orange ....

Ces mois d’hiver, et pour tous les nombreux matelots qui rêvent, naviguent sur le réseau des réseaux, ont été riches en aventures et émotions vécues par procuration : Vendée globe avec un départ boc-challenge et une arrivée figaro, la frêle Ellen qui a respectueusement mis plus d’une journée au record surhumain de Francis Joyon, et puis.
il y a le paradoxe, orange … le maxi-orange …

D’un coté, que demande-t-on à un capitaine ? A un skipper ? A un patron de voilier de course ? D’aller vite, très vite, de gagner ! Qu’il ramène vite le coursier des mers et surtout que l’équipage soit au complet !! Et sur ce point Bruno Peyron est en train de faire une course que l’on doit qualifier de parfaite.

Mais d’un autre coté, réaliser ce type d’exploit devrait se faire dans un mélange terrible d’aventures, d’émotions et d’incertitudes ; ils devraient être chaque jour surpris, ballotté ; et parfois réduit proche du néant par les éléments déchaînés qui les martyrisent ! Le danger n’est-il pas omniprésent au milieu des mers les plus durs du globe ?

Hors nous voilà en face de l’exploit résolument calme, où tout est programmé, anticipé, maîtrisé, bref parfaitement préparé et réalisé ; les commentaires sont RAS, entre 550 et 650 nautiques par jour.

Sans doute, et pour parler argent, l’échelle des coûts d’orange n’a rien de ressemblant avec notre quotidien, et nombreux sont les matelots qui pourraient faire le tour du monde avec le prix d’une manille de ce maxi catamaran.

Comment prendre du plaisir … quand on n’est pas surpris ?

L'équipage
20 fév. 2005
20 fév. 2005

tu n as pas tort
pour nous simple plaisancier, si tout est deja predit, il n y a aucun interet, aucune richesse de découverte.
La seule chose qui nous fait rever sur ces engins sont la vitesse et la demesure d'un bateau tel qu' Orange.

Mais ce sont d'autres bateaux et une autre manière de naviguer, c'est ici un sport.
C'est un peu de la formule 1, je ne sais plus quel journaliste disait que si tout etait bien calculé sur une de ces bagnole, elle devait etre la plus rapide ( donc la plus legere et la plus puissante ), elle devait s' écrouler apres un grand prix ou un championnat : on touche à l' exactitude supreme !

Et bien dans l' expedition de Peyron, c est aussi cela qu'ils recherchent, et cette maniere de voir les choses peut finalement nous rendre à nouveau interressant une telle pratique : ils en sont arrivés à un point ou ils arrivent à presque ( je dit bien presque ) tout calculer pour aller au plus vite sans rien casser et en ayant de plus en plus de certitude la dessus.
Finalement, à notre niveau, c' est aussi ce qu' on recherche ! on veut aller à un endroit, sans rien casser et ne blesser personne, et faire plaisir à son equipage et parfois, à nos proches ou tout simplement ( et sans le faire expres )aux badauts qui regardent les bateaux rentrer le dimanche apres midi.
Finalement, on fait la meme chose, mais à des degres differents et moi je trouve ca excitant, pas vous ?

20 fév. 2005

juste un detail
c'etait le grand Enzo Ferrari qui dissait ça en parlant de SES voitures.... Un autre monde.....

et la voile meme du monde de la course, n'arrive pas a la cheville de la technologie de la F1

d'un autre cote, les records, mais c'est mon HA, ne servent qu'a justifier des budgets de Pub car la voile c'est franchement cadeaux au niveau de la com mais on a les retombees de l'argent qu'on a investi si vous voyez ce que je veux dire....

A l'interieur du phare Amédée Nouvelle Calédonie

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2022