perdu dans la brume.

Bonjour. La brume, c'est ce qu'il y a de pire en mer et en ce moment, on est gâtés et moi qui part demain pour les Scilly!!! Bon, j'ai ce qu'il faut comme électronique mais, y a les rails!.

Une idée de cadeau pour la fête des pères:
Un smartphone basique avec l'appli Navionics :heu:

Il y a même (et heureusement ) une majorité de bateaux qui n'ont pas ce mouchard !

Si on ne sait pas où l'on est le compas est effectivement d'un intérêt limité !

Bah, c'est connu, quand la brume est épaisse, on ne voit plus rien, même la boussole..... :langue2:

D'après France Bleue Armorique "sa boussole était montée à l'envers".
Ça expliquerait bien des choses.

une boussole montée à l'envers c'est un" pas con "ce qui n'est pas le cas
alain

La boussole est sans doute trop près du moteur :reflechi:

Oui c'est le pire. En 2010, en route pour Salcombe, la nuit arrivée le vent est tombé et une brume nous a envahi.
Il restait le 2° rail à passer, l'angoisse. Comme instrument, j'avais un Mer-Veille tout neuf, mon équipier et moi nous demandions si quand il alerterait quelle serait notre réaction.
Et cela arriva. le temps passait, les crachements orientés arrière tribord s'accentuaient. A tord où à raison, étant au moteur, j'augmentai la vitesse et exécutais des changements de cap , NW N, N NW avec au moins 5 minutes entre.
Ce ne fut pas long à attendre, un long coup de sirène nous parvient. lentement, l'écho se vit passer derrière nous.
Il nous avait vu. l'echo passant derrière est passé par notre babord.
La fin de nuit c'est passée sans aucun autre écho dans l'angoisse. Au levé du jour enfin une visibilité suffisante pour veiller.
JJ

Calypso2, t'as bien raison. Le critique du Monde, Poirot Delpech disait : "ma plaisance à moi, c'est de ne pas savoir où je me trouve", il naviguait dans les anglos.
Maintenant, plus rien de marrant. Merrien disait : prenez deux caps, et orientez vous au final avec celui qui arrange le peuple.... ha ha !

Le réflecteur radar est moins échogène que le mât, le gréement dormant...
:litjournal:

j'ai passé une nuit à l'ancre au pieds du phare de l'ile Vierge sans le voir en attendant que la brume se leve pour pouvoir rentré à l'Aber wrac'ch car je ne savais pas avec precision ou j'étais ..

comme tu le dis précédemment 'avant c'était intéressant et maintenant trop facile' c'est du n'importe quoi , navigue donc sans tes instruments modernes , pour ma part dans la brume, j'ai donné en 55 ans de nav et j'apprécie GPS , AIS etc

Parfaitement vrai. Voir mon insert à l'attention de Calypso 2.
Un jour, du côté du Pilier (Noirmoutier), j'ai perdu pour de bon tout sens de l'orientation. Pluie, vent violent, brume... (Marie Tabarly s'est elle même trouvée en difficulté aux Régates du bois de la chaise). Infernal..et je ne disposais que d'un compas de relèvement perlé de gouttes d'eau, illisible. J'ai pour de bon perdu le nord, et me suis retrouvé soudain, à l'éclaircie.. de l'autre côté du Pilier, fonçant vers la pleine mer alors que mordicus je rejoignais l'Herbaudière ! On annonçait du 8.. On peut dans certains cas (syndrome Rio Paris) ne rien croire aux instruments de navigation, particulièrement quand on n'y voit plus rien. Pour le coup j'étais pourtant vraiment pas loin du but.
Me suis ensuite farci les Boeufs. Impossible d'allumer une cigarette. 4 heures de lutte intense..; et cet effet incroyable de décompression quand tu mets des chaussettes et ouvre une bouteille de vin de pays avec un cassoulet bas de gamme... Ah la navigation ! Merci Jacques Perret pour les description du genre.

Salut Nossi. bonne nav pour les Scilly (Gribouille-Cherbourg).

3 de mes potes partent faire une partie de pêche aux maquereaux sur un petit canot. Il n'y avait pas un plus marin que l'autre. Au beau milieu de la partie de pêche, la brume tombe brusquement. Ils continuent un peu à pêcher puis se décident à rentrer vers Port la Forêt. Ils font des zig et des zag, brefs perdus...
Ils veillent tous les trois.
Tout a coup l'un d'entre eux gueule: "j'ai vu un cheval!!"
les autres "arrete de picoler"
"Si Si, je vous jure, j'ai vu un cheval,
ils continuent un peu : effectivement ils allaient s'échouer sur la plage de Kerleven ou il y avait des cavaliers...
Bref : Presque arrivés à Port Laf
:acheval:

+1
K2

il y a 2 ans aux scillys a st agnes avec un pote,soirée au pub a la fermeture on avait bien picolé on retrouve l'annexe mais brume a bloc visi 3 metres max on va jamais retrouver le bateau et faire des conneries on décide de dormir a terre dans une grange sur le gravier j'avais trouvé un big bag pour faire un sac de couchage mais je me suis bien pelé toute la nuit,le vé au chant du coq il faisait beau

Début des années '80, une des premières fois où je suis chef de bord, avec moi 3 débutants, bateau de loc... Bretagne, on met en route et je m'applique à tenir une estime. Le brouillard tombe, je continue l'estime avec application. En approche du port j'entends du ressac, danger, je repars vers le large.

