Naviguer avec une famille nombreuse !

13 août 2024
17 août 2024

C’est ce qu’il nous reste à faire en sachant que dorénavant, un adulte sera monopolisé par la barre. Il en reste un pour les cinq enfants et le bateau. Trente heures, ça passe vite. Tout de même, en temps habituel, aucun de nous deux n’est là pour enfiler des perles, nous ne voyons pas bien comment cela va être possible, mais ce n’est pas comme si on avait le choix. La fin des quarts est assez agréable. Puisque le barreur est coincé à la barre, plus question d’aller dormir dans la cabine, il y a maintenant celui de quart et celui qui barre, en alternance, par tranche d’environ une heure et demi. Nous discutons : Antoine se dit que nous n’aurions pas dû partir, je ne suis pas d’accord, je préfère connaître maintenant les limites de notre pilote plutôt qu’au milieu de l’Atlantique. Nous allons le réparer à Madère, et savons maintenant que si le vent monte au delà de vingt nœuds, il faudra l’éteindre et barrer pour le préserver.

pour ne pas casser le pilote il faut adapter la voilure c'est à dire parfois réduire beaucoup plus qu'on ne le ferait avec un barreur humain.
on ne va pas beaucoup moins vite et on y gagne en confort

17 août 2024

Avant, aux Antilles, on avait coutume de voir 2 types d'équipages arriver : ceux avec un pilote électrique en panne, et ceux avec un régulateur d'allures.

17 août 2024

C'était dans le vieux temps.

17 août 2024

En arrivant aux Antilles lors de ma dernière transat, il y avait pas mal de pilotes électriques fonctionnels et aussi pas mal de régulateurs avec des pales cassées par les sarcasmes. Comme quoi...

18 août 2024

Les régulateurs sont devenus très susceptibles ;-)

19 août 2024

@flora: bien vu :-)
Sargasses bien sûr. Vive les correcteurs automatiques...

19 août 2024

Je me suis permis de le relever... sans te connaître, je crois que tu n'es pas susceptible toi-même ! ;-)

Bonjour Ed,
Ça c’était bien avant…
Aujourd’hui les pilotes sont fiables
Les régulateurs tombent aussi en panne.
Un ami a perdu la pâle immergée. Cassée nette. Pourtant l’ensemble était neuf.
Comme quoi…
Bonne soirée,
Patrice

17 août 2024

Sur mes premiers bateaux, il y a toujours eu un régulateur d'allures, puis ensuite est arrivé un pilote électrique mais toujours un régulateur .
ces équipements passaient bien avant l'électronique de bord.
Chacun voit midi à sa porte du carré .....

17 août 2024

Assez d' accord avec ED. On a fait une petite moitié avec le pilote et quand il a rendu l'âme j' ai mis le régulateur. Pour les quarts , si vous avez 5 enfants, les grands peuvent faire une surveillance visuelle au moins de jour. C'est ce que j'avais fait avec les nôtres ( on a aussi 5 enfants ) au risque de passer pour un père indigne. Enfin pour moi, c' est moins dur d' aller du Cap-Vert aux Antilles que de Bretagne en Irlande.

Searing : je ne peux pas lire ton message car apparemment il faut être membre prmeium. Tu peux écrire sur

20 août 2024

Bonjour Marie,
Pas nécessaire d'être membre premium... en fait c'est corrigé, le fil n'était pas dans la bonne case pour discuter !

20 août 2024

Hello Flora,
J'imagine que Searing lui a écrit en MP.
Et pour avoir accès aux MP, il faut bien être premium ou avoir plus de 3 mois d'ancienneté.

20 août 2024

Merci Tristan...
Toujours pas bien compris les subtilités des différentes sortes de fil.
J'ai confondu.

17 août 2024

Boaf, c'est passé, donc vous n'avez pas forcément fait tout faux! ;-)

Pensez à prendre la cape lorsque les conditions le permettent, on peut facilement s'accorder 1 ou 2 heures de pause tant qu'on a de l'eau à courir, et deux heures de sieste suffisent souvent pour repartir plus serein en ayant réfléchi à ce qu'on va faire.

Vous avez aussi vu que votre limite très arbitraire de 20 à 25 nds de vent maxi est largement en deçà des possibilités du bateau et bientôt des vôtres. Et c'est tant mieux: les rafales à 30 nds sont monnaie courante dans les couloirs d'accélération aux Canaries, autant s'être entraîné avant à réduire la toile.

Au plaisir de vous rencontrer sur l'eau si vous deviez passer par Arrecife. J'y suis encore pour quelques semaines, pour des soucis de pilotes justement! :-)

17 août 202417 août 2024

Quand je lis votre blog, j'ai un peu peur que vous partiez en galère.
On a fait un Tdm, partis de France pendant 8 ans avec nos enfants (2 sont nés à La Réunion) et on a toujours navigué.
J'aimerais que votre année de voyage en bateau se passe bien et pour cela, il faut modifier quelques petites choses.
D'abord, votre bateau est très bien pour cette année sabbatique, même si ce n'est pas le type de bateau que j'aurais choisi.
Le pilotage automatique est primordial. Il faut impérativement en avoir 2 autonomes. Soit 2 électriques, avec des systèmes indépendants, soit un électrique et un régul. S'il faut casser votre tirelire, il le faut, quitte à vous priver de ports de plaisance chers.
La vitesse est ton ennemie, en famille, on ne marche pas à 8 kn. 140/160' par jour est ta moyenne de confort (En équipage on s'est fait des journées à plus de 200', mais avec nos enfants à bord, le maxi a dû être 170).
Navigue sous voilé. Ta famille et ton bateau seront bien mieux. L'alizé de Décembre à Mars est un vent puissant et il n'est pas rare de naviguer avec 25 à 30 kn. Il faut s'y habituer.
Et comme te dis Jef, en cas de fatigue, de doute ou de ras le bol, quelques heures de cape n'ont jamais fait de mal.
Sinon, chez nous, les enfants n'allaient pas dehors en mer. A 3, comme toi à 5, ils s’occupaient entre eux en bas (notre plus longue traversées a été de 46 jours entre Darwin et Maurice), par contre j'ai toujours mené le bateau seul. Ma femme faisant l'école et gérant les enfants et l'intérieur.
Concernant le mal de mer, ni nous ni nos enfants n'avons jamais été sujet, mais il y a des médecines adaptées qu'on trouve facilement aux Canaries, genre sturejon.
J'espère vraiment que votre année de croisière se passera bien et qu'un jour, vous rentriez dans le cercle des navigateurs au long cours.

17 août 2024

Les conseils de notre ami Ed sont largement validés par l'expérience.

Il oublie cependant deux détails:
- le Dufour 455 de cette "grande petite famille" affiche près de 12 m à la flottaison. Soit une vitesse de carène de 8,4 nds. Ce qui signifie qu'il est conçu pour naviguer sans efforts ni fatigue du matériel à 8 nds.
- lors de navigations au portant, on réduira dans la brafougne, certes, mais ces carènes modernes ne doivent pas être trop sous-toilées non plus, au risque d'être moins manœuvrant, voire de se faire rattraper par les vagues et d'embarquer par l'arrière. Et surtout, garder de la vitesse au portant permet de réduire d'autant le vent apparent.

De toutes façons, 30, 35 ou 40 nds de vent, c'est secondaire: on adapte la voilure. Le facteur décisif, c'est l'état de la mer. Je suis passé en avril 2023 dans le coin où vous étiez. La houle n'est pas encore formée, les vagues sont courtes. Entre Nazaré et Porto Santo, j'avais essayé de "mettre du charbon" pendant 12 heures le 2e jour, GV à 2 ris et 1/2 foc, mais chaque départ au surf à 12-13 nds se terminait presque aussitôt par un freinage brutal à 4 nds. Après 12 heures et 88 miles "seulement", j'ai cessé de jouer. J'ai roulé mon reste de foc, descendu la GV au 3e ris et j'ai dormi. Pour ne perdre au final qu'un nds de vitesse moyenne, à 6,2 nds les 25 heures suivantes.
Comme souvent, c'est la mer qui décide.

Je pense sincèrement que vous avez "mangé votre pain noir" et que la suite sera plus facile une fois dans les alizés.

18 août 2024

Un ou 2 autres points. Tu dis "Pendant qu’Antoine crapahute à l’avant pour affaler le génois et envoyer la trinquette,"; Vous n'avez pas d'enrouleur?
Et "le vent reste le même, pas moyen de mouiller ici" Une ancre tient à peu près dans toutes les conditions, surtout à Porto Santo ou les fonds de sable sont de très bonne tenue.
Les bateaux qui arrivent directement d'Europe sont peu habitués à mouiller, allant beaucoup dans les ports. Avoir un bon mouillage et savoir l'utiliser est nécessaire dans une navigation hors Europe.

18 août 2024

D' accord mais avec 5 enfants (c' est mon cas ) la marina facilite quand même un peu la vie,les nôtres avaient entre 18 mois et 13 ans au départ.

18 août 2024

Ma réflexion n'est pas d'aller ou non en Marina, mais je reprend juste la phrase "le vent reste le même, pas moyen de mouiller ici". Et je fais remarquer qu'un mouillage est sûr. Avoir un bon mouillage et savoir mouiller est nécessaire en navigation hauturière.

19 août 2024

En tout cas, je suis admiratif de la qualité du texte de Marie écrit dans (ou même au lendemain de) ces circonstances éprouvantes.

19 août 202419 août 2024

Incroyable, notre blog était à destination de la famille et des copains pour donner des nouvelles, et voilà que je nous trouve sur votre forum avec pleins de commentaires.
Merci pour toutes les suggestions ! J'en prends bien note, et je m'octroie un droit de réponse :

Premièrement, le deuxième pilote, nous l'avons, mais la logistique pour le mettre en route dans la mer formée que nous avions nous paraissait plus compliquée que les heures qui nous restaient avant l'arrivée. Si cela devait arriver sur la transat, nous le mettrions en route. De plus, la panne était due à deux boulons qui avaient cassé sous les efforts trop importants (et oui, surtoilés...), nous pourrions les changer en route si besoin (puisque maintenant, nous en avons de rechange).
Dans les vagues, la limite entre sur-toilé et sous-toilé est parfois subtile, cette fois, nous l'avons mal évaluée. Si vous lisez le début de l'article, c'était même un peu le but de ce départ de Lisbonne : tester le bateau volontairement dans des conditions un peu plus musclées, sur une petite navigation, pour ne pas se faire avoir sur les grandes, quand nous n'aurons plus toujours le choix des conditions.

Concernant les enfants qui peuvent rester en autonomie à l'intérieur à jouer ensemble, ou qui assurent la veille, ok... ils ont neuf, six, cinq, trois et un an, alors la veille, de jour, pourquoi pas, mais vos enfants doivent être beaucoup plus dégourdis que les nôtres car l'autonomie à un an à l'intérieur du bateau dans la houle pendant que maman barre et papa dort... j'y crois moyennement, désolée, chez moi les plus grands en sont capables, mais pas les plus jeunes. Et les grands sont autonomes pour s'occuper mais pas suffisamment pour leur déléguer la gestion des petits.

A propos de l'enrouleur, vaste débat ! C'est un choix mûrement réfléchi de ne pas en avoir. Nous considérons que deux adultes pour cinq enfants (de l'âge des nôtres), c'est presque de la navigation en solitaire, et nous préférons la logistique un peu plus compliquée du Génois endraillé que de devoir faire face seul à des galères d'enrouleur. Je pense qu'il n'y a pas de solution idéale, en tout cas la nôtre nous convient. Nous avons deux grands sacs de ponts, un avec la trinquette endraillée sur l'étai largable et un avec le Génois, qui restent à poste, un peu comme des lazy-bags, et cela nous paraît plus sécurisé que l'enrouleur qu'on ne peut pas affaler en urgence en cas de pépin. On pourrait en discuter pendant des heures...

Concernant le mouillage à Porto Santo, c'est vrai qu'on aurait pu malgré le vent, à vrai dire nous avons plus été freinés par la déception de l'endroit que par les conditions. Je trouve le jugement un peu dur, d'emblée des grands discours sur les capacités à gérer son mouillage... mollo quand même, nous n'avons aucune prétention, et jusqu'ici tout se passe bien ! Nous n'avions simplement pas envie de nous arrêter dans un mouillage sans pouvoir gonfler le paddle, nager autour du bateau...La question n'était pas vraiment de savoir si le bateau tiendrait ou pas, mais plutôt que nous pensions arriver dans un endroit paradisiaque pour passer quelques jours de vacances avec les enfants et que nous sommes arrivés devant une cimenterie super ventée où nous n'avions pas envie de rester. L'idée, c'est simplement de dire qu'on en avait bavé un peu, mais finalement, assez peu, puisque juste à cause de la déception de l'endroit dans lequel nous sommes arrivés, nous sommes repartis illico pour huit heures de nav... C'est un truc de marin ça, on passe notre temps à se demander ce qu'on fout là, et pourtant, toujours on y retourne.

ED850, tu aurais choisi quoi comme bateau ? C'est une vraie question, entre le budget, ce qui s'offre à nous au moment où l'on cherche... nous avons longuement réfléchi, et aujourd'hui nous sommes très satisfaits de notre Jojo, il rempli ses critères de grosse caravane bien solide pour notre grande famille, et je trouve qu'il ne marche pas trop mal pour ce type de bateau, nous sommes à 7 - 8 nds de moyenne dans 10-15 nds de vents depuis le début du voyage, cela me paraît plus que correct. Nous avons été en capacité de l'acheter, nous nous sentons en sécurité dessus, et il avance bien, cela me paraît donc un bon choix, mais je suis preneuse de conseil pour nos prochains périples (si la réponse, c'est un cata, on y avait pensé tout seul, mais je veux bien une astuce pour trouver les cent mille euros en plus à l'achat). De toute façon, pour cette année, on va garder celui-là ! Et si tu veux, tu pourrais présenter ta femme à Antoine, il sera ravi d'en trouver une qui reste à l'intérieur à s'occuper des enfants, c'est pas de bol, lui en a une qui préfère partager les rôles. (Je rigole, vraiment, ne le prends pas mal, tu peux même présenter tous mes hommages à ta femme, accepter de partir naviguer au long cours pour rester à l'intérieur faire l'école aux enfants, j'en suis parfaitement incapable!).

Searing : Tu dois vraiment être un père indigne pour naviguer avec cinq enfants. C'était quoi votre périple ? On est très preneurs de témoignages, parce que même si trois c'est comme cinq, en fait, pas tout à fait. Et des dingues comme toi, à vrai dire, on n'en a jamais rencontré.

Jef-370 : Notre départ de Madère pour les Canaries est prévu mi-septembre, si tu y est toujours, viens prendre l'apéro à bord, nous ne connaissons pas les Canaries et sommes friands de conseils d'escales.

Tout de même, c'est drôle, quand je vous lis j'ai l'impression qu'on a été en galère alors qu'en pratique, on a considéré notre panne de pilote comme un aléa prévisible qui nous pendait au nez vu les conditions dans lesquelles on s'était fourrés. Je romance un peu pour la beauté du blog, mais vous avez raison sur toute la ligne, le vent est monté dans la nuit et on n'a pas réduit la toile assez tôt, notre deuxième pilote devrait être à poste... En tout cas, c'est chouette d'avoir pleins d'avis et de conseils, n'hésitez pas à continuer à nous suivre -->

20 août 202420 août 2024

Dommage parce que Porto Santo est plutôt assez sympa. J'espère que vous n'irez pas de désillusions en désillusions car les endroits paradisiaques sont plutôt rare si on doit impérativement pouvoir y nager autour du bateau ou y gonfler un paddle.
Et ce n'est pas à Madère que c'est plus facile. Surtout avec les incendies qui ravagent l'île en ce moment.
À Calheta, c'est quand même plus de 300 euros la semaine.

19 août 2024

Eh bien moi, je prends de vos conseils plutôt que de vous en donner, pour quand je pourrai repartir avec mes (seulement) deux jeunes enfants.
Merci de partager cela !

19 août 2024

Un dufour 455, 5 enfants, mais vous faites quoi comme métier ? C'est une vraie question pas un mauvais esprit !
Quand je vois tous ces gens actifs partir je me demande quelles sont leurs sources de revenus.
Dans une autre vie il faudra que je choisisse un métier en adéquation avec un voyage au long cours.

Ah oui, là je dois dire qu'on a effectivement une chance inouïe, on a eu un énorme coup de pouce : un prêt intra-familial pour l'achat du bateau, le deal c'est de rendre les sous en le vendant dès le retour. Sans tabou, nos salaires (de moniteur de voile et assistante familiale) nous ont permis de mettre de côté environ 50 000 euros avec lesquels nous prévoyons 1 000 euros par mois pour vivre, 1 000 qui partent chaque mois dans le prêt et assurance de notre maison (que nous prêtons à des amies le temps de notre absence), 20 000 ont servi à équiper le bateau après l'achat, et le reste est de côté pour un éventuel besoin urgent de rapatriement, une grosse galère matérielle... ou au mieux, de quoi vivre quelques semaines au retour avant de devoir retourner au travail !

