Partage d’expériences sur les Balises de détresse: Achat, déclaration, configuration, tests et …usage

Parmi les choses que j'ai apprises, si on a deux balises epirb à bord, au moment d'acheter la deuxième il faut prevenir le vendeur pour qu'il effectue le codage comme balise numéro 2, ce qui va lui attribuer un code 15-hex spécifique, différent de celui de la balise qu'on a déjà.

Bonsoir,
les balises EPRIB sont indispensables en navigation hauturière donc à plus de 60 milles. Elles utilisent le système satelittaire COPAS-SARSAT (COSPAS-SARSAT) qui va relayer le signal reçu en 406 Mhz vers le SAR (Search and Rescue) responsable de la zone d'où cette balise est en train d'émettre, chez nous ce sont les CROSS.

L'identifiant est codé par le vendeur installateur avec un MMSI .
Les balises PLB peuvent aussi être codée avec le MMSI du navire, ou codée d’usine sans MMSI mais avec un identifiant qui est écrit dessus. Les PLB utilsient le système COPAS-SARSAT, mais elles ne flottent pas et sont à déclenchement manuel. Le CNES préférer que vous laissiez l'identifiant de la PLB.

Le code hexadécimal MMSI est composé de 15 chiffres et lettres (ex : 1C6...FFFB). Il est transmis par l’installateur ou le revendeur, il est généralement visible sur une face de votre balise Cospas-Sarsat. Il faut reprendre ce code pour le déclarer auprès de l’ANFR ou du FMCC, attention les lettres O et I n’existent pas, les caractères corrects sont 0 et 1.

Ensuite les secours seront guidés vers le navire en détresse par le signal en 121,5 MHz . A bord nous n'avons aucun éuipmeent pour se faire guider par le signal 105 Mhz.

Attention les anciennes EPRIB n'avaient pas de GPS intégré, la balise dans ce cas est repérée par plusieurs satellites qui vont faire une triangulation pour donner une position estimée.

www.mer.gouv.fr[...]age.pdf

Pour émettre dans des conditions optimale, tenez l’extrémité libre de la lanière à la main et jetez la balise EPRIB à l’eau surtout pas la PLB.

On déclare la EPRIB à l'ANFR , sans oublier de le faire pour la France c'est le CNES à Toulouse :

Ensuite avant votre départ vous devez envoyer votre "déclaration de traversée" au Cross Gris Nez qui est le point de contact international Search and Rescue pour la France. Pour les grands voyages transocéaniques, mais aussi pour les traversées de la petite mer Méditerranée.

Un test réel d'émission du signal de détresse en 406 Mhz doit être fait par le vendeur, il peut aussi être réalisé tous les ans à la demande du propriétaire. Pour cela les vendeurs (Pas les Shiplanders) disposent d'un appareil qui va intercepter le signal et lke v érifier sans l'envoyer au satellites

Je pense que le CNES pourrait accepter un test complet si on le contacte par téléphone avant.

est-il possible de tester les balises de détresse AIS (du type OCEAN SIGNAL Balise AIS-ASN RescueMe MOB1, par exemple) ?

Bonsoir,
vous devez enregistrer vos balises EPRIB et PLB au CNES à Toulouse, dans le registre des balises de détresse 406 Mhz
ici:

Sans cet enregistrement une balise non déclarée au CNEs ne sera pas prise ne compte rapidement, car le lien entre la balise et le bateau ne sera pas établi
L'enregistrement à l'ANFR est juste une affaire de licence d'usage.

Bonsoir,
quelqu'un a t il une balise EPRIB avec AIS intégré. Ce me semble une bonne solution car dans ce cas là, on peut être secouru par une bateau voisin sans attendre les secours officielles, ni que l'organisateur de la course envoie aux voisins par radio la position du naufragé.

Comme pour Patrick Escoffier sauvé par Jean Le Cam. avec l'émetteur AIS, Jean Le Cam serait arrivé plus facilement sur lui. Ce qui attiré l'oeil de Jean Le Cam c'est la lampe flash de la balise. De plus ces balises anciennes utilisées pour le VDG n'avaient pas de GPS intégré d'où des positions imprécises réalisée par triangulation à partir des satellites.

Exemple de balise: EPIRB G8M AIS - MCMURDO qui possède aussi MEOSAR

Le système MEOSAR offre les avantages des systèmes, LEOSAR et GEOSAR, sans leurs limites actuelles, en transmettant le message de détresse et fournissant sa location de façon indépendante, avec une couverture mondiale en quasi-temps réel.
Le système MEOSAR apporte également d’autres améliorations pour les balises Cospas-Sarsat, telle qu'une transmission retour vers les balises qui confirmera aux utilisateurs que le message d’alerte a bien été reçu.

Effectivement l'ANFR et le CNES sont interconnectés. Nous simples navigateurs, on fait la déclaration à l'ANFR car elle va émettre le MMSI du bateau. Ensuite on doit vérifier que c'est arrivé au CNES, car toute balise non enregistrée va compliquer fortement les recherches des naufragés.

Le meilleur conseil que m'a donné le CNES c'est d'envoyer un mail pour leur demander de confirmer la présence de notre balise dans leurs bases de données et d'envoyer à la 3ème administration le CROSS Gris notre déclaration de croisière. Ils feront aussi cette vérification.

Il y a une une 4ème administration dans la chaine de recherche: météo france pour le calcul des dérives des radeaux avec les EPRIB de première génération, mais là c'est le CROSS qui s'en chargera.

Nos vies sont entre les mains de 4 administrations et de 3 réseaux de satellites différents.

Je suggère la lecture du document de l'ANFR, intitulé "La balise de détresse
Cospas-Sarsat" qui couvre toutes les questions abordées dans ce sujet, a l'exception des balises de localisation AIS qui n'appartiennent pas au système COSPAS-SARSAT.

Pour répondre aux questions posées:

RLS avec GPS: j'utilise depuis 15 ans. Configuration et declaration simples à faire. Par contre le changement de batterie, même prévu par le fabricant reste hypothétique. C'est plus simple d'acheter une nouvelle balise.

MOB: enregistrement des MOB AIS 972 fait à l'ANFR

Bonjour pour les MOB AIS avec message de détresse MOB diffusé par ASN cela arrive, une entreprise Bretonne est sur le sujet.
Je n'ai pas trouvé de textes officiels sur ce sujet.

Tiens, j'ai retrouvé dans un fil précédent une intervention de Simy le 20 mar. 2018 concernant leur balise "ancienne" :

Notre balise My-AIS est classée dans la catégorie AIS-MOB. Cette catégorie est similaire à une AIS-SART d’un point de vue des performances radio. Cependant il existe des différences entre ces deux types de balises dans les spécifications demandées par la norme (ex : autonomie ou résistance au milieu environnemental).

Notre balise my-AIS n’intègre pas de fonction ASN sur le canal 70. Notre balise émet uniquement une alarme sur les récepteurs AIS via les canaux AIS1/2 comme une balise AIS-SART.

Pour information :
La dernière norme en vigueur (ITU-R M.493-14) pour les balises mixtes AIS-MOB et ASN interdit l’émission en continu sur le canal 70. La balise doit intégrer un récepteur ASN pour vérifier si le message a bien été reçu. A notre connaissance, il n'y a pas de balises ASN (DSC) qui intègrent un récepteur ASN et qui respectent donc la norme en vigueur.