Une marée, deux marées, le jour suivant en approche de la côte, brouillard. L'équipage pas à l'aise, moi complètement paumé mais ne le montre pas. Au contraire... on repart un peu plus au large.

Une nuit de plus et 48 heures après le départ, à nouveau en approche d'un port, enfin en approche, en fait je ne sais plus où je suis!, j'entends à nouveau la côte et décide de mettre en panne, et là pouf, le brouillard se lève et nous sommes juste devant la passe d'entrée "comme je l'avais promis".

Ce jour là, aux yeux néophytes de l'équipage j'ai gagné mes galons de patron. Jamais au grand jamais je n'ai avoué ce coup de bol monumental! J'ai de loin préféré garder ces galons gagnés à coup de chance et de sueur froide... :langue2:

Aperçu

Surpris par la brume dans les Anglo-Normandes. "Sauvé" par le radio-gonio. C'était il y a très longtemps...

Début des 80... Pris par le brouillard et pétole intégrale à la tombée de la nuit entre Yeu et Ré, à une quinzaine de nm de la côte. Voiles affalées, bateau en dérive lente, j'entends un saxophone ! Doucement, je me mets à la godille me guidant au son le mieux que je peux, me relayant avec mon équipier. Un quart d'heure après nous sommes à couple avec un voilier des Glénans, également en dérive. Nuit mémorable à boire et chanter avant que le petit matin amène Soleil et vent.

Ben moi, la seule fois (je navigue en med !) où je me suis retrouvé sans vent dans un brouillard épais et survenu d’un coup, c’était un matin d’été, entre Gruissan et Leucate...
J’ai veillé autour de moi, sans relâche, en visuel et à l’oreille, de peur d’une collision avec un autre bateau...mais j’ai toujours su où j’étais !!! Grâce à Navionics sur ma tablette ! :-D ;-) :langue2:

PHIL

Pas tous! :non: :non: :non:
Gorlann

En l'occurrence, il semble qu'il s'agissait bien d'une boussole et non d'un compas.
Une boussole comporte une aiguille mobile et une graduation fixe.
Un compas comporte une rose graduée mobile et seulement quelques repères fixes.
Dans le cas d'une boussole montée sur cardan, la graduation fixe peut se retourner de 180°. Même si l'aiguille pointe bien vers le nord, cela peut causer une erreur de lecture.

Puisqu'il nous dit, qu'il croit bien... :tesur: :heu: :mdr: :mdr: :mdr:

Je crois que tu n'as rien compris. Un montage sur cardan permet deux positions du dispositif suspendu.
Je n'ai pas de compas sous le main, mais je te le montre avec un garde-temps de torpilleur monté sur cardan.

Ben euh! l'aiguille de la boussole ne bouge pas, la rose du compas non plus car l'une et l'autre indiquent le nord magnétique et c'est le support qui est mobile.

Eh mignon, on parle de plaisanciers avec du matériel prévu pour... :litjournal: :goodbye:

Eh oui, je suis toujours épaté de voir la confiance des gens dans ces trucs qui peuvent s'arrêter brutalement et..."oh merde qui à pensé à faire un point sur la carte ?"
Par mon boulot, je suis souvent en contact avec des bateaux en panne energie totale...genre le voilier qui lance un panpan parceque je frigo à tout pompé, que le moteur ne démarre pas, que du coup, on ne sait plus trop exactement où on est et " chenaler l'Aber Wrac'h à la voile ? Vous n'y pensez pas ! En plus, on est pressé, on doit rendre la loc à 18h00..."
Autres temps...
Perso; aucune confiance dans l'électronique ewclusivement, déjà en bagnole, c'est la première cause de panne....
Quand à la fiabilité du tout GPS...Quand Donald décidera de foutre le brin...

ben là on a un magnifique exemple de la puissance du bon vieux temps d'avant où y'avait pas de GPS ni d'AIS, simplement le "bon sens" du vieux marin... octogénaire perdu en pleine mer.
Mais c'est le premier à qui ça arrive, sûrement...
Faut juste lui faire confiance, quoi...

Et en dernier recours .......

Faire sauter une mine dans un golf, ça doit faciliter pour mettre la balle dans le trou. :lavache: :acheval: :acheval: