Navigation sans moteur

J'aimerais si parmi vous, certains n'ont pas de moteur sur leur voilier, si en quelques sortes, il y a des anti moteur sur un voilier (après cela dépend de la configuration des plans d'eau et des ports et de la taille du bateau bien entendu...).

L'équipage
18 août 2013
18 août 2013

Moi, mais je n'ai qu'un petit cotre en bois de 5 mètres de coque... Pas de moteur, pas d'emmerdes!
Bon, je ne peux pas aller où je veux quand je veux et il m'est arrivé de me faire des frayeurs quand je passe un peu près des rochers et que d'un coup le vent à manquer. Mais j'ai une godille !

18 août 2013

Ho, ça c'est élégant la godille !
Ici en Méd. on n'en voit jamais, mais ça m'a toujours épaté.

Bravo, ça c'est du traditionnel :-)

Amicalement.
FX

18 août 2013

Je suis en med voilier de 2,5t avec un petit diésel ,une dame de nage et un aviron parfois je godille pour des petits déplacements mais c'est dur avec du vent +force 2 impossible d'avancer mais l'aviron me serait d'un grand secours en cas de rupture de safran

18 août 2013

KOUA !!! Un moteur, c'était un vrai sacrilège aux Glénans jusqu'à la fin des 70, peut-être même la 1re moitié des 80. :oups:

Cette installation du diable, était "Tabou ! Tabou !", seuls la Galiote, le Nautile et La Sereine, en avaient un, et encore, tel le Comte de Monte-Cristo, il était contraint au silence, mis aux fers à fond de cale. :-D

Ce sont d'autres, enfin d'une autre obédience, qualifiés de "croisiéristes qui s'amusent", qui ont rompu ce "Grand Tabou", né des aventures "circumnavigationesques" de Joshua Slocum :langue2:

D'ailleurs oyez ces jugements, sans appel tirés du "Nouveau Cours de navigation des Glénans" (Editions du Seuil 1972, page 212) :

"Un moteur s'abîme vite lorsqu'il ne fonctionne pas."

"On ne soulignera jamais assez le danger permanent que constitue, à bord d'un voilier, un moteur fixe à essence : tôt ou tard ça explose ou ça flambe"

"Il faut noter par ailleurs les dangers que présente un moteur non caréné : on peut s'y brûler, et surtout se blesser sur le volant."

Bref toute une litanie, oraison funèbre pour la Saint Barthélémy du moteur auxiliaire, d'ailleurs par vent d'W, il suffisait de tirer une quarantaine de bords, pour sortir du chenal du Crouesty. :bravo:

Pour la petite histoire, il faut préciser qu'à l'époque, il y avait 15 000 moteurs British Seagull (si, si, allez voir sur le WEB à quoi ça ressemblait) sur le marché de la plaisance française, moteurs "low cost" issus des surplus militaires de la Seconde Guerre Mondiale.

En effet, les anglais, gens de mer toujours prévoyants, avaient enterré cette quantité de moteurs derrière les plages de débarquement de Normandie en Juin 1944, au cas où il aurait fallu rembarquer le corps expéditionnaire, forts de leur expérience de Dunkerque en juin 1940, où c'était les petites unités de plaisance qui ont évacué le plus gros des "tommies", soit par navette vers des unités plus grandes qui ne pouvaient approcher du port et de la plage, soit directement en passant sur les bancs. :goodbye:

La légende raconte, que ces British Seagull, ont été le germe de l'invention du barbecue de balcon. :mdr:

Voila encore une page de patrimoine maritime tournée, narrée à l'usage des masses "tracteuses d'écoutes", de notre cher XXIème siècle.

Donc rien de vraiment "cma" à cette époque. :-p

18 août 2013

Je suis au regret de l'avouer , moi qui voulait etre un pur voileux apres mes lectures hivernales mais j'en ai marre de passer la matinée à sortir du golfe de St tropez alors comme tout le monde je fais 1h de moteur ....... et souvent pareil au retour ..............

