Naviguer au près : Confort ou Inconfort?

Bonjour à tous,

Petite réflexion sur l'allure du près.

On lit souvent sur H&O (et ailleurs) que le près est une allure inconfortable.

Pour ma part, et sur un monocoque, je ne trouve pas cette allure si inconfortable que ça,
au contraire, le bateau est bien calé, il "s'appuie" sur son lest, la route est stable et les mouvements réguliers, pour peu que la mer ne soit pas trop grosse.

Avec mon ancien bateau (Kelt 6.20 Q), je pouvais faire de long bord, au plus près du vent, sans fatigue et même dans certaines conditions sans pilote (barre amarrée), bien sur tant que la mer restait "maniable" pour la taille du bateau car bien que très marin cela devenait inconfortable et humide avec une mer trop agitée.

Avec mon bateau actuel, c'est un peu pareil, sauf que je sers moins le vent (biquille) et qu'il ne tiens pas le cap barre amarrée (il me faut donc tenir la barre ou enclencher le pilote). Dans ces conditions, l'allure reste confortable, le bateau passe même en douceur dans les vagues et les déplacements à bord restent tout à fait tranquilles en prenant des points d'appuis. Les seuls petits inconvénients, sont, bâbord amure, pour se tenir à la table à carte car elle est en travers de la marche et sans siège ou appuis possible (idem pour la cuisine mais Tribord amure et plus de points d'appuis).

Si je devais comparer ces deux bateau très différents, le kelt est plus adapté à cette allure, mais deviens plus vite inconfortable (rien d’étonnant vue la différence de taille et de lest)

A la barre, ça peu même être un réel plaisir de "négocier" les vagues en lofant ou abattant à chaque passage! J'ai même d’excellents souvenirs de long bord de près dans la mer formée lors d'un stage UCPA (sur un Gibsea 84) que nous avions fait avant d'acheter notre petit kelt. (il est vrai que c'était il y a longtemps)

Bref, vous aurez compris que je trouve cette allure agréable sous certaines conditions.

Suis-je maso? dois-je me soigner?

Et vous, vous en pensez quoi?

A vous lire,
Now

PS: Réflexion valable quand je suis en solo, car mon équipage habituel n'aime pas trop le près et en été, on fait souvent route directe, quitte à trop utiliser le moteur ;-)

L'équipage
10 jan. 2012
10 jan. 2012

Bonjour,
Oui je suis d'accord et en plus si il fait chaud, ce n'est pas désagréable d'être ventilé ;-o)

10 jan. 2012

Ça dépends de la mer mais dans mon cas avec plus de 15nds de réel, le bateau est très gité il est donc déjà impossible de se faire a manger convenablement.

Après il y a l'état de la mer, le bateau monte rapidement a 6-7nds et dans une mer d'un vents de 20nds le bateau tape effroyablement.

J'ai rarement eu l'occasion de faire un près rapide dans une mer plate... En arrivant à Leucate par vents de Nord-Ouest on peut s'amuser au près serré dans une mer plate mais les occasions sont rares.

10 jan. 201210 jan. 2012

bonjour,
de toutes façons il ne faut pas dépasser 15° de gîte au prés,après on a l'impréssion d'aller vite ,meme le speedo le dit ,mais on avance en crabe ,surtout avec un voilier large ou la déformation de carène est importante , ce qui est extrement désagréable c'est de remonter de la mer ou le tanguage est important ,j'ai fait ça pendant une semaine pour arriver en guadeloupe en 2006,700mn ,nous sommes arrivés completement épuisés et affamés
la cuisine etait sur le mauvais bord , on tirait un petit bord le temps de faire chauffer
et on reprenait la route .
evidement sur eau plate on s'amuse ..
alain

10 jan. 2012

Comme tu le dit si bien, ça dépend du bateau et de la forme de carène. Mon bateau marche bien quand il est bien gité au près serré, bien sûr je ne dois pas compensé le lofe a l'aide de la barre, 5° de compensation à la barre sont suffisant, au delas le bateau dérive trop, la barre ralentie le bateau.. bref on est pas bien.

Avec 20nds établie de vent, le bateau marche a 7nds, avec 20° de gite, 3ris dans la GV 1/3 du Genois. Le bateau tape alors très fort et les déplacement dans le bateau ne sont pas facile.

10 jan. 2012

:mdr:

il est toujours possible de réduire un peu plus la toile pour aplatir le bateau mais c'est bien dommage car le bateau peut aller vite.

10 jan. 2012

juste oublié . un capt trouvait que son canote tapait moins à vitesse égale avec la trinquette . pourquoi ??

11 jan. 2012

c'était un simplex 43" plan bouvet.
un peu dans l'esprit apocalypse mais super travail bois à l'intérieur.
Assez ouvert ; tres loft mais les chiottes était un peu trop aéré au milieu du carré ...
mega GV et petit foc. tres belles lignes .
Un vieux copain et son ancien voilier de la whitbred (70") dépassait rarement les 200 m.en croisiere

10 jan. 2012

il faut le ballaster ton canote ! trop léger , trop plat .
profites des travaux pour mettre du V sous la carene .

10 jan. 2012

ouai ça fait assez mal à la tripaille quand ça tape .
Notes qu'une fois , j'étais sur un baltic 39 assez lourd et formes anciennes et il tapait !!
Un sundeer crene assez rode de 60" +++ tape lui aussi .
Un copain sur un bouvet , bm sous vide hesitait à partir en NZ à cause du pres ;
Il y est allé sans soucis. il a fini son tdm à 200 m/j du cap aux west indies .néanmoin , tes problemes de sandwich sont peut-etre???
de là !

11 jan. 201211 jan. 2012

C'est sûr que naviguer dans 20nds de vents au près ça n'aide pas a sécher les infiltrations d'eau. Et le bateau qui tape, pour sûr ça arrache les trips mais les (certains) bateaux sont dimensionnés pour ça.
Aucun soucis de ce coté là, mon bateau n'est pas près de se couper en deux !

