poids de la derive d un CHATAM EXTREM dériveur acier 50' DE G CAROFF

Pas de réponse directe à la question, mais pour comparaison : sur notre Caroff DI de 46 pieds, la dérive (2e ou 3e édition) est en composite, et n'est donc guère lourde, de l'ordre de 200kg (si je dis pas de connerie). Elle est mise en mouvement par un treuil à câble, ce qui est assez classique d'après ce que j'ai pu observer.

Normalement la dérive subit aussi la poussée d'Archimède. Le lest de la dérive ne devrait servir
qu'à permettre à la dérive de couler et de rester en position basse. Dans cette situation la force à appliquer pour la relever devrait rester raisonnable. Malheureusement certains réalisateurs ne comprenant pas le principe du DI surlestent beaucoup trop la dérive pour approcher d'un quillard à quille relevable et augmenter le couple de redressement dérive/quille basse, mais avec pour conséquence obligatoires un appareil de manoeuvre très nettement multibrin plus robuste
(c'est hélas un peu le cas sur mon voilier).
(un homme moyen peut développer un effort maximum de 30kg au niveau des bras).
Dans tous les cas les principes de la physique de base s'appliquent.
Chez Caroff la partie relevé de dérive dans le puit commence par un moufflage, à un brin au moins (première division par deux, de la force dans le cas de mon 38' DI acier Exploration, le reste de la démultiplication étant renvoyée sur le pont avec un palan 4 brins à plat pont qui attaque via un bloqueur un winch réservé à une partie des manoeuvres de hissage de voiles.
J'ai d'ailleurs du mettre un palan plus fort avec donc des réas plus gros (plus c'est gros mieux c'est). Rien n'interdit d'adapter et de combiner les différents appareil et multiplier les brins en sachant qu'au final il faudra enrouler dérouler plus de longueur. On peut aussi modifier le point de tire sur la dérive en l'éloignant du centre si on a de la place dans le puit.