Voici la séquence que doit suivre la fonction ASN de la balise AIS-MOB lorsqu’elle intègre une fonction ASN :
- La balise doit d’abord émettre en ASN en continu pendant 30 minutes une alerte local vers le bateau pour lequel le numéro MMSI a été renseigné dans la balise.
- Pendant ces 30 minutes, la balise doit être capable de recevoir les signaux ASN et vérifier si un accusé de réception a bien été envoyé par le bateau.
- Si au bout de 30 minutes aucun accusé ASN n’a été reçu la balise arrête d’émettre en continu en ASN, elle passe dans un mode d’émission toutes les 5 minutes pendant 12 minutes.
- Si au bout des 12 minutes aucun accusé ASN n’a été reçu la balise arrête d’émettre uniquement vers le bateau enregistré, elle passe en mode « émission continue vers tous les bateaux » pendant 5 minutes
- Si au bout de 5 minutes aucun accusé ASN n’a été reçu la balise arrête d’émettre en continu, elle passe dans un mode d’émission toutes les 5 minutes pendant 30 minutes.
- Si au bout de 30 minutes aucun accusé ASN n’a été reçu la balise arrête d’émettre en continu, elle passe dans un mode d’émission toutes les 10 minutes jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de batterie ou que la balise ait été éteinte manuellement.

Dans tous les cas, dès qu’un accusé ASN est reçu, la balise doit arrêter son émission ASN (mais pas l’émission AIS-MOB qui doit continuer) et doit indiquer à l’utilisateur via une LED que le signal ASN a bien été reçu par un bateau.

je rajoute aussi que le terme PLB est généralement utilisé pour les balises COSPAS SARSAT (qui n'est pas le cas de balise SIMY ou autre balise AIS ou ASN). Cependant la traduction de PLB est Personal Locator Beacon ce qui est la fonction propre d'une balise AIS ou ASN (balise de localisation personnelle). Le débat reste entier :) mais je précise que, dans un soucis de cohérence, SIMY n'utilise pas le terme de PLB pour my-AIS étant donné que la balise my-AIS n'est pas compatible COSPAS.

En espérant que cela apporte quelques éclaircissement à votre discussion.

Bonsoir,
pour l'instant, la balise commercialisée est la MyAIS qui est uniquement AIS a un petit prix 250€ . Fonctionnement parfait, simple. Le point faible de ces balises en général est l'antenne. Pour la MyAIS c'est tout bon. Le signal est capté d'assez loin. Les tests on été réalisés par la SNSM.
L'accrochage au gilet automatique, de cette minuscule balise, pour qu'elle se déclenche au gonflage peut être amélioré

Pour la balise suivante AIS et ASN j'ai le nom et pas mal de détails détails techniques qui me font plaisir. Je vais demander.

La première page Web est disponible

Pour ceux qui ne connaissent pas ce type de balise personnelle AIS

Bonsoir,
une vidéo pour avoir des explications en Anglais , vous pouvez demander la traduction en Français.

Le document du ministère de la mer Français.

Un des documents de l'ANFR

Bonne nuit, départ à 5h demain matin pour moi.

Perso j'ai une EPIRB parce qu'il m'arrive d'être à plus de 60NM des côtes et aussi une PLB dans mon gilet, car je navigue souvent en solo, et que même si je fais tout pour ne pas tomber à l'eau (longe), l'improbable est toujours possible.

La PLB du coup est aussi un back-up de l'EPIRB, au cas où elle ne voudrait pas fonctionner.

Je trouve que ces balises sont quand même des sacrées assurances vie pour un coût somme toute modeste, bien inférieur à celui d'un radeau (que je n'ai pas d'ailleurs). Elle ne m'incitent pas à prendre de risques supplémentaires, mais me donnent un certaine sérénité. La tranquillité d'esprit d'avoir une ultime chance de revoir ma famille même si les choses tournent mal. Un peu comme un parachute de secours, pas infaillible mais qui fait quand souvent la différence entre la vie et la mort quand il est utilisé.

Pour l'enregistrement j'ai fait CNES et ANFR, ça ne m'a pas semblé trop compliqué, même si je ne comprends pas vraiment ce doublon. La PLB n'est pas codé MMSI.