Pour les infiltrations, c'est le lot des emmerdes, ont va réparer et plus costauds qu'avant pour redoré la confiance que j'ai dans le bateau.

200milles c'est la plus grosse journée que j'ai fait avec le bateau, je suis pas sûr qu'il y ai beaucoup e bateau de plaisance pouvant tenir ces vitesses.

13 jan. 2012

Dans le même style que l'apocalypse (dans mon esprit) voici mon prochain bateau :
www.finot-conq.com[...]go-1250

dés que je gagne au loto !

Facile d'aligner 200milles a la journée, un raideur incroyable a la voile ! Merci au chantier structures de me faire rêver !

10 jan. 201210 jan. 2012

Bonjour,
Je suis un peu comme Now, je préfère de loin le près au portant. D'ailleurs, le vent de croisière étant toujours de face, on n'a pas trop le choix. Blague à part, le bateau est bien calé, bien équilibré, facile à tenir sur sa route. Les pennons ne sont pas d'accord, mais le bateau va vite, ne gîte pas trop et reste équilibré. A 25nds, gênois enroulé, trinquette bien plate et GV 2 ris, ça devient quand même humide mais le bateau garde une gîte raisonnable, le pilote est mis au repos et le barreur négocie les vagues et les surventes. Et pour l'apéro et le repas, on peut toujours se mettre à la cape le temps que ce soit avalé.

10 jan. 2012

quand on s'arrête pour déjeuner ou se reposer, on ne dit pas "mettre à la cape" (qui est une allure de gros temps), mais "mettre en panne"..

10 jan. 2012

je ne suis pas un prof.. dommage que vous preniez çà de cette manière ! j'ai simplement fait une rectification : on met en panne et non à la cape dans le cas qui était cité.

Vous prenez comme une forme d'agression ce que j'ai pensé être une simple information, qui peut servir à d'autres !

Je pense avoir un vécu nautique qui m'évite de dire trop de sottises.
C'est tout. Il ne faut pas y voir autre chose.

Quant au reste... vous en pensez ce que vous voulez.

10 jan. 2012

et se mettre en "panne" s'utilise plutot pour les bateaux à moteurs

dans la vieille marine a voile mettre en panne et mettre a la cape =pas la meme definition !

10 jan. 2012

ah mon pôv' monsieur.. tout fout l'camp !

même les Glénans ne font plus la distinction entre mettre à la cape et mettre en panne..

Le jour où ils ont décidé de mettre des moteurs sur leurs voiliers, ça a été le début de la fin ! :))

10 jan. 2012

Aïe aïe ... Prof revient faire les corrections...
Un peu énervant, Efiousikey...
un post sur trois, c'est "ceci et pas celà",
un post sur trois ce sont des points de suspensions qui laissent à penser que ...
et pas de post (sur plus d'une centaine depuis un bon mois que tu as rejoins Héo), pour parler à la première personne, de ce que tu vis, fais ou a vécu. Toujours des on dit, on fait, on "on".

Ton profil ne donnant rien sur toi en dehors de jolis papiers pliés dessinés, la dépersonnalisation est accentuée, la sympathie difficile à établir.

Etonnant avec l'érudition qui semble être la tienne !
(même si tout le monde ne peut pas savoir que les catamarans sont submersibles :)

Voilà, comme ça fait bien souvent que tu la ramènes un peu doctement, pas facile de voir le sourire ou la bienveillance derrière tes propos.

Pierre,
qui se modère !

10 jan. 2012

Cours des Glenans 7em edition

Mettre à la cape

"parfois sur la mer,il faut attendre un voilier ami,faire une pause pour pique-niquer ou pour regler un probleme technique ,ou même s'arreter pour prendre le temps de se repérer si l'on est un peu perdu! en voile légère on peut éprouver le besoin de se reposer quelques temps apres un dessalage ,
Bref! il est temps de mettre le bateau A LA CAPE"

josé

10 jan. 2012

tout à fait , d'autres érudits que je connais emploient la cape pour les voiliers, pas forcément pas beau temps

10 jan. 201210 jan. 2012

100% d'accord avec toi, surtout sur mon ex (Arpège) qui naviguait au plus près comme sur des rails. Avantage aussi d'être assis sur l'hiloire avec une certaine gîte et de bien voir devant. Avec mon SO34 à barre à roue, je n'ai pas encore assez d'expérience.
Désavantage et même danger en solo : ne rien voir derrière le gènois, surtout quand il y a du monde. En duo, les Amirautés n'aiment généralement pas tellement faire la vigie sous le vent...
Mais bon... ça reste une allure "grisante".

"Au plus près tribord amures, roi des mers" dit-on.

10 jan. 2012

il y a une grosse différence de sensation de confort selon les bateaux pour une force de vent et un état de la mer donnée.

La taille du bateau rentre déjà pour une grande part : on ne voit pas les choses de la même manière sur un bateau de 8 m que sur un de 12 m !

Ensuite le fait d'être plus ou moins gitard change beaucoup également le confort ressenti.

Enfin le déplacement du bateau : un déplacement lourd a des mouvements plus doux, plus lents, et on ressentira bien moins d'inconfort que sur un déplacement léger, à taille égale.

L'idéal reste à cette allure le catamaran, sous deux conditions : la taille et la vitesse.
Un petit multi peut avoir des mouvements saccadés et très désagréables si mer formée et vitesse conséquente. On sera souvent obligé de lever le pied, quand les chocs sous la nacelle sont trop fort et/ou trop fréquents. Par contre par mer maniable l'absence totale de gite est incomparable...

