciliter le positionnement avec les outils de 2024, hors GPS. Tout en restant dans un budget de plaisancier, pas de fabricant de fusée, et avec des exigences de précision de plaisancier, pas de fabricant d'avion. Et en oubliant le GPS en termes de précision.

Le sujet de ce fil est d'imaginer la solution 2, pas de ressortir du tiroir ou de remettre en cause la solution 1.
Ni de théoriser sur ce que doit savoir faire un marin digne de ce nom (ou pas)
la solution n'est probablement ni mieux ni moins bien que la solution1, mais certainement différente.

En 2024 on a par exemple :
- des centrales inertielles pas cher (et pas très précises)
- des récepteurs radio SDR avec des antennes diverses et variées
- des systèmes de tracking motorisés et des stabilisateurs d'optiques...
- des capteurs d'images sensibles (relativement) et pas cher
- des centaines de satellites (hors GPS) au dessus de la tete, qui émettent tout un tas de signaux
- ....

02 fév. 2024

peut être que personne ne voit l’intérêt a re inventer l'eau chaude puisqu'elle existe déjà sous la forme des instruments anciens parfaitement fonctionnels, le toujours plus?

02 fév. 2024

L'eau tiède, pas l'eau chaude! 😉

02 fév. 2024

Oui et il n'y a pas que gps mais glonass beidu et galileo.

02 fév. 2024

Bien sûr, GPS est un abus de langage. on va parler de GNSS

02 fév. 2024

Du coup sur un appareil qui reçoit tous les systèmes, une faille globale apparaît peu probable.

02 fév. 2024

le brouillage n'est pas une "faille"... ;-) En Ukraine, en ce moment, il n'y pas de GNSS (ni GPS , ni autres...)

02 fév. 2024

A noter que tout le monde peut constater avec un GPS routier par exemple que la navigation affichée continue même quand le signal GPS n'est plus valide, en prenant la vitesse moyenne alors en cours pour référence.

02 fév. 2024

oui.... et ça dure quelques dizaines de secondes tout au plus...; je vois pas trop le rapport avec le sujet ;-)

02 fév. 2024

Et en prenant surtout le tracé prévu et les routes sur les cartes !

02 fév. 2024

Non ca dure des centaines de km. Quand mon antenne gps de bagnole est tombée en rade il a fallu que je prenne une route non catographiees pour m’en rendre compte. L’estime cela fonctionne très bien.

03 fév. 2024

un gps de voiture qui indique la route sur des centaines de km sans GPS !!
il faut poser un brevet tout de suite

10 fév. 2024

En fait, il est facile de créer un navigateur de voiture qui n’utilise pas le GPS ou autres systèmes de radio navigation. Ce navigateur se base sur l’odomètre du véhicule (distance parcourue) et un compas électronic. Chaque tronçon de route parcouru dans une direction est additionné et la route est comparée à la carte routière. Ce système compense même automatiquement les dérives (imprécision de distance, imprécision de direction . . . )

10 fév. 2024

La distance parcourue est fonction du diamètre des roues, et des voitures du meme modèle peuvent avoir des roues différentes.

Tenir compte aussi de la conduite dans la boue ou sur neige avec des roues qui patinent, et des anomalies magnétiques.

Pas si simple

11 fév. 2024

Si, relativement simple, même pour des dérives très importantes (j’ai travaillé pour un producteur de cartographie électronique pour véhicules).

23 fév. 202423 fév. 2024

Un cm d’usure des pneus donne une différence de 3 à 5 % sur la distance donnée par l’odomètre. Les bus qui utilisent un odomètre pour être positionnés se recalent au terminus ou aux stations.
D’autre part, le tracé des routes sur les cartos sont souvent beaucoup moins précis que le positionnement GPS. Il faut des algorithmes pour remettre les positions GPS sur le tracé des routes de la carto.
Enfin, il y a un pb à résoudre quand deux routes de touchent. Par exemple, un véhicule arrêté fait un appel d’assistance sur une autoroute ; le GPS ne sait pas dire sur laquelle des deux chaussées se trouve le véhicule et donc quelle itinéraire d’accès doivent utiliser les dépanneurs ou les secours. Les GPS utilisent le sens de parcours pour déterminer laquelle des deux chaussées est concernée, mais sans GPS, on ne sait pas le sens du déplacement.

23 fév. 2024

D’autre part, le tracé des routes sur les cartos sont souvent beaucoup moins précis que le positionnement GPS. Il faut des algorithmes pour remettre les positions GPS sur le tracé des routes de la carto.

je pense que c'est plutôt l'inverse, de nos jours et dans nos contrées les carte sont très précises.
Mais en milieu urbain le GPS perd en précision

...mais sans GPS, on ne sait pas le sens du déplacement.

Un compas le fait très bien.

de nombreux systèmes sont hybrides et abusivement appelés par l'un ou l’autre des éléments qui le compose.

Ainsi dans un smartphone le "GPS" comporte une puce GNSS(déjà 3-4 sources) et les données de l'IMU 9 axes sont aussi utilisées.
Par exemple, un GPS seul et fixe est incapable de donner un axe, alors qu'en hybridant avec un compas, on a sur la carto la positon et le cap.

23 fév. 2024

Oui, la plupart de systèmes de navigation des voitures sont hybrides.
Concernant le sens du déplacement, je parlais de véhicule à l'arrêt. Si on n’a pas l’historique du déplacement, on ne sait pas sur quelle chaussée se trouve le véhicule, car son orientation ne correspond pas nécessairement à sa trajectoire précédente.
Il existe aussi parfois des voies de désenclavement qui longent l’autoroute. Un GPS peut difficilement situer une véhicule sur l’une ou l’autre de ces voies.
Concernant la précision de la carto, j’ai longtemps travaillé dans le domaine routier où on a l’habitude des se repérer sur le routes en abscisse curviligne : distance par rapport à des points de repère (PR, autrefois PK points kilométriques). Quand on a informatisé les banques de données routières, il y a eu un gros travail pour faire coïncider les repérages GPS avec les abscisses curvilignes en raison de l’imprécision du tracé des routes sur les cartes. On a dû faire différents logiciels pour ça et on a souvent dû finir le travail à la main. Ceci pour dire que les cartes routières ne sont pas tellement plus précises que les cartes marines quand on y regarde de près.

02 fév. 202402 fév. 2024


peut être que personne ne voit l’intérêt a re inventer l'eau chaude puisqu'elle existe déjà sous la forme des instruments anciens parfaitement fonctionnels, le toujours plus?

@mocitoo : non, pas le "toujours plus", le "potentiellement meilleur" ou juste "différent" ;-))

depuis 25 ans personne s'est posé la question du positionnement car on a tous le GPS, ce qui ne veut pas dire que l'on ne peut pas faire mieux qu'avant le GPS avec les technos de maintenant.

02 fév. 2024

A terre ou en vue de'une côte avec amer Le positionnement optique angulaire par arc capable est d'une extrème précision. De nos jours les géomètres utilisent le GPS Dans la guerre d'Ukraine la visée optique de l'artilleur persiste mais vise un point GPS, et maintenant les bombes planantes ont un guidage GPS comme tous les drônes et les missiles de croisières etc...

02 fév. 2024

A terre ou en vue de'une côte avec amer Le positionnement optique angulaire par arc capable est d'une extrème précision. De nos jours les géomètres utilisent le GPS Dans la guerre d'Ukraine la visée optique de l'artilleur persiste mais vise un point GPS, et maintenant les bombes planantes ont un guidage GPS comme tous les drônes et les missiles de croisières etc...

02 fév. 2024

a condition que tu saches de quel amer il s'agit pour le situer sur la carte??

03 fév. 2024

Cela me rappelle une histoire vraie dans un contexte de plongée sous marine où un type avait pris pour repère de son spot miracle une caravane stationnée sur la côte. Naturellement quand il est revenu plus tard son merveilleux repère avait disparu.

02 fév. 2024

Si on part du principe que le GPS est HS, il doit en être de même du positionnement par smartphone et autres objets connectés.
Alors, retour aux techniques des années 1970?🤔

02 fév. 2024

Pas forcément... le signal du GPS peut-être brouillé, mais le smartphone toujours fonctionnel.
Et peut-être qu'avec les capteurs qui sont toujours disponibles, il serait assez aisé de les utiliser pour calculer sa position plus rapidement et précisément qu'avec un sextant.

02 fév. 2024

non point! les réseaux GSM sont synchronisés avec le GPS ou autre GNDSS. Regarder sur les bâtiments sous les antennes relais... la petite antenne!

03 fév. 2024

Petite précision: non les réseaux GSM ne sont pas synchronisés par horloge atomique via GNSS. C'est apparu avec les réseaux CDMA donc la 3G. Les réseaux GSM peuvent fonctionner sans GNSS actif, mais ce sont les seuls. 3G/4G/5G demandent un synchronisation précise des stations de base et le GNSS ou une autre synchro est nécessaire (via Ethernet par exemple).

02 fév. 2024

Oui et non.
En mer le positionnement su smartphone est 100% GPS (GNSS). donc oui c'est pareil.
A terre il ya d'autres sources de positionnement (antennes tel, wifi...) pas le sujet en mer.


Alors, retour aux techniques des années 1970?

Justement non, c'est l’occasion de réfléchir un peu, avec les technos de maintenant!

02 fév. 2024

Il me semble que les services de secours sont capables de nous localiser quand on les appelle avec un GSM.

Pour des navigation côtières, ça devrait être possible d'utiliser ce genre de techniques pour offrir un service de localisation grand public.

02 fév. 2024

quand il y a plusieurs antennes pour faire une triangulation.

à Ouessant, par exemple, on saura que tu es à Ouessant. Mais où ?

02 fév. 2024

Les services de secours s’appuient sur un protocole appelé AML qui utilise la position GPS. Sinon, avant cela, La triangulation est faite auprès des opérateurs, c'est plus compliqué et long. Voir ci dessous, la localisation par triangulation des antennes est déjà utilisée par les smartphones

02 fév. 2024

De nuit, on pourrait penser à une application d'analyse d'image qui pourrait, à partir de trois photos de la voute céleste à l'horizon dans trois directions différentes, déterminer une position. Cela nécessiterait une banque d'images conséquente et des éphémérides sans doute très complexe… Peut-être pas très réaliste !

02 fév. 2024

C'est plus ou moins ce que prétend faire le G-Stell

02 fév. 2024

en fait le positionnement par rapport aux étoiles existe pour le monde militaire (même en plein jour) sodern.com[...]iurnes/

02 fév. 2024

On pourrait sûrement imaginer un logiciel d'estime automatique, basé sur la vitesse surface et sur le cap magnétique (perso je l'exporte du pilote auto), et sur une base de données marées/courants. Avec ça et une base de données des profils de côte (comme les croquis dans les instructions nautiques du Shom) on devrait s'en sortir bien mieux qu'avec l'estime à la papa (qui était elle-même bien souvent suffisante).

02 fév. 2024

A la grande époque des premiers années des GSM, on pouvait "débrider" les appareils et obtenir une estimation de la distance entre son tel et un relais , ainsi que son identification.
Avec une carte des relais et 3 relais "pingués" , on pouvait avoir a quelques mètres près sa position.

C'est surprenant que rien n'existe aujourd hui pour faire ça de façon simple.

En mer. A portée des relais, ça pourrait être intéressant .

02 fév. 202402 fév. 2024

Ca existe, c'est intégré nativement dans les smartphones. sans GPS on a une position avec un grand cercle d'incertitude.
y-a-il des app pour exploiter ça directement? probablement.
La plupart des applis de positionnement rejettnt cette localisation imprécision et n’acceptent que le GPS.