20 août 2024

Merci!

19 août 2024

@Marie, excuse moi si mes conseils ont eu un ton un peu paternaliste.

Pour nous, 2 de nos trois enfants sont nés en cours de route et donc, ont été habitués au bateau dès leur plus jeune âge. Tout comme nous qui avons vécu une bonne partie de notre vie en voyage. Quand je dis "autonomes", c'est qu'elles ont assez rapidement passé beaucoup de temps ensemble sans qu'on ait énormément à s'en occuper. Concernant la classe, notre grande fille (qui avait 6 ans à la naissance des 2 jumelles) est allée à l'école périodiquement lorsqu'on a travaillé, à La Réunion, aux Marquises, en Australie et en Martinique. Elle était aussi inscrite au CNED. Les 2 petites ne sont pas allées à l'école avant notre arrivée à Vannes ou elles sont rentrées au CP.

Concernant le type de bateau, nous aimons les bateaux lourds, robustes, simples et tolérants, qu'on peut charger de toute notre vie. Nous aimons aussi les cockpits protégés. Mais nous avons remarqué que quel que soit le bateau, les propriétaires en étaient satisfaits et prenaient du plaisir.

Concernant l'enrouleur. Avant que cette chose merveilleuse existe, lors de notre 1er tdm, nous avions à bord Génois léger, Génois lourd, Génois 2, Foc 1, foc 2, foc 3, plus trinquette de spi, voile d'étai, spi, GV et Artimon.
Depuis l'enrouleur, notre génois est changé tous les 20 ans et l'enrouleur ne nous a jamais fait défaut. Nous ne mettons jamais de ciré à bord et même s'il neige, je reste en pantoufles pour rouler mon génois. On a un étai largable avec un petit foc plat sur mousqueton. Il est toujours neuf dans son sac.

Encore désolé que mes propos aient pu être mal interprétas, mais nous aimons notre vie à bord et voyons régulièrement des "jeunes" en galère pour des raisons qui peuvent être évitées (mal de mer, prendre son temps, avoir le matériel adapté etc...), et souhaitons qu'ils profitent de leur voyage autant que nous profitons des nôtres.

alkivoyage.over-blog.com[...]/

19 août 2024

Et sinon, est ce toi qui a mis ton blog sur H&O? Il semble que non. Connais tu Uchafu qui l'a fait? Avait il ton autorisation?
Si non, c'est un peu cavalier, comme procédé, non?

Sans rancune ! Au plaisir de se croiser à Vannes au retour, on y vit en temps normal. Non, je ne connaissais pas le forum, mais l'hébergeur de mon site m'a indiqué que quelqu'un l'avait visité depuis ce lien alors je suis allée voir, je ne connais pas Uchafu, ou en tout cas je ne sais pas qui est derrière le pseudo, mais ça ne me pose aucun problème, au contraire, cela nous amuse beaucoup que le site soit partagé !

19 août 2024

C'est peut-être cavalier comme procédé mais c'est la rançon de cette attitude qui consiste, aux travers de blogs qui inondent le net, à tout montrer de sa vie. J'ai par exemple souvent été surpris de voir sur ce forum des photos de jeunes enfants d'intervenants...ça interpelle...

Arf, on peut en penser ce qu'on veut, la démarche d'Uchafu ne me dérange pas, si j'avais voulu que mon site soit confidentiel et restreint aux amis, c'aurait été tout à fait possible. Il est en libre accès, c'est pour être partagé. A titre personnel, j'ai cherché des témoignages pour préparer notre voyage et j'étais contente de trouver des familles qui montrent leurs aventures sur le net, ça aide à se préparer. Peut-être que sur le site je mélange un peu trop les deux (nouvelles pour les proches, et témoignages pour qui veut). Je pense être relativement respectueuse de mes enfants dessus, mais peut-être que je me trompe. Je n'utilise pas les réseaux sociaux car je ne souhaite surtout pas de "like" ou autres commentaires ouverts à tous, vous noterez que sur le site, il n'y a ni commentaire ouvert ni lien direct vers les réseaux, et ouvrir hier ce forum avec une discussion sur l'article que j'avais écrit m'a pas mal troublée, car effectivement, je viens bêtement de me rendre compte que ce n'est parce que je ne le mets pas personnellement sur des réseaux sociaux qu'il ne s'y retrouve pas, à croire que j'ai encore eu du mal à évaluer la subtile limite entre trop et pas assez !