18 août 2013

Le moteur était mal vu à l'UCPA aussi à une certaine époque. Après avoir pris 2 ris suite à une GV déchirée au-dessous un skipper avait décidé d'aller de Belle-ile au port de Vannes en tirant des bords par petit temps (y compris dans le chenal, plutôt encombré à la fin d'un long week-end).

Je pense que certains ports interdisent de naviguer à la voile (des amis n'avaient pas eu le droit d'entrer aux Sables d'Olonne sans être remorqués il y a déjà 25 ans alors qu'à leur avis cela ne présentait aucun risque).

Un voisin de ponton mettait son point d'honneur à arrêter le moteur au bout du ponton. Je pense qu'il y avait un cercle vicieux à cette époque : le mépris du moteur faisait qu'on n'en prenait pas soin donc il tombait en panne et alors on affirmait qu'il n'était pas fiable....

La godille c'est efficace quand on sait bien s'en servir, mais il vaut mieux ne pas avoir de train à prendre le dimanche soir pour reprendre le travail le lendemain...

Je chouchoute donc mon moteur même si je m'en sers le moins souvent possible (çà énerve parfois mes équipiers).

18 août 201318 août 2013

Il est vrai que certains endroits sont difficilement accessibles sans moteur et beaucoup de ports, même petits, interdisent presque de manœuvrer sans moteur. J'ai déjà eu le cas il y a 10 ans à la Bernerie en Retz je crois ou je voulais y mettre mon Maraudeur et on m'a dit : moteur obligatoire.
Pour la parenthèse, le Maraudeur pourrait presque virer sur place avec un sèche cheveux...(caricature bien sûr...)
Ceci dit, je m’apprête à aller en Espagne avec mon Maraudeur est n'ait pas moteur. Je n'ai pas beaucoup navigué avec en mer (un peu en Loire Atlantique et dans le Golfe du Morbihan) et pour ces fois là, j'avais un hors bord au cas ou...maintenant, je me pose des questions, ne connaissant pas l'Espagne (je vais à Cadaqués).

18 août 201318 août 2013

Normalement, dans les ports, le moteur est obligatoire, dans le sens où on interdit d'y naviguer à la voile. Mais il y a des tolérances... sauf en cas d'accident...
Ceci dit, dans le cadre d'une école, il est bien d'apprendre à entrer au port à la voile par toutes les directions de vent. Bon, après quand le vent est très fort... ben, on fait comme on peut, quitte à jeter l'ancre en catastrophe dans le port, c'est toujours mieux que de fracasser son bateau et ceux des autres...
Parce que fatalement, quand on navigue de nombreuses années, il arrive un jour (au moins...) où le moteur tombe en panne. Et là... :lavache:

C'est donc bien de s'y entraîner, par petit temps, voile réduite, et... gaffe à la main ! La difficulté, c'est d'arrêter le bateau là où on veut. Mais on peut au moins l'arrêter là où on ne veut pas, c'est mieux que rien... Les pendilles des bateaux au vent peuvent servir à s'y accrocher... voire à y passer une longue amarre pour reculer dans le lit du vent... il faut juste en choisir une bien placée... :oups:

On peut commencer, aussi à jeter l'ancre dans les mouillages encombrés sans moteur. Là, mon truc préféré est d'arriver lentement là où je veux jeter l'ancre vent arrière. L'ancre doit arriver rapidement au fond, et la chaîne doit suivre. La chaîne s'étale au fond dans le lit du vent. Lorsqu'on arrête de mettre de la chaîne, l'ancre croche, le bateau s'arrête, et se retourne bout au vent. Sinon, le classique, on fait un virage qui nous place bout au vent, le bateau s'arrête... et on jette... :tesur:

Mais... j'aime beaucoup mon moteur !!!!!!!!