02 fév. 2024

Il y a tellement de cargos... leur demander, avec notre magnifique VHF moderne, quelle est notre position

02 fév. 2024

Si pas de système de géo-localisation pour nous, il est possible qu'il en soit de même pour eux.

02 fév. 2024

à condition qu'ils savent où ils sont, eux !

02 fév. 2024

Je ne sais plus quel concurrent de quel TDM actuel a raconté ça il y a peu : un cargo croisé lui a demandé sa position, lui-même ayant ses instruments HS...

02 fév. 202402 fév. 2024

Petite méthode qui fonctionnait à l'époque. Elle est peu précise mais on a pu arriver où on voulait.
Sextant perdu par dessus bord en transat retour, on faisait le point en estimant l'angle de l'étoile polaire en se servant du pouce et de l'index comme compas.
Vu la précision "fantastique" du système qui nous a quand même permis d'arriver pile devant le phare du créa'ch à Ouessant (bons en latitude) mais avec 24h d'avance sur nos prévisions (bof bof les meridiennes), on était assez content.
Mais pour en revenir au système à utiliser, on avait prévu un joker:
Si le premier chalutier côtier croisé parle espagnol, on est trop sud. S'il parle anglais, on est trop nord.
S'il parle français, on est pas mal. Mais si il parle avec un accent belge ou suisse, on est trop à l'est!

04 fév. 2024

Je doute tout de même que ce soit le pouce ou l'index qui vous a permis de vous situer aussi précisément en latitude : 1 minute d'angle, 1 mille et 1 degré 60 milles. Je pense plutôt que votre estime était plus précise. Il m'est arrivé exactement la même chose, à l'époque de la nav au sextant, après 3 jours de visi excécrable, aucune visée possible et une arrivée pile poil sur Créach, dans la brume. L'estime depuis le dernier point Astro datant de 3 jours était bonne : coup de bol.

05 fév. 2024

En effet, la précision n'est certainement pas due à la méthode employée mais plus sûrement à un gros coup de bol.
Quant à l'estime, avec un loch à traîne et un compas, elle a duré 28 jours donc ça confirme le coup de bol 😉

08 fév. 2024

:=D j'aime beaucoup la méthode des langues !!! ;=)

Mais attention si ça parle Indonésien ! c'est que tu es à la Rochelle (vécu) ;=)

02 fév. 2024

il y a une methode , on est perdu ,plus de gPS ok ..j'allume la vHF securité securité securité ,pouvez vous me donner ma position ou les votre ...

04 fév. 2024

Seulement si ceux qui sont autour ont le GNSS...
pas dans le cas d'absence de signal GNSS

02 fév. 2024

A partir des capteurs de mouvements dans les smartphones, il devrait être possible de concevoir l'équivalent d'une centrale inertielle.

04 fév. 2024

Centrale inertielle des téléphones : malheureusement ce n'est pas fait pour ça, ça ne tient que quelques secondes, minutes avant de raconter n'importe quoi...

05 fév. 2024

les voitures autonomes sont aussi de grosse consommatrices de centrales, mais pas la précision obtenue par les centrales d'avions ou de sous-marins. Mais la précision des "MEMS" (MicroElectroMechanical Systems) qui font le cœur de ces systèmes a tendance à augmenter.

02 fév. 2024

@calypso2 : tu es à l'emplacement de la souris, peux-tu compter sur la VHF ?

02 fév. 2024

il y aura bien quelques uns à me capter

02 fév. 2024

La gonio est assez moderne? Ca marche avec les radio-phares aéronautiques NDB (Non Directional Beacon). Evidemment, au grand milieu des océans, euuuh...

02 fév. 2024

autrefois avec le gonio et les émetteurs disponibles il fallait tenir compte de la correction de Givry.
Les radiophares VOR, TACAN aéronautiques sont théoriquement appelés à disparaitre. C'est pourtant pratique et assez simple.

02 fév. 202402 fév. 2024

En dehors de tout repère fixe, il me semble qu’une montre et un mètre de charpentier permettent de se positionner grossièrement en longitude et en latitude (et peut-être aussi avec une table de trigo), à condition de pouvoir tenir une estime.
Je n’ai jamais essayé, mais ça parait possible tant que le ciel est clair.

02 fév. 2024

Il suffit d'avoir une mappemonde d'un diamètre de 7 m. Avec le gigantisme en route, on devrait dès les années 2030 avoir un minimum de 20 m pour un couple...

02 fév. 2024

Je vous laisse (de pleine mer) à la sempiternelle gué -guerre, cata/mono...🤣

02 fév. 2024

En théorie il y aurait une solution fondée sur la bathymétrie : à partir d'une position donnée et avec une estimation d'une vitesse fond, à partir d'un certain nombre de relevés bathymétriques à intervalles réguliers il n'existe qu'une solution de tracé par rapport au fond, donc une seule position.
Le premier problème que je vois est que la plupart des sondeurs s'arrêtent autour de 100m de fond.

02 fév. 2024

celà m'est arrivé dans l'ancien temps ...brume constante durant 2j en Manche on faisait route vers la pointe Finistére .... loch en panne ..donc estime au pif ..on a fini par prendre une sonde qui arrivait sur une bouée et au bout de 4 ou 5h on est tombé dessus , un coup de pot dans la purée de pois

02 fév. 2024

En théorie. Avec les marges d'erreur des sondes dans les différentes Catzoc je crains que ce serait comme penser positionner avec des pincettes une fourmi dans une autoroute 6 voies.

02 fév. 2024

Et il faut savoir faire un calcul de marées 🤭

02 fév. 2024

@Roberto : tu n'as pas compris, j'explique : même en tenant compte des marges d'erreur à partir d'un certain nombre de points il n'existe qu'une trajectoire possible sur le fond, sauf si celui-ci est parfaitement plat bien sûr. Exemple : le fond est en pente constante, si une série de mesure montre un accroissement de la profondeur la moitié des routes possibles est invalidée ; ensuite une pente moyenne donnée ne peut avoir que deux trajectoires à peu près rectilignes qu'on peut discriminer avec un cap compas par exemple. Bref il faut développer un logiciel qui intègre les relevés bathymétriques de la zone et calcule les trajectoires compatibles avec une série de relevé du sondeur associés au cap compas et à la vitesse loch. A chaque fois qu'un point est sécurisé (connu) la routine se relance et ainsi de suite. Bien sûr il ne faut pas que le barreur fasse n'importe quoi et qu'il suive des trajectoires aussi rectilignes que possible (cap compas). Voilà un bon sujet d'étude pour un étudiant !

02 fév. 2024

c'est expliqué dans le bouquin des glénans. je m'en suis servi une fois dans le temps pour trouver le port des saintes maries de la mer, brume avec visi inférieure à la longueur du bateau...
c'est plus facile quand il y a du "relief" de fond, si c'est uniforme moins simple ;-)

05 fév. 2024

Mon père m'avait souvent raconté son arrivée au Cochon de CC

02 fév. 2024

@Polmar : oui et cela peut être intégré dans le logiciel qui peut embarquer une base de données des marées (on suppose qu'on a au moins un point de départ connu à une date et une heure connue)

02 fév. 2024

par contre , sans aller au pire , il suffit de ne plus avoir d'électricité à bord , on ne peut m^me plus faire une estime faute de loch ..ça m'a toujours chagriné ce probleme ..

02 fév. 2024

AVec des technologies très 2024: "ChatGPT, où suis-je" :)

02 fév. 2024

Excellent !

03 fév. 2024

Et il répondra : tu es perdu

03 fév. 202404 fév. 2024

Bonsoir,
ìl ne pourra pas répondre car il n'y a pas de réseau. Donc il répondra "Vérifiez votre connexion internet"

Je fais un test:
Ou suis je?
réponse : vous êtes sur tchatGPT

je demande si Chatgpt sait travailler sans internet
Réponse: Bien sûr

Menteur!!!

1ère copie d'écran en mode Avion,
2 ème copie d'écran avec le réseau internet bien actif, amusant?
3ème copie d'écran: Comment aller à Houat ? / Comment aller à Houat à la voile avec mon bateau?

Très utile....

02 fév. 2024

HS par rapport au sujet du fil, mais je pense un peu comme le dit entre-cotes que cette nécessité de précision ne soit pas strictement indispensable.
Pour une navigation en sécurité, dans la majorité des cas se positionner au mètre près ne sert pas a grande chose, pour rester tranquilles il suffit de savoir "où on n'est pas"; si on n'est pas dans une zone de danger, il y a très peu d'intérêt de se prendre la tête pour savoir où l'on est au centimètre près. On va automatiquement prendre une marge de sécurité plus grande à cause de l'incertitude, on va mettre davantage de temps, modifier/allonger son chemin pour rester dans des zones sans danger etc etc, mais très souvent on reussit très bien à naviguer en sécurité sans savoir où l'on est avec toute cette précision.
En côtier ça va de soi, en hauturier si on arrive dans une côte totalement inconnue, soit on reconnaît, soit on arrive de nuit pour identifier un phare, soit on fait appel au premier pecheur qu'on croise. :)

02 fév. 2024

Une solution simple est d'avoir un logiciel de nav avec un peu plus d'options que NAvionics (opencpn par exemple) :
- En vue de terre, point par 3 relèvements, que l'on porte sur l'écran avec les outils de mesures ou équivalent (cela remplace le crayon / règle cras), on positionne le bateau (porteur) dans la zone ou cela se recoupe et on lui attribue une route vitesse qui correspond à la réalité. On refait un point toutes les 20min, ce qui permet un positionnement pseudo-continu ;
- Au large, on prend le dernier point connu (fin du GNSS / dernier point sextant / dernier point optique) on positionne le bateau dessus et on rentre sa route vitesse. A chaque changement de route on modifie les données sur le bateau.

Bien avoir conscience que les postions seront des positions estimées, et que l'erreur grandira en fonction du temps, la fréquence de positionnement est donc dépendante de la précision souhaitée.

Sinon il y a la carte papier, mais ça ce n'est plus très répandu (mais un bon routier est toujours utile!).

02 fév. 2024

tu porte le 3 relevements sur l'écran encore faut il savoir qui ils sont ?

02 fév. 2024

sans oublier les dérives dûes au vent et aux courants

04 fév. 2024

Bonjour la carte papier est répandue pour les personnes qui le souhaitent.... Perso j'ai... Et un traceur dédié et tablette... Et je fais l'estime heure par heure en recontrolant ma position exacte toute les 4 heures avec le gps.. C'est super intéressant et flatteur quand t'as un résultat inférieur à 2 nautiques en traversée... Jean

04 fév. 2024

2 nautiques sur quelle traversée¿
?

02 fév. 2024

Avec les sondeurs , qui ont bien progressé depuis 30 ans , ne pourrait on pas avoir un logiciel qui permette de se situer en tenant compte des images relevées?
Bien sur sur des fonds encore visibles.

02 fév. 202402 fév. 2024

Même discours que avec les bathymetries: à part à l'intérieur d'un port très fréquenté sondé CATZOC A, il n'y a aucun endroit dans la mer où les données existantes soient suffisamment denses pour permettre de définir une surface de fond suffisamment détaillée pour y interpoler une ligne de position mésurée.
Sauf croire aux splines de Navionics, bien sûr :)

03 fév. 2024

Il n'y a pas que les ports à la bathymétrie précise. Mais il faut passer dessus au bon moment pour te recaler. Ceci est valable sur la route Lisbonne/Madère par exemple.

03 fév. 2024

Toutes ces solutions sont très intéressantes pour l'esprit, mais si le GPS disparaît du fait d'une crise internationale, on a aura probablement d'autres soucis que de repérer son mouillage de rêve ou sa balade le long de la côte. Pour ma part dans ce cas, soit je me terre dans mon abri anti-atomique et bye bye le bateau, soit je saute dans le bateau et je m'enfuis route perpendiculaire à la côte, destination loin, loin...

03 fév. 2024

Déjà, la première chose à faire est de viabiliser l'électronique et l'énergie du bateau. C'est absolument dingue le nombre d'installations bricolées, à partir de composant terrestres à pas cher et qui ne demande qu'à lâcher à la première vibration ou la première séance d'humidité relative à 90 %...

Il n'y a rien de mal à plaisance "pourave" mais il faut alors assumer

04 fév. 2024

Bonjour.... Je ne vois pas trop de quels instruments modernes parle la personne à l'origine de cette question ? Sans gps t'as plus ton petit boat sur traceur ou tablette... Donc c'est pas eux... Il reste radar mais tout le monde n'a pas... Le navtex mais tout le monde n'a pas... La vhf?... Mais les autres n'auront pas non plus de gps... Bref.... Reste quoi comme instruments moderne ??? Jean

04 fév. 202404 fév. 2024

Il faut regarder dans les instruments du futur, avec des satellites autres que les classiques GPS, GLONASS etc ...
Il y a plein de nouvelel choses pour la voiture en ville sans signaux satellites, idem sur la route. Mais sur l'eau il faut encore attendre un peu.
Tout le monde ne peut pas se payer une centrale à inertie, comme dans les sous marins en plongée.

04 fév. 2024

C'était peut-être justement la question ?

04 fév. 2024

Je me souviens, pour avoir navigué bien avant l'apparition de GPS à un prix possible (mais encore bien déraisonnable !) pour la plaisance, avoir utilisé le Satnav. Dans le meilleur des cas ça donnait un point toutes les 4 h., mais il m'est arrivé de passer plus de 12 h. sans point. Ce n'était pas le même principe que le GPS, bien que fonctionnant avec des satellites, je me demande si ces satellites sont toujours opérationnels. Mais je suppose qu'ils pouvaient êtres désactivés eux aussi, en cas de conflit… Peut être y aurait-il un moyen, sur le même principe, pour récupérer des infos de la myriade de satellites de communication qui polluent notre espace pour se situer, avec une application adéquate ?

04 fév. 2024

Satnav (aussi appellé Transit) a été éteint en 96. Loran-C a été eteint debut des années 2000, son successeur eLoran attend encore de voir le jour. Chayka est fonctionnel mais dans des zones où l on ne navigue pas. Omega a été eteint. Alpha n est pas disponible au public. Decca a été eteint il y a un certain temps deja...

La goniometrie peut se faire en grandes ondes sur les NDBs aero, les radios et les stations navales (encore tres nombreuse en amerique latine). On trouve des recepteurs de temps en temps sur le bon coin. J avais un Seafix, mais l air marin a eu raison de lui.

Lea radio amateurs tiennent de nombreux reseaux de beacons pour controller la propagation, principalement la bande des 10 metres. Le "international beacon project" a l air le plus aboutit, chaque station emet en morse sur une frequence commune a une heure predeterminee:

www.ncdxf.org[...]beacon/

Peut etre qu un recepteur pourrait mesurer la difference emission/reception sur plusieurs stations et trianguler une position. Je dirais que la precision de la position sera de plusieurs kilometres. Le systeme dependrait d une horloge exacte.

C est une idee.

04 fév. 202404 fév. 2024

J'en profite pour mentionner l'excellent livre Emergency Navigation, de David Burch.

Le propos du livre est justement de recenser les techniques pour se positionner et améliorer son estime lorsqu'on perd tout… ou presque tout !

Il date un peu, et est uniquement en anglais, mais il peut inspirer des réponses lot cost sur ce fil.

www.amazon.com[...]13TX6MG

Édit : il semble exister en français désormais !

www.starpath.com[...]991.htm

04 fév. 202404 fév. 2024

Le livre de David Burch est traduit en français : "navigation de secours", en vente chez Navastro.

04 fév. 2024

J'ai retenu du livre de Burch la méthode du transistor : utiliser le transistor basique pour capter une station diffusant de la musique locale et tourner le transistor pour l'utiliser comme une Gonio (on trouve ainsi les axes selon lesquels on reçoit le mieux ou le moins bien). On a ainsi un azimut très approximatif. Il faut connaitre le lieu d'émission, ça peut donc marcher pour des émetteurs situés sur des îles ou au nom très local. Pas essayé. Celà m'évoque les points réalisés à partir de bouées ou phares sonores, dans la brume. Là aussi, c'est grossier mais utile. Je l'utilisait pas mal dans les anglos, où il y souvent de la brume. Dans la brume également, je contournait Corbières (pointe sud ouest de Jersey, avec des roches qui débordent largement le phare), en relevant le son de sa corne de brume combiné avec le décalage temporel du signal Gonio (qui émettait en même temps que la corne de brume) 300m par seconde, ce qui me permettait de me positionner extrêmement précisément.

il y avait aussi des trucs rigolos comme le homing sur Boulogne : un trait continu dans l'axe .- d'un côté
-. de l'autre
il y avait aussi le consol.

04 fév. 202404 fév. 2024

Bonjour,
dans les trucs du futur, il y a l'usage des rayons cosmiques.. J'ai vu un truc la dessus au moi de Juin.

Je cherche....

Edit:
Des chercheurs de l’université de Tokyo au Japon viennent de mettre au point une alternative au GPS. Et c’est une première, puisqu’elle fonctionne sans satellites et sans ondes radio. Ce qui permet de localiser un objet au fin fond d’une grotte au milieu de l’océan.

J'avais lu cela ici:

Technologie, connue sous le nom de système « muométrique » de navigation sans fil (MuWNS),

L'article le plus technique:

Un article simple pour tout le monde.

04 fév. 2024

mais pourquoi se faire ainsi :
on tient un livre de bord au cas ou ce con de GPS deconne, et dans ce cas on fait l'estime, relevent , arc capable, astro (et nous racontez pas que c'est compliqué) ...on utilise le sondeur, la gonio doit etre possible sur le phare aviation, ( j'ai pas de gonio, bref traditionnelle je me demande bien ce que l'on peut faire de mieux dans le genre securité.
Vu la quantité de navire que l'on croise dans les zones < 100miles des cotes on peut aussi demander au passant son avis etcc.....

04 fév. 2024

attention mayko , on parle d'instrument moderne , donc il faut que le livre de bord soit en ligne ,fait a l'ordinateur ..sinon s'il s'agit d'un cahier d'ecolier et une plume ,niet..😂

04 fév. 2024

La discussion porte sur des moyens modernes
Il est certain qu'il faudra en plus tenir le livre de bord avec cap vitesse distance parcourue nombre de poissons péchés etc

04 fév. 2024

Merci pour vos contributions, même si comme je m'y attendais il y a un certain nombre, si ce n'est une majorité, de hors sujets, mais ce n'est pas grave ;-)

@edbum

Bonjour.... Je ne vois pas trop de quels instruments modernes parle la personne à l'origine de cette question ?

Je n'ai pas parlé d'instruments, mais de moyens/techniques modernes, j'en ai cité quelques uns ici
www.hisse-et-oh.com[...]de-2024

il y en a certainement plein d'autres, cités notamment Roberto, Courtox et d'autres.

Pour essayer d'expliquer le sens de ma questions, je re-reprends le parallèle avec ce qui se passe Ukraine, en faisant des raccourcis à gros traits.
Depuis 20ans la plupart de nos technos civiles et militaires sont basées sur l'usage immodéré du GPS, y compris dans les usages auxquels on ne pense pas (comme cité par Vents sur ce fil).
Or en Ukraine le GPS est brouillé.
Que fait-on?
On dit, comme un certain nombre de personnes sur ce fil, pas de problème, on fait comme avant, d'ailleurs on a toujours fait comme ça avant le GPS, ça marche très bien. Circulez...

Ou bien, on se pose des questions et on utilise des technos récentes pour améliorer ce que l'on faisant avant sans ces technos.
C'est le sens de ma question
Ex : En Ukraine, pour les drones : techniques d'odométrie, de recalage sur images sur images sat ou cartes (on ne le faisait pas il y a 20 ans avec ce prix et cete miniaturisation là)

Pour la navigation de plaisance, c'est plus un exercice intellectuel.... quoique.
Mais c'est une réflexion intéressante, d'autant plus si elle est collective.

En résumé en un mot, traiter la question avec un esprit d'Innovation

04 fév. 2024

J'ai proposé d'automatiser l'estime, mais ma proposition n'a pas été retenue ;)

04 fév. 2024

on fait à l'ancienne

côté ukrainien, avec des cartes récentes.

côté russe, avec des cartes de 1950. si, si.

05 fév. 2024

"... même si comme je m'y attendais il y a un certain nombre, si ce n'est une majorité, de hors sujets"

A question "exotique", réponses exotiques...

05 fév. 2024

'automatiser l estime' me semblerait un peu trop Psycho-rigide, même en logique floue ou par IA (dispose-t-on tjrs d'un loch intégrateur...) l'humain fait cela très bien (et je doute de la possibilité d'apprentissage).

Abonder un système de reconnaissance des formes [plusieurs points de sonde] répartis dans une zone estimée[estimation précisée par inertie des positions sondées ? uniquement par mer calme] me paraît bcp plus réaliste /en particulier avec tous les relevés lidar/
Il me semble que les SN disposent déjà de cela... Oui un projet étudiant.

Autre approche en vue de terre, toujours en reconnaissance des formes remettre à l'honneur le relèvement d'aimer (imagerie virtuelle inspirée de Nav&co]

Bravo pour cette interrogation

05 fév. 2024

Plus 1, c'était une bonne question !

05 fév. 2024

Certes. Il faut tout de même différencier les dispositifs de plusieurs tonnes dans le militaire et ce qui peut être appliqué à la plaisance ou course...

05 fév. 2024

Finalement, en côtière comme dans une mer peu profonde comme la Manche, on peut s'en tirer avec le sondeur en suivant une ligne de sonde par exemple ou les accidents naturels du fond (exemple la fosse des Casquets) ou un chenal, sans investir dans des systèmes dignes d'un sous marin ou d'un porte avion. Un peu plus difficile au milieu de l'océan.
Il ne faut jamais oublier que les GPS, traceurs, Decca dans le passé etc... ne sont que des aides à la navigation et il reste important de savoir entretenir une estime.

Souvenons de Tabarly et son équipage dans le Fastnet avec une traversée de la Manche dans une brume épaisse pour virer la bouée d'atterrissage de Cherbourg, où Gérard Petitpas amena PenDuick 3 pile sur la bouée.

mais il avait la gonio du fort de l'ouest à deux milles ...
avec des relèvement successifs sur un seul amer cela se fait bien.
j'ai gagné une régate sur Aurigny de cette façon (quand on a aperçu la digue on était déjà à l'intérieur de la rade)

07 fév. 2024

Un excellent moyen de se situer est de connaitre les trajets des ferries.

Même sans cartes, cela fonctionne bien.

karibario.blogspot.com[...]es.html

05 fév. 2024

La centrale inertielle bon marché, c'est pas pour tout de suite mais devient de plus en plus "abordable". Il en existe pas plus loin que sous la selle de certaines motos. Voir moto-station.com[...]/534683
En cherchant un peu, on s'aperçoit que la miniaturisation extrême permet de faire des petits boîtiers dont on peut tirer des positions successives qu'il suffirait de reporter sur une carte, chose que l'informatique fait pour pratiquement rien aujourd'hui.
Donc, pour répondre à la question d'origine, pour moi l'avenir sans satellites passe par la centrale à inertie.