10 jan. 2012

. Bonjour,
Il faut aussi distinguer deux situations : faire route directe, au près... ou avoir à tirer des bords pour rejoindre un lieu au vent !
J'ai un très bon souvenir d'un très long bord de près dans le Pacifique pour descendre de Guayaquil à Chiloé, il a duré environ 3 semaines, babord amure, avec un vent entre force 2 et 4 régulier (je veux dire sans rafales). C'était le bon bord pour dormir bien calé et pour cuisiner. Peu de mer, le pied !
Dans ces conditions, c'est effectivement beaucoup plus confortable que du portant avec du roulis ! ;-)

10 jan. 2012

effectivement, il n'était pas question dans l'intitulé du post de louvoyage mais d'allure de près.

le roulis au portant pendant plusieurs jours, calé par ce qu'on peut avec les tripes qui jouent au pendule, peut effectivement faire regretter le près !!

10 jan. 2012

J'adore le près... en régate ou en petite promenade en journée : bateau stable, sensation de vitesse, réglages de voiles subtils, etc. Mais je me suis tapé plusieurs fois en croisière plusieurs jours de suite au près dans 20 à 30 nœuds de vent et à la fin je n'en pouvais plus : impossible de se tenir à la TAC (sur le mauvais bord), en zone tropicale tous hublots fermés (embruns) donc cuisson et moiteur à l'intérieur, gîte fatigante en elle-même à la longue... De quoi se convertir au cata comme dit plus haut, en effet !

10 jan. 2012

transat retour, plus de 20 jours de près, on dort super bien dans le carré, calé à bloc naturellement par la gite...et carrément impossible dans la pointe avant (j'ai essayé cela me décollait de la couchette a chaque mouvement... et je fais 80kgs), la cuisine était du bon coté (babord) mais pas pour les toilettes... a part cela, on a cuisiné comme des rois (i seule boite de conserve ouverte), et puis de toute manière pas le choix, donc on s'y fait, et on trouve toujours à apprécier (je me souviens d'éplucher des oignons et de voir par le hublot la mer lécher les chandelier et de me dire "tiens c'est chef qui barre", sans plus... cool !

10 jan. 2012

Les anciens disaient "deux fois la route trois fois le temps" pour la navigation au prés serré. C'est usant, ça secoue, et au delà d'une certaine force de vent et de mer formée c'est impossible la VMG tombe 0 nœud le matériel le bateau et l'équipage atteignent leur limite avec un risque de casse, malgré étai largable, GV à trois ris, tourmentin ou trinquette de brise et bateau de près à fort tirant d'eau et faible fardage. Personnellement j'essaie d'éviter de faire du prés trop longtemps au delà de 20 nœuds de vent établi et sur une mer formée.

10 jan. 2012

Hum... 2x la route 3x le temps, c'est lors du louvoyage...

et comme dit plus haut, là n'est pas le sujet...

Mais je partage ton avis pour celui-ci.

10 jan. 2012

2 X la route, 3 X le temps et... 4 X la rogne.

Mais effectivement, c'est lors du louvoyage. :blabla:

10 jan. 2012

j'ai pu lire sur un autre fil que la cape était "inconfortable". (!)

Quand la force du vent et l'état de la mer deviennent vraiment trop forts, que l'allure de près devient intenable non parce qu'elle met en danger, mais par l'inconfort qu'elle occasionne et la fatigue de l'équipage (qui est une forme de mise en danger), la cape est justement une allure particulièrement confortable !

le bateau cesse de courir, de bondir, surtout de taper..

Les éléments semblent soudain s'apaiser, et l'on pourrait se croire dans un mouillage juste agité. Les bruits extérieurs sont atténués.

On peut ainsi attendre que la situation s'améliore en faisant la cuisine, en mangeant normalement, en se reposant surtout.

la cape se prend en théorie foc à contre, GV bordée et barre dessous, mais chaque bateau trouve son équilibre en tâtonnant, dans la pratique..

10 jan. 2012

(la cape se prend en théorie foc à contre, GV bordée et barre dessous, ....)

Cape courante, cape décroché, cape sèche il y a plusieurs style de cape.
celle que tu décris est la décroché.

Pour éviter que ça tape un bon barreur va amortir les vagues mais il y a une limite a tous.
Pour chaque allure, force de vent, direction des vagues, forme de carène etc etc ... il y aura une solution différente pour rechercher le confort et/ou la performance.

La vitesse au portant, c'est sympa aussi ;)
ça surf, le vent relatif est plus faible, mais tous les bateau ne surf pas.
Le près avec une coque planante bien plate, c'est pas le pied si il y a de la vague.

Le principale étant d'avoir le sens marin pour éviter de se placer dans une situation qui va user le matos et les hommes. Et si l'on s'y place avoir le recule suffisant pour changer d'option et ne pas s'entêter.

10 jan. 2012

Cape décrochée? C'est bien la première fois que j'en entend parler.
Peux tu nous indiquer dans quels textes, il en est fait mention?

Le sujet a été traité plusieurs fois sur H&O, je vais rechercher l'un des fils qui en parle. Le sujet de celui-ci étant le près.

10 jan. 201210 jan. 2012

je n'ai pour ma part jamais entendu parler non plus de cape "décrochée" !

j'ai décrit une situation de "cape courante", la cape sèche étant la cape prise à sec de toile..

10 jan. 2012

Ha bha pour moi la courante est GV débordé

pour ne pas trop prolongé la digression :
www.hisse-et-oh.com[...]lexomil

12 jan. 2012

La cape décrochée est celle promotionnée par le parti communiste car/ Waldeck Rochet !

:jelaferme: :jelaferme: :jelaferme: :jelaferme: :acheval: :acheval: :acheval: :acheval: :acheval:

10 jan. 2012

Je suis partagé sur les allures... En ballade, le près serré c'est sympa...parce que ma skipette adore barrer nez aux vents (oui oui j'ai juste un x et un s!). Sur des distance plus longue, je préfère le portant. Mon idéal? 25 noeuds, juste le génois, le pilote..et pastis!! :pouce:
Au près, avec mon canote, je passe mon temps à règler mes voiles décidément bien trop vieilles, et à pester contre ma paresse de ne pas encore monté une trinquette :tesur:

10 jan. 2012

Le prés, c'est quand même généralement chiant, sauf dans le petit temps, eau plate, où on génére du vent apparent et où l'on va finalement relativement vite. Mais dès qu'il y a un peu de vent, on se caille, et dès qu'il y a un peu de mer, on se mouille. Et on va moins vite.

Pour moi, rien ne vaut un bon largue, genre à 100% du vent réel.

Jacques

10 jan. 2012

Les mouvements réguliers du bateaux, ça peut être agréable mais pas pendant 12 heures.
Et en plus, quand tu navigues dans un zone à courant, il y a des fois où tu n'avances pas pendant une marée.
Alors comme ça penche, ça bouge, ça mouille et ça fait froid... ça peut devenir vite être masochiste à la longue.
Personnellement, je me suis toujours intéressé sur le "plaisir" que certains navigateur ont pu avoir à faire le tour du monde "à l'envers". Je peux comprendre ... même si j'ai du mal.

10 jan. 2012

celà va vous faire sourire ,mais lorsque j'ai de la route à faire et bien je prends l'allure la plus confortable suivant la force , la direction du vent et l'état de la mer.

donc je vais ou le vent me porte ,c'est ça la liberté non pourquoi s'em..? mdr

josé

10 jan. 2012

bonjour
100 degrés, je suppose...
(Je ne sais pas faire le petit o en l'air sur mon télephone...)
Alain

10 jan. 2012

Je répondais à Erendil, mais je suis long...

10 jan. 2012

Oui oui, c'est bien 100° !

10 jan. 2012

Le problème, José, c'est qu'après il faut souvent revenir !

Jacques

10 jan. 2012

bien sur Erentil il faut revenir alors l'attends que le vent tourne dans le bon sens....et le bon sens peut etre aussi le pres .

plus serieusement j'evite de naviguer suivant une allure pas confortable d'apres la météo du jour .

Il met arrivé d'attendre 1 ou 2 jours avant de partir ou revenir ..

mais bon j'ai le temps...

10 jan. 2012

Yvon Le Corre (dont je citais le livre dans un autre fil) avait acheté un très vieux smack anglais, vénérable dame âgée dont le propriétaire lui avait recommandé de ne pas trop lui demander.

Voulant ramener le bateau de Marseille en Bretagne Nord, il s'est dit que le meilleur moyen de la ménager était les allures portantes.

il a donc fait un tour de l'Atlantique avec ! :)

10 jan. 2012

Qu'en pensent les participants du Jester Trophy ?
La course ouest/est par le nord de l'atlantique.
M'est avis qu'ils doivent être quelque peu soulagés d'être arrivés.

10 jan. 2012

Oui mais d'accord pour rester à la cape le temps que ça s'améliore mais il faut être très au large et avoir de l'eau à courir et ne pas avoir d'obligations de calendrier.

Je suis aussi de l'avis que barrer au prés serré voiles réglées au poil en essayant d'optimiser la vitesse en barrant à la vague c'est le nirvana du voileux mais il y quelques conditions à mon avis:

A l'intérieur :
Avoir de vrais couchettes de mer de chaque bord pour se caler pour prendre du repos dans de bonnes conditions
Pouvoir s'attacher et se caler dans la cuisine
Disposer de mains courantes bien placées pour se déplacer sans risque à l'intérieur du bateau.

Quand je vois les aménagements de bateaux récents avec des espaces ouverts sans rien de tout ça je me demande si les concepteurs ont déjà navigué.

A l'extérieur:
Avoir un bon anti-dérapant sur le pont
Disposer de l'équipement en voile adapté au temps, trinquette de brise sur étai largable, trois ris dans la grand-voile, tourmentin
L'état de la mer :
Mer courte hachée croisée à éviter c'est même inconfortable à la barre,
Vagues un peu près dans la même direction même avec du creux ça le fait beaucoup mieux.
Le vent :
Jusqu'à F5 pas de souci avec un bateau même petit s'il est bien équipé, c'est le pieds si on est pas sujet au mal de mer.

j'ai fait une traversée limite Calvi-Porquerolles au près dans un mistral à F6 avec rafales à 30 noeuds et plus, c'était très éprouvant surtout à l'intérieur pour dormir faire un peu de cuisine; on est parti à 8 bateaux (monocoques de plus de 10 m) on est que 2 à être passé, les autres ont fait demi-tour au bout d'une dizaine d'heures, la traversée c'était seulement 100 miles mais ça m'a pris 42 heures de barre au prés serré sur un seul bord avec parfois la VMG à 0 nœuds ou négative quand on se prenait une déferlante.

La taille du bateau est un facteur important, j'ai le souvenir d'un coup de meltem F7
bien établi,en grèce avec un Oceanis 50, voiles neuves, trinquette de brise et trois ris; on remontait des Cyclades vers Athénes: à peine mouillé avec des pointes à 8/9 noeuds au prés pas trop serré (route directe), y avait des prétendants à la barre ! et pourtant ça soufflait fort et il y avait du creux...
Dans les deux cas, il n'y avait pratiquement pas à louvoyer.

10 jan. 2012

L'aspect confortable n'a lieu d'être que pour du côtier et dans une certaine mesure du semi-hauturier.

Il y a les petites virées où un bord de près se vit avec un certain bonheur. On apprécie le coté très vivant.
Et il y a l'hauturier où le près peut devenir une plaie quand cela dure un peu trop.

Après il y a quelques extra-terrestre de ceux qui participent justement au Jester Trophy et ceux là ont mon admiration la plus totale.

10 jan. 2012

Hello

Merci pour tous vos commentaires très intéressants. J'aime bien les fils ou le vécu se sent dans les récits, c'est très instructif, continuez ...

Bien sur, je n'ai pas dit que j'adorais les long louvoyages au près serré qui s'éternisent dans la mer formée quand on doit absolument aller la d’où viens le vent :lavache:

Je ne suis pas si maso et d'ailleurs, je n'ai le bateau pour, je rappel que je navigue en Biloup :-) (Même si ce n'est pas une bête de près, il a l'avantage de ne pas trop mouiller :langue2: )

Effectivement je pense qu'une longue traversée tout au près doit finir par lasser, et je l'ai pas l'expérience du grand large (pas encore) pour en juger.

Mais en côtier ou semi hauturier, comme dit Laurent, et en route directe, j'aime bien, à condition de ne pas être trempé (donc mer pas trop forte). Oui, je sais, ça fait beaucoup de conditions, mais c'est l'hiver et la saison est propice au rêves ... ;-)

Mon grand plaisir, dans le temps, c'était de naviguer au près dans la mer formée et de barrer en négociant les vagues pour éviter de planter des pieux. Bon, faut pas que ça dure trop longtemps bien sur, mais c'est plaisant.

Je me souviens encore d'une nuit à bord du GibSea de l'UCPA, ou j'avais passé une bonne partie de la nuit à la barre à jouer à ça. Au petit matin sur les six stagiaires, on était plus que deux (ma skipette et moi) plus le skipper, sur le pont après avoir faillit perdre un équipier en pleine nuit (il sortait rapidement pour aller vomir et il faillit aller trop loin... :lavache: ) A la fin de ce stage, j'ai acheté mon premier bateau. D'après la tête des autres équipiers, je ne suis pas sur qu'ils aient suivis le même chemin :reflechi:

10 jan. 2012

retour d'expériences d'amis :
voyage au portant : l'équipiere " devient " enceinte et n'est plus monté sur un voilier .
le bateau était petit. c'est compréhensif ....
L'autre:
Une invitation pour une grande balade au pres . Le parcours a duré 37 jours pas tres faciles .pour une premiere , elle a été servie !
Elle a rempilé mais préfere le 3/4 arriere ...ou le pres F. 2

le pres c'est bien !jusqu'a 15 kts de vent ,apres c'est le bagne ! :-D

10 jan. 2012

j'en parlais il y a quelques jours, les acores lisbonne, 7 jours au pres sur 9 jours (100/110 milles de VMG par 24 heures), un bon souvenir, petit temps sauf 1 ris de temps en temps la nuit, orage, un petit bord de recalage de temps en temps, le bateau excelle eau pres et a des mouvements tres doux

10 jan. 2012

comme disent les anglais, "a gentleman never goes windward..."

10 jan. 201210 jan. 2012

une autre formule de winston churchill, sauf erreur de ma part

les croisières à la voile sont de longues heures et jours d'un ennui profond traversés par d'intenses et soudains instants de panique !!

10 jan. 2012

Retour de Açores dans les années 80 sur un voiliers de 8m80. Après plusieurs jours au près sur le même bord, babord amure, nous sommes tombés sur les alizés portugais en août. le vent est monté progressivement à 30n. La mer s'est progressivement formée, 3 à 4 m de creux. Toujours babord amure au près serré. A chaque vague on tombait dans le creux avec un bruit terrible, tout le bateau vibrait sous le choc. Une journée à ce régime. J'ai surpris un de mes équipier (une équipière) grommelant "on va tous crever, on va tous crever..." Le soir on a décidé de mettre à la cape courante pour diner plus tranquillment, après diner on est resté à la cape toute la nuit pour bien dormir, enfin ! Le lendemain matin, le vent avait mollit on a remis en route toujours babord amure mais avec 20n. Au total 10 jours de près serré, avec une nuit à la cape. L'équipière n'a pas trouvé le près très agréable, moi non plus, mais je le savais déjà.

10 jan. 2012

c'est pourquoi nous avons pris la direction de Lisbonne au lieu de la galice et mal m'en a pris ...

10 jan. 2012

cet été, retour d'Arcachon à Port Médoc,
mer courte et assez creuse, vent NO 20N fraichissant 25 à 30N l'apm et le soir,
je peux vous dire qu'on en a bavé au près serré toute une journée !
arrivé de nuit par la passe sud, ça a fait du bien d'arriver en gironde !
après un été assez pourri, ma moitié a dit que c'était sa pire journée !!

10 jan. 2012

Pour reprendre le message initial, tu dis que ton nouveau bateau est plus confortable au près mais tu dis aussi serrer moins ton près; n'est ce pas la raison de ce meilleur confort ?

10 jan. 2012

pour reprendre les paroles d'un concurent de la barcelona 2011 et ceux de domde le pres c'est 2 fois la route, 3 fois le temps , 4 fois la misere et 5 fois l'ennui quand tu fait toute la remontée de l'atlantique sud au pres cela se comprend par contre remonter au pres le long de la cote avec un bon petit courant peut-etre un vrai bonheur: comme a son habitude la mer peut-etre multi-facettes

10 jan. 2012

Le confort au près ça dépend des bateaux, ça dépend des équipages et ça dépend de la mer.
Tu peux avoir un bateau très agréable au près mais ils sont relativement rares!
Tu peux avoir un équipage de bouffeur d'écoutes qui ne sera ravi que dans l'effort et l'inconfort.
Tu peux avoir une mer délicieusement lisse ou au contraire atrocement rugueuse.
Tu peux avoir une femme qui n'accepte pas de faire la cuisine dans la sangle avec une cuisinière qui bouge.
Tu peux avoir un près divin en régate si le bateau va mieux que tous les autres par n'importe quelles conditions.
Et évidemment l'inverse, ce qui arrive parfois.

Mais le près c'est quand même, en général, une allure de maso.

10 jan. 201216 juin 2020

Je suis maso, ça paraît évident...
Avec un canote léger et une étrave pas très profonde, si la mer est courte et le près serré,
ce n'est pas agréable.

"sous conditions" disait Now initialement ?
Et bien en revanche, entre bon plein et près (même serré) par une tramontane 4 à 7, abrité des vagues par le cordon languedocien, je peux vous assurer que j'aime ça !..
L('es) équipier(s) aussi, à voir leurs zygomatiques en contraction, la joie qui passe de l'un à l'autre :heu:

10 jan. 2012

pour moi bof,
pour ma skipette elle adore barrer au près.
Les yeux dans le lointain, les cheveux aux vents (pour la skipette de JM c'est le nez), elle a l'impression d'aller vite!!
Dès qu'on abat, elle me rend la barre et boude.

10 jan. 2012

personne n arrivera a me convaicre que nos bateaux de croisieres sont construit pour faire du pres.Les problemes de casse dans la plupart des cas sont a cette allure.Si l allure est si confortable au dire de plusieurs....pouquoi descendre aux iles canarias ou au cap vert pour aller aux antilles?

10 jan. 2012

Ils sont faits pour toutes les allures, heureusement !
Un bateau incapable de faire un près correct est un bateau dangereux.
Si la plupart s'arrêtent aux Canaries et/ou aux Cap Vert sur la route des Antilles, c'est parce que les îles sont belles, qu'elles sont sur la route et qu'à la voile le plus court chemin c'est pas la ligne droite...

Ah j'oubliais, aussi pour faire comme tout le monde !

:-p

10 jan. 2012

J'aime le près si ça décanille pas trop. Sauf si j'ai un scaphandre et plus d'expérience.

Je dirais que c'est une allure très agréable par temps chaud mais je la trouve trompeuse
à cause de la gîte et de la sensation de vitesse due à l'air ressenti. J'ai vite envie de me mettre au trapèze pour aplatir la carène et être plus efficace ! :-D

Du coup prendre quelques degrés supplémentaires vers le Bon Plein permet d'augmenter la vitesse,de diminuer la gîte et de taper moins fort dans les vagues. Et la vitesse gagnée compense la perte de cap.

Cela dit, tout l'équipage apprécie d'avoir le nez au vent, disons jusqu'à 15°/20° maxi de gîte pour que tout le monde soit content.

11 jan. 2012

bonjour;
en général le grement marconi est un grément fait pour aller au prés et très difficile à utiliser au portant .en plus les carénes aussi ,et il nécéssite un accastillage complexe et coûteux .
les "anciens "gréments ni les carenes n'etaient faites pour ça c'etait des coques de travail ventrues avec de grandes voiles de portant , phares carrés ,bonnettes ,exct ...
comme je l'ai souvent dit vous naviguer sur des voiliers de régate (soit disant) pour faire de la croisière .avec tous les inconveniants que ce la apporte .
je ne comprends toujours pas pourquoi on veut aller de plus en plus vite sur l'eau ,surtout dans la plaisance , quand je suis pressé je prends l'avion .
evidement pour la sécurite un voilier doit bien remonter au près , comment font les batos à moteur ? sur les voiliers modernes il y a un moteur puissant, il y a 50 ans on mettait 15cv sur un 13m maintenant il y en a 60 .
avec le moteur en appui c'est la que l'on remonte le mieux .
donc faire du près pour s'amuser un peu c'est bien mais on s'en lasse vite surtout si il faut remonter de la houle courte comme il y a en mediterrannée .
alain

pour moi le pres dans la brise est une veritable punition !en plus je n'aime pas quand mon bateau souffre,mais la est la limite entre l'epicurisme et le masochisme ! :topla:

11 jan. 2012

Bien d'accord 60nora, mais l'appui au moteur n'est possible que si la mer n'est pas trop formée et la gîte inférieur à 15° au delà mon moteur est mal lubrifié et ça n'apporte plus grand chose.
Je trouve que les carènes des années 70 jusqu'à 80 étaient souvent plus performantes au près grâce à des rapports de lests meilleurs et à un fardage plus raisonnable.

Un truc pour mieux remonter au près et améliorer le confort que j'ai déjà fait en vue de longs bords de prés, déplacer le mouillage principal dans les fonds au centre du bateau (j'ai la place pour mettre 50m de chaine de 10 + ancre CQR de 18 kg ce qui allège l'avant et centre le poids, le gain au vent et le confort en plus sont très sensibles.

11 jan. 2012

Je pense que si l'on apprécie pas le près, de deux choses l'une :
- Soit on ne sait pas barrer et/ou régler son canote correctement
- Soit on a un canote designé comme un pot de yaourt et les voiles qui vont avec...
Moi sur un bon bateau, avec de bonnes voiles, mêmes quand ca souffle, SURTOUT quand ça souffle, j'adore! :)

11 jan. 2012

une aparté sur tes voiles d'avant Julien : entre la troisième et la septième photo de ton album, le génois ne semble pas le même, beaucoup plus haut sur la 3 que sur la 7, à l'intérieur des filières. C'est la même voile à deux allures différentes, ou bien l'as tu remplacée ?

11 jan. 201211 jan. 2012

C'est la même voile, mais le point de tire du genois est clairement mal réglé sur la photo 3. Par contre, pour être franc, avec 3-4 tours de "rouleau", ca n'est clairement plus efficace, mais ça ne m'empêche pas de m'amuser, le bateau aime ça :)

11 jan. 2012

tout le monde est pas obligé d'être maso comme toi !!!

jule ton jugement est un peu severe !et les gouts personnels ,ça compte ? en dehors des competences (on ne sait pas barrer ou regler son canote,je ne vais pas exposer mon pedigré içi ) :-p

11 jan. 2012

Il faut évidemment nuancer, mais j'imagine que tu avais saisi la teneur de mon propos? :)

11 jan. 2012

tout à fait le centrage des poids c'est primordial .
à chaque transat nous enlevions le mouillage de la baille et le remplacions par les voiles celui-ci allait dans un cageot en plastique amarré sous la table du carré et l'ancre dans le compartiment moteur ou sous une banette bien saisie .
sur un 38 pieds c'est 150kgs que l'on déplace .