18 août 2013

Le "grand huit", 17 000 miles sans moteur, en solitaire sur un petit voilier de 28 pieds. www.yvesplantenavigateur.com[...]se.html

18 août 201318 août 2013

En Méditerranée j'ai expérimenté deux saisons sans moteur sur un Poker : très très mauvais souvenir !

Le pire ce n'est pas vraiment les ports, en leur demandant gentiment ils viennent facilement vous remorquer et un petit bateau se manœuvre encore assez facilement à la voile ou à l'aviron de godille
mais les pétoles !
quatre heures planté devant les Issambres à attendre...

Depuis que j'ai un moteur qui marche bien sur mon First 25.7 je n'ai aucune honte à l'utiliser : mieux vaut faire deux ou trois heures de moteur et puis faire de la bonne voile quand il y a du vent que rester au port

En Avril 2011 j'ai traversé d'Antibes à Calvi tout au moteur (28litres de GO) après avoir attendu le vent pendant trois jours (et sans rien d'utilisable annoncé pour la suite) mais après je suis descendu et remonté jusqu'au Lavezzi sans consommer deux litres de GO, sans moteur je serai resté sur le continent.

Enfin d'une manière générale j'aime pas trop les "anti" ...

18 août 2013

Tous les J80 et autres Surprises, Muscadet, mini....rentrent toujours à la voile

18 août 2013

dans pas mal de ports, les solings, dragons, requins sortent et rentrent à la voile ...

18 août 2013

Pour moi franchement, sans moteur, avec tous les bateaux sur l'eau (et qui en ont un, et qui n'imaginent pas que quelqu'un n'en ait pas ) c'est limite pénible pour les manoeuvres même en dehors des ports, genre prises de coffre dans un coin un peu fréquenté.

18 août 2013

j adore mes 2 moteurs qui me donnent de la liberté

18 août 201318 août 2013

moi je suis très heureux de le mettre en marche pour sortir du port, rien que pour le bonheur immense de le couper une fois les voiles sorties!!!!!!
comme disait obi one kinobi : il faut connaitre la pluie pour aimer le soleil

18 août 2013

Dans ma jeunesse j'avais un aloa 21 sans moteur et un bel aviron pour les manoeuvres de port et de l'entrainement pour les marches AR avec le foc à contre ,avancer aussi en pendulant . mais un petit moteur HB c'est vraiment un gage de sécurité et peut éviter d'être jetté à la côte et permet de manoeuvrer en cas de rupture de safran .

18 août 2013

l'appareillage sous voile dans un mouillage encombré sans moteur c'est difficile car vous aller abattre sur vos voisins à peine l'ancre dérapée .

18 août 2013

Il m'est arrivé de démarrer le moteur une nuit au milieu du golfe de Gascogne parce qu'il n'y avait pas assez de vent pour être manoeuvrante au milieu d'une flottille de pêcheurs.

L'enfer c'est bien connu c'est les autres...je me vois mal encalminée avec le bruit d'un cargo qui approche !

18 août 201318 août 2013

Oui, pour ça aussi Baderne, j'ai une manoeuvre "préférée" :
Remonter l'ancre par l'arrière. ainsi au moment de l'appareillage, le bateau est dans le sens du vent, et part en avant.
:pouce:

19 août 201319 août 2013

Croupiat définition:amarrage passé par l'ecubier ar et raidi sur un point fixe :Corps-mort ,anneau de quai ou sur la ligne de mouillage elle -même;procédé utilisé au moment d'une manoeuvre, par exemple à l'appareillage . Avec l'avénement du moteur ces belles manoeuvres avec bien d'autres sont oubliées .

19 août 2013

Bien Baboujoli c'est croupiat

19 août 2013

Histoire /dans la vieille darce de Toulon un ilot en pierre carré permettait aux navires d'éviter,de faire croupiat pour repartir dans le bon sens ,une cabane y était construite pour le contrôle et le lamanage ?