05 fév. 2024

@Chtit Luma, ces petites IMU MEMS à bas coût, que l'on retrouve dans les smartphones et drones, ne sont capables de conserver une attitude que quelques (dizaines de) secondes, pas des heures ou jours...malheureusement
centrale inertielle, oui, c'est ce qu'il a dans les sous marins, mais sous le même nom, on ne parle pas des mêmes technologies, ni des mêmes prix....

05 fév. 2024

Actuellement les cartes avec puces 9axes sont vendues au détail bon marché.
Après il reste à les exploiter avec un petit calculateur à programmer.
Il y en a partout, PA évolués, modeles réduits, drônes civils, qui sont complètement satabilisés et reviennent tout seul à leur point de départ, formidables utilisation lors des grandioses spectacles son et lumière etc...et les drones militaires, observation ou attaque pleuvent en Ukraine

05 fév. 202405 fév. 2024

@ Outremer et @Nunawan, ces centrales inertielles 9 axes bas cout ne font pas 100m sans GNSS, ces technos sont complémentaires : pour résumer à gros traits, le GNSS positionne et l'IMU stabilise, et en hybridant les 2 on obtient d'excellents résultats.
Mais l'un sans l'autre ça ne fait pas voler un drone droit;
c'est pour ça que les drones ne fonctionnement pas (plus) avec ces technos en Ukraine.

06 fév. 2024

En aviation classique avec un petit gyro mécanique on recalait tous les 1/4h selon les évolutions faites. La plus célèbre catastrophe aérienne pouvant être liée à un défaut intertiel est celle du Boeing Coréen abattu par un avion de chasse soviétique en extrème Orient car suivant une route pôlaire il aurait été victime d'un problème de recalage de sa centrale inertielle à Anchorage lui faisant survoler alors une zône militaire russe interdite et qu'il n'obtempérait pas aux manoeuvres d'intimidations règlementaires faites devant lui. Une autre explication est qu'il faisait réellement une mission d'espionnage (en 1914-18 le Lusitania paquebot civil torpillé en mer d'Irlande par un sous marin allemand était répertorié par les Allemands comme Croiseur auxiliaire de la Navy, et effectivement,il semble bien que Churchil Premier Lord de l'Amirauté l'utilisait comme tel).

05 fév. 2024

Une automatisation de l'estime me semble effectivement une bonne approche. Une solution logicielle pourrait utiliser les informations de cap données par un IMU (et donc les valeurs magnétiques et les accélérations), par exemple celui du pilote automatique Pypilot ou autre, la distance surface mesurée par le loch et les valeurs de courants issues des différentes solutions disponibles (Fcurrents pour OpenCPN ou Grib courants). Il ne s'agirait évidemment pas d'une solution de dernier recours car cela suppose d'avoir du matériel électronique en état de fonctionnement mais cela répond à l'absence de signal GNNS en utilisant des solutions modernes. Je précise d'emblée que je n'ai aucune compétence pour développer un logiciel!

Pour le dernier recours, les méthodes traditionnelles de l'estime et de la navigation astro demeurent incontournables je pense. Il faut toutefois garder à l'esprit que la navigation astro recours à la conservation du temps pour le positionnement de longitude. Quand à la mesure de la vitesse surface pour l'estime en cas d'indisponibilité du loch électronique, elle peut être obtenue en dernier recours à l'aide d'un loch à bateau assez facile à bricoler avec les moyens du bord.

05 fév. 2024

Hum ! Une estime automatique nécessiterait de connaître la route fond, donc de connaître notamment les courants réels, pas ceux des prévisionnels.
Donc difficile sans GPS ou sans repères fixes.

05 fév. 2024

Colomb et tous les navigateurs comme lui marchaient en latitude pour les traversées.
On part d'un point de côte connu et va (presque) droit de l'autre .
Naturellement si on veut atterrissage ou serrer une côte de nuit il vaut mieux savoir avec exactitude où on se trouve. Pour un plaisancier TDM il faut chercher les em... pour ne pas être capable d'attendre d'y voir clair ou d'avoir identifié en sécurité une marque fiable pour faire côte.
Ayant fait un peu de vol de nuit sur monomoteur, il fallait oublier que moteur en panne de nuit on est mort, les chances de poser un avion en pleine nuit en campagne non éclairée
et d'en sortir vivant étant alors quasi nulles

05 fév. 2024

Une estime automatique serait plus précise qu'une estime manuelle car elle intégrerait les variations de vitesse et de cap (l'avantage est moindre si l'on navigue sous pilote car il suit une route plus rigoureuse qu'un barreur et utilise les capteurs magnétiques et accéléromètres). Les prévisions de courants seraient exploitées plus précisément que ce que nous pouvons faire usuellement, et les courants grib, si disponibles, sont je pense plus proches de la réalité que les courants issus de statistiques fournis par le SHOM.

Il est bien entendu qu'il ne s'agit pas là d'obtenir la même qualité de positionnement que les GNSS mais de pallier à leur absence ou à leur dégradation. Cette solution pourrait même être utilisée pour recouper les positions données par le GNSS et attirer l'attention du navigateur en cas d'écart notable.

05 fév. 2024

Les prévisions de courant données par le SHOM ne sont pas des statistiques, mais des données de modèles calés ça et là par des mesures.
Comme les autres modèles, ils ne tiennent pas compte de certains facteurs qui sont parfois déterminants.

05 fév. 2024

quand on fait de l'estime on utilise pas la vitesse mais plutot la distance parcouru sur l'eau en 1h

05 fév. 2024

@ Calypso

quand on fait de l'estime on utilise pas la vitesse mais plutot la distance parcouru sur l'eau en 1h

cette phrase est magnifique, on peut difficilement dire mieux!

05 fév. 2024

J'avoue, j'étais plus juste dans ma première contribution où je parlais de la distance. Le loch électronique nous donne bien la distance parcourue et fait donc lui-même le travail d'intégration de la vitesse.

05 fév. 2024

Le terme statistique est sans doute inexact, mais il s'agit en tout cas de modèles qui ne tiennent effectivement pas compte des facteurs météorologiques en particulier, au contraire, j'imagine, des données des fichiers GRIB (de bons connaisseurs de ces systèmes confirmeront-ils cette idée?).

05 fév. 202405 fév. 2024

Je pensais aussi au débit des fleuves qui influence fortement les courants marins dans les estuaire et à leur aval. Par exemple pour faire Deauville - le Havre, le débit de la Seine peut varier d’un facteur 10 entre l’étiage et une crue. L’influence sur les courants et sur l’heure de renverse est très importante. Les modèles usuels n’en tiennent pas compte.

05 fév. 2024

Ne pas confondre l'atlas des courants du SHOM :

diffusion.shom.fr[...]ee.html

les données doivent être des données statistiques et figées.
Et les prévisions sur 5jours :

services.data.shom.fr[...]que.pdf

Au format NetCDF, qui sont des données du modèle HYCOM 3D. Pour les obtenir il faut avoir une liaison internet.

05 fév. 2024

Bonjour,
merci de vos contributions, je vais faire un récap très subjectif bien sûr de ce que j’ai retenu à ce stade, en tentant de rester dans le cadre du sujet.
Je n’ai listé à ce stade que ce qui concerne au dessus, de l’eau, pas en dessous .

Beaucoup de sujets autour des centrales inertielles (IMU) bas cout (smartphone, drones). Ces IMU ne peuvent pas être utilisées pour se positionner en mer (cf ci-dessus) , en revanche, elles peuvent servir faire des mesures d’angle ou de la stabilisation de capteurs ou d’optiques.

Milkan, MacJL : Utiliser les capteurs des smartphones pour faire un « sextant automatique » basique.
Ca semble possible, peut-être avec une adaptation « mécanique » pour affiner la précision.
www.instructables.com[...]extant/
techlinkcenter.org[...]7a7146b

https://www.instructables.com/DIY-Digital-Sextant/
https://techlinkcenter.org/technologies/smartphone-sextant-operates-without-a-visible-horizon-as-an-alternative-to-gps/b37c738a-d384-482d-822c-0efb67a7146b

J’ajouterais à ça, ce qui existe, les applications smartphone dédiées à la navigation astronomique (attention certaines s’appuient peut être sur le GPS pour afficher les données correspondant au lieu ? mais c’est tricher ;-) )
www.voileetmoteur.com[...]n/73074

https://www.voileetmoteur.com/voiliers/equipement/5-applications-pour-lastronavigation/73074

Roberto, Milikan, Thib119 :
Faire de la gonio en utilisant des émetteurs radio connus (RACON avec l’aide des capteurs (accelero, gyro) des smartphones)
Peut être des choses à faire avec un antenne SDR et du tracking en utilisant une IMU bas cout?
Thib119 précise : Le système dépendrait d’une horloge exacte. _Tout dépend de ce que veut dire « exacte ».
Pour info, et pour l’anecdote , on trouve des horloges atomiques à 2000€ et de bonnes horloges électroniques à bien moins que ça… _
www.sparkfun.com[...]s/14830

https://www.sparkfun.com/products/14830

yantho évoque G-STell de Sowilo
_Le projet semble abandonné, ou en tout cas n‘ a toujours pas abouti depuis de longues années _

Ebraball
De nuit, on pourrait penser à une application d'analyse d'image qui pourrait, à partir de trois photos de la voute céleste à l'horizon dans trois directions différentes, déterminer une position. Cela nécessiterait une banque d'images conséquente et des éphémérides sans doute très complexe… Peut-être pas très réaliste !
La encore il faut commencer par stabiliser et positionner la caméra, et probablement utiliser des outils de superposition d’image utilisés en astrophotographie. Les technos sont là.

Malgré tout
Propose « tout simplement » d’utiliser les « anciennes méthodes » relèvements, sextant etc… mais aussi simplement le report de l’estime sur une carto électronique pour faciliter les tracés. (« on positionne le bateau dessus et on rentre sa route vitesse. A chaque changement de route on modifie les données sur le bateau. »)
_On peut imaginer y intégrer (à la louche probablement un représentation graphique de l’imprécision)
C’est presque une évidence, mais pas certains que les outils à ce jour soient optimisés pour ça _

Ebraball propose des solutions autour de satellites, mais Thib119 signale que tous les services ont disparu (StaNav, transit, LoranC, Decca).
On peut se poser la question d’une sorte de gonio et triangulation sur des signaux émis par les satellites.
Je détaille :
avec un antenne de tracking directive et stabilisée (techno existante et assez peu chère de nos jours)
rechercher le meilleur signal par exemple de plusieurs émetteur de TV par satellite ou Starlink ou autre avec une bonne répartition en vue d’une triangulation (pas besoin de décoder le signal complet mais pourvoir à minima identifier l’émetteur)
Trianguler à l’aide des éphémérides des satellites qui sont connus +logiciel

www.astrosurf.com[...]ls3.htm
fr.wikipedia.org[...]ficiels

http://www.astrosurf.com/luxorion/satellites-artificiels3.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/Observation_des_satellites_artificiels#Sources_d'%C3%A9ph%C3%A9m%C3%A9rides

Courtox56 nous parle des système « muométrique » de navigation sans fil (MuWNS).
Je n’ai pas creusé, mais ça semble intéressant !

Et enfin , Voilic , comme tant d’autres sur ce fil qui expliquent que le GPS n’est qu’un outil parmi d’autres, propose de combiner les différentes solutions retenues pour améliorer la fiabilité ou la précision.
Là aussi ça parait presque évident mais ça va mieux en le disant !
Des technos qui ne peuvent a priori pas être utilisée seules peuvent servir à se recaler ou valider une hypothèse.

Merci pour ces contributions, je suis certain qu'il y a encore plein d'idées à trouver et à creuser un peu!

05 fév. 202405 fév. 2024

A la relecture, l'une solutions les plus envisageable, que j'avais en tête ainsi qu'Ebraball, thib119 e d'autres serait d'utiliser des signaux satellitaire (mais pas GNSS) pour se positionner

Évidemment, d'autres ont déjà eu la même idée...
En 2 mots ça s'appelle du positionnement LEO SOP
LEO :Low Earth Orbit called
SOP : Signals of OPportunity
On utilise des signaux d'opportunité (c'est à dire pas faits pour ça à l'origine) issus de satellites en orbite basse (Starlink, iridium, oneweb..), et que l'on peut donc capter assez facilement.
Alors bien sûr ce n'est pas si simple, mais pas de frein technologique, les composants des récepteurs sont dans le commerce pas cher du tout.
En revanche pas mal de traitement de signal et surtout il faut des infos sur les satellites, dont certaines ne sont pas accessibles publiquement.
En tout cas il y a déjà eu des expérimentations de terrain par des équipes de chercheurs, et ça marche pas mal du tout

sources parmi d'autres
asp-eurasipjournals.springeropen.com[...]01022-1
insidegnss.com[...]tunity/

https://asp-eurasipjournals.springeropen.com/articles/10.1186/s13634-023-01022-1#Sec6
https://insidegnss.com/a-look-at-the-stars-navigation-with-multi-constellation-leo-satellite-signals-of-opportunity/

A suivre!

Ah oui. Un détail, la précision est d'environ..... une dizaine de mètres!

Alors entre ça et le sextant, si j'ai le choix... (allez, je remets une pièce dans la machine ;-))

05 fév. 2024

Si on admet les satellites non GPS etc, le système Cospas-Sarsat fai(sai)t cela très bien avec les balises non-GPS. Après, si chaque fois qu'on demande une position il y a un avion SAR qui arrive sur zone... :D

05 fév. 2024

Mon hypothèses de base c'est pas de GPS (GNSS).
Tout le reste est autorisé à l'examen ;-)
d'ailleurs j'aurais du formuler ma demande comme ça : voici les données d'entrée (pas de GPS), celui qui offre la meilleure précisions à la fin a gagné ;-)
Donc faire feu de tout bois avec ce qui est dispo, c'est l'esprit du LEO SOP.
Évidemment, si cette techno se démocratise (ce qui devrait arriver) ces bandes seraient brouillées autant que le GPS en cas de conflit...

06 fév. 202406 fév. 2024

Tu me fais penser au discours de l'annexe par opposition au bib, il fut un temps. Le plus simple étant de reprendre les pratiques sous Magellan et consort, ils se debrouillaient très bien avec pas grand chose.

06 fév. 2024

J'en profite pour faire un peu de pub pour mes anciens collègues :

cervval.fr[...]vi.html

06 fév. 2024

l'idée d'une centrale inertielle a été évoquée plusieurs fois mais c'est effectivement un peu trop cher pour nos bateau.

Par contre, une estime à partir du cap et de la vitesse d'un bateau permet de naviguer avec une précision correcte. Elle peut en plus être recalée par tout autre moyen tel que relèvement optique ou gonio sur un radiophare aviation. Aujourd'hui, il est facile de concevoir une estime automatique pour se positionner. Nous disposons de compas magnétiques électroniques abordables extrêmement précis, à base d'IMU, ainsi que de capteurs électromagnétiques de vitesse ou mieux, de capteurs à ultrasons pour mesurer la vitesse à quelques centimètres de distance de la coque, en dehors de la couche limite.
Il reste à prendre en compte le courant qui fait l'objet de tables, fonction du jour, de l'heure et du vent.

Quand les GPS pesaient encore 20kg, on naviguait avec le LORAN dont les récepteurs ne fonctionnaient pas toujours correctement quand l'onde réfléchie par les couches de l'atmosphère étaient beaucoup trop puissante par rapport à l'onde directe utilisée pour la mesure de position. Il pouvait alors y avoir de très grandes erreurs. Par prudence, on mettait sur le livre de bord tous les changements de cap et vitesse pour pouvoir se recaler en cas de mauvais fonctionnement du Loran. Mais au large, avant de tout recalculer, un relevé gonio était souvent la solution la plus rapide pour savoir rapidement où aller et où on était.

06 fév. 2024

Il y avait aussi les décrochages avec le Decca. IL fallait alors redémarrer en rentrant une position qui devait être à 2 milles près.
Le Decca avait cette mauvaise habitude notamment à la tombée de la nuit.
Comme J.Marc avec le Loran, il était prude nt de noter périodiquement (toutes les heures par exemple la position sur la carte. Ensuite, on faisait une estime par rapport à la dernière position notée.
A l'époque précédente, également des problèmes avec les radiophares (Ah les 5 de la Manche) et la gonio, dont les relèvements devenaient très imprécis à la tombée de la nuit, par temps de brouillard etc. Le chapeau final ressemblait alors à un vaste sombrero.
J'ai en mémoire, une arrivée sur Aurigny, venant de Cherbourg, à la tombée de la nuit, avec un bel orage et une visibilité quasi nulle. Le haut parleur n'émettait guère que des crachouillis et je suis arrivé à capter le radiophare de l'aéroport. Finalement, les éclats de Quénard ont réussi à percer et nous avons réussi à entrer avec la crainte de se faire avaler par le Singe, ce qui nous aurait mis en très fâcheuse situation... avec un Sangria!

06 fév. 2024

Une centrale inertielle sur un voilier, je pense que c'est assez utopique, vu les mouvements désordonnés de la plateforme, notamment dans une mer formée.
Même sur les SNLE et SNA, il faut recaler périodiquement les centrales...
Soit en remontant via un viseur stellaire sur le périscope ou le GPS, soit par un sondeur multifaisceau qui se recale sur une zone de fonds spécialement cartographiée et bien choisie.
Au fait le système de navigation inertielle d'un SNLE coûte plus de 100 M€...

06 fév. 2024

Le Sextant, cela fonctionne, donc sans GPS je sais me positionner

Enfin, à condition d'avoir l'heure. Une erreur de 4 secondes de temps conduit à une erreur d'une minute en longitude.

Alors, appel à tous : Qui parmi vous connaît l'état exact de son horloge de bord?

Ps parce qu'il faudra bien disposer d'une heure précise sans avoir de gps

06 fév. 202406 fév. 2024

il existe des montres à quartz qui dérivent très peu et capables de se caler sur de multiples émetteurs radio

www.casio.com[...]rolled/

09 fév. 2024

Je suppose que si il n'y a plus de gps, il n'y a plus de radio pour caler la montre, ou qu l'émetteur est trop loin

09 fév. 2024

Mais les radios émettent encore en ondes courtes, on peut entendre le top horaire "à l'ancienne" !

10 fév. 2024

Tout à fait,
je viens de tester sur 5000 kHz et 10000 kHz, WWVH à Hawai fonctionne.

10 fév. 202410 fév. 2024

Un document intéressant sur la quantité d'émetteurs, les structures des signaux, etc.

ps, du site msi.nga.mil


09 fév. 2024

La couverture mondiale est assurée par 6 émetteurs en grandes ondes.

09 fév. 2024

comme il expliqué dans le lien Casio -:)

10 fév. 202410 fév. 2024

Pas certaine qu'on capte les grandes ondes au milieu d'un océan...

La guerre a ressuscité les ondes courtes :

www.radiofrance.fr[...]6280067

10 fév. 2024

Effectivement, la portée de l’émetteur allemand serait de 1500 à 2000 km. Un peu court pour la transat. Dommage.

06 fév. 2024

On commence à voir sur nos bateaux de plus en plus de pilotes avec un compas, sans aucune pièce mobile, avec juste une IMU et un microordinateur puissant, contrairement aux fluxgates suspendus dont les vagues faisaient osciller la suspension et perturbaient la mesure. Une IMU et son calculateur ne prennent que quelques dizaines de mm² de surface. Ces nouveaux compas qu'on peut facilement assembler pour moins de 50€ sont aussi performants dans la très grosse mer que les volumineux gyrocompas de 40kg et plus qui équipaient les gros navires.

Avec le marché des drones et des smartphones, il faut s'attendre à ce que les IMU et calculateurs deviennent encore plus performants et deviennent des centrales inertielles basiques. Il y a longtemps que les centrales inertielles modernes sont de plus en plus intégrées et n'ont plus besoin d'avoir d'accéléromètres gyrostabilisés. Les centrales inertielles gyrostabilisées étaient de l'électronique complexe, couplée avec des senseurs et de la mécanique fabriqués comme de l'horlogerie de précision. Leur prix était en rapport avec leur complexité. Aujourd'hui, il n'y a plus aucune pièce mobile dans une centrale inertielle à lasers et fibres optiques. Leur taille diminue régulièrement.

Avec le marché de la robotique où le positionnement GPS ne peut pas toujours être garanti à l'intérieur d'un bâtiment, je pense qu'il y aura bientôt des IMU et calculateurs assez performants pour pouvoir constituer des centrales inertielles basiques intégrables dans beaucoup de nos appareils. Ils ne seront pas spécifiquement développés pour nos bateaux, mais on pourra en profiter. Le fait que les drones soient confrontés au même problème de mauvaise réception des signaux satellitaires ne peut qu'accélérer le processus. Cela permettrait aussi d'avoir un bon fonctionnement des systèmes de positionnement dans les tunnels ou parkings. Sachant c'est faisable et que les débouchés existent, il suffit d'attendre ...

On n'aura pas une grande précision sur une longue durée, mais ce sera probablement bien plus précis que l'estime dont la précision nous suffisait à l'époque...

06 fév. 2024

un exemple de ce qui existe déjà :
"Le principe d’un navigateur à l’estime est que la distance parcourue à chaque instant est projetée dans le trièdre géographique local (Haut/Bas, Nord/Sud, Est/Ouest). La distance parcourue est obtenue à partir des mesures fusionnées de plusieurs capteurs :
Accéléromètres de l’Unité de Mesure Magnéto-Inertielle
Magnétomètres de l’Unité de Mesure Magnéto-Inertielle
Odomètre de roue (vitesse)"
www.sysnav.fr[...]ique-2/
ocalisation de vecteurs
"Seules alternatives au GPS, les centrales inertielles classiques restent trop onéreuses pour être embarquées sur de larges flottes de véhicules légers ou blindés. SYSNAV propose une solution magnéto-inertielle, 100% autonome, d’installation rapide sur la livraison de véhicules neufs ou en retrofit, et assurant une disponibilité de l’information en toute circonstance.
Grâce à sa TECHNOLOGIE MAGNÉTO-INERTIELLE* unique, SYSNAV permet de s’affranchir des limitations et faiblesses du GPS en offrant une performance inertielle à un coût inaccessible jusqu’ici."
je précise que je n'ai pas d'actions dans cette société. :-))

07 fév. 2024

@paxtaran

J'ai déjà croisé Sysnav sur des salons. Tel que c'est décrit (un peu en filigrane...), c'est une solution complémentaire au GNSS, robuste uniquement à de "courtes" coupures GNSS . Je leur avait posé la question de faire voler un drone en environnement sans GPS et ils ne savent pas faire.

le seul exemple chiffré vu à lecture rapide de leur site indique :

A grande vitesse (90 km/h) et 15 sec. (soit 400 m) après la perte de tout signal de recalage (GPS, lane matching…), la solution SYSNAV fournit encore la localisation du véhicule avec une précision de 30 cm.

On n'est pas dans les ordres de grandeur du bateau ni en vitesse ni en précision demandée mais, en extrapolant un peu on se rend bien compte qu'un tel système n'est pas conçu pour tenir des heures/jours sur des distances en dizaines/centaines de km.

je pense comme d'autres l'ont déjà évoqué, qu'à ce jour les centrales inertielles bas cout ne tiennent pas pas la distance.
Ce n'est pas une solution viable à ce jour (dans le cadre posé ici)

08 fév. 2024

@yannbis: oui c'est ce que j'avais en tête, une solution pour durer un certain temps, un peu comme le fût du canon. Il y a un gros marché de ce type pour les voitures autonomes, dont d'ailleurs on ne parle plus beaucoup en ce moment.

08 fév. 202408 fév. 2024

@yannbis : une autre manière d'interpréter les perfos sysnav, c'est le "(soit 400m)". Ce qui veut dire que tous les 400m on fait une erreur de 30cm, soit 1/1000 en gros de la distance parcourue. Ce qui veut dire que pour 1000 nm, l'erreur est de 1 nm. Et là, cela devient beaucoup plus intéressant. Ce n'est pas le seul paramètre, car il faudrait connaitre la dérive de position lue, bateau à l'ancre.
Tout est dans la calibration des mems, en particulier en température, le composant lui-même est très peu cher. C'est d'ailleurs la stratégie de sysnav dans ses systèmes : faire des systèmes précis avec des composants standards pas chers, en utilisant des algorithmes sophistiqués.

06 fév. 2024

Exemple de ce que je mentionnais plus bas, navigation par contour bathymétrique faite totalement à l'aveugle, juste au sondeur, on n'a aucune idée d'où l'on se trouve mais on reste en zone "hors-danger"; cela peut être amplement suffisant pour arriver dans un endroit qu'on puisse reconnaître.
Il y a une tourelle cardinale sud et même en arrivant du NW on fait lentement le tour autour; par contre il faut rester les yeux rivés sur le sondeur, et avec les variations de cap qu'on doit faire il ne faut pas être pressés.

06 fév. 2024

on trouve des applications qui calculent une droite et un intercept avec les tables intégrées ,
il suffit de rentrer l'heure et hv ,
un sextant plastique suffit pour de l'hauturier .
un compas compensé ,un loch étalonné .
ce n'est pas le bout du monde .

07 fév. 2024

@Fritz the cat
On a bien compris que le sextant fonctionne très bien et est suffisant pour bien des choses.
Avec une application qui aide aux calculs c'est encore mieux.

La question ici est : peut on faire mieux et/ou autrement avec d'autres technologies?

07 fév. 2024

je ne crois pas
peut être que star link te positionne ,mais ça je n'en sais rien .vivre en autarcie je pense que c'est la sécurité à bord .
je crois que si cela arrivait nous n'aurions plus de problèmes de place dans les ports ni au mouillage une fois que tous les batos devenus inexploitables seront partis à la destruction

07 fév. 2024

J'aurais pensé qu'un IMU associé à un Raspi, par exemple, pourrait alimenter une sorte de banque de données qui serait exploitée par une application de tracé de parcours. Je suppose que la grosse difficulté est le cumul d'erreurs, mais on pourrait aider avec un loch étalonné, et, pourquoi pas, recaler toutes les 24 h. avec un sextant électronique (ou pas), ou une triangulation de satellites de communication, pour remettre à zéro le calcul.

07 fév. 2024

@Ebraball, je ne suis pas hyper spécialiste, mais si tu penses IMU low cost MEMS type smartphone/drone, ça ne marche pas.
Car l'imprécision atteinte étant très grande en seulement quelques dizaines de secondes, au bout d'à peine quelques minutes, la somme des erreurs fait qu'on obtient n'importe quoi.

En revanche, comme tu le dis (et d'autres plus haut) loch+ compas électronique (qui lui ne dérive pas ) ça fait une estime presque à l'ancienne.
Et recouper avec d'autres méthodes.

07 fév. 202407 fév. 2024

Bonjour
pendant les vacances j'ai promis à mes petits enfants de traverser une partie de la méditerranée sans escale et sans instrument. chose promise
tout s'est bien passé et l'on est arrivé à bon port sains et sauf
preuve que sans instrument on peut le faire
ci dessous une photo pendant la traversé ..............

07 fév. 2024

Euh… Tu as lu le premier post de Yannbis ?

07 fév. 2024

On s'en fout du premier post de Yannbis : un fil est fait pour dériver, l'initiateur d'un fil n'a aucun droit sur ce fil, il n'en n'est pas le propriétaire. Un fil est une oeuvre collective.

07 fév. 2024

Tu as sans doute raison, je vais attendre ton prochain fil pour collaborer intelligemment et l'enrichir de digressions que tu trouveras certainement passionnantes !

08 fév. 2024

Il ne faut pas qu'il y ai trop de Mistral ;-) Ceci dit la version électrique est équipée d'un système de nav. dynamique, pour aider par gros Mistral .... à base de GPS ...

09 fév. 2024

tu as traversé avec le feryboot le port ?

07 fév. 2024

Personne n'a cité les lignes des ferries ou de cargos pour se situer.Mêmesans cartes c'est utilisable.

karibario.blogspot.com[...]es.html

10 fév. 2024

Transat anglaise 1968. Bernard Waquet abandonne au bout de quelques jours car la grève des transports aériens l'avait privé de repères pour recaler son estime (avec les traînées de vapeur des avions transatlantiques) 🤭.

10 fév. 2024

Excellent ! C'est la version high-tech du gars qui prend une caravane comme amer !

07 fév. 2024

Est ce que le cours des Glénans, une carte papier et un atlas des courants, une règle Cras, un compas de relèvement, un sondeur et un loch font partie des technologies de 2024 autorisés?
Tout au moins en côtière, c'est en fait amplement suffisant. Nos bateaux deviennent des centres de calcul flottants avec tous les aléas de ces systèmes compliqués qui peuvent devenir inopérants en dehors de tout conflit.

07 fév. 2024

@Viking, les lignes de ferries et plus généralement de trafic commercial ( un peu moins précis que les ferries) c'est effectivement une solution de positionnement ou de recalage bien connue.

La question que je me pose dans la thématique de ce fil, comme déjà évoqué par d'autres pour les cargos: si pas de GNSS, comment se positionnent les ferries?

07 fév. 2024

@Ecumeur oui, c'est très bien, mais ce n'est pas ma question. ça plaira à holothurie ;-))

ce n'est pas parce que c'est "suffisant" qu'on ne peut pas se poser la question de faire mieux ou autrement. Sinon à ce jour personne n'utiliserai le GPS qui est inutile en côtier puisque les relèvements sont "suffisants".

Au risque de me répéter, ma question n'est pas de trouver une solution pour se positionner sans GPS, ça n'aurait pas trop d'intérêt, les réponses sont bien connues.
mais de se questionner sur : comment utiliser des technologies récentes pour améliorer le positionnement sans GPS.

par "récentes", je l'ai précisé en filigrane plus haut, j'entends post-GPS, car depuis le GPS on se repose (trop) dessus (d'un point de vue techno, car bien évidemment en navigation on sait bien que ce n'est qu'un aide qui peut nous lâcher à tout instant et tout bon marin digne de ce nom se recale régulièrement au sextant ou par relèvements toutes les 2h ;-) )

07 fév. 2024

je reprends la méthode d'estime "classique" et très basique, un peu améliorée par un soupçon d'électronique proposée par nombre de contributeurs :
- loch électronique
- compas électronique

Connaissez-vous une application qui trace une estime à minima à partir de ces données? (voire plus: courants etc..?)

NB:au cas où : inutile de l'écrire, je sais, cette question n'a aucun intérêt, un papier, un crayon, une règle, ça marche très bien depuis des lustres!

09 fév. 2024

Bonjour
ESTIME NAVIGATION
pas mal comme applucation
Jean

09 fév. 2024

Merci EdBum,
Application Android "Estime navigation"
c'est ici : www.hisse-et-oh.com[...]igation

https://www.hisse-et-oh.com/sailing/application-estime-navigation

(il faut passer le début du fil)

Ca répond tout à fait au sujet, un vrai intérêt je trouve!

07 fév. 202407 fév. 2024

La plupart des applis de nav, comme OpenCpn par exemple, sont capables de donner le cap, la distance, et l'ETA entre le bateau et le curseur. Je suppose, si on implémentait cette fonction, qu'elles seraient tout aussi capable de faire l'inverse, c'est à dire de positionner le curseur depuis une position passée en fonction du cap, du temps écoulé et de la vitesse…
Edit : d'autant plus que la plupart ont une fonction log qui collationne les données nécessaires à ce calcul. Il suffirait d'ajouter la colonne "position" au journal.

07 fév. 2024

@Ebraball
oui, bien sûr, les données sont là. Cependant la plupart du temps je pense que, bien que les données loch et compas soient dispos, c'est plutôt le GPS qui est utilisé par défaut, avec vitesse et cap extrapolés (sauf réglage spécifique, à vérifier)
Pour l'ETA entre le bateau et le curseur c'est une info instantanée, juste avec le loch et le cap compas on a le vecteur.

je me demandais simplement si un outil existait déjà?

A priori, c'est contre-intuitif puisque la plupart (toutes?) des applications de navigation s'appuient sur le GPS et n'ont donc aucune raison d'intégrer une telle fonction.

07 fév. 202408 fév. 2024

Merci Alpaga pour cet article.
Bon, évidemment, il manque 2 choses mineures :
la précision et le prix;-)

Pour le prix, je pense que le bon ordre de grandeur c'est le prix d'un beau voilier (neuf!)

Pour la précision... mystère dans l'article. On peut estimer que les commandos sur leur semi-rigide ont besoin de l'ordre de qq centaines de milles d'élongation sur qq heures. Et il y a du GPS en recalage bien sûr (mais pas obligatoire)

la Datasheet donne une précision angulaire de 0.05deg
Et en position on peut lire : 1Nm/1h

j'ajoute ce lien :
www.safran-group.com[...]mphibie

https://www.safran-group.com/fr/produits-services/geonyxtm-m-systeme-navigation-inertielle-amphibie

merci aussi pour le reportage de vulgarisation cité en bas du lien de Safran, qui semble très bien à en croire le commentaires

NAVIGATION INERTIELLE : comment garder le cap ? - L'Esprit Sorcier



https://www.youtube.com/watch?v=ouz7jc-r4eY

08 fév. 2024

je navigue avec téléphone et tablette CMap et Navionics que j'ai pu comparer sur mon retour solo entre le Morbihan et la Tunisie.
GPS, GLONASS et GALILEO compatible.
Sur CMAP seul, c'est risqué même si cartographie enregistrée car au milieu de nulle part, sans connexion 4ou 5 G donc, Cmap vous réclame de mettre votre mot de de passe, qui bien sur ne fonctionnera pas car vous êtes sans réseau. Il est donc conseillé de ne jamais quitter la cartographie Cmap, sous peine de ne plus pouvoir s'y connecter, sauf en vue de réseau près des côtes. En Europe ça va, mais si c'est hors europe, vous n'avez pas de connection internet pour votre aterrisage.
Pour navionics, je n'ai pas eu ce problème.
J'ai arreté ma black box furuno donc, et me contente de positionnement cmap et navionics aux carthographies régulièrement mise à jour, surtout que sur mon trajet de 2000 NM les champs d'éoliennes en mer poussent comme des champignons, au point parfois de confondre la nuit le positionnement rouge d'un voilier avec celui du feu rouge fixe de l'éolienne.
Commentaire hors sujet:C'est donc une guirlande de feux rouges qui illumineront les côtes européennes d'ici peu.
Claire

08 fév. 2024

Bonjour,
J'ai lu rapidement le fil et je n'ai pas de solution miracle, par contre un commentaire :
TOUS les systèmes basés sur l'estime au sens large :
- à l'époque de Christophe Colomb, positionnement en latitude (puisque la longitude était inaccessible vu la faible précision à l'époque de la mesure du temps
- à l'époque Tabarly, estime entretenue par un navigateur chevronné et compétent
- sur les nefs à gros moyens (sous-marins, avions), centrale à inertie

donc TOUS ces systèmes sont sujets à une perte de précision qui augmente avec le temps, et demandent donc des moyens complémentaires pour se recaler (passage d'une sonde, observation visuelle d'un amer, d'une bouée, de l'éclat d'un phare, signal gonio, etc)
Or la tendance depuis quelques années est de laisser ces moyens de recalage disparaître : remplacement des bouées physiques par des bouées virtuelles AIS (impossible à "voir" sans GNSS), arrêt d’entretien des phares, probablement disparition progressive des signaux gonio tant par arrêt d'entretien des émetteurs spécifiques que par le remplacement des émetteurs radiophoniques par la FM, le DAB ou la diffusion web.

La sécurité devrait à mon avis pousser à conserver un minimum de ces moyens de recalage / redondance.

Bonnes navs

08 fév. 2024

Tabarly était particulièrement nul en navigation. On disait à son époque que tous les cailloux de Bretagne avait rencontrés au moins une fois la quille d'un pen duick. La marine nationale a vraiment failli le virer à cause de ça. Je n'ai jamais navigué avec lui, mais je l'ai par contre souvent croisé échoué sur un banc de sable (Chausey, golfe du morbihan, le banc dans le port de la trinité, le jour de la fête de la mer).
Ah, mais on dérive là!

08 fév. 2024

On ne dérive pas.

On s’ensable

10 fév. 2024

Qui ne risque pas de s'échouer un jour ou l'autre en navigation côtière surtout si on aime le rase cailloux ou qu'on cherche des virements de bords avantageux au dernier moment ???
Tabarly était pilote dans l'Aéronavale, et officier de marine avant d'être connu médiatiquement comme coureur à la voile. En plus il pratiquait la voile dans sa jeunesse (Pen Duyck I était le bateau de son père). Il est inconcevable qu'un pilote de l'aéronavale ne sache pas parfaitement naviguer au sens positionnement et les nombreuses courses transatlantiques en solitaires gagnées qu'il savait aussi naviguer avec un bateau de grande course surtoilé et n'ayant plus de PA ou régulateur d'allure. Il a d'ailleurs écrit de bons livres techniques sur la voile.
Son problème est qu'il n'appliquait pas toujours à lui même les impératifs de sécurité qu'il recommandait aux autres et le destin l'a un jour rattrapé définitivement.
Dans cette façon d'une très grande liberté de se conduire il faut alors parfois avoir vraiment de la chance.

08 fév. 2024

Merci @caipirinha pour cette petite synthèse fort à propos.

Le GPS/GNSS apparait comme le système "parfait" pour de très nombreux usages, et il faut bien dire que les apports de cette techno sont énormes, c'est simple d'usage et à prix dérisoire (puce GPS = qq euros).
Et c'est quand on doit s'en passer qu'on se rend compte de la dépendance, et en creusant un peu de l'hyper dépendance.

On en oublie, voire on abandonne les systèmes considérés comme obsolètes, et aussi le savoir-faire pour redonder ou recaler, le coté robuste, rustique rappelé par tant de personnes sur ce post!

08 fév. 202408 fév. 2024

Pour les fervents du sextant (et ils ont raison) qui ne comprennent pas ma question je vais faire un parallèle grosier entre l'électricité et notre sujet GPS sur le coté robustesse vs techno.

Aujourd’hui on est complètement dépendants de l’alimentation électrique.
En cas de panne :
- la bougie, voire le feu de bois, reste une valeur sure, mais elle ne fourni que la lumière et de la chaleur; ça existe depuis la nuit des temps; techno robuste, maitrisée; pas de surprise
- Piles, c'est pas mal. on peut avoir de la lumière et d'autres fonctions, alimenter des appareils divers et variés. Assez fiable et éprouvé aussi, limité en temps
- un panneau solaire, une éolienne, avec batteries : on gagne en autonomie donc on peut envisager un usage à long terme, mais pb potentiels de fiabilité

Tout est question de compromis, mais c'est pas parce qu'on a une bougie qu'il faut s’empêcher de réfléchir à une éolienne avec batterie!

09 fév. 2024

Pitié pour la métaphore destinée à ceux qui ne comprennent pas ta question. Tu oublies juste de rappeler que ta question n'a absolument aucun intérêt pratique, qu'elle n'est qu'un jeu amusant destiné à occuper les longues soirées d'hiver. Tout le monde a compris qu'il s'agissait d'utiliser un smartphone ou autre moyen moderne quand le GPS est brouillé. Ce qui n'arrive qu'en zone de guerre et donc peut intéresser les militaires. Celà interessera sans doute l'ahuri qui a décidé d'amener du matériel humanitaire en Ukraine en voilier (il a monté une association dont parle voiles et voiliers), en précisant que sa dernière escale serait en Roumanie ou tout autre plaisancier qui déciderait de faire actuellement une croisière récréative en mer noire (ce qui doit pas faire grand monde).

08 fév. 2024

Pour répondre à la question ci-dessus au sujet du positionnement des ferries et autres navires de commerce en cas d'absence de GPS, le radar était le principal outil de recalage de l'estime avant l'arrivée du GPS lorsque les amers ou la navigation astro n'étaient pas exploitables (faible visibilité, ciel couvert, navigation côtière...). Cette aide à la navigation est évidemment toujours disponible sur les navires de commerce et je pense encore utilisée en recoupement de la position GNSS.

Pour un voilier, cet équipement reste malheureusement assez cher et consommateur d'énergie et demande une certaine expérience dans cette fonction de positionnement, bien que la possibilité de superposition de l'image radar à la carte électronique facilite cette tâche.

Voila une méthode qui me semble répondre à l'hypothèse de Yannbis, même s'il ne s'agit pas d'une technologie récente.

10 fév. 2024

Bonjour. Sur les ferry qui relient la corse au continent, le positionnement se faisait (avant le GPS) uniquement au radar. Depuis Porquerolles (par exemple), on voyait les sommets corses au radar, et tous les amers de continent bien entendu. Donc, sur une traversée de 100 à 140 milles, le radar était (est toujours) utilisable en permanence. Bon, ce sont des radars puissants, l'antenne est haute (et les sommets corses encore plus). On tablait sur une précision de 1° en azimut et quasi exacte en distance. Mais dans des conditions MTO particulièrement difficiles, un grain très violent avec une pluie battante, on perdait tout de même parfois l'image. Il fallait penser à se positionner avant le grain et suivre ensuite une route précise, on devenait "aveugle".

10 fév. 2024

Les radar en 10 cm de longueur d'onde (bande S) sont plus tolérants aux effets de pluie, mais pour le coup absolument inadaptés à nos canotes.

10 fév. 2024

Lors d'une traversée vers l'Angleterre, le hasard m'avait permis d'entrevoir la timonerie.
Alors que le bateau disposait de tous les moyens de navigation électronique, il y avait bien en évidence à accès immédiat une carte papier ou était tracée la route à suivre, alors que les responsables de la navigation parcouraient cette route plusieurs fois par jour avec une ponctualité remarquable à la minute près, les manoeuvres finales d'accostage commandées depuis l'arrière par l'officier de service étant d'une très belle précision.
C'était l'époque aussi où un ferry de cette compagnie a sombré très rapidement juste en sortie de Zeebruge la fermeture de l'étrave n'étant pas encore complète quand la ferry a accéléré.
Toute navigation est TOUJOURS une affaire sérieuse.

10 fév. 2024

Le vrai radar reste un moyen formidable pour la navigation maritime. Curieusement régulièrement sur HeO refleurit ce sujet avec toujours des intervenants assurant avec conviction que cet engin ne sert plus à rien sur un voilier depuis l'AIS.

08 fév. 202408 fév. 2024

Merci Erickalon, je crois que le radar est évoqué par Roberto dans la toute première réponse à ce fil.
Je ne suis pas un intégriste de la modernité ;-) je pense que tu as bien compris l'idée évoquée, se positionner au mieux sans GPS - faire autrement - sans pour autant se limiter au sextant !

08 fév. 2024

@Yannbis: je comprends bien et apprécie ta démarche qui a d'ailleurs du succès si l'on en croit le nombre de contribution, quand bien même certaines diverge plus ou moins des hypothèses que tu as posées.

Pour revenir sur l'idée de l'estime automatisée, ayant parlé de l'intégration de la vitesse fournie par le loch, Calypso m'avait fait remarquer que le loch donnait déjà la distance parcourue. Néanmoins, l'intérêt de l'utilisation de l'information vitesse est la possibilité d'intégrer précisément le déplacement en la combinant avec l'information route fond (calculée à partir de l'info cap donnée par un IMU et de l'information courant donnée par les fichiers de prévisions) et ce quelques soient les aléas de cette dernière (embardées) avec une réduction certaine de l'incertitude par rapport à la méthode manuelle.

08 fév. 2024

Effectivement, ça ce serait un bon sujet de projet étudiant !

toutes les données et l’infrastructure existent, il "suffit" (avec des gros guillemets) de faire un petit soft pour traiter ça. Idéalement un plugin pour open CPN pour tracer sur un fond de carte.
Et tant qu'on a du GPS, faire un comparatif, avec les incertitudes etc....

08 fév. 2024

Bonjour,
et dans un cadre plus français, et même heonaute, contacter maitai pour une extension à qtVlm..?

09 fév. 2024

c'est bien ça, comme dans les progiciels, avant de remplacer une fonctionnalité (quand on peut) on fait tourner en sous-marin la nouvelle et on voit les écarts dans notre cas les dérives.

09 fév. 2024

Bonjour,
Aujourd'hui, un tableau excel dans un téléphone permet de faire les calculs trigonométriques pour réaliser une très bonne navigation à l'estime. A chaque ligne, on indique le cap et la vitesse (ou distance du loch). Il faut avoir préalablement mis les fonctions trigos pour décomposer cette route en vecteurs N-S et E-O dan schaque ligne.
EN faisant la somme de tous les vecteurs N-S et celle de tous les vecteur E-O, on peut connaître la route en N-S et celle en E-O. C'est facile de calculer la cap et la distance parcourue depuis le départ.

Il y a plus de 40 ans, j'avais appris à le faire mentalement quand on avait pas encore de pilote. C'était utile pour les traversées en eau libre avec le bateau du club, quand tous les équipiers étaient HS par mauvais temps. Notre cerveau calcule et retient assez facilement la distance parcourue dans l'axe N-S et celle dans l'axe E-O. Cela permet de facilement se positionner mentalement en 2D, même sans carte.