alain

11 jan. 2012

Sur mon tri, moi j'aime bien le près; évidemment, vu la taille de l'engin, 23 pieds, je ne me frotte pas à de forts coups de vent, mais tout de même deux jours de régate à 25nds établis et 30nds couramment dans les claques, avec des creux de 2m50, et pour le coup, en course, bords de louyage obligatoires! Et si c'est au débridé que le bateau donne son max de sensation, le près n'est pas désagréable même si la douche est puissante et régulière. Voiles parfaitement réglées et bien aplaties, faire "dégueuler" la corne juste ce qu'il faut en jouant du chariot, barre restant douce et précise pour composer avec les vagues, c'est là que je prends mon pied et que sans doute je maîtrise le mieux le bateau.
Aux allures plus arrivées, avec le même vent, il en va autrement; départ au surf, flotteur sous le vent engagé dans la vague, coup de frein quand la poutre s'immerge, voire arrêt-buffet complet quand je n'ai pas lâché assez tôt, gennaker qui claque à cause du vent vitesse (20 noeuds avec 25 de vent réel est assez courant), j'ai l'impression de me retrouver sur un F18 mais qui ferait 650 ou 700kg; là, j'apprécie moins; peut-être une question d'âge :-(

11 jan. 2012

je suis tout a fait d'accord avec toi pour un tour de manége habillé en cosmonaute
avec l'adrenaline de la régate c'est évidement grisant .
mais perso je n'ai pas le canote pour ce genre d'éxercice ,quand on vit à bord deux ou trois mois ,je m'arrange pour ne pratiquement jamais faire de près serré ,d'ailleurs au bon plein c'est plus confort et à l'arrivée si on a tiré des bords ce n'est pas catastrophique et puis ,comme disait sardou :aujourd"hui peut être ou alors demain ,ce sacré soleil exct.....
alain

11 jan. 2012

Je comprends; il y a "près" et "près" (d'où l'expression "près océanique") et à chacun son programme et quand on part, le tour de manège dure au mieux 2 jours!
Quand au cosmonaute, faut pas exagérer non plus : j'ai une salopette et une veste de quart tout ce qu'il y a de plus normal; bon, mon équipière, elle, a opté pour une combi sèche, mais c'est parce qu'elle passe son temps à faire le singe d'un flotteur à l'autre et aussi parce qu'elle craint le crachin breton!

Mais tout de même, les voiles mylar bien réglées à plat, idem les nerfs de chute, et le tout à 10 nds l'étrave dans la plume à 50-60° du vent réél, c'est le pied!

11 jan. 2012

Ca m'arrive de faire de l'Alado (petit cata de régate) avec le spi et deux au trap, c'est super grisant mais pour en revenir au près serré c'est vrai qu'alors sur une seule coque c'est le pied surtout pour le barreur qui s'abrite derrière l'équipier, mais comme dit 60 nora, faut être habillé cosmonaute.

12 jan. 2012

Entre une sortie sur un petit cata. en baie pendant 2 heures et une crosière au large pendant plusieurs jours il y a un monde. OK pour du près par brise fraiche dans la premier cas. Dans le second il faut s'alimenter, dormir, barrer, faire la nav. se déplacer à bord, manoeuvrer...bref, il faut vivre de jour, de nuit. Le près serré, c'est amusant quelques heures, après c'est comment dire... "gonflant". Prendre son quard à minuit avec 20° de gite et un bon clapot, c'est pas très fun. Et puis, en plus, souvent la nuit on ne voit rien.

13 jan. 2012

je trouve matelot@18536 que tu as parfaitement résumé la situation.

12 jan. 2012

Souvenir d'une remontée au près de St Quay Portieux à Pen Azen (nord de Bréhat) en dragon avec un vent 5 à 6 B... grisant et lessivant. Le problème c'est l'inconfort des hiloires qui coupent les jambes. Ce jour là on a sauvé notre rating.

12 jan. 201212 jan. 2012

bien voui, pas très protégé le dragon; vive le requin! :langue2:
Et z'êtiez au rappel "dans les filières" ? :whaou:

12 jan. 2012

souvenir d'un départ de camaret pour la galice en 1976, début octobre, chapelet de dépressions, la fac qui rouvre bientôt, on convoyait ce YAWL en bois Polonais, tout neuf qui appartenait à un couple de new new-yorkais riches, c'était un sister ship d'un bateau qui avait fait la première whitbread.

après une dizaine de jours à faire les bars on repère un accalmie pour passer ouessant, en fait très vite on en prend beaucoup, on se relaye avec le copain pour réduire , je termine avec le tourmentin , comme une tole, avec des manilles en bronze bien serrée, avec une pince pour les desserrer et les serrer et endrailler le TMT

a chaque descente je suis en apesanteur et je finis en apnée à la descente, ça tangue ces trucs la

TMT et ris dans l'artimon le bateau avance en force c'est beau , encore + beau quand on met le clignotant à gauche !!!

12 jan. 2012

En croisière côtière le près est une allure fréquente, mais au large on fait tout pour l'éviter même si cela doit rallonger la route. Pour un même bateau :
- Belles voiles de régate ou "sacs" (le pire un génois bien usé enroulé à 50%)
- Poids centrés ou non
Quelle différence! l'un passera en douceur avec un gite modérée quand l'autre plantera des pieux sans arrêt.

Pour un mono, je crois qu'on n'a pas encore fait mieux en terme de confort au près que les bateaux lourds des années 70, avec du creux dans les carènes et des formes arrières pas trop larges. Mais on le paie souvent au portant...

En grand voyage il suffit d'abattre de 10° pour que les choses s'arrangent déjà pas mal.

12 jan. 2012

Mon Karaté, 5to, 9m90x2m80, un bonheur d'équilibre et de douceur au près, mais rouleur au portant à cause de son petit c.l

14 jan. 2012

Le près, c'est super mais c'est encore mieux quand cela s'arrête...

Au fait, combien de jours de près avez vous déja effectués?
Pour ma part, j'ai été 19 jours sur un même bord.