18 août 201318 août 2013

Je vois un moteur auxiliaire comme un element "non indispensable", mais si on peut en avoir un, simple, basique, hors bord si possible, qui demande peu d'entretien, c'est un element de sécurité,; et "d'aide ponctuelle" mais a utiliser avec moderation, comme le chocolat dans un regime nutritionnel ;) surtout si le bateau est de taille modeste (pas au dessus de 30 pieds)
L'essentiel restant de bonnes voiles (voire grée en cotre, pour avoir plus de souplesse et d'options de surfaces de voilure) et une rame-godille (si on sait l'utiliser)
J'avais lu une fois que même des "puristes" comme Moitessier apres avoir longtemps navigué sans moteur,qu'il detestait (qu'il considérait comme un tas de ferraille, apres l'avoir jeté "par dessus bord") avait repris un moteur très basique sur son dernier voilier de 10 mètres (genre moteur deux temps, style tondeuse a gazon, avec arbre et hélice 'bec de canard", bref pas très performant, mais pour depanner des fois)

19 août 2013

Autrefois avec mon corsaire sans moteur pêtole au terminal des égouts du cap cicié j'ai cru mourrir d'asphyxie sur une mer d'étroncs ,j'ai godillé à moitié mort ,une fois sorti je me suis envoyé une omelette au rhum

18 août 201316 juin 2020

Bonjour

Cela fait une dizaine d'année que nous naviguons sans moteur au départ de Marseillan Ville, comme beaucoup d'écoles le faisaient il y a une vingtaine d'années.

On peut naviguer dans le port en accord avec la Capitainerie, dans la mesure où il n'y a jamais eu d'incidents .

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Alain :-/

19 août 2013

Bravo pour vos principes d'apprentissage et des tarifs très mesurés. :pouce:

Quelques questions, auxquelles ne répond pas votre site (j'ai peut-être mal lu) :

1 - Votre tarif comporte combien de séances "samedi matin" pour un débutant résident sur zone (donc possibilités hors saison touristique) ?

2 - Quelles sont les périodes d'inscription, et les périodes de formation ?

3 - Le stagiaire peut-il participer à l'entretien des bateaux, armement, désarmement, hivernage, mise à terre, petites réparations ?

4 - Y a-t-il des places disponibles, ou faut-il s'inscrire sur une liste d'attente ?

5 - La licence (assurance de groupe) est-elle comprise dans l'adhésion à l'association ?

6 - Les pré-séniors (quinqua), peuvent-ils s'inscrire ?

19 août 201319 août 2013

Bonjour
Merci,

1 - En 2012 et 2013, chaque année au moins 30 séances du samedi matin auront été assurées.
2 - Activité et inscription toute l'année.
3 - Fonctionnement associatif, participation souhaitée à l'entretien des voiliers et du local.
4 - Il y a de la place.
5 - Licence non obligatoire.
6 - Toutes générations.

Alain :-/

18 août 2013

Pas de moteur sur mes 2 precedents voiliers de 18 et 26 pieds, et plein d'aventures dans des zones a fort marnage.
Beaucoup d'amis nouveaux a la faveurs des divers remorquages qui ont emaille notre carriere, et une seule mauvaise experience:etre verbalises par la police portuaire de Portmouth pour avoir lovoyer dans le chenal, suite a une plainte d'un ferry.
Tant que le bateau est manoeuvrant a la voile c'est que du bonheur, mais ca exclut les reservations de trian ni echangeables, ni remboursables.
Cela dit, je ne pense pas qu'il y ai des anti moteurs, d'ailleurs sur un autre fil "manoeuvres de port a la voile" c'etait plutot l'inverse, et c'est vrai qu'un petit hb peut eviter quelques mesaventures.
L'avantage sur mon 35 pieds avec l'experience passee, c'est qu'on peut toujours s'en sortier quand le moteur lache, chauffe, ou refuse de demarrer...

Phare du monde

  • 4.5 (62)

2022