19 août 202419 août 2024

Certes, héo n'est pas comme tiktok, twitter, ou autres torchons numériques, mais il n'en est pas moins un réseau social...En ce qui concerne les photos de jeunes enfants d'intervenants, ce n'est pas à ton blog que je faisais référence d'autant que je l'ai pas consulté, mais il est vrai que mettre des photos de de ses enfants sur ce site comme sur n'importe quel site, aussi vertueux soit-il, ne me parait pas anodin quand on sait que ces photos peuvent se retrouver sur d'autres sites fréquentés par des gens peu recommandables...

19 août 202419 août 2024

Sur la question des commentaires, on en a beaucoup sur le blog, mais on ne laisse paraitre que ceux qu'on veut. On a eu la même démarche, au debut, c'etait confidentiel : uniquement les amis proches et la famille. Puis, il y a eu tous les copains de bateau rencontrés, des gens qui nous ont retrouvé après beaucoup d'années, puis des inconnus.
Je dois dire qu'on n'a ni susceptibilité, ni paranoïa. Le fait que ce soit public ne nous gêne pas et c'est bien plus facile pour donner des nouvelles que d'ecrire à chacun.
Beaucoup de copains de bateau ont ce genre de journal. On sait ou ils sont et on reste en contact grâce à ça.

19 août 202419 août 2024

Refuser l'enrouleur parce que ça peut se bloquer, c'est un vieux réflexe des années 70,hi hi hi...
Entretenu correctement tu peux attendre 10/15 ans facile avant d'avoir des soucis de roulements.
Bon faut pas muler systématiquement en forçant dessus évidemment...
Un pilote doit être fiable et ses périphériques aussi...pareil pour un régul.
J'ai toujours le vieux vérin du st 4000 du précèdent bateau,qui avait fait un tour du monde avec le précédent proprio,il fait un peu clac au point d'usure du milieu, mais me va très bien en spare.
Là j'ai cassé à la dernière traversée sur la Corse,pile au milieu,le support du vérin, (j'avais fait des soudures pas assez profondes) et je me suis tapé 10 heures de barre, c'est un peu fatiguant...et comme bien dit plus haut la mise à la cape m'a permis de dormir au petit jour une heure pour récupérer un peu.
Pour ne pas surtoiler le pilote il faut barrer d'abord,on sent si le bateau est bien réglé,si on est obligé ou pas de donner de grands coups de barre,etc...
Après validation on lui passe la main avec un bateau équilibré.
C'est pareil pour un régul...
Bon,vous allez faire votre expérience et engranger les situations différentes, c'est comme ça qu'on apprend.
Responsabiliser les enfants c'est faisable,juste une question d'habitude.
Je me souviens d'une famille russe que j'avais en cours de ski, parfois les parents demandaient à l'aînée qui avait 9 ans de ramener seule son frère âgé de 4 ans à l'hôtel pendant qu'ils restaient sur les pistes .
La gamine avait l'habitude,et son petit frère ne mouftait pas quand elle lui prenait la main pour l'accompagner,alors que c'était un gamin un peu infernal en temps normal...
Arrivée à l'hôtel elle s'occupait toute seule de le changer et de le mettre sous la douche, c'était normal pour elle.
Bon,avec un tout petit à bord c'est hors jeu pour eux ,mais les enfants ont des ressources insoupçonnées et adorent jouer aux adultes aussi...
En tout cas bravo pour la performance, déjà à terre faut gérer alors sur un canote...

Oui vraiment, je crois que ce que je retiens, c'est ça : barrer avant d'allumer le pilote, et même de manière générale, barrer régulièrement, ça permet de mieux se rendre compte des efforts. On a tendance depuis le début à allumer le pilote et ne plus toucher la barre, et cette panne nous a remis les yeux en face des trous. En plus, c'est vraiment agréable (quand ça ne dure pas 11 heures), ce serait dommage de s'en priver !

19 août 2024

Ténérife

19 août 2024

El Hierro

20 août 2024

Ce fil est en "questions/réponses", il faudrait le mettre en "discussion" pour pouvoir continuer.
Merci au modérateur de service !

20 août 2024

Modifié

26 août 2024

Alors, comment cela se passe à Madére avec les incendies ?
Vous arrivez à trouver des mouillages tranquilles?

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

Phare du monde

  • 4.5 (51)

Ilha da Berlenga, Peniche, Portugal

2022