12 avr. 2020

Près zen

12 avr. 2020

@ Jean, oui sur mer plate, c'est zen effectivement.
Dans ces conditions, avec Anchabanda, je peux faire des bords de près sans fin.
Mais c'est vrai que mon bateau comme le tiens sont de très bons bateaux de près.

12 avr. 2020

C était le gros avantage en Baltique! Normalement mer plate !

L été dernier pour mon AR Agay Calvi j ai attendu de l ENE, bon plein ou même près sur un seul bord, 15 noeuds , 6 noeuds de moyenne mais plus gîtė que sur la vidéo, ça devient pénible à la longue

12 avr. 2020

ma dernière transat 700mn de près jusqu'à st françois en gwada avec 20/25 nds et la mer qui va avec
une semaine c'est plus qu'inconfortable ,je ne sais pas comment font ceux qui font le tour dans le mauvais sens .ou ils ne disent pas tout , j'ai perdu 10kgs et pourtant c'est rare que je perde du poids en mer
alain

12 avr. 202012 avr. 2020

10kgs en 1 semaine? J´ai ma stratégie fitness de sortie de confinement!

Je préfère le près sur le 101 que sur l´A35, sauf pour cuisiner.

12 avr. 2020

Bonjour,
Je suis aussi un adepte du près,je trouve cette allure agréable,bien évidemment lorsque la mer est très grosse:vigilance.

12 avr. 202012 avr. 2020

+1 idem pour moi et mon garçon , mais ma femme passer 20 kn rêve d'un fifty ...

12 avr. 2020

Agay Calvi en septembre 2019 , départ Agay 5 00 arrivee revellata 20 30

12 avr. 2020

Petite histoire de navigation au près.

En 2016, j'ai testé le près serré avec BMS, un bon 7 avec rafales et une mer hachée comme elle sait l'être dans le sud de la Corse.

Normalement, avec ce temps, je ne sors pas, mais la on était bloqués à Bonifaccio dans la calanque avec tous les bateaux serrés les uns aux autres et puis j'avais un bon équipage, on était trois à pouvoir manœuvrer, bref un bon test pour le bateau.

Nous voila donc partis avec l'intention de remonter vers Ajaccio pour se mettre en attente de traversée vers Toulon.

Niveau du bateau, RAS, une barre qui reste assez douce et le bateau bien gîté mais qui taille sa route dans une mer qui commençait à être bien formée, on tapais l'étrave de temps en temps dans une vague, difficile pour le barreur de toutes les anticiper, la mer est courte en med, et on se prenait une bonne douche malgré la capote (l'été il faisait chaud donc pas de soucis). Dehors l'équipage avait un grand sourire et moi j'étais très content et rassuré du comportement de mon bateau.

Après deux ou trois virements (trop facile, à trois dans le cockpit) , On tirait un grand bord vers le large avec l'intention de piquer directement vers Ajaccio quand on aurait fait assez de route.

Tout se passait bien on aurait pu continuer longtemps comme ça même si ça secouait bien ... sauf que l'autre partie de l'équipage (on était 6 à bord, trois couples) ne voulait pas sortir et était malmené à l'intérieur.

A un moment en voyant leur tête j'ai compris que c'était bien pénible pour eux, et je me suis dit que ça n'était pas normal de leur faire subir une situation qui ne leur plaisait visiblement pas. Après tout, on était en vacances, pas en course.

J'ai donc décidé de faire demi tour, pour aller se mettre à l'abris. On est rentré au portant comme une fusée vers Figari ou on a mouillé non sans difficulté car les fonds sont de mauvaise tenue et il n'y a pas assez d'eau pour nous tout au fond.

Résultat pas beaucoup de route malgré plusieurs heures de mer, regardez la distance Bonifaccio/Figarri sur une carte c'est juste à coté 😊

On est remonté à Ajaccio le lendemain par petit temps et tout le monde était content.
Bon test pour le bateau et je n'ai pas perdu mon équipage en route, il n'y a eu aucun divorce 😁

Conclusion, le près c'est bien, mais par pour tout le monde.

12 avr. 2020

J abuse un peu, on est en confinement et je n avais pas mis de vidéos sur YouTube depuis 2 ou 3 ans

12 avr. 2020

Hop dernière le retour toujours au près comme TOUTES les nav cette fin de saison

12 avr. 2020

et bien moi , j'ai horreur du près !
déjà psychologiquement , ne pas pointer direct la ou je veux aller et puis faire 3 fois la route et 4 fois le temps , ça m'a toujours gonflé ..
attention , je ne parle pas de la petite virée de l'apres midi ou c'est rigolo de giter , mais de navs longues de plusieurs jours meme si souvent en hauturier on fait souvent du près oceanique et pas du pres serré ..
l'homme n’étant pas un dahut , il n'est pas fait pour vivre sur un plancher incliné ,manger par terre dans des bols , et dormir sanglé.
ma révélation s'est faite il y a 30 ans sous le vent de la Martinique , un voisin de mouillage nous a fait faire un tour en famille sur un cata de 12 m open , lieu de vie de sa famille .
les 4 enfants faisaient du tricycle dans l'immense cockpit pendant que nous dépassions des monos gités a mort avec l'equipage en ciré .
Donc , j'ai un cata et le prés ne diffère guère des autres allures ( si mer peu agitée ) : vu le vent apparent les voiles sont pratiquement réglés pareil sauf petit réglage du rail .
ce qui n’empêche pas d'attendre parfois longtemps une ouverture pour appareiller pour une traversée ( avec les outils actuels c'est plus facile )

12 avr. 2020

Au près il n'y en a qu'un qui s'amuse vraiment : c'est le barreur.
Et barrer c'est bon contre le mal de mer.
Heureusement quelqu'un a inventé la capote.

12 avr. 2020

Bonjour,
Pour ma part, le près quand on fait la route ne me gêne pas trop mais quand on commence la bataille de virements, il ne faut pas tricoter à l'envers pour apprécier.
Jean-Charles

Phare du monde

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2022