09 fév. 202409 fév. 2024

Tout à fait, dans les longs parcours je me trouve souvent à raisonner en termes de dégrés latitude ou longitude plutôt que cap X°: exemple classique "le bord sud du mauvais temps va passer par XX° dans deux trois jours, il faut que je prenne pas plus que deux dégrés de latitude" par exemple; en plus, mon bateau chargé et porté de façon conservative fait environ 120 milles par jour, ce qui aide à tout faire mentalement. Bien évidemment le résultat est le même que suivre un cap mais je visualise mieux.
ps sans fichier excel, tout mentalement/à la main avec l'aide de quelques plans/abaques.

09 fév. 2024

Pour avoir expérimenté une fois un décalage soudain et très important de la position GPS, sans doute lié à une situation météo chargée en électricité, je pense qu'une solution permettant un contrôle permanent de la cohérence du point GNSS peut trouver son usage en dehors d'une zone de conflit.

10 fév. 2024

Une méthode de navigation rarement pratiquée et mais ne nécessitant pas de technologie de 2024 est l’utilisation de la lune.
Ici, une méthode : mega.nz[...]S4B0Iaa (341 kB).

Références :
Chichester, Francis, “Longitude Without Time,” Jour. Inst. Navigation 19, 106, London, 1966.
Sadler, D. H., “Comments,” Jour. Inst. Navigation 19, 107, London, 1966.
H. M. Nautical Almanac Office, “A Modern View of Lunar Distances,” Jour. Inst. Navigation 19, 131, London 1966.
Evans, J. J., “Longitude Without Time,” Jour. Inst. Navigation 19, 392, London 1966.
Sadler, D. H., “Longitude Without Time,” Jour. Inst. Navigation 21, 234, London 1968.
Ortlepp, B., “Longitude Without Time,” Navigation, Vol. 16, 29, U. S. A., 1969.
Wright, F. W., “Examples of Moon Sights to Obtain Time and Longitude,” Navigation, Vol. 18, 292, U. S. A. 1971.
Kerst, D. W., “Longitude Without Time,” Navigation, Vol. 22, 283, U. S. A., 1975.
Bowditch, N., “American Practical Navigator,” H. O. Pub. No. 9, 19581962 Editions, U. S. Navy Hydrographic Office

10 fév. 2024
11 fév. 2024

Le sujet du fil concerne les technologies de 2024 . . .
Beaucoup de technologies existent, et parfois depuis longtemps, mais sont-elles abordables financièrement pour le plaisancier modal dans une version suffisamment précise pour être utilisable ? Peu de systèmes Loran ou Transit ont trouvé place sur nos embarcations, car trop chères) et ont disparue. Les plateformes inertielles suffisamment précises pour la navigation, le positionnement par les astres, . . . se trouvent chez les militaires, dans l’industrie, la recherche et chez les plus nantis.
D’autres inventions comme la lunette de visée d’astres à attacher à son smartphone et qui, avec le capteur de gravité et l’horloge du smartphone, l’application et l’almanach incorporé, permets de se situer, n’ont pas de succès.
Le GPS doit son succès à son prix très abordable qui est dû au mandat du gouvernement des USA pour l’incorporation d’un système de positionnement dans les téléphones portables (pour aider les services de secours).
Si une technologie moderne doit être utilisée, je ne vois pas laquelle je pourrais me permettre.

15 fév. 2024

Il me revient que dans un ancien logiciel de navigation appelé MaxSea ;) il y avait un "mode estime". En l'activant les données GPS étaient désactivées et les données cap et vitesse surface utilisées.
Je ne sais pas si son successeur TimeZero a maintenu cette fonction, ni si d'autres logiciels en disposent.

19 fév. 202419 fév. 2024

@sailabout, tu soulèves plein de sujets intéressants.
Dans mon esprit, on évoque ici les technos de navigation de plaisance, donc abordable ( +/- selon les moyens de chacun, on va dire de l'ordre de grandeur du millier d'euros au max).

D’autres inventions comme la lunette de visée d’astres à attacher à son smartphone [..] n’ont pas de succès.

la question est pourquoi?
Soit
- Soit parce ça ne marche pas (à vérifier?)
- Soit parce que c'est inutile
- Soit parce que c'est trop cher
je dirais dans ce cas que le produit est inutile tant que le GPS fonctionne : soit on navigue au GPS, soit on choisit délibérément de sortir le sextant, mais sans smartphone parce que c'est tricher ;-)) . l'intermédiaire n'intéresse que (très) peu de monde.
mais si ça fonctionne c'est intéressant et ça répond totalement à la question. je ne sais pas si on arrive à une bonne précision. tu as une référence de produit?

Si une technologie moderne doit être utilisée, je ne vois pas laquelle je pourrais me permettre.

Et bien on a évoqué ici par exemple:
- des techniques basées sur l'odométrie (loch) + compas électronique. Il faut "juste" un logiciel qui le gère et a priori ça existe. Cout : dépend du logiciel, mais pas des milliers d'euros.
- des techniques basées sur satellite (pas GPS), récepteur radio logiciel (SDR) et logiciel de traitement. Cout du hardware : qq dizaines à centaines d'euros + logiciel.

23 fév. 2024

Les techniques basées sur l’odométrie, bathymétrie ou relief sous-marin, radiocompas, compas électronique, mesure de l’effet doppler de satellites en orbite basse, et j’en passe . . . tout cela fonctionne mais rien n’approche la précision des GPS et autre GNSS, . . .

Beaucoup ne sont pas chers et peuvent être utiles. Un outil déjà familier destiné à une autre fonction peut parfois être utilisé pour la navigation (radar) mais le GPS a accaparé le marché par son bas prix et son extraordinaire précision. Il n’y a donc pas d’incitation pour le remplacer, du moins pour des systèmes destinés aux petits consommateurs que nous sommes.

Si l’on voit des projets ici et là, c’est principalement parce que certaines personnes ont des idées et veulent monter leur capacité de les réaliser (genre hobby) ou qu’elles n’ont aucun sens des réalités commerciales. Ces projets sont souvent proposés trop tôt sur le marché (qu’ils soient gratuits ou payants), avec trop de promesses, avec des « bugs » et trop peu de documentation (ce n’est pas le cas d’entreprises sérieuses, bien sûr, mais l’on se retrouve alors sur un tout autre niveau de prix).

23 fév. 202423 fév. 2024

Tu as tout à fait raison, comme déjà évoqué plus haut, ces technos ne sont pas développées car le GPS écrase tout en précision, en cout et en facilité d'usage par son intégration dans des objets du quotidien.
Ca n'empêche pas de considérer des alternatives, c'est le sujet de ce post.
Peu de chance d'avoir un système aussi précis que le GPS, mais est-ce bien le besoin en navigation?

Ces derniers mois, ce ne sont pas que des hobbyistes qui cherchent des alternatives au GNSS, loin de là...

22 fév. 202422 fév. 2024

je m'aperçois qu'il y avait déjà un fil fourni en 2021 sur une thématique proche (avec un contexte géopolitique différent)
www.hisse-et-oh.com[...]rtielle

https://www.hisse-et-oh.com/sailing/navigation-par-centrale-inertielle#612a2c4f39819f1343a6657a

23 fév. 2024

Ce qui peut aider à la navigation lors d’une panne de GNSS sont les AIS ATON (AIS Aids to Navigation), du moins si vous avez un récepteur AIS . . .

23 fév. 202423 fév. 2024

Roberto signalait au 2nd post de ce fil que la AIS ATON s'appuyaient sur le GPS ?

24 fév. 2024

Bonjour,
les AIS ATON émettent avec une géolocalisation fixe qui est spécifiée dans l'émetteur
Il y en a pas mal qui sont virtuels. L'émetteur est à Terre et envoi un signal AIS disant qu'il est une bouée virtuelles à 20 milles au large qui est donc invisible.

24 fév. 2024

L'AIS ATON n'apporte donc aucune information sur notre position si celle-ci n'est pas connue.

23 fév. 2024

bonjour à tous apres plus de 60 ans de nav la plupart du temps en solo et dans des endroits souvent improbables, j'ai utilisè le sextant, la gonio, le loran, le decca et bien sure le gps mais j'ai toujours gardè les cartes ,les aides à la navigations n'ont toujours etaient la que pour confirmer mon estime !bien sure mon bateau est maintenant equipè de traceurs, d"ais et tout le bataclan mais ma preferençe va au sondeur ,et les cartes avec les lignes de sonde , en nav de nuit le radar est en permanence en veille avec alarme!
le jour ou helas vous irez au tapis ou prendrez la foudre vous serez bien contant de maitriser l'estime et d'avoir vos cartes à jour! un "burn out electrique avec la foudre n'est pas quelque chose qui n'arrive jamais...

24 fév. 2024

C'est bien gentil, mais les cartes "papier" ne sont plus éditées

24 fév. 2024

on trouve toujours les cartes marines??????? faites un tour sur internet!! le seul probleme c'est que ce n est pas bon marchè, mais j'ai toujours corrigè mes wg94 et mes imray ce qui fait que j'en achete rarement et je ne met à bord que celles ou je navigue le moment et le secteur choisi ce qui ne m'empeche pas d'utiliser les c map4d ou les discover extralarge

23 fév. 2024

@CaptainWat2 Merci pour ce témoignage personnel, mais quel rapport et quel apport avec le sujet?

23 fév. 2024

bonjour yannbis; ton questionnement sur l’évolution d'avoir une position exacte en mer dans le contexte géopolitique actuel est tout a fait d'actualitè ! bien entendu mon experience est anecdotique, j'ai simplement voulu dire qu'en 2024 les bonnes vieilles methodes empiriques sont toujours d'actualitè! dans la marchande ou la royale les cartes à jour sont toujours à bord et l'on sait toujours faire une estime et remplir regulierement le livre de bord! j'ai bien compris l'objet de ton fil et suis tout à fait ok avec l'approche d'outremer ! bonne soirèe

25 fév. 202425 fév. 2024

pour être d'actualité, ça l'est (si le lien fonctionne pas, youtube :La Russie attaque les GPS en Europe, les avions souffrent)

26 fév. 2024

Le lien ne fonctionne pas...

26 fév. 2024

La Marine nationale a notifié une commande au dernier fabricant français de sextant.

Plus généralement l'article évoque la résilience à un défaut de GPS et d'électronique sur les bâtiments de la Marine

www.opex360.com[...]extant/

https://www.opex360.com/2024/02/25/la-marine-nationale-a-notifie-une-commande-au-dernier-fabricant-francais-de-sextant/

26 fév. 2024

Un drone à 500 $ calcule sa position avec une caméra, Google Maps

dronenr-com-au.translate.goog[...]e-maps/

26 fév. 2024

au-dessus de l'eau cela risque d'être plus difficile ... ;-)

26 fév. 2024

ah les mécréants, je donne une possibilité et tout de suite, vous étes négatifs :-)

26 fév. 2024

Euh ! Ça marche en pleine mer ?

26 fév. 202426 fév. 2024

Effectivement, en mer ça fonctionne moins bien, ou alors il faut bien dresser les dauphins à ne pas bouger ;-)
C'est ce qui fait que le sujet "sans GNSS" sur terre et en mer est bien différent.

Cette méthode est utilisée de longue date, et remise au gout du jour, notamment pour les besoins ukrainiens avec les drones.

(pour être puriste, le drone ne calcule pas sa position, mais il recale sa navigation avec de la reconnaissance d'image)

26 fév. 2024

C'est ce que fait le missile SCALP et le rend imbrouillable en phase finale.

26 fév. 2024

Pour adapter la technique à la mer, il faudrait utiliser une sondeur multifaisceaux. J'ai peur que le budget ne soit explosé, sans parler de la consommation électrique et d'une base de données bathymétriques moins aboutie que celle des données altimétriques sur terre.